HAL Id: jpa-00240456
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240456
Submitted on 1 Jan 1900
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Vérifications de deux formules donnant les volumes de vapeur saturée et les tensions maxima en fonction de la
température
H. Moulin
To cite this version:
H. Moulin. Vérifications de deux formules donnant les volumes de vapeur saturée et les ten- sions maxima en fonction de la température. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1), pp.390-394.
�10.1051/jphystap:019000090039001�. �jpa-00240456�
390
se soit exercé à mesurer directement, en les comparant à des poids,
ces forces qui font tourner nos moteurs.
VÉRIFICATIONS DE DEUX FORMULES DONNANT LES VOLUMES DE VAPEUR SATURÉE ET LES TENSIONS MAXIMA EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE ;
Par M. H. MOULIN.
Je suis parti de l’équation caractéristique suivante :
p, V, T, R ont leur significations habituelles : b, est un nombre,
R’ un multiple de R’. Les coefficients w et (1)1 sont nouveaux ; w3 est le rapport du covolume (s3) au volume ; w, se rattache au
rapport de la pression p, à la surface du covolume, à la pression p,
à la surface du volume extérieur. Ce sont deux fonctions de la tem-
pérature ainsi exprimées :
y et y’ ayant une valeur particulière pour chaque substance, mais déterminée invariablement quand varient p, V, T.
De l’équation (i), j’ai tiré les formules suivantes, où v est le
volume spécifique de la vapeur saturée, p la tension maxima à la
température absolue T (voir la séance de la Société rrançaise de physique du i i février 1899) :
Je désire faire aujourd’hui la preuve de ces formules.
Comme on le voit, l’indice H représente la substance théorique,
pour laquelle (9) est constant ; et, pour déterminer les éléments de cette substance I’, j’ai appliqué à l’équation (1) la règle de la droite
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090039001
391 de liquéfaction ; étant donnée une courbe isothermique TT, p étant
la tension maxima correspondant à cette température, la parallèle
aux abscisses pBCA donne deux segments égaux A7nCA = CnBC.
FIG. i.
Les coefficients, y compris M et wa, disparaissent dans les for-
mules. Je porte en ordonnées les valeurs obtenues de
lo~(2013~
en/TB v~ ~
fonction de
log~2013) ,
soit HH la courbe corres p ondante.Dans les équations (4) et (5), où je
remplace :;
par la valeur (2) :je fais successivement y égal à 0,1, 0,2, 0,3, 0,4, 0,5.
Fic-,. 2.
Je calcule
log ,v v
z en fonction delog2013 ;
g ~ je porte la première valeuren ordonnées, la seconde en abscisses. J’obtiens ainsi les courbes y,, ,(2, Y3~ Y-41 Y5 (/~É1° 9
392
Ce canevas établi, relevons les valeurs obtenues par expérience,
.
sur le fluorure de benzine par exemple, d’après M. Yonng, pour
log 1
en correspondance avec les abscisses logr r,‘’~
Nous obtiendronsve p T
des points tels que a, ~r,, a, a, a, ..., et, si la règle est exacte, la courbe
qui réunit ces différents points s’encadrera dans les courbes théo-
riques précédentes.
J’ai fait cette vérification pour les différents corps suivants :
J’ai procédé de même pour la pression. On a, en développant les produits et négligeant les termes en y X y’ ou de degré supérieur au premier en y et y’, une formule :
Pour savoir dans quelles limites faire varier y, ,j’ai tenu le raison-
nement approché suivant : si le volume moléculaire était homogène,
la pression se transmettant intégralement de ce volume au volume
moléculaire, on aurait :
Dans ce cas la formule (7) s’écrirait :
J’ai alors repris les valeurs de y égales à 0,1 ; 0,2 ; 0,3 ; 0, ~ ; 0,5, ce qui revient à faire à peu près y, égale à 0,7; 1,4; 2,1; 2,8; 3,5. Dans
ce nouveau schéma, j’ai relevé les expériences correspondantes des
mêmes auteurs. La concordance entre la théorie et l’expérience
semble complète, à une exception près.
393 Des corps que j’ai ainsi étudiés, seul, le sulfure de carbone ne
s’encadre pas très bien ; il est voisin de la courbe y5 et la coupe. Je
FIG. 3.
ne crois pas qu’il faille condamner la théorie pour ce seul fait. On passe d’un point d’une courbe H au point correspondant à la courbe
voisine A, en traçant, par exemple, pour le cas des volumes des droites inclinées
des2
(fig. 3) sur l’axe des abscisses :3
Il suit de là que la courbe y - 0,5 tracée sur le tableau provient
presque tout entière de la partie basse de la courbe théorique HH ; or
dans les calculs de
et
vE-) j’ai
dû négliger une petite différence,P H
infiniment petite aux températures moyennes, mais assez impor-
tante aux températures voisines de zéro ou du point critique. Sur
la figure j’ai tracé cette portion de la courbe HH, d’après les courbes
expérimentales elles-mêmes.
On comprendra que j’ai suivi de préférence une piste qui me con-
duisait au résuliat ; je ne prétends pas cependant que la forme de
mon équation (1.) soit absolue, et la formule de M. Van der Waals donnerait peut-être de bons résultats si on y introduisait les consi-
dérations que j’ai visées ici : .
1° Variation du covolume auquel on substituerait le rapport du
covolume au volume ;
2° Introduction d’un rapport de pression ;
30 Changements proportionnels du covolume et du volume sous les
efforts de la pression extérieure. ,
394
Une seule expérience (par exemple l’ébullition normale sous la
pression atmosphérique), qui donnerait exactement le volume de la vapeur saturée et la tension normale à une température T donnée,
pour une substance dont on connaît les éléments critiques, suffit
pour déterminer la courbe correspondante.
J’espère, en conséquence, que les expérimentateurs voudront bien vérifier les formules (4), (5) et (7). J’ai donc donné le tableau des valeurs de
log " ~ i° lr 1/l1)~
VWH BP’/H etlog T
T /HTHÉORIE DE LA CAPILLARITÉ;
2e mémoire (1);
Par M. GERRIT BAKKER.
§ i . ---- La fonction de force (2). - On peut étudier la capillarité soit
en concevant un liquide comme un système de molécules en mou-
(1) Voir le premier Mémoire: Jouro. de Phys., 3c série, t. VIII, p. 5~~ ; 1899.
1 (2) C’est la fonction dont la dérivée par rapport à la distance î~, changée de signe,
donne la force qui agit sur l’unité de masse.