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Élasticité et magnétisme

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00240752

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240752

Submitted on 1 Jan 1903

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Élasticité et magnétisme

R. Arnoux

To cite this version:

R. Arnoux. Élasticité et magnétisme. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.258-260.

�10.1051/jphystap:019030020025801�. �jpa-00240752�

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258

Les deux yeux sont masqués quand le tube se déplace de L en L’ et inversement, et il n’y en a qn’un de démasqué quand le tube est en L,.

l’autre se démasquant quand le tube est en L’.

Si le déplacement LL’ est symétrique par rapport à l’écran E de la position OC.)’ des yeux et si l’oeil 0 est démasqué quand letube est

en L (expérience montée en parallèle), la vision stéréoscopique des

°

ombres radioscopiques de AB donne la sensation d’un objet vir-

tuel A’B’ symétrique de AB par rapport à E et dans lequel on pourra

effectuer, comme à la chambre claire, toutes les mensurations vou-

lues en y portant une graduation.

Si le déplacement t 1,L’ n’est pas égal à la distance 00’ des yeux,, si L1/ n’est pas symétrique de 00’ par rapport à E, on observe une image qui est celle du symétrique plus ou moins déformé.

Lorsque l’expérience est montée croisée (oeil 0 démasqué pendant t

que le tube est en L’), on voit t localisée derrière l’écran une images plus ou moins déformée de l’objet. Dans ces diverses conditions

d’observation, on ne peut faire de mensurations ; mais le relief sté- réoscopique est encore utile pour se rendre compte des rapports.

réciproques et peut permettre d’efectuer ou de vérifier, par

exemple, une coaptation de fragments osseux.

L’adjonction de ce simple dispositif aux appareils ordinaires de

radiographie permet de pratiquer en vision radiostéréoscopique les

examens radioscopiques ordinaires susceptibles d’être effectués dans de bonnes conditions de luminosité et de contraste (os, thoraxr c0153ur) .

Pour que le relief apparaisse vivement, il faut que le tube ait un bon rendement enrayons X, car, ainsi que M. Charpentier l’a mon- tré, une intensité lumineuse trés faible ne fait pas apparaître nette-

ment le relief en vision binoculaire.

ÉLASTICITÉ ET MAGNÉTISME;

Par M. R. ARNOUX (1).

Une bande de caoutchouc vulcanisé soumise à des forces de tl’ac- tion F croissantes augmente de longueur L suivant une loi dont B 1) Communication faite à la Société française de Physiclue : Séance du 16 jan-

viser 1903.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020025801

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l’allure est analogue à l’allure de variation de l’aimantation du fier

vierge soumis à des champs magnétiques croissants (lig. i; : la

courbe qui représente L en fonction de F (fly. 3) présente d’abord

une partie sensiblement rectiligne ON pour laquelle le module

d, ’1

",

d, ,B7 l, Il

,.

1

d’élasticité loung 2013.- est constant; l’allongement croit ensuite plus

vite que la force F de traction, et la courbe se relève ; elle présente

un point d’inflexion, puis le module d’Young augmente et la courbe

se rapproche de plus en plus de la direction de l’axe OF.

FIG. 1. FIG. 2. FIG. 3.

Avec un fil de fer soumis à des tractions croissantes, on obtient

une courbe analogue, mais limitée à la région X qui précède le point

d’inflexion 2) : l’expérience est alors arrêtée par la striction et la rupture du fil en un point faible; à ce moment, la courbe d’allonge-

ment est redressée presque parallèlement à l’axe 0 L des allonge-

ments.

Le caoutchouc vulcanisé présente de la viscosité, mais pas sensi- blement d’hystérésis élastique : l’expérience montre en effet (fig. 3) qu’une bande de caoutchouc, même après avoir été très fortement étirée, reprend presque exactement sa longueur primitive après un temys suffisamment long. Mais le fer présente de grandes déforma-

tions permanentes lorsqu’il a été soumis à des tractions suffisamment

grandes. On peut comparer l’hystérésis élastique du fer à l’hystérésis

magnétique.

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260

L’analogie des phénomènes élastiques et magnétiques a été signalée depuis longtemps, et, en particulier, par G. M’iedemann (~~.

On peut chercher l’explication de cette analogie en admettant avec Ampère que l’aimantation résulte d’une orientation plus ou moins complète des aimants moléculaires sous l’action de la force

magnétisante. A cette orientation générale s’opposent : l’inertie de

rotation des aimants moléculaires, les actions magnétiques qu’ils

exercent les uns sur les autres, les réactions élastiques de la matière

et les frottements moléculaires qui accompagnent ces réactions élas-

’tiques. Pour vaincre les résistances autres que l’inertie de rotation, la

force magnétisante doit exercer sur la matière des couples de

cisaillements internes qu’on ne peut pas reproduire mécaniquement,

mais qu’on peut regarder comme les analogues des déformations

mécaniquement réalisables, telles que l’allongement par traction.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. V; janvier-février 1903.

E. RUTHERFORD. - Excited Radioactivity and the Method of its Transmission

(Radioactivité provoquée et sa transmission).

-

P. ~J~-11i.

E. RUTHERFORD et The Magnetic and Electric Déviation of tlle

easily absorbed Pays from Radium (Déviation électrique est magnétique des rayons aisément absorhés du radiun1). - P. i-i87.

Poursuivant ses recherches sur l’émanation du tliorium et du radium et sur la radioactivité provoquée par ces deux corps sur les corps voisins, quelle que soit leur nature, M. Rutherford arrive à

ce résultat important que la radioactivité provoquée es t due à l’émanation, et il est conduit à une conséquence plus importante

encore et plus nouvelle : c’est que les rayons considérés comme non

déviables qu’érnet le radium sont en réalité des rayons déviables, par des champs magnétiques très intenses : ce ne sont pas des rayons du genre des rayons X, mais des rayons analogues aux

r ayons-canaux, formés d’une émission d’ions positifs de masse con- sidérable,

-

au lieu d’êti°e formés d’une émission de corpuscules

() G. Gctlvaî2isîniis und EleldJ’omagnetismus, 2c édition: p.

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