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Dispositif de mesure de tensions de vapeur

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235135

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235135

Submitted on 1 Jan 1955

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Dispositif de mesure de tensions de vapeur

Andrée Johannin-Gilles, Pierre Johannin

To cite this version:

Andrée Johannin-Gilles, Pierre Johannin. Dispositif de mesure de tensions de vapeur. J. Phys.

Radium, 1955, 16 (3), pp.236-237. �10.1051/jphysrad:01955001603023601�. �jpa-00235135�

(2)

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avec le RaE est utilisé comme étalon de radioac- tivité P, étant donnée sa longue période. Il est intéres- sant de connaître celle-ci avec précision.

G. N. Antonoff [1], en I910, mesure l’accroissement de la quantité de polonium qui se forme dans le RaD initialément pur et en déduit une valeur de 16,5 ans.

En I9II, Mme P. Curie [2] indique une valeur d’en- viron 17 ans. En I929, Mme P. Curie et Mme I. Curie [3]

publient le résultat d’observations portant sur 16 ans

sur la décroissance directe du RaD : 19,5 ans. Mme I.

Curie [4] évalue d’autre part la période du RaD par la mesure de la quantité de polonium résultant de la destruction d’une quantité connue de radon et trouve 23 ans. Une Commission internationale réunie en I93I [5] adopte 22 ans comme valeur de la période.

Enfin, F. Wagner [6], en 1950, indique 25 ans, ayant

suivi une source pendant 250 jours à la chambre d’ionisation.

Fig.

La période de décroissance du RaD a été déterminée

en utilisant le dispositif de deux chambres d’ionisation différentielle déjà décrit [7], la source de compensation

étant une source de radium. Afin de détecter les rayons p qui auraient été absorbés dans l’épaisseur de la paroi

de cuivre de la chambre, on a ouvert une fenêtre dans la partie inférieure d’une des deux chambres d’ionisation. Cette fenêtre, dont l’étanchéité est assurée par un joint torique en caoutchouc, est consti-

tuée, dans nos expériences, par une feuille d’alumi-

nium de 0,I mm d’épaisseur.

Notre source de RaD a été préparée par P. Conte,

du Laboratoire Curie. On a attendu 95 jours, à partir

de la date de la préparation, avant le début des

mesures. Cet intervalle de temps est égal à 19 fois la valeur de la période du RaE, l’équilibre entre le RaD

et le RaE est, par suite, réalisé à io-Il près environ.

La décroissance du RaD a été suivie pendant 4 mois

(121 jours). La variation totale de l’intensité de la

source a été de 1,18 pour Ioo pendant ce temps;

. 94. séries de mesures ont été faites.

La figure réprésente la variation de log Vo - v vo en

fonction du temps.

On a obtenu une précision de 1,8 pour 100.

correspondant à

L’erreur est l’erreur quadratique moyenne.

Le résultat confirme la valeur 19,5 ans trouvée en

1929 par Mme P. Curie et Mme I. Curie [3].

Manuscrit reçu le I4 janvier I9 55.

[1] ANTONOFF G. N.

2014

Phil. Mag., I9I0, 19, 825.

[2] CURIE M.

2014

Le Radium, I9II, 8, 353.

[3] CURIE M. et CURIE I.

2014

J .Physique Rad., I929, 10, 385.

[4] CURIE I.

2014

J. Physique Rad., I929, 10, 388.

[5] International Radium Standard Commission Report.

Rev. Mod. Physics, I93I, 3, 427.

[6] WAGNER F. 2014 A. N. L. 4490, I950, 5.

[7] TOBAILEM J. 2014 J. Physique Rad., I955, 16, 48.

DISPOSITIF DE MESURE DE TENSIONS DE VAPEUR Par Mme Andrée JOHANNIN-GILLES

et Pierre JOHANNIN,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

En vue de l’étude du spectre ultraviolet de la vapeur d’eau lourde, nous avons été amenés à mesurer avec précision de faibles tensions de vapeur. Le mano- mètre à mercure nous a paru l’un des plus sûrs et

nous avons choisi, de préférence aux méthodes indi- rectes par variation de capacité [1], variation de résistance [2], etc., la mesure mécanique directe de la différence des niveaux de mercure.

L’appareil emprunte au manomètre de Rayleigh [3]

le principe du tube en U inclinable. Deux modifications ont été apportées :

I° La mesure directe de l’inclinaison au moyen

d’un palmer est plus sensible que la méthode optique

et diminue l’encombrement de l’appareil.

2° L’observation du contact du mercure se fait par un procédé électrique. La position d’équilibre

est déterminée par la coïncidence de l’établissement du contact électrique dans deux circuits comprenant

chacun une pointe métallique et le mercure du tube manométrique correspondant. L’appareil est incliné progressivement jusqu’à ce que le contact soit établi simultanément avec les deux pointes lorsqu’on élève

lentement le niveau du mercure.

La figure I donne le schéma de l’appareil : Un

réservoir R, relié au tube g et mobile le long d’une tige filetée, peut être déplacé verticalement et permet

de faire varier rapidement et grossièrement le niveau

du mercure dans le reste de l’appareil. Le tube a

est en communication avec un système de pompage.

La substance à étudier (dont la tension de vapeur est négligeable à la température de l’air liquide) est placée en f. Après pompage, le niveau du mercure est amené au-dessus de g puis f est mis dans l’air liquide.

Le niveau de R est ensuite élevé de façon à faire

monter le mercure dans b et à isoler b du reste de

l’appareil.

Une tige filetée F montée sur un support indépen-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001603023601

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237 dant pour éviter que son mouvement ne transmette

des vibrations à l’ensemble plonge dans le réservoir R et fait varier très lentement (10-3 mm/s) le niveau

du mercure dans b, c et d. b, c et d sont surmontés

d’une pointe de tungstène. Deux galvanomètres

décèlent le passage du courant dans deux circuits

électriques : pile, diviseur de tension, mercure du manomètre et pointe b d’une part, c ou d d’autre part.

Une tension très basse (inférieure au millivolt) et

une intensité très faible (inférieure au microampère)

sont employées pour éviter toute détérioration des

pointes de tungstène. e est placé dans un cryostat [4].

Fig.I.

L’ensemble de l’appareil est fixé sur un bâti mobile autour d’un axe horizontal H perpendiculaire à la

droite passant par les pointes. Il se déplace par

rapport à un bâti fixe d’une grande stabilité. Le

déplacement de la partie inférieure du bâti mobile est mesuré à l’aide d’un palmer au centième de millimètre et permet de connaître avec précision l’angle de rotation de l’ensemble. L’axe de rotation

sans jeu est matérialisé par l’intersection à angle

droit de deux lames flexibles d’acier.

On obtient le zéro de l’appareil en plaçant f dans l’air liquide de façon à avoir une tension de vapeur

négligeable en c-d. On distille ensuite la substance étudiée de f dans e et l’on règle le cryostat à une tem- pérature donnée. Lorsque l’équilibre de température

et de pression est établi, on modifie l’inclinaison pour réaliser de nouveau la simultanéité des mises

en contact électrique.

Suivant le domaine due pression à explorer, on utilise

le contact en c ou en d : d permet de mesurer des pressions plus fortes, c multiplie la sensibilité par 5.

Cet appareil peut être utilisé pour des pressions de

l’ordre de I o-3 mm Hg à quelques millimètres de Hg.

Avec un palmer indiquant le I/Iooe de millimètre,

une distance de I4oo mm de l’axe de rotation au

palmer et des distances de 22 et 120 mm entre pointes bc et bd, la sensibilité de l’appareil est supé-

rieure à 10-3 mm Hg, pour les pressions les plus élevées

avec contact en d et à 2. I0-4 mm Hg pour les pressions

les plus faibles avec contact en c. La précision ne se rapprochera de ces valeurs que si l’on prend toutes

précautions quant à la rigidité de l’ensemble et à sua stabilité. On atteint couramment la précision de quelques i o-3 mm Hg sans précautions particulières.

Manuscrit reçu le 8 janvier 19 55.

[1] SIMON A. et FEHER F.

-

Z. Elektroch., I929, 32, I62.

[2] KLUMB H. et HAASE Th.

-

Z. Techn. Physik, I932, 13, 372.

[3] RAYLEIGH. 2014 Phil. Trans., I90I, A 196, 208; Z. Physik Chem., I90I, 37, 7I3.

[4] JOHANNIN-GILLES A, JOHANNIN P.

-

J. Physique Rad., I955, 16, I62.

PROPRIÉTÉS PIÉZO-OPTIQUES ET ÉLECTRO-OPTIQUES

DE LA BLENDE Par Henri POULET,

Laboratoire des Recherches Physiques, Sorbonne.

Depuis la publication récente d’une lettre sur le

sujet indiqué dans le titre [1], nous avons pris connais-

sance d’un article de Schramm qui nous avait

échappé [2].

Les résultats obtenus par cet auteur s’écartent nettement de ceux rapportés en [1]. La comparaison

est effectuée ci-dessous :

Les mesures correspondent aux longueurs d’ondes indiquées entre parenthèses, et la constante électro-

optique est exprimée en u.e.s.C.G.S. Ce désaccord vient de deux causes :

1° La formule (1), p. 313 du Mémoire de Schramm donnant la différence de marche est inexacte et doit être remplacée par

de sorte que les valeurs obtenues par l’auteur sont 2 fois trop grandes;

.

2° En ce qui concerne la valeur de P44, Schramm

a estimé la valeur du module de torsion si,4 (inconnue

à l’époque) par comparaison avec ceux d’autres cris- taux cubiques, tandis que nous avons utilisé la-o valeur mesurée donnée par Cady [3].

En tenant compte de ces remarques, les résultats

expérimentaux de Schramm conduisent à :

(1) La correspondance entre les notations de Schramm et les nôtres se fait en posant : ’

=

x (susceptibilité électrique),

c étant la vitesse de la lumière.

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