• Aucun résultat trouvé

1.2 Int´ egrale d’une fonction en escalier

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1.2 Int´ egrale d’une fonction en escalier"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

1 FONCTIONS EN ESCALIERS TABLE DES MATI `ERES

R´ esum´ e de cours : Int´egration sur un segment.

MPSI-Maths.

Mr Mamouni: myismail1@menara.ma

Source disponible sur :

http://www.chez.com/myismailc

Table des mati` eres

1 Fonctions en escaliers 1

1.1 Subdivision d’un segment . . . 1 1.2 Int´egrale d’une fonction en escalier . . . 1

2 Fonctions continues par morceaux 2

2.1 Approximation d’une fonction continue par morceaux `a l’aide de fonctions en escaliers . . . 2 2.2 Propri´et´es de l’int´egrale . . . 2 2.3 Cas des fonctions continues . . . 2

3 Primitive d’une fonction continue 2

4 Formules de Taylor 3

5 Calcul approch´e d’int´egrales 3

5.1 Sommes de Riemman . . . 3 5.2 M´ethode des trap´ezes . . . 3

1 Fonctions en escaliers

1.1 Subdivision d’un segment

D´efinition 1. On appelle subdivision de [a, b] toute suite finie stricte- ment croissante σ = (xi)0≤i≤n tel que x0 =a, xn=b.

On dit que ϕ : [a, b] → R est en escalier sur [a, b] si et seulement si elle existe une subdivision de [a, b], dite adapt´ee `a ϕ, tel que ϕ est constante sur chacun des intervalles ouverts de cette subdivision et ad- met des limites finies en leurs extremit´es `a gauche et `a droite.

L’ensemble des fonctions en escalier sur [a, b] est une R-alg`ebre.

1.2 Int´ egrale d’une fonction en escalier

D´efinition 2. Soit ϕ: [a, b]→Ren escalier, et σ = (xi)0≤i≤n une sub- division de [a, b] adapt´ee `a ϕ, et λi la constante prise parϕ sur chaque intervalle]xi, xi+1[ alors la somme

n

X

i=0

λi(xi+1−xi)ne d´epond pa du choix deσ on l’appelle alors l’int´egrale de ϕ sur [a, b] et on la note par

Z

[a,b]

ϕ ou bien Z b

a

ϕ(t)dt

MPSI-Maths Mr Mamouni

R´esum´e de cours: Int´egration sur un segment.

Page 1 sur 3

http://www.chez.com/myismail myismail1@menara.ma

(2)

3 PRIMITIVE D’UNE FONCTION CONTINUE

2 Fonctions continues par morceaux

2.1 Approximation d’une fonction continue par mor- ceaux ` a l’aide de fonctions en escaliers

D´efinition 3. On dit que f : [a, b]→Rest continue par morceaux sur [a, b] si et seulement si elle existe une subdivision de[a, b], dite adapt´ee

`

a f, tel que f est continue sur chacun des intervalles ouverts de cette subdivision et admet des limites finies en leurs extremit´es.

L’ensemble des fonctions continues par morceaux sur[a, b] est unR-ev.

Th´eor´eme 1. Soit f : [a, b]→R continue par morceaux, alors ∀ε >0 ils existent ϕ et ψ en escalier sur [a, b] telles que ϕ ≤ f ≤ ψ et ψ−ϕ≤ε.

2.2 Propri´ et´ es de l’int´ egrale

– Lin´eaire : Z

[a,b]

f+λg= Z

[a,b]

f +λ Z

[a,b]

g. – Positif : f ≥0 =⇒

Z

[a,b]

f ≥0.

– Croissant : f ≤g =⇒ Z

[a,b]

f ≤0 Z

[a,b]

. – Relation de CHASLES.

Z

[a,b]

f+ Z

[b,c]

f = Z

[a,c]

. –

Z

[a,b]

f

≤ Z

[a,b]

|f|.

– Z

[a,b]

f g

≤sup

[a,b]

|f|

Z

[a,b]

|g|. In´egalit´e de la moyenne.

2.3 Cas des fonctions continues

Th´eor´eme 2. Soit f : [a, b]→R continue positive, alors : Z

[a,b]

f = 0 =⇒f = 0 sur [a, b].

Th´eor´eme 3. Soit f, g: [a, b]→R continues, alors Z

[a,b]

f g

≤ Z

[a,b]

f2 12 Z

[a,b]

g2 12

In´egalit´e de Cauchy–Scwarz.

Avec ´egalit´e si et seulement sif et g sont proportionnelles.

3 Primitive d’une fonction continue

D´efinition 4. Soit f : [a, b] → R continue, on appelle primitive de f sur [a, b] toute fonctionF de classe C1 sur [a, b] telle que F0 =f.

Th´eor´eme 4. Soit f : [a, b]→R continue alors l’applicationF d´efinie par F(x) =

Z x

a

f(t)dt est une primitive de f et tout autre primitive G de f s’obtient `a l’aide de la formule G(x) =

Z x

a

f(t)dt+G(a).

Corollaire 1. Soit f : [a, b]→R de classe C1 alors : Z b

a

f0(t)dt=f(b)−f(a) not´e souvent [f]ba.

Corollaire 2. Soit f, g : [a, b]→R de classe C1 alors : Z b

a

f0(t)g(t)dt= [f g]ba− Z b

a

f(t)g0(t)dt Int´egration par parties.

MPSI-Maths Mr Mamouni

R´esum´e de cours: Int´egration sur un segment.

Page 2 sur 3

http://www.chez.com/myismail myismail1@menara.ma

(3)

5 CALCUL APPROCH ´E D’INT ´EGRALES

Corollaire 3. Soit f : [a, b] → R continue et ϕ : [a, b] → R de classe C1 alors

Z b

a

f(ϕ(t))ϕ0(t)dt = Z ϕ(b)

ϕ(a)

f(u)du, en posant le changement de variableu =ϕ(t).

4 Formules de Taylor

On suppose quef : [a, b]→R de classe Cn+1, on a les r´esultats suivants : Formule de Taylor avec reste int´egral.

f(b) =

n

X

k=0

(b−a)k

k! f(k)(a) + Z b

a

(b−t)n

n! f(n+1)(t)dt In´egalite de Taylor-Lagrange.

f(b)−

n

X

k=0

(b−a)k

k! f(k)(a)

≤ (b−a)n+1 (n+ 1)! sup

[a,b]

f(n+1) . Formule de Taylor-Young.

f(b) =

n

X

k=0

(b−a)k

k! f(k)(a) +o((b−a)n)

5 Calcul approch´ e d’int´ egrales

5.1 Sommes de Riemman

Th´eor´eme 5. Soit f : [a, b]→R continue, alors

n→+∞lim b−a

n

n−1

X

k=0

f

a+kb−a n

= Z b

a

f(t)dt

Int´epr´etation. En posantRn(f) = b−a n

n−1

X

k=0

f

a+kb−a n

, appel´ee somme de Riemman, on a alors Rn(f) =

Z b

a

ϕ(t)dt, avecϕen escalier sur [a, b] ´egale `a f

a+kb−a n

sur chaque intervalle

a+kb−a

n , a+ (k+ 1)b−a n

ainsi on approche

Z b

a

f(t)dt `a l’aide de celui d’une fonction en escalier qui est somme de surfaces de rectangles.

Remarques.

Le th´eor`eme s’´ecrit encore : lim

n→+∞

b−a n

n

X

k=1

f

a+kb−a n

= Z b

a

f(t)dt ou encore lim

n→+∞

b−a n

n

X

k=0

f

a+kb−a n

= Z b

a

f(t)dt.

Le cas le plus pratique est a = 0, b = 1, le th´eor`eme s’´ecrit alors :

n→+∞lim 1 n

n

X

k=1

f k

n

= Z 1

0

f(t)dt, qu’on peut lire ainsi la moyenne de C´esaro (arithm´etique) converge vers l’int´egrale.

5.2 M´ ethode des trap´ ezes

Le principe est d’approcher Z b

a

f(t)dt `a l’aide de Tn(f) = Z b

a

ϕ(t)dt o`u ϕ affine par morceaux sur [a, b] qui coincide (interpolle) avec aux extremit´es xk =a+kb−a

n avec 0≤k ≤n. On a alors le r´esultat suivant : Si f : [a, b]→R de classe C2, alors

Tn(f)− Z b

a

f(t)dt

≤ (b−a)3

12n2 M2(f) o`u Tn(f) = b−a

2n

n−1

X

k=0

(f(xk) +f(xk+1)) et xk = a +kb−a

n ,∀0 ≤ k ≤ n avec M2(f) = sup

[a,b]

|f00|.

Fin.

MPSI-Maths Mr Mamouni

R´esum´e de cours: Int´egration sur un segment.

Page 3 sur 3

http://www.chez.com/myismail myismail1@menara.ma

Références

Documents relatifs

Montrer que toute application uniformément continue sur R + est majorée par une application affine et minorée par une autre fonction affine.. Montrer qu’une application définie sur R

Question 2 : Est-ce qu’il existe une différence entre segment et intervalle borné?. Rappel : Toute fonction continue sur un segment est bornée et atteint

- Etudier la parité d’une fonction revient à déterminer si elle est paire, impaire ou ni paire, ni impaire. - La fonction nulle est la seule fonction qui soit à la fois paire

3.3 Transformation de l’´ ecriture : d´ ecomposition en fraction rationnelle 3.4 Changement

D´ eterminer le domaine de d´ efinition

Pourtant elle ne peut être ni ni en escalier ni continue par morceaux (ou intégrable puisque c'est la même chose) car son domaine de dénition n'est pas un segment.. En revanche,

[r]

[r]