HAL Id: jpa-00237076
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Submitted on 1 Jan 1875
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Étude sur l’entrainement de l’air par un jet d’air ou de vapeur
Félix de Romilly
To cite this version:
Félix de Romilly. Étude sur l’entrainement de l’air par un jet d’air ou de vapeur. J. Phys. Theor.
Appl., 1875, 4 (1), pp.267-275. �10.1051/jphystap:018750040026701�. �jpa-00237076�
267 soin d’obtenir d’une manière
expéditiv e
la densitéapproximative
de l’échantillon à déterminer.
Cet instrument a la form e d’un aréomètre de
Baumé,
à renflementen
poire allongée ( fib . r ~, portant
unetige
BC(d’environ ~
centi-mètre de section et 15 centimètres de
longueur), qui
est ici surmontée d’un tubeplus large CD,
fermé inférieurement et divisé en centi- mètres cubes et dixièmes de centimètrecube ;
le zéro estplacé
auniveau du deuxième centimètre
cube,
et l’instrument est lesté de telle sortequ’il
s’enfonce dans l’eaujusqu’à l’origine
B de latige, lorsque
le tube D estrempli
d’eaujusqu’au zéro,
et renferme par suite 2 centimètres cubes de celiquide.
La
tige
ABporte également
unegraduation
dont le zéro est en Bet dont les autres divisions
s’obtiennent
ainsi : le densimètre devant servir pour despoids
inférieurs à 6 grammes, parexemple,
on metdans le tube
supérieur
contenantdéjà
de l’eaujusqu’au
zéro unpoids
de 6 grammes, ou bien on yajoute
6 centimètres cubesd’eau;
il s’enfonce
jusqu’en E,
où l’on inscrit60 ;
onpartage l’espace
EB en60
parties égales (si
le tube estcylindrique)
et chacunecorrespond
à i
décigramme;
onprolonge
les divisionsau-dessus,
s’il y a lieu.Pour déterminer une densité avec cet
instrument,
on verse dansle tube CD 2 centimètres cubes
d’eau;
elle s’élèvejusqu’au zéro;
onle
plonge
dansl’eau,
il affleure enB ;
on introduit le corps dansCD,
cequi
force le niveau duliquide
contenu dans le tube à s’éle-ver
jusqu’à
la division3,
parexemple :
le volume du corps est 3 centimètres cubes. L’instrument s’enfoncejusqu’à
une certainedivision de la
tige, 55
parexeinple ;
lepoids
du corps est à5 déci- grammes ou5~r, ~ ~
la densité est donc°35.
Ce densimètre
peut
aussi servir pour la densité desliquides;
o0opère
alors à peuprès
comine avec celui de Rousseau.ÉTUDE
SUR L’ENTRAINEMENT DE L’AIR PAR UN JET D’AIR OU DE VAPEUR.PAR M. FÉLIX DE ROMILLY.
Je me suis
proposé
d’examiner les efi(~ts d’unjet
d’air ou de va-peur
partant
d’unajutage
lanceur et entraînant avec lui une cer-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040026701
taine
quantité
d’airambiant,
dans desajutages récepteurs.
Cesajutages,
de formesv ariées,
rentrent tous,quant
au sens desphé- nonlènes,
dans un desquatre types
suivantes :10
Coniques
àpetite
section tournée vers lelanceur;
2°
Coniques à grande
section tournée vers lelanceun;
3°
~~~lindni~ues;
4°
Perces en lllinceparoi.
On s*est
occupé
d’abord des etfets dujet
lancé à l’intérieur de l’orificerécepteur,
ensuite des effets dujet dirigé
à l’extérieur._
Les
expériences
ont été faites ainsi : le lanceur est en conlmu-nication avec une chaudière à vapeur servant de réservoir d’air
comprimé.
Ce lanceur est fixé sur une basepouvant,
par uneglissière divisée,
se mouvoir vers lerécepteur.
Cette baseporte
elle-mêmeune autre
glissière
div isée pour le mouvement latéral. Lejet
estreçu par les
récepteurs désignés plus haut,
formant tour à tourl’entrée d’un
gazomètre
bienéquilibré. L’air, passant librement,
soulève et
emplit
la cloche en untemps
observé aucompteur
àsecondes. On mesure ainsi la
quantité
entraînée avec la vitesse al’orifice et, par
suite,
lapression correspondante .
Si l’on veutexaminer l’ciiét du
jet
lancé dans unajutage
formant l’entrée d’unrécipient clos,
la cloche estchargée
etimmobilisée;
legazomètre
forme alors le
récipient clos,
et un manomètre annexé donne lespressions.
PREMIERE SÉRIE. -
Effet
~~jet
lancé ~X7~~07~/~CC
du7-écep-
tour. On commence
l’expérience
par introduire et luter le lanceur dans lerécepteur.
On notc letemps d’emplissagc, puis
onsépare
le lanceur du
récepteur,
et l’on examine les enets del’éloignement
et de l’excentration a toute
distance,
en maintenanttoujours
lelanceur dans la direction de l’axe ou dans une direction
parallèle.
On a ainsi tous les
effet,
tant cnrécipient
closqu’en récipient
ouvert, selon que le
gazomètre
estchargé
ouqu’il
est libre.Le fait le
plus important
est la conservationintégrale
de la quan- tité de mouvement dujet
lanceur dans la masse cntralllée. Nous donnons donc tout d’abordl’ajutage qui
réalise cet effet avec lesconditions de son
emploi.
Nous mentionnerons les autresensuite, chaque type d’ajutage ayant
sesparticularités caractéristiques.
Voici le résultat des
expériences
avec les diversrécepteurs :
-.269
EXPÉRIENCES avec récepteur conique de u à de~~rés (petite section vers le lanceur).
(Diamètre de petite section, om,o i 6 ; longueur, Om,1 ) 4).
I.
L’ajutage qui
donne le maximumd’effet,
en conservantl’intégralité
de laquantité
de mouvemcnt, est le coxIoiE de 5à 7 degrés (petite
sectionregardant
lelanceur).
Le lanceur doit êtreplacé
al’extérieur, éloigné
d’une distancequi
croiten raison de la section du
récepteur,
ettrès-peu
avec lapression
au lanceur( fi,z. i ) .
Cette distance du lanceur est fixée par le colle de 15
degrés
environ formé par lejet
ayant
son sommet serti dans l’orifice lan- ceur, etayant
pour base l’orificerécep-
teur.
Dans ce cas , la
quantité
d’air reçue 7est dans la
proportion
des diamètres durécepteur
et du lanceur : qD
D étantle diamètre du
récepteur,
et d lc diamètredu lanceur.
~...
d
La vitesse est en raison
inverse , v ._-_ D
°Il faut supposer à l’orifice du lanceur toute
la vitesse de la
détente,
comme à l’orificerécepteur.
Il en résulte donc la conservation in-
tégrale
de laquantité
de mouvement.Cet effets est le même
quelle
que soit lagrandeur
durécepteur,
pourvu que l’on se serve duprésent ajutage
dans les condi- tions de nzaximlllnindiquées.
Voiciquel-
ques
expériences :
Fig. i, demi-grandeur. L lanceur tube fin : longueur, Om,092; diamètre, om, 0015;
T temps d’emplissage.
Les chifl’res placés sur l’axe indiquent des centimètres à partir du ras de l’orifice;
les chiffres supérieurs indiquent le temps d’emplissage.
MAXIMUM MAXIMORUM :
récipient
olivert, Ss, 6;récipient
clos, Om,051 i (hauteur d’eaitavec lanceur de : longueurs, o-,i7; diamètre, om,ooI5).
Lanceur à mince paroi (diamètre, 0,001, réduit à o, ooo8 par contraction de la veine;
pression, i atmosphère).
La
pression
sur l’orifice de cerécepteur
est en raison inverse de sasection, P - h - La >2 j. constante K varie selon que ~I l’ajutage
J ré-
cepteur
forme l’entrée d’un récipient
clos ou d’un récipient
laissant
écliapper l’air
librement. Dans le premier
cas, la pression
est donnée
par un
manomètre;
dans le second cas, lapression
est calculéed’après
la vitesse au passage.D’ aprés
lesexpériences
faites avec iatmosphère
aulanceur,
lapremière pression
est à la seconde cominei,4
est à 1.Exeoaple :
Le
rapport
des sections donnerait en hauteur d’eauom,
i oo . L’ex-périence
donnc :Il faut avoir
égard
à ceteffet , lorsqu’on place
un tube manomé-trique
dans l’intérieur d’untuy au
pour évaluer le passage d’un gaz.Dans le cas de
l’ajutage conique décrit,
le maximum à toute dis-tance est au centre, ce
qui
se manifeste en excentrant le lanceurparallèlement
à l’axe du cônerécepteur.
Ces
expériences
de recherche des maxima ont été faites avec des lanceurs terminés par unlong
tubefin,
pourpouvoir
leplonger
depart
enpart
dans l’intérieur del’ajutage
etl’y
mouvoir latérale-ment, en obsLruant
très-peu
l’entrée de l’air entraîné.Pour les autres
ajutages,
il n’en est pas de même : ilsn’atteignent
pas le maximum de
l’ajutage précité.
On verraqu’en
substituantl’ajutage conique
de 5à 7 degrés
aucylindre
habituellement em-( ~ ) Vitesse comptée d’après l’air détendu reçu dans le gazomètre, en supposant l’orifice du lanceur réduit à ,6~,5~ par suite de la contraction de la veine fluide, ayant par conséquent un diamètre réduit dans la proportion de
6~ à ioo,
et par suite réduit à om, ooo8.ployé,
on réalise uneaugmentation
deplus
de 33 pour i oo d enet utile. On verra deplus
que le maximumd’effet ,
soit avec un réci-pient
ouvert, soit avec unrécipient clos,
n’estplus
au centre pourtoute distance. L’examen de
l’ajutage
suivant donnera une idée decette excentration du maximum.
Expériences, récepteur conique de 7 degrés (grande section vers le lanceur).
(Diamètre : petite section, 0~,016; longueur, om, I I ~ . ) Fig. 2, demi-grandeur.
L lanceur tube fin : longueur, om, 17; diamètre, o"Booi5;
.... Courbe des maxima avec récipient ouvert (chifl’res verticaux supérieurs indi- quant l’excentration);
T’ temps d’emplissage sur la courbe ;
T temps d’emplissage sur l’axe;
L’ lanceur tube fin : longueur, om, r ~ ; diamètre, 0~,0015;
--- Courbe des maxima avec le récipient clos (chiffres vertieaux inférieurs indi- quant l’excentration);
P pression sur l’a~e ;
P’ pression sur la courbe.
Les chifl’res sur l’axe indiquent en centimètres la distance à l’orifice.
Les points vérifiés de centimètre en centimètre ont été joints par des droites.
Pour la courbe en récipient ouvert, entre Om,02 et om, 03 intérieur, le maximum maxiinorum est peu net; il parait aussi bien au centre qu’à om,003 d’excentration.
MA7CIMLM MAII~ioRUâI : récipient ouvert, ios, 6 ; récipient clos, om, 038 (hauteur d’eau).
II. Dans le
co~ yL E cL grande
section tournee vers lelanceur,
le ma,xirmcmz mcrxirraonumz est à 1 Ïntérieur du cône. Les maxima âtoute autre distance sont
excentrés,
et leur suite forme une surfacecourbe de révolution située en
partie
dansl’intérieur,
enpartie
àl’extérieur du cône
( . fi~ . 2 ~ .
Si l’on
agrandit l’angle
ducône,
le nLaxirrzunz 1JzaxÙnorum restesensiblement à la même
place,
lepetit
axe de la courbcs’élargit
etle
grand
axes’allonge rapidement.
III. Pour les
ajutages
CYLINDRIQUEs avecrécipient
owert, lemaximum maxirnonunz est sur la
ligne axiale,
à unepetite
dis-tance de l’orifice extérieur. Avec
récipient clos,
àl’intérieur
et encore àquelque
distance àl’extérieur,
les maxima sont surl’axe, puis
ils forment une courbefermée,
et le maximzcnt maximzor°LCmest une
ligne
circulaire formant lapartie
laplus
excentrée de la courbe(~~. 3).
EXPÉRIENCES, récepteur cylindrique.
(Diamètre, om,o16; longueur, otT’, t t 5. ) Fig. 3, demi-grandeur.
L lanceur tube fin : longueur, o’n, og2 ; diamètre, on’’, ool5.
I. lanceur tube fin : longueur, 0"1, ~ Î ; diamètre, o~,00i5.
T temps d’emplissage. Maxima sur l’axe.
.... Courbe des maxima avec récipient clos.
E excentration.
P pression sur l’axe.
P’ pression sur la courbe.
Les chiffres sur l’axe indiquent en centimètres la distance à l’orifice.
Pression dans le lanceur, i atmosphère.
MAXIMUM IIAXUIOnU1I : récipient ouvert:1 i 15; récipient clos, am,051.
273 On
peut
supposer que le mêmeajutage
se transforme et prenne successii Cillent la forme d’un cùnedivergent, puis
d’uncylindre,
enfin d’un cône convergent. On verrait alors la courbe des maxima intérieure en
partie,
fortemen t accuséequand
lagrande
sectiondu cône est tournée vers le
lanceur,
sortir durécepteur
et s’amoin-drir
quand
cerécepteur
de;iendraitcylindrique, puis
s".-iiiioiiidriret
s’éloigner,
et enfindisparaitrc
au moment où l’on arriverait au côneconvergent,
d’environ 6degrés, qui
donne le maximum.Si l’on donne au cône
(petite
section vers lelanceur) l’angle
de15
degrés qui
estl’angle
même dujet, remplissage
se fait cn()%6,
ce
qui
fait uneperte
de 20 pour i oo sur celui de 5ii 7 degrés.
IV. Pour
l’orifice néce~teccn
il MINCE PAROI, si l’onéloigne
lelanceur du
récepteur,
et que, de millimètre enmillimètre,
on exa-mine les cffcts de
l’excentration,
on trouve que la suite des maxima forme une courbeayant
la fornle d’unpavillon
très-ouvertprès
durécepteur
et revenantpeu à
peu sur l’axe vcrs le lieu du jizaxinLmn77LCL.Z’177L07’llt7t, qui
est il la mêmeplace qu’avec
leconique
coiiver-gent.
On retrouve cette courbe dans lerécepteur conique divergent
entre le
point
du 77tCLx’llT2ll17t IILfG.Z’L77t0J’l~l)t et lepetit orifice,
commesuite de la courbe
principale. L’emplissage
dugazomètre
se fait cmdouze secondes et demie avec le lanceur
employé
pour les autresajutages.
Laquantité
de mouvement est réduite à nloils de moitié de cequ’elle
est avec leconique.
C’estl’ajutage
le moins favorable.Voici les résultats
comparés
desexpériences précéden tes.
Onpourra constater la
supériorité
durécepteur conique convergent ,de
6degrés environ,
avec méme lanceur etrécepteur
de même dia-mètre.
OBSERVATIONS GÉNÉRALES.
10
Lorsque
lerécipient
clos estpercé,
outrel’ajutage récepteur,
d’un autre orifice
égal
et semblable pour lasortie,
lapression
est réduite à moitié.
2° ~
quelque
endroit, que se trouve l’orifice dulanceur,
soit surl’axe,
soit hors del’axe,
à l’intérieur ou à l’extérieur del’ajutage,
l’effet est
toujours supérieur quand
la direction dujet
se confondavec l’axe ou lui est
parallèle;
toute directionangulaire
à l’axe pro- duit une diminutiol d’effettrès-rapide.
3° Il faut tenir
compte
de la sectioncontractée,
avec le lanceurà mince
paroi,
pour lerapport
des vitesses ou despressions
entrele lanceur et le
récepteur.
4°
On estporté
à croire que laperte
d’une certainequantité
d’air par les côtés est unc cause d’infériorité absolue : c’est une
erreur; car, avec le
conique convergent
de 6degrés,
le maximumest
placé
au lieu où. la base du cône formé par lejet
couvre exacte-ment l’orifice
récepteur;
or il faut doubler cette distance et parconséquent pcrdre
laplus
considérablepartie
dujet
pour réduire l’effet à celuiqui
estproduit
par le lanceurplacé
au ras même del’orifice où le
jet pénètre
alors entièrement.Pour établir les faits
énoncés,
on a varié les formes et les gran- deurs relatives du lanceur et durécepteur.
Les mêmes
expériences
ont été faites avec la vapeur : mêmes résultats.Cependant, ayant opéré
comme pour l’air avec une atmo-sphère
depression,
lcsgouttelettes
ducs à la condensation rendaient lesexpériences plus
difficiles et moins nettes.En résumé :
1 ° Conservation
intégrale
de laquantité
de mouvement avec ré-.cepteur conique
de 5à 7 degrés, petite
section vers le lanceur(~).
Celui-ci est,
placé
à une distanceextérieure,
donnée par la formedu jet qui
fait un cùne de I Jdegrés
en,iron,
dont l’orifice lanceur occupe le sommet et l’orificerécepteur
la base. Cette distance croitun peu avec la
pression.
2°
Quantité
elltralllc’e en raison directe des diamètres du lanceurd, . D . ..
et du
reccpteur fI;
vitesse en raisoninverse d ; pression en raison
1 ’ ) Venturi avait trouve, pour l’écoulement de l’eau par un ajutage, le même angle
de divergence, ce qui indique pour ces deux cas si différents une similitude dans la direction des fluides au moment du passage par l’orifice de l’ajutage. Il est aussi re- marquable que ce soit avec ce même ajutage formant entrée d’un récipient clos que J’on a le maximum de pression avec l’air entrainé.
275
, , , T. %
inverse de la section du
récepteur
PP K
V- R variantselon que
~I lerécipient
est ouvert ou clos._
3° Les autres
ajutages,
inférieurs comme effets.4°
Maximum au centre, à toutedistance,
pour leconique, petite
section verts le lanceur.
5° Pour les autres, courbes
particulièrcs
u chacun pour la suite des maxima.60 Courbes différentes pour le même
ajutage
sile jet
est reçu enrécipient
clos ou enrécipient
ouvert.~ °
Lieu du llt(lx’Zl7LZCllI IIZCZ.z’Z77107’1C77Lparticulier
àchaque
courbe.ÉLECTROSCOPE A PILES SÉCHES TRES-SENSIBLES; SON USAGE DANS QUELQUES EXPÉRIENCES SUR
L’ÉLECTRICITÉ
DE CONTACT ET SUR LA FORCE ÉLECTRO-MOTRICE DE LA
CHALEUR;
PAR M. AUGUSTE RIGHI.
Voici comment on
peut
rendre d’une extrêmes sensibilité l’élec-troscope
àpiles
sèches. Lespiles
doivent être rendues mobiles àl’aide de vis
adaptées
à leurbasc ;
lespôles
inférieurs doivent com-inuiiiquer
avec le sol par lcs tubes de inétalqui
amènent le gaz del’éclairage,
et lespôles supérieurs portcnt
deuxlarges
lames de lai-ton
parallèles,
entrelesquelles
se trouve la feuille d’or. Celle-ci esttrès-courte et très-étroite. On
approche
lespiles
de lafeuille, jus- qu’à
ccqu’clle
se tienne enéquilibre très-instable,
etqu’à
la moindrecharge
elle commence à osciller entre lespôles.
En la mettant alorsen communication avcc le
sol,
au moment où elle estprès
de sa po- sitiond’équilibre,
on réussit ~1l’y
maintenir. Les communicationsavec le sol et celles des conducteurs avec la feuille d’or doivent se
faire avec
soudure,
ou du moills av ecainalgamation.
L’appareil
ne donne pas d’indicationsfausses,
et sa sensibilité devient sigrande, qu’il
est facile derépéter l’expérience
de la doublelame