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S.-P. LANGLEY. — On the minute structure of the solar photosphere (Sur la structure intime de la photosphère solaire); American Journal, 3 e série, t. VI, p. 87; 1874

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237028

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237028

Submitted on 1 Jan 1875

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S.-P. LANGLEY. - On the minute structure of the solar photosphere (Sur la structure intime de la photosphère solaire); American Journal, 3 e série, t. VI, p. 87; 1874

Damien

To cite this version:

Damien. S.-P. LANGLEY. - On the minute structure of the solar photosphere (Sur la structure intime

de la photosphère solaire); American Journal, 3 e série, t. VI, p. 87; 1874. J. Phys. Theor. Appl.,

1875, 4 (1), pp.123-126. �10.1051/jphystap:018750040012301�. �jpa-00237028�

(2)

sement soit

complet,

avant d’en

ajouter

de noweau; en

opérant ainsi,

le retrait se fera

toujours

sur les couches

nouvelles,

et la

masse sera

parfaitement homogëne.

Si l’on

négligeait

cette

précau- tion,

le retrait briserait infailliblement la lame.

Le rôle de

l’huile, qu’on interpose

entre le verre à percer et les lames de

glace,

est

d’empêcher

l’étincelle de tourner autour de ce v erre : aussi convient-il

d’employer

l’huile d’olive de

préférence

à

toute

autre,

à cause de son

grand pouvoir isolant ;

il est bon de

presser les lames de

glace

contre le verre, et pour cela on

peut

les

serrer au moyen de

pinces

en bois.

Cette

disposition

a

l’avantage d’empêcher

le

glissemcnt

de ces

did’érentcs

parties

1 ubrifiées par

l’huile,

ce que l’on évite d’ailleurs

en mettant

l’appareil

bien horizontal.

Quand

on veut obtenir le maximum de tension de la machine de

Holtz,

il est

indispensable

de la débarrasser de tous les conducteurs

inutiles,

et

particulièrement

des conducteurs verticaux reliés par des

plaques

d’ébonite au bàti de la machine.

Il est

également avantageux d’envelopper

de tubes de caoutchouc à gaz les conducteurs auxiliaires

qui

relient les extrérnités de

l’ap- pareil

à percer le verre aux conducteurs de la

machine ;

en

opé-

rant avec ces

précautions,

la machine ne subit aucune

perte

de ten- sion et

peut

donner ainsi son maximum d’efl’et.

En faisant usage d’une bobine de

Ruhmkorlf,

donnant des étin- celles de 32 centimètres de

longueur,

nous avons pu percer, avec le même

appareil,

des lames de verre

ayant

3 centimètres

d’épaisseur:

nous avons donc lieu de penser que cet

appareil

fonctionnerait

également

bien si l’on voulait percer des lames

plus épaisses,

en

employant

des bobines

plus puissantes.

S.-P. LANGLEY. 2014 On the minute structure of the solar photosphere (Sur la structure

intime de la photosphère solaire); American Journal, 3e série, t. VI, p. 87; 1874.

Tous ceux

qui

se sont

occupés

de la constitution du Soleil se souviennent encore de l’intérêt

qu’excita,

en

i 86 r ,

la découverte de

ce que

31. Xasmytli appela

lcs ,

feuilles

de saule de la surface so-

laire. Suivant

lui,

le Soleil

présenterait l’aspect

d’une

quantité

ils-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040012301

(3)

124

nombrable de

corpuscules fusiformes,

entrelacés et entre-croisés dans tous les sens. D’autres astronomes contestèrent la réalité de

ces apparences bizarres. En

1861,

~1~1. Stone et

Du~~l;in,

en exa-

minant les feuilles de saule avec le

grand équatorial

de

Green,yich,

v-irent distinctement la surface lumineuse

parsemée

de

parcelles

brillantes ressemblant à des

grains

de riz . Ces

grains

de riz pren- nent, autour d’une tache et surtout dans sa

pénombre,

des

disposi-

tions très-dinerentes. Autour d’une

tache,

ils sont

allongés

et

pressés

comme des brins de chaume de différentes

longueurs ;

ils

sont au contraire

plus longs,

sinueux et tordus dans la

pénombre.

Beaucoup

d’autres observateurs ont

depuis

étudié ces apparences

en émettant les

opinions

les

plus

différents. Or une bonne théorie

physique

du Soleil doit rendre

compte

de la structure de la

photo- splière ;

il y avait donc un

grand

intérêt à

reprendre

cette étude

dans de meilleures conditions.

Voici comment 11I.

Faye explique

ces apparences. Les

parcelles

brillantes de la surface du Soleil sont dues à la condensation de

courants de vapeur venant des

profondeurs

de la masse solaire. Les

taches ne sont ni des nuages refroidis et obscurs

(Kirchhoii) ,

ni

des scories sur um

globe liquide

incandescent

(Ziillner),

ni des

éruptions

gazeuses venant de la masse interne

(Tacchini

et

Secchi),

ni la

perforation

de la

photosphère

par des courants extérieurs des- cendant verticalement

(Spencer, Loevy

et

autres):

ce sont tout sim-

plement

des tourbillons

analogues

à ceux de nos cours d’eau. Ces

tourbillons résultent de

l’inégale

vitesse des couches mêmes de la

photosphère.

Nous ne les apercevons que par en

haut,

comme nous

voyons les entonnoirs des tourbillons des cours

d’eau,

et ce creux

nous

apparait

en noir. Il résulte de là que les courants ascendants

qui

alimentent la

photosphère

sont

rejetés

tout autour du tour-

hillon et vont

porter

au delà de son orifice leurs nuages de conden- sation. Ces nuages,

s’ajoutant

aux amas brillants

qui s’y

trouvent,

augmentent l’éclat de cette

région qui

constitue

lesfacules

dont les

taches sont entourées. Les courants ascendants rencontrent sur la

paroi

inclinée du tourbillon la

température

de condensation

qu’ail-

leurs ils ne trouvent

qu’un

peu

plus haut,

dans la couche limite de la

photosphère ;

ils y

déposent

donc leurs nuages

lumineux,

et

comme ils

glissent

sur un

plan incliné,

au lieu d’un

grain

de

riz,

c’est une

longue

feuille de saule

qu’ils

y dessinent.

(4)

Ce résumé de la théorie de 31.

Faye permettra

de mieux saisir

l’importance

des faits

signalés

par 31.

Langley.

L’appareil employé

est

l’équatorial

de l’Qbservatoire

d’Allegheny,

’)

qui

a 13 pouces d’ouverturc et

auquel

on avait

adapté

l’oculaire

polarisant

de sir J. Herschel.

Après

avoir

rappelé l’apparence présentée

par le Soleil dans les

télescopes

de dimensions moyennes, 31.

Langley

examine les

grains

de riz et montre que leur nombre

augmente

avec la

puissance

du

télescope (1). Ces grains

de riz sont en effet

composés

de

parties plus petites,

sensiblelncnt

rondes,

de

o", 3

de diamètre

environ,

que l’au-

teur

appelle granules.

Ccs

granulcs

ont une tendance à

s’agglo-

mérer en grappes,

qui

constituent les

grains

de

riz,

dont le diamètre

moyen est de i" à

n~, 5.

Ces

granules

forment la

partie

lumineuse

du Soleil. En laissant la

plus grande

latitude aux erreurs d’obser-

vation,

on trouve que /’ aire lur~zijielcse est

plus petite

que le cin-

qzciènte

de la

suy’aee

dit

Soleil.

L’auteur étudie ensuite les formes nuageuses de la

pénombre, comparées par 31.

Daii cs à des

fagots

de cl1aunle. Il trouve

qu’elles

se

composent

de

filaments

d’une extréme finesse dont la réunion forme le chaume absolument comme la réunion des

granules

donne

les

grains

de riz. Les noms

filainents

et

b r~crzules désignent

diffé-

rents

aspects

d’une même cliose. Les filaments flottent verticale-

ment sur le

Soleil,

leurs extrémités

apparaissant

à la surface don-

nent les

granules.

Dans les taches nous voyons pour ainsi dire la

photosphère

en section.

C’est une chose très-commune que de voir une

large

tache

formée par la réunion d’un

grand

nombre de

plus petites.

On v oit

fréquemmcnt aussi

dcs

plages

de la

photosphère

terminées par des iilaments horizontaux : ce sont des

pénombres

naissantes. Toutes les

parties

de la

photosphère présentent parfois

cette

disposition,

de sorte

qu’on peut

presque dire

qu’à

certaines

époques

le Soleil

ne forme

qu’une

seule taclze.

~I.

Lockyer

et le P. Secchi ont

déjà signalé quelques

cas de fila-

~1) L’auteur a hien oulu nous envoyer la photographie du dessin qu’il a fait lui-

même de quelques taches du Soleil. Nous en donnons la reproduction dans la planche

insérée à la fin de ce numéro. Cette photographie permettra au lecteur de voir le Soleil tel qu’il est apparu à l’observateur, de se substituer en quelque sorte à lui, et de com-

parer les théories proposées avec les faits de l’ubservation. (G..~.)

(5)

ments

superposés

dans des directions

ditl’érentes;

M.

Langley

trouve

cette

disposition

presque

partout.

Ce serait là l’indice de courants

superposés,

de sorte que la circulation gazeuse ne serait pas entière-

ment dans des courants ascendants ou

descendants,

ou dans l’action

uniforme d’un

cyclone,

mais

qu’il

existerait aussi des courants for-

tement inclinés suivant la verticale et souvent même presque horizontaux.

L’auteur,

en

terminant,

conclut à une action

cyclonique

évidente

dans la circulation

solaire,

tout en reconnaissant que le

type

normal du

cyclone

est rare.

Le Mémoire

qui

vient d’être

analysé

est la

première partie

d’un

grand

travail

entrepris

par l’Observatoire

d’Alleglieny,

dans le

but,

dit M.

Langley,

« d’amasser des matériaux pour

juger

les diverses

théories dues à MM.

Faye, Kircl1l10fI, Lockyer, Secchi, Young,

Zolincr et autres

( ~ )

».

DAMIEN,

Professeur au lycée d’Orléans.

W. BEETZ.2014 Ueber die Darstellung von magneten aufelektrolytischen Wege (Production

d’aimants par voie électrolytique); Annales de

Poggendorff,

t. CLII, p. 484.

Contrairement aux assertions de M. W.

Beetz,

M. Jacobi avait nié

la

possibilité

de

produire

par voie

électrol~tidue,

sous l’influence d’aiimants

puissants ?

de véritables aimants. 1~I. Beetz a

repris

ces

(1) Au moment de mettre en pages, nous recevons le numéro de mars i875 de

l’American Journal, qui contient un nouveau Mémoire de ~11. Langley sur la structure

du Soleil. Les nouvelles observations de l’auteur n’ont change en rien ses premières conclusions : elles les ont confirmées. Il a étudié spécialement ces aigrettes qui avaient

été comparées aux délicates cristallisations de l’eau, et considérées par divers obser- vateurs comme constituant un véritable dépôt cristallin. Avec le fort grossissement

dont il disposait, il a reconnu que les divers filaments qui forment ces aigrettes ne se

rencontrent pas à angle aigu comme les diverses branches d’une cristallisation ; ils

ressemblent plutôt à certains cirrhus qui parfois flottent dans notre atmosphère. Il s’est occupe aussi d’observer la partie des taches solaires qui forme l’ombre, et dont l’obscu- rité n’est que relative; car non-seulement elles sont brillantes, mais la lumière qu’elles

émettent est insupportable à l’0153il nu. En excluant toute lumière étrangère, il aperçut à l’intérieur de cette ombre des filaments tout à fait identiqnes aux filaments de la pénombre. En résumé, tout s’accorde pour montrer que l’action des cyclones so-

laires se manifeste dans toute l’étendue d’une tache et même dans l’ombre elles n’avaient pas été observées usqu’a présent. (C. A.)

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