• Aucun résultat trouvé

Les éléments de matrice nucléaires des transitions β pour les noyaux impairs

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Les éléments de matrice nucléaires des transitions β pour les noyaux impairs"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234702

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234702

Submitted on 1 Jan 1953

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Les éléments de matrice nucléaires des transitions β

pour les noyaux impairs

R. Nataf

To cite this version:

(2)

72.

LES

ÉLÉMENTS

DE MATRICE

NUCLÉAIRES

DES

TRANSITIONS 03B2

POUR LES NOYAUX IMPAIRS

Par R. NATAF,

Laboratoire de Chimie nucléaire, Collège de France.

Sommaire. 2014 On a utilisé le modèle à

une particule dans un potentiel central dont la forme exacte n’est pas précisée, et calculé les facteurs angulaires des éléments de matrice nucléaires pour les diffé-rents types de transitions permises ou interdites, en supposant généralement une interaction T pure (1).

JOURNAL PHYSIQUE TOME

14,

FÉVRIER ’1953,

Introduction. - Le modèle

en couches

ramène,

en

général,

le

problème

des noyaux

impairs

au

problème

d’un nucléon

(le

nucléon

impair)

dans un

potentiel

central

produit

par la

partie

saturée

(2).

Nous supposons

qu’il

en est ainsi pour une

tran-sition p

entre noyaux

impairs qui

se ramène donc

à la transition

pour le nucléon

impair.

Le nucléon dans ses états initial et final est alors décrit par des

fonctions

d’onde de Dirac de

type

a

ou b données dans l’article 1 de

[B]

(p. 91).

Nous

désignons

ici par

J, L,

M les nombres

quantiques

angulaires

du nucléon initial

et par J’, L’, M’ ceux du nucléon final.

En

fait,

avec le modèle de M. G.

Mayer,

il faut

ajouter

dans l’hamiltonien de

Dirac,

au

potentiel

central - V

(r),

un

potentiel

de

couplage

spin-~ ~

orbite

201303BE

(r) L. S.

Mais ceci modifie seulement les

fonctions d’onde

radiales,

sans

changer

leur ordre de

grandeur

relatif

Un terme

supplémentaire (3)

dû au moment

magnétique

anormal a le même effet : il modifie

f

et g

sans

changer

leur ordre de

grandeur

relatif.

L,

L’ sont évidemment définis à

l’approxima-tion

Les notations que nous utiliserons

sont,

en

général,

celles de

[B].

1. Transitions interdites d’ordre n =

AL,

avec

;J = n + i. - Comme on l’a vu dans l’article II

de

[B],

l’élément de matrice nucléaire

unique

est,

avec l’interaction

T,

obtenu en

prenant

M =

J,

M’ == J’

(J

>

J’).

Nous

prendrons

ici

qui

en diffère par un facteur

(2013

i)".

En

fait,

dans le cas

actuel,

la forme du

spectre

ne

dépend

pas de

l’interaction,

le seul

terme,

non

~

nul

étant J

py

de T

ou

03C3 de A. Avec une inter-action contenant A et non

T,

on a

que nous calculerons aussi.

V2

II vient

alors,

négligeant

les termes

en -

c2devant 1,

(1) Ce calcul a été fait dans la Thèse de l’auteur

(appen-dice III), Paris, ig5i, Polycopie Centre Racine; nous le

désignerons par [A].

(2) Cf. Série d’articles de R. BOUCHEZ et R. NATAF, Sur les transitions 03B2 et la structure nucléaire, J. Physique Rad., I, 1952, 13, 81; II, 195?, 13, 190 et article à paraître que

nous désignerons, dans ce qui suit, par [B]. (3) Terme

si l’on admet que le nucléon a, dans le noyau, le même moment

magnétique qu’à l’état libre.

(3)

73

On trouve bien

si l’on

néglige

les termes en

03BD2 c2,

comme il fallait

s’y

attendre.

Or,

on trouve facilement

(4)

c’est-à-dire

(2)

est d’ailleurs un cas

particulier

d’une formule

générale

due à Gaunt

(ci.

Condon et

Shortley,

Theory o f

Atomic

Spectra,

p.

176)

donnant

comme une somme de termes

qui

se réduit ici à un

seul. On obtient

ainsi,

à l’aide de

(2),

avec Si J

J’,

on

prend

Mil 12

pour la transition J’ --> J

et l,on mu iltiplie .jL 2 J’ + 1 I d’ou ,

et 1 on

multiplie

cette

expression

par 2.1 - I l’OU

Dans le 1 er cas,

Dans le 2 e cas,

d’où,

pour le facteur

angulaire,

1. I. TRANSITIONS AJ = 2, n = i

( oui).

- Elles

forment un groupe

important

bien identifié :

spectres 9

de

89Sr, 9’Sr,

9’Y,

...

(ci. [1])

(4) Voir [A], appendice I. Dans [A], on a utilisé la défi-nition des Y,1l de Condon et Shortley comportant un fac-teur (- i)’". Ici, comme dans [B], nous utilisons celle de

Bethe, Rose, etc. qui ne comporte pas ce facteur. Ceci ne

change pas la relation (2), mais change les signes dans (1).

Les transitions identifiées des

types

AJ = 3,

n == 2 10Be ->-10B et àJ

= 4,

n = 3

(40K - > 40Ca)

ont

lieu entre des noyaux

pairs.

1.2. TRANSITIONS PERMISES 1J = I, n = 0.

-Notre calcul

s’applique

seulement aux transitions

permises

avec AJ == I : pour IJ = o, si l’on

prend

M =

J,

on a les deux termes finaux M’ = J’

et M’ = J’ - i, en

général.

Ceci est bien en accord avec les résultats

classiques

obtenus directement

(5).

Ceux-ci sont

plus complets,

puisqu’ils

donnent ’ a

,2.

dans les cas AJ == o, aussi : ,

(5) Voir ROSENFELD, .LVuclear Forces, p. 374 et art. III

de[B].

~

~

303C3 03C3’ . ~ ~

Si l’on prend pour

opératcur ’Î

ou

B 0 J

au lieu de

03B2~

ou ?

,

3) V3

(4)

2. Transitions interdites d’ordre n =

.1L,

avec

AJ = n. -

Ici,

la forme du

spectre

dépend

de l’interaction et nous considérerons seulement le cas d’une interaction T pure; les termes

princi-paux dans la

probabilité

de transition P

(E)

di,

dépendent

des éléments de matrice

~

où r a pour

longueur

1 et

obtenus en

prenant

ce

qui

suppose

dJ

o;

[on

peut

avoir à

consi-dérer AJ = o avec n == i

(oui)].

Pour

calculer

M,,,

nous utilisons la relation

qui

résulte de

Nous avons deux cas à

distinguer :

si l’on

néglige

les

termes ::’

et à l’aide de

(2),

Il nous

sufl’It,

compte

tenu de

(7),

de donner

(6) Dans [A], une faute de signe nous a conduit à prendre,

au lieu de cette expression,

(5)

75

Or,

on a

c’est-à-dire

pou r r + s =

l,

cas

particulier

de la formule de Gaunt. D’où

D’autre

part,

A l’aide de

(2)

et

(9),

même

expression

que

(6),

au

signe

près.

Enfin

a la même

partie angulaire

que dans 2. 1

d’où

puisque

2.3. CAS DES TRANSITIONS IÀJ = 2, Il == 2

(non).

- L’étude

précise

de la forme du

spectre

pour les

transitions A,l

(= ,IL)

= il doit donner des

indi-cations sur la forme de l’interaction

nucléon-lep-tonus.

Le cas AJ=J=n =2 est le

plus

intéressant en

pratique.

Les transitions AJ = o,1; n = 1

qui

pourraient

donner les mêmes

indications, ont,

en

fait,

des

spectres

03B2

qui

s’écartent peu de la forme

permise,

en

général,

tandis que les transitions

où AJ = AL > 2 ont des

périodes

très

longues;

les intensités des sources sont

trop

faibles pour

permettre

une

étude, précise

de la forme du

spectre

(exemple

i ; Rb :

:

AI

= 3L

= 3,

t ---- 6,15 oio a).

(6)

qui,

d’après

le modèle en

couches,

correspondent

respectivement

à :

(Les

valeurs

marquées

* ont été

mesurées.)

Les

spectres

de

135Cs,

129I n’ont pas encore

été déterminés avec

précision

(1).

Une étude

pré-cise a été faite pour le dernier

[2]

dont le

spectre

énergique (1, 17 MeV)

est

du

type

àJ = àL = 2 et conduit à un accord satisfaisant avec l’inter-action T :

Mn

o, 15,

est bien de l’ordre

1 .

Mn L

D’après (8),

3. Conclusion. - Notre résultat concernant le

M

rapport

Mi,

est bien en accord avec ce que l’on

peut

déduire de considérations

plus générales.

i° Il est réel. - Nous avons trouvé

~

tous deux

réels,

c’est-à-dire

que

Yn-1

03B203B1,

par

exemple,

est

purement imaginaire.

Le facteur i

+-provient

du facteur

leptonique

03C803B203B1~

lui aussi

pure-- ~

ment

imaginaire.

Au

contraire 7

et

a03B903C803C3~

sont tous

deux réels.

(7) Mme C. S. Wu a donné les résultats préliminaires sui-vants (Congrès d’Amsterdam, sept. 1952). Pour 99Tc et 135CS,

les formes .des spectres peuvent s’accorder avec une inter-action T pure en prenant

et

Cette dernière valeur semble trop petite devant

v B .

Cette dernière valeur semble trop petite devant

v-c> .

B c /

Les formes peuvent aussi s’expliquer par des combinaisons

Ces caractères

peuvent

se rattacher aux

pro-priétés

de

symétrie

des

opérateurs

quand

on

change

le

signe

de la variable

temps,

comme l’a montré

Wigner [3].

Les

opérateurs

invariants dans cette

~

opération :

vecteurs du genre espace,

7,

inva-riants

d’espace,

i,

p,

donnent des éléments de matrice

réels. Les

opérateurs qui changent

de

signe :

vec-~~.

teurs du genre

temps

«,

03B203B1~

ou

invariant

=

j-donnent des éléments de matrice

imaginaires

purs.

Longmire

et Messiah

[4]

ont

également

démontré

ainsi la réalité de

Mn.

Critelifield

[51

avait fait

Mn

une

application

erronée du

théorème,

omettant le

facteur

leptonique

de même nature que

/Y,,-j p§.

2° Il est de

1"ordre

2013 Les

opérateurs

a, jLa

conduisent à une somme de

produits

des

grandes

composantes

de l’une des fonctions d’onde

(ini-tiale ou

finale)

par les

petites composantes

de

l’autre d’ordre

v

ou ?

Au

contraire,

7,

’j o

associent les

grandes composantes

entre elles dont le

produit

est -

i, et les

petites

dont le

produit

est

alors

négligeable.

Notre calcul montre aussi que

sont

identiques

au

signe

près,

donc bien du même ordre

G

par

rapport

à

YII 03B203B1

Ceci est

également

en accord avec les variances relativistes de

pour une onde

plane

d’interactions (T, S) ou (T, V) ou (A, V), ce qui est à rapprocher

de certains résultats sur les transitions favorisées (cf. [7]). Pour lever, en partie, l’ambiguïté, il pourrait être intéres-sant d’observer si les

rapports Mn

ont des signes différents

Mn

pour 99Tc , d’une part, pour les autres d’autre part, comme l’indique notre calcul.

(7)

77

BIBLIOGRAPHIE.

[1] MAYER M. G., MOSZKOWSKI S. A. et NORDHEIM L. W.

-Rev. Mod. Physics, I95I, 23, 3I5.

[2] LANGER et MOFFAT. 2014 Phys. Rev., I95I, 82, 635.

[3] WIGNER E. - Gött.

Nachr., I952, p. 546. [4] LONGMIRE C. L. et MESSIAH A. M. L. 2014

Phys. Rev.,

I95I, 83, 464 L.

[5] CRITCHFIELD C. L. 2014 Phys. Rev., I943, 63,

4I7.

[6] FELDMAN L. et Wu C. S. 2014 Phys. Rev., I952, 87,

I09I.

[7] BOUCHEZ R. et NATAF R. 2014 C. R. Acad.

Sc., I952, 234,

86; Phys. Rev., I952, 87, I55 L.

APPAREILLAGE POUR LA MESURE DE LA

RÉACTIVITÉ

DANS UNE PILE

ATOMIQUE

Par J. WEILL.

Commissariat à

l’Énergie

atomique,

Division des Constructions électriques,

Centre d’Études Nucléaires de Saclay.

Sommaire. 2014 On décrit ici trois

procédés ayant fait l’objet d’expériences pour la mesure de la

réactivité dans une pile atomique.

Le premier de ces procédés, déjà connu, consiste à mesurer la puissance de la pile par l’intermédiaire

d’un amplificateur logarithmique, puis de prendre la dérivée du logarithme de la puissance.

Les deux autres procédés expérimentaux sont basés sur la recherche du quotient entre la dérivée

de la puissance et la puissance elle-même. Les deux méthodes employées sont les suivantes :

a. Formation sur un tube oscilloscopique d’une droite résultant de l’envoi sur les plaques de déflexion verticale du tube, d’une tension alternative proportionnelle à

dP/dt

et sur les plaques de déflexion

horizon-tales, d’une tension alternative proportionnelle à P et en phase avec la première. La tangente de

l’angle de la droite avec l’horizontale est ainsi proportionnelle à la réactivité.

b, Utilisation d’un potentiomètre enregistreur automatique fonctionnant en quotientmètre. Ce dernier

procédé est utilisé au tableau de contrôle de la pile atomique de Saclay.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 14, FÉVRIER

Mesure de la réactivité dans une

pile

ato-mique. -

La mesure de la réactivité dans une

pile

atomique

permet

de

prévoir,

à

chaque

instant,

l’évolution de la

puissance

de la

pile;

elle

permet

d’assurer une sécurité

qui

provoque l’arrêt de la

pile

ou la stabilisation de la

puissance

qu’elle

fournit;

elle

permet,

par

ailleurs,

d’étudier l’influence sur

la réactivité d’un certain nombre de

facteurs,

parmi lesquels

nous citerons la

température

et le

chargement

de la

pile

en

isotopes.

La

pile,

abandonnée à

elle-même,

évolue suivant

une loi

exponentielle

de la forme

où k,

l’exposant

de

l’exponentielle,

est de la forme

m est

appelé

le coefficient de

reproduction

des

neutrons, T, la vie moyenne des neutrons

thermiques

produisant

des fissions dans la

pile

et r la

réactivité,

généralement

exprimée

en p. c. m.

(pour

cent

mille).

Pour une

pile

divergente,

on a r > o

(régime

surcritique);

Pour une

pile

de

puissance

constante, r = o

(régime critique);

.

Pour une

pile

convergente,

r o

(régime

sub-critique).

Pour une

pile

à eau

lourde,

la loi

est suffisamment bien vérifiée si l’on

adopte

pour z

la valeur de 10-1 s, cette valeur tient

compte

des

effets dus à la

présence

dans la

pile

de neutrons retardés.

La mesure de la réactivité

peut

donc se ramener

à la mesure de

k,

le facteur de

l’exponentielle.

Nous

poserons une fois pour toutes

La réactivité r

représente

donc,

en

fait,

la dérivée

logarithmique

de la

puissance,

soit

Références

Documents relatifs

Les (( lois d'évolution » que notre homme cherche à établir, ce sont (dans notre terminologie moderne) les lois qui régissent les réactions nucléaires, c'est-à-dire

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

- Spectre des électrons de conversion de basse énergie de 192 Au obtenu au spectromètre à focalisation semi-circulaire et facteur k de correction des intensités

neutron pour donner un proton, l’électron étant seul émis, cette hypothèse renonçant à la conservation de l’énergie dans un processus de transformation nuclé-. aire,

- Dans ce travail nous avons étudié les effets des différents modes de mouvement et de leur couplage sur le calcul des transitions quadru- polaires magnétiques M

importants dans la diffusion in6lastique, meme a haute 6nergie [4], et que cette equivalence ne peut etre effectivement trouv6e que dans la formulation de la théorie

Nous avons d’abord cherché les solutions compa- tibles avec la seule forme des spectres 1- -~

fonction de correlation N, nous avons determine les valeurs des elements de matrice de la transition 6tudi6e a 1’aide des expressions th6oriques des Ai. Morita [4] :