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Recherches sur la teneur en émanation du radium contenu dans divers sols et sur la radioactivité du gaz des marais et de certaines eaux

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242526

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242526

Submitted on 1 Jan 1912

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Recherches sur la teneur en émanation du radium contenu dans divers sols et sur la radioactivité du gaz

des marais et de certaines eaux

J. Satterly

To cite this version:

J. Satterly. Recherches sur la teneur en émanation du radium contenu dans divers sols et sur la radioac-

tivité du gaz des marais et de certaines eaux. Radium (Paris), 1912, 9 (3), pp.101-103. �10.1051/ra-

dium:0191200903010101�. �jpa-00242526�

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101

Les recherches ultérieures montreront si cette re-

marque constitue un fait général,.

10. Conclusions.

2013

1° Pendant les mois de mai à décembre 1911 la pluie chargée d’électricité posi-

tive a été observée plus souvent et en plus grande quantité que la pliie chargée d’électricité négative.

2° Le rapport du nombre d’intervalles de 15 sec.

pendant lesquels la pluie a été positive au nombre

d’intervalles de temps de 15, pendant lesquels elle a

été négative est égal à 2,86.

5° Le rapport de la quantité de pluie chargée posi-

tivement à la quantité de pluie chargée négativement

est égal à 3,58.

40 Le rapport de la charge électrique positive totale apportée au sol par cm2 à la charge négative totale

par cm2 est égal à 1,56 avec un excès positif de

2,01, u.e.s par em2 ou 67.1011 coulombs.

5° Les forts courants électriques par cm2 pendant

des pluies intenses sont plus fréquemment positifs.

6° Les fortes charges par cme de précipitation pen- dant des pluies de faible intensité sont plus souvent négatives. La plus forte charge observée a été :

-

43,6 U .E. S, au bord d’un orage pendant une pluie dont

l’intensité ne dépassait pas 0mm,003 par minute.

’1° La charge électrique négative de la pluie par

cm3 est en moyenne plus grande que la charge posi-

tive (pour les pluies d’une intensité comprise entre

Oll1m,OOl et Omm,500).

8° Si on partage les pluies en 5 catégories : pluies

non orageuses, orageuses et pluies de grain, la fré-

quence relative des pluies positives est la plus grande

pour les premières avec une valeur de 5,54 et la plus petite pour les dernières avec une valeur de 1,10. La

même remarque s’applique aux quantités respectives

de pluie, ainsi qu’aux charges électriques totales.

9° Le courant électrique moyen positif ou négatif correspondant aux pluics d’orage ou de grain a une

valeur comprise entre

3 et 5. 10-14 amp..

cm,

100 Les décharges atmosphériques (éclairs) sont accompagnées souvent d’une diminution momentanée de la charge de la pluie ou même d’un changement de signe passager. Un changement de signe plus durah’.c , accompagne aussi parfois les chutes de foudre.

Les observations qui précèdent ont été faites sous l’inspiration de M. A.-B. Chauveau du Bureau Central

Météorologique de France. Nous sommes heureux de lui adresser pour ses encouragements et ses conseils

nos meilleurs remerciements.

[llanuscrit reçu le 7 mars 1911].

Recherches sur la teneur en émanation

du radium contenu dans divers sols

et sur la radioactivité du gaz des marais et de certaines eaux

Par J. SATTERLY

[Université de Cambridge.

2014

Laboratoire de J. J. THOMSON.]

Des expériences préliminaires ont été effectuées avec

l’air provenant du sol du jardin du Laboratoire, le

tube étant excavé à une profondeur de 1 ni, 20;

l’étude, après quelques modifications du dispositif expérimental, se poursuivit pendant plus d’un mois.

Il fut décidé d’entreprendre deux nouvelles séries

d’expériences : dans l’une, on étudierait l’air extrait de différents sols à la même profondeur; dans l’autre,

on placerait dans un récipient des échantillons des divers sols, et on étudierait l’émanation qui s’y

accu111ulerai t.

Dispositifs expérimentaux. - Les tubes étaient dut, tubes métalliques de 3 111111 de diamètre, et de

6 mètres de long: une extrémité se trouvait fisée a

un tube métallique de Ik CID de diamètre et de

8 cm de haut; le tout s’introduisait dans un trou foré dans le sol à une profondeur déterminée. Le trou était rempli pour la première moitié de la mème

terre, et pour l’autre moitié de boue épaisse, ce qui

avait l’avantage de produire un très bon mode de fer-

meture. Qn fora trois trous à 1 m, 50 du mur du laboratoire à des profondeurs de 76, 152 et 229 cen-

timètres. Le condensateur de recherches étant vidé à la trompe, on le reliait par un tuhe desséchant i un

des tubes plongeant dans le sol, et on le remplissait

ainsi d’air provenant du sol. Pour adapter ce dispo-

sitif à l’étude des différents sols, le tube plongé dans

le sol était réuni a un t1acon rempli d’eau, jouant

rùle d’aspirateur, lu ga£ était introduit dans le condensateur de mesure au nmnent de l’étudier.

I,e deuxième dispositif a été réalisé de lei façon sui-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191200903010101

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102

vante : on remplissait de craie, par exemple, un flacon

en verre de plusieurs litres de capacité terminé par deux tubulures, l’une en haut, l’autre dans le bas, munies de robinets; le flacon était vidé à la trompc, puis on y laissait rentrer de l’air. L’émanation ayant

été laissée s accumuler un certain temps, le condensa- teur d’étude était vidé d’air lui aussi; on le réunissait

au flacon, une certaine quantité d’émanation entrait dans le condensateur ; la communication avec ce der- nier était fermée, on laissait alors rentrer de l’air dans le flacon, puis on remettait en communication

avec le condensateur, et ainsi de suite jusqu’à y

ramener la pression à la valeur de la pression atmos- phérique.

Méthodes de mesure. - Le condensateur était relié à un électrométre qui donnait 90 cn1 pour un

volt; les mesures sont indiquées par les déviations en une minute, c’est-à-dire que, par exemple, une mesure

donnant 25 indique un déplacement du spot de 2J divisions par minute. Sachant qu’une quan- tité d’ él11anation, correspondant à celle qui serait en équilibre avec 13 X 10- 12 gr de radium, produitune

déviation sur la règle de 1 cm. par minute, il est

facile de trouver la teneur en radium correspondante.

Résultats. A) Premier dispositif.

-

Les quan- tités les plus grandes d’émanation ont toujours été

obtenues sauf dans un cas, avec le tube le plus pro-

fond, et les plus faibles avec le moins profond; il est remarquable que c’est ce dernier qui donnait la plus grande quantité d’émanation de thorium. Un intervalle de 1,5 à 2 heures s’écoulait entre les divers remplissages. Les lettrcs a b c indiquent

l’ordre dans lequel le remplissage s’est fait.

Une aspiration continue, effectuée sur le tube plongé

le plus profondément pendant un laps de temps con- sidérable, a rnontré que, bien que le courant mesuré à l’électromètre ne soit pas aussi grand qu’il l’est après

un jour de repos, on obtient une quantité d’éma-

nation considérable, tendant vers une valeur cons- tante.

Au Cherryhieston Fit, la contenance en émanation a

été remarquablement régulière de la fin de Mars à cellt- de Juin, les mesures variaient de 2l à 18, les résul- tats n’ont pas lnontré de relation entre les éléments

météorologiques et la quantité d émanation recueillie.

Le sol où le tube était plongé consiste en craie recou-

verte de végétation.

A l’observatoire les résultats n’ont pas montré de relation entre le temps et la quantité d’émanation recueillie. Il fallut prendre des précautions spéciales,

car même à 84 cm on atteignait le niveau des eaux ; le trou fut alors rempli sur 6 cm environ de graviers

et le tube inserré ensuite.

Des mesures ont été effectuées également, à l’aide

d’un tube inserré jusqu’à 106 cm dans une pelouse

située dans la ville de Cambridge ; comme pour les deux autres cas ci-dessus, il n’a pas été permis de

trouver une corrélation entre les facteurs du temps

et la quantité d’émanation recueillie, et cela par des

expériences poursuivies de mars à octobre.

Les mesures effectuées dans la cour du laboratoire Cavendish, ont été meilleures sur ce point. Jusqu’au

24 avril les mesures ont été f aites avec le tube de 152 cm, puis avec celui de 229; on a pu recueillir

quelques indications sur une relation entre les fac-

teurs du temps et la quantité d’émanation recueillie : le temps chaud augmente la teneur en émanation, la

pluie la diminue. Les expériences des 10 mars, 16 et

29 mai, 5 juillet montrent le premier point, celles du

27 mars, 19 et 24 juin, 20 septembre illustrent le

second. Voici les chiffres tirés des tableaux les plus

complet.

(4)

103

b) Deuxième dispositif.

-

Les premières expé-

riences ont porté sur la craie provenant du même endroit, oil les expériences exécutées sur l’air extrait

du sol du Cherryhieston Pit avaient eu lieu. L’émana- tion a été laissée s’accumuler pendant des périodes

allant entre 1 et 70 jours; les mesures faites avec la

craie humide ont été plus fortes, que celles faites avec

la craie sèche.

Les résultats indiquent que pour la craie sèche on trouve une teneur par gramme de substance de 0,019 X 10-11 gr. de radium et pour la craie humide de 0,051 X 10-12 gr. de radium. D’après les travaux

de Strutt ceci correspond à une quantité d’émanation

du 1 8 ou du 112 de l’émanation totale du radium con-

tenu dans la substance.

Des expériences effectuées sur la terre et le gravier

de la cour du laboratoire Cavendish ont montré qu’on

obtenait également plus d’émanation, quand l’échan-

tillon examiné était plutôt humide que sec. La quantité

d’émanation recueillie correspond à l’accumulation

journalière produite par 0,15.10-12 gr, de radium par gramme de substance.

Des mesures ont été faites également sur du gault, argile imperméable à l’eau, de couleur gris de plomb.

L’élanation recueillie correspond à 0, 18 X 10-12 gr.

de radium par gramme de gault humide, et à 0,05 X 10-12 gr. de radium par gramme de gault

sec, ce qui correspond respectivement au 11 et au 1 20

de l’émanation totale issue du radium contenu par le

gault.

Comparaison des deux méthodes. - Pour la terre de la cour du laboratoire Cavendish, les expé-

riences faites avec le tube de 5 pieds donnent 60 pour la valeur correspondant à la terre non desséchée de la

bouteille ; dans les mêmes conditions avec la bouteille

on aurait colnme résultat 90, ce qui est du même

ordre de grandeur.

Dans le cas de la craie les deux méthodes donnent

respectivement 20 et 16.

Considérations générales. - Seul le tube ploii-

geant dans la terre du laboratoire Cavendish a donné, pendant les six mois qu’ont duré les expériences, des

résultats variant anec les éléments météorologiques.

On pouvait s’attendre u une variations en cc sens, car

il semblait que si le sol était imbibé complètement

d’humidité l’émanation serait emprisonnée dans un

revêtement d’eau ; mais au contraire le sol humide donne plus d’émanation que quand il est sec. Si le

sol est sec il se produit des fissures facilitant le

départ de l’émanation.

Il y a moins d’émanation dans l’air, quand la pres- sion barométrique décroît, la pluie accompagnant géné- ralement, en Angleterre, une dépression barométrique,

tandis que par beau temps les fissures facilitent l’échappement de l’émanation. Les nombres troués concordent avec ceux de Joly et Sn1ith.

Gaz des marais.

-

On rencontre dans les envi-

rons de Cambridge un grand nombre de flaques d’eau croupissantes et marécageuses, au mois d’août le dégagement de gaz des marais est extrêmement intense. Des échantillons de ce gaz ont été recueillis,

a l’aide d’une bouteille pleine d’eau munie d’un

entonnoir, que l’on plongeait dans la flaque d’eau; on

remuait avec un bâton la boue en dessous. Le gaz était emporté au laboratoire et étudié. Au champ de

tir de l’Université le gaz était très peu radioactif.

Huit échantillons ont élé pris et ont donné des nombres

oscillant entre 59 et 85, soit une moyenne de 65, ce qui correspond à une activité de 3.10-10 gr. de ra-

dium par litre de gaz.

Eaux de diverses provenances. - Conformé-

ment aux premières mesures, l’eau de la rivière Cam

est peu active, elle contient de 5 à 7 X 10-12 gr. de radium par litre. L’eau des conduites municipales a

une teneur de 150 a i55x 10-12 gr. de radiuni par litre, celle de la Brasserie Dale de 196 X 10-l- et celle des Nine Wells de 150x10-".

Des échantillons d’eau de mer provenant de Douvres,

Hanstanton et Weymouth ont été étudiés; la moyenne

est de 1,0 X 10-12 gr. de radium par litre, ce qui est

d’accord avec les mesures de Eve et en désaccord avec ceux de Joly.

Suivant le conseil de Joly, il est bon d’ajouter un

peu de talc; d’autre part, on a trouvé que l’adjonc-

tion d’un peu d’acide chlorhydrique f’acilitait le déga- gement de l’émanation; l’activité de ces corps a été étudiée. Un mélange de i5 gr. de talc, 50 cc. 11 Cl

et 1 litre 11q0 distillée a donné une teneur de

4,8 X i0-’’ par ge.; Il CI avait trop pcu d’activité pour pouvoir être décelée.

Une solution de sucre et un échantillun d incrubta- tion de chaudières, ont montré de, teneurs respec- iives de 0,09x10-12 par gr. de sucre et de

’2, i 1 10-14 par gr. d’incrustation.

Manuscrit rcçu le 12 Mars 1912.]

(Traduit de l’anglais par E. SALLIS.)

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