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Mesure de la période du RaD

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235134

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235134

Submitted on 1 Jan 1955

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Mesure de la période du RaD

Jacques Tobailem

To cite this version:

Jacques Tobailem. Mesure de la période du RaD. J. Phys. Radium, 1955, 16 (3), pp.235-236.

�10.1051/jphysrad:01955001603023501�. �jpa-00235134�

(2)

235 d’un signe

avec

g, moyenne harmonique de gn et lip ; (1), flux incident;

r,, rendement quantique.

Si la lumière suit la loi (D = (DO, pour t ô o;

4) = Ooe-7t pour t > o, on passe par la transformée

Tous calculs faits, on obtient, par inversion de

Laplace

avec

et

pour t élevé.

Les A sont des constantes, fonction de a, p, y, r, a, c

D, Wo La loi de déclin pour P(t) est donc de l’allure e

en plus du terme en e-Yt qui correspond au flash.

Effets photomagnétiques de Kiko’in-Noskov

[4], [3].

-

Cet effet, retrouvé par Bulliard sur Ge et Si [2J a été étendu ici à P2ZnB en opérant en lumière

hachée (225 cycles) blanche ou bleue, et séparant

l’effet photovoltàique toujours très important; le montage permet d’éliminer aussi les effets ther-

miques ou un éventuel effet

«

photo-Kikoïn

»

analogue

à l’effet

cc

photo-Hall » de Wahlig. Le même montage

nous a permis d’obtenir l’effet Kikoïn sur le tellure

(monocristaux clivés). Reprenant les notations et le

mode d’étude de Bulliard et Aigrain [ 1 ], on compare : Courant de Kikoïn

et photoconductance

H étant le champ magnétique;

L la largeur du spécimen;

TI le rendement quantique, et

Pour P2Zn:h on trouve :

d’où

Cependant les rendements calculés semblent trop faibles : .q

N

io-2 à I o-1 en bleu et 3 à I o fois inférieur

.

en blanc. Ces anomalies s’expliquent peut-être par le fait d’avoir négligé les effets de piégeage éventuels,

l’effet Dember et l’effet de rugosité, les aspérités perturbant beaucoup J et AC vu la faible valeur de D.

Pour le tellure, on a admis

(normalement à l’axe ternaire) et trouvé

mais vu la forte absorption il y a peut-être recom-

binaison bimoléculaire près de la surface [6].

Conclusions. - P,Zni, très analogue au com- posé Sb2Mg:; (7] où les mobilités sont faibles, est un composé typique de la classe (V-II) intermédiaire entre les (VI-II) tels que ZnS, et les (V-III) tels que AsGa; les composés (V-II) peuvent se révéler utiles

au point de vue thermoélectrique ou photovoltaïque,

mais la valeur de leurs rendements quantiques reste

à préciser; elle pourrait être faible près du seuil en

raison du mécanisme déjà invoqué par Ryvkin

sur Cu,O (excitons).

Je remercie M. le Professeur Rocard, directeur du laboratoire de l’E. N. S. et M. Delbord, chef du Département I.R.T. au C.N.E.T. et MM. Châtelet

(C. N. A. M.) et Prouvost (Muséum).

Manuscrit reçu le 28 septembre I964.

[1] AIGRAIN et BULLIARD.

-

C. R. Acad. Sc., I953, 236, 595 et 672.

[2] BULLIARD.

-

Ann. Phys., I954, 9, 52; Phys. Rev., I954, 94, 6, I 5.

[3] Moss.

-

Proc. Phys. Soc. London, I953, B 66, 743 et 993 ; I950, B Mars, I74; I950, B Déc., 982.

[4] KIKOÏN et NOSKOV.

-

Physik Z. Sowjet-Union, I934, 5, 586.

[5] TOLSTOI et FEOFILOV.

-

Izv. Akad. Nauk S.S.S.R., Fiz., I952, 16, 59; J.E.T.F., I950, 20, 769.

[6] LOFERSKY.

-

Phys. Rev., I954, 93, 4, 707.

[7] BOLTAKS et JOUZÉ.

-

Izv. Akad. Nauk S.S.S.R., Fiz., I952, 16, I55.

MESURE DE LA PÉRIODE DU Ra D Par Jacques TOBAILEM,

Institut du Radium, Laboratoire Curie.

Le RaD (210Pb) se transforme en RaE (21°Bi) en

émettant des rayons fi de très faible énergie; le RaE

se détruit avec une période de 5 jours environ par émission de rayons g d’énergie maximum 1,17 MeV,

non accompagnés de rayons y. Le RaD en équilibre

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001603023501

(3)

236

avec le RaE est utilisé comme étalon de radioac- tivité P, étant donnée sa longue période. Il est intéres- sant de connaître celle-ci avec précision.

G. N. Antonoff [1], en I910, mesure l’accroissement de la quantité de polonium qui se forme dans le RaD initialément pur et en déduit une valeur de 16,5 ans.

En I9II, Mme P. Curie [2] indique une valeur d’en- viron 17 ans. En I929, Mme P. Curie et Mme I. Curie [3]

publient le résultat d’observations portant sur 16 ans

sur la décroissance directe du RaD : 19,5 ans. Mme I.

Curie [4] évalue d’autre part la période du RaD par la mesure de la quantité de polonium résultant de la destruction d’une quantité connue de radon et trouve 23 ans. Une Commission internationale réunie en I93I [5] adopte 22 ans comme valeur de la période.

Enfin, F. Wagner [6], en 1950, indique 25 ans, ayant

suivi une source pendant 250 jours à la chambre d’ionisation.

Fig.

La période de décroissance du RaD a été déterminée

en utilisant le dispositif de deux chambres d’ionisation différentielle déjà décrit [7], la source de compensation

étant une source de radium. Afin de détecter les rayons p qui auraient été absorbés dans l’épaisseur de la paroi

de cuivre de la chambre, on a ouvert une fenêtre dans la partie inférieure d’une des deux chambres d’ionisation. Cette fenêtre, dont l’étanchéité est assurée par un joint torique en caoutchouc, est consti-

tuée, dans nos expériences, par une feuille d’alumi-

nium de 0,I mm d’épaisseur.

Notre source de RaD a été préparée par P. Conte,

du Laboratoire Curie. On a attendu 95 jours, à partir

de la date de la préparation, avant le début des

mesures. Cet intervalle de temps est égal à 19 fois la valeur de la période du RaE, l’équilibre entre le RaD

et le RaE est, par suite, réalisé à io-Il près environ.

La décroissance du RaD a été suivie pendant 4 mois

(121 jours). La variation totale de l’intensité de la

source a été de 1,18 pour Ioo pendant ce temps;

. 94. séries de mesures ont été faites.

La figure réprésente la variation de log Vo - v vo en

fonction du temps.

On a obtenu une précision de 1,8 pour 100.

correspondant à

L’erreur est l’erreur quadratique moyenne.

Le résultat confirme la valeur 19,5 ans trouvée en

1929 par Mme P. Curie et Mme I. Curie [3].

Manuscrit reçu le I4 janvier I9 55.

[1] ANTONOFF G. N.

2014

Phil. Mag., I9I0, 19, 825.

[2] CURIE M.

2014

Le Radium, I9II, 8, 353.

[3] CURIE M. et CURIE I.

2014

J .Physique Rad., I929, 10, 385.

[4] CURIE I.

2014

J. Physique Rad., I929, 10, 388.

[5] International Radium Standard Commission Report.

Rev. Mod. Physics, I93I, 3, 427.

[6] WAGNER F. 2014 A. N. L. 4490, I950, 5.

[7] TOBAILEM J. 2014 J. Physique Rad., I955, 16, 48.

DISPOSITIF DE MESURE DE TENSIONS DE VAPEUR Par Mme Andrée JOHANNIN-GILLES

et Pierre JOHANNIN,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

En vue de l’étude du spectre ultraviolet de la vapeur d’eau lourde, nous avons été amenés à mesurer avec précision de faibles tensions de vapeur. Le mano- mètre à mercure nous a paru l’un des plus sûrs et

nous avons choisi, de préférence aux méthodes indi- rectes par variation de capacité [1], variation de résistance [2], etc., la mesure mécanique directe de la différence des niveaux de mercure.

L’appareil emprunte au manomètre de Rayleigh [3]

le principe du tube en U inclinable. Deux modifications ont été apportées :

I° La mesure directe de l’inclinaison au moyen

d’un palmer est plus sensible que la méthode optique

et diminue l’encombrement de l’appareil.

2° L’observation du contact du mercure se fait par un procédé électrique. La position d’équilibre

est déterminée par la coïncidence de l’établissement du contact électrique dans deux circuits comprenant

chacun une pointe métallique et le mercure du tube manométrique correspondant. L’appareil est incliné progressivement jusqu’à ce que le contact soit établi simultanément avec les deux pointes lorsqu’on élève

lentement le niveau du mercure.

La figure I donne le schéma de l’appareil : Un

réservoir R, relié au tube g et mobile le long d’une tige filetée, peut être déplacé verticalement et permet

de faire varier rapidement et grossièrement le niveau

du mercure dans le reste de l’appareil. Le tube a

est en communication avec un système de pompage.

La substance à étudier (dont la tension de vapeur est négligeable à la température de l’air liquide) est placée en f. Après pompage, le niveau du mercure est amené au-dessus de g puis f est mis dans l’air liquide.

Le niveau de R est ensuite élevé de façon à faire

monter le mercure dans b et à isoler b du reste de

l’appareil.

Une tige filetée F montée sur un support indépen-

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