HAL Id: jpa-00206839
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Submitted on 1 Jan 1969
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Corrélation β-polarisation circulaire γ . Éléments de matrice nucléaires des transitions β. Cas du 86Rb
J.B. Viano, J.C. Renard, J. Menet, P. de Saintignon, A. Laverne, P.
Depommier
To cite this version:
J.B. Viano, J.C. Renard, J. Menet, P. de Saintignon, A. Laverne, et al.. Corrélation β-polarisation
circulaire γ . Éléments de matrice nucléaires des transitions β. Cas du 86Rb. Journal de Physique,
1969, 30 (10), pp.763-772. �10.1051/jphys:019690030010076300�. �jpa-00206839�
763.
CORRÉLATION 03B2-POLARISATION
CIRCULAIRE yÉLÉMENTS
DE MATRICENUCLÉAIRES
DES TRANSITIONS03B2.
CAS DU 86RbPar
J.
B.VIANO, J.
C. RENARD(1), J. MENET,
P. DESAINTIGNON,
A. LAVERNEet P. DEPOMMIER
(2),
Institut des Sciences Nucléaires, Université de Grenoble.
(Reçu
le 5juin 1969.)
Résumé. 2014 En vue de la détermination des éléments de matrice nucléaires
(E.M.N.)
de la
transition 03B2
86Rb(2-)
~ 86Sr(2+ ;
1, 08MeV),
on a mesuré lapolarisation
circulaire du 03B3 de 1,08 MeV, en coïncidence avec lespectre
03B2, pour différentes valeurs del’angle 03B803B203B3.
Lesrésultats obtenus ne sont pas en accord avec des mesures antérieures.
Ces résultats
expérimentaux,
ainsi que ceux relatifs à la corrélation directionnelle03B2-03B3
et au facteur de forme du
spectre
03B2, ont été utilisés pour déterminer les six E.M.N., parajuste-
ment des
expressions théoriques
de Morita et Morita aux donnéesexpérimentales.
Les valeurs obtenues pour les E.M.N. sontcomparées
auxprédictions théoriques
de S. Walhborn. Certaines conclusions de Walhbornpourraient
être modifiées.Abstract. 2014 In order to determine the nuclear matrix elements
(N.M.E.)
for the 03B2 transition 86Rb(2- ; g.s.)
~ 86Sr(2+ ;
1.08MeV),
we measured the circularpolarization
ofthe 1.08 MeV 03B3 in coincidence with
the 03B2 spectrum
for a few values of theangle 03B803B203B3.
Theresults are not in agreement with
previous experiments.
Our data and those from
03B2-03B3
directional correlationand 03B2 spectrum shape
factorwere used to derive the six N.M.E.
by fitting
theexperimental
data with Morita and Morita’s theoreticalexpressions.
The N.M.E. obtained arecompared
with Walhborn’s theoreticalpredictions.
Some of his conclusionsmight
have to be modified.LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 30, OCTOBRE 1969, 1
I. Introduction. -
Depuis
une dizained’annees,
notre connaissance de la
physique
des interactions faibles a considérablementprogress6, grace
a de nom-breux travaux
expérimentaux
etth6oriques
stimulespar
1’hypothese
de la non-conservation de laparite [1].
La radioactivit6
P,
formeparticuliere
des interactions faibles dans le domaine des bassesenergies,
a contribuedans une
large
mesure a clarifier leprobleme (exp6-
riences sur la
polarisation longitudinale
des electronset des
positrons,
sur I’h6licit6 duneutrino,
sur ladésintégration
des neutronspolarises, etc.)
et elle ad’autre part b6n6fici6 des resultats obtenus dans d’autres domaines
d’6nergle.
Or,
dans la radioactivitep , apparaissent
deux aspectsqui
sont intimement lies[2, 3] :
a)
Le m6canisme de l’interaction que l’on connaitcomme essentiellement d6crite par une forme
V-1,18 A,
les termes
supplémentaires (pseudo-scalaire induit, magnetisme faible)
6tant trespetits
a faible momentde transfert.
b)
La structure des noyaux,qui
intervient par l’interm6diaire des elements de matrice nucl6aires.Ceux-ci sont de la
forme ’Y j I OtJ, I ’Yi >
oulY’2
etTf repr6sentent
les fonctions d’onde des noyaux initial(1)
Adresse actuelle : Alcatel,91-Bruyères-le-Châtel.
(2)
Adresse actuelle : Université de Montréal, Case pos- tale no 6128, Montreal 3, Canada.et
final,
lesop6rateurs 0(1.
6tantcaracteristiques
del’interaction.
Dans certains cas
(transitions permises
dutype
Fermi ouGamow-Teller),
lesgrandeurs
observablesdependent
d’un seul element de matricenucl6aire,
et, dans des casparticuliers (par exemple
transitions de Fermi entre 6tatsisobariques analogues),
cet element de matricepeut
etre calcul6 avec confiance. C’estprecisement
ce genre de transitionsqui peuvent
etre utilis6es pour obtenir des informations sur le m6canisme de l’interaction.Le
point
de vueadopt6
dans cet article est tout àfait different. Nous supposons connu le mecanisme de 1’interaction
P,
et nous avons a notredisposition
tout leformalisme
mathematique
reliant lesgrandeurs
obser-vables aux elements de matrice
nucleaires,
formalismed6velopp6
par de nombreux auteurs[4].
Les formulesen
question
contiennent6galement
lesexpressions
desfonctions d’onde radiales de 1’electron dans le
champ
coulombien du noyau.
Or,
il existe actuellement des tablescompletes
de ces fonctionsd’onde,
calcul6es entenant
compte
de 1’extension finie du noyau[5];
l’interaction coulombienne
6lectron-noyau peut
doncetre trait6e correctement. Les inconnues du
probleme
sont alors les elements de matrice
nucl6aires,
que l’onpeut esp6rer
extraire des resultatsexpérimentaux
enutilisant le formalisme dont on vient de
parler.
Laderniere
etape
consiste alors a tenter unPcomparaison
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019690030010076300
de ces elements de matrice d6duits de
l’expérience
avec les valeurs calcul6es a
partir
de modeles nucl6aires.Il faut reconnaitre que 1’6tat actuel des modeles nucl6aires ne
permet
pas, sauf cas tresparticuliers,
decalculer de
façon
sure des elements de matrice nu-cl6aires
p.
Les valeursth6oriques
sont engeneral beaucoup trop
6lev6es et, tres souvent, ellesdependent
fortement de
petits melanges
deconfigurations,
d’oule caractere arbitraire de leur determination.
Malgre
cesdifficultés,
onpeut esp6rer
que les inter- actions faibles pourront servir a Fetude de la structurenucl6aire,
al’image
des interactionsélectromagnétiques qui
ontete,
et sont encore, un outilremarquable
pour la determination despropri6t6s
des noyaux. De cepoint
de vue, onpourrait
comparer 1’extraction des elements dematrice P
a celle des facteursspectrosco-
piques
obtenus apartir
des reactions nucl6aires directesen utilisant des methodes telles que
D.W.B.A., 6qua-
tions
coupl6es,
etc.Evidemment,
la determination des elements dematrice P
est limitee aux seuls nuclidespr6sentant
despropri6t6s
convenables et aux seuls niveaux aliment6s par lesdésintégrations
consid6r6es.Pourtant,
on sait que dans le cas de nombreuses transitionspermises
mixtes(deux
elements dematrice)
on a pu determiner des valeurs de
MF,
element dematrice de Fermi. Cette etude s’est r6v6l6e
particuliè-
rement int6ressante dans le cas des
transitions P
avecchangement
despin isobarique.
Si on admet la theorie du Courant Vectoriel Conserve(th6orie C.V.C.) [6],
la
presence
d’un element de matriceMF
different de zero donne une mesure desimpuret6s
despin
isoba-rique [7]. Parfois,
les resultatsexpérimentaux
ont 6t6analyses
dans le sens de la recherche d’unedependance
de
charge
des forces nucl6aires[8].
Dans le cas des
transitions P
une foisinterdites,
consid6r6es dans cet
article,
la situation est conside-rablement
plus compliqu6e
car le nombre d’616ments de matrice est engeneral plus
élevé(il
est de six dansune transition 2- -
2+). Cependant,
il estpossible
de mesurer ces elements de matrice
grace
a la richesse des informationsexperimentales : puisque
les interac- tions faibles ne conservent pas laparit6,
onpeut
mesurer non seulement des
grandeurs
scalaires(proba-
bilit6 totale de la
transition,
forme duspectre
deselectrons,
correlationangulaire P-y
si lad6sint6gra- tion P
conduit a un niveauexcite),
mais aussi desgrandeurs pseudo-scalaires (polarisation longitudinale
des
electrons,
correlationélectron-polarisation
cir-culaire du
photon
dedesexcitation) .
Nous allons danscet article montrer, sur un cas favorable pour
1’exp6ri-
mentateur
(peut-etre
pas pour letheoricien),
comments’effectue cette determination des elements de matrice nucl6aires et les resultats
auxquels
elle conduit.II. La
disintegration p
du 86Rb. - Nous nousint6ressons a la
desintegration p-
du 86Rb fondamental(spin
etparite :
:2-)
vers lepremier
niveau excite du 86Sr(2+),
suivie de 1’emission d’un y de1,08
MeVvers le fondamental 0+
(fig. 1).
Le rapport d’embran- chement de cette transition estfaible,
9%,
le reste desdésintégrations
se faisant directement vers le fonda- mental du 86Sr(transition
2- - 0+ dite «unique
»,FiG. 1. - Schema de
desintegration
du 86Rb.ne faisant intervenir
qu’un
seul element de ma-trice Bij)’
Lap6riode
du 86Rb est de 19jours.
Cetisotope
s’obtient facilement parcapture
de neutrons.La
transition P
consideree est dutype
2- ----> 2+ etfait intervenir six elements de matrice
Mi (i
= 1 a6) désignés
suivant la notation habituelle par :Puisque
nous nous int6ressons a desexperiences
faisant intervenir la
polarisation
circulaire du y, nousdevons utiliser la formule
g6n6rale [4] :
dans le cas d’une transition 2- ---> 2+ ---> 0+.
N (6r3Y’ W, T)
repr6sente
laprobabilite
d’observer un electron d’6ner-gie
totale W suivi par un y depolarisation
circulaire T(i
= 1 ou -1 suivant que lapolarisation
est droiteou
gauche)
avec unangle 6r3Y
entre electron etphoton.
PI, P2, P3
sont lespolynomes
deLegendre.
Les coeffi-cients
Ao, A1, A2, A3
sont des fonctions de1’energie
Wde 1’electron contenant comme
parametres
les elements de matrice nucl6airesMi.
Si l’on n’observe pas la
polarisation
circulaire du y,on doit sommer sur T == J=
1;
d’ou le résultat :C’est la correlation
angulaire P-y.
Si l’on n’observe pas lephoton
en coincidence avec lep,
il fautint6grer
sur
8(3y;
on obtient :765
C’est le facteur de forme du
spectre p ;
il est d6finipar :
d03BB/d w
=Ao ( W, Mi) F 0 (Z’ W) pWq2j(23)
- X est la
probabilite
dedésintégration
par unite detemps,
- p, l’impulsion
de1’electron : p W2 - 1 (la
masse de 1’electron est
prise 6gale
al’unit6).
-
q, l’impulsion
duneutrino : q
=Wo -
W(Wo : energie
maximale de1’electron) .
-
Fo(Z, W), la
fonction de Fermi.Enfin,
si l’on ne s6lectionne pas1’6nergie
de l’élec-tron, il faut
int6grer
sur W. On obtient laprobabilite
totale de transition
(t : p6riode partielle
de la tran-sition) :
On voit donc que la mesure de la forme du
spectre P
fournit la fonction
Ao ( W, Mi)
a un facteurpres
quela valeur de t
permet
de fixer. Une mesure de la corr6- lationangulaire p-y
en fonction de W donne lerapport A2 ( W, Mi)/Ao(W, Mi). Enfin,
une mesure de la corr6- lationP-y polarise
circulairement pourplusieurs
valeursde
03B8By
ou pourplusieurs
valeurs de W donnera les rap-ports A1 ( W, Mi)IAO(W, Mi)
etA3(W, Mi)IAO(W, Mi).
Dans notre
travail,
la correlationP-y polarise
circulaire-ment a ete mesur6e pour differentes valeurs de
8f3y,
maisen
acceptant
lesénergies B
dans une bande assezlarge;
nous obtenons donc des valeurs moyennes
A1/Ao
etA3/Ao
sur la banded’energie.
Nous utilisons en outre lesvaleurs de
A2( W, Mi)/Ao(W, Mi)
donn6es par de nom-breux auteurs
[9, 10, 11, 12]
et enfin1’expression
deAo(W, Mi)
mesur6e dans notre laboratoire[13].
Ondispose
donc des informations :Dans un programme de
calcul,
les elements de matrice nucl6airesMi
sont trait6s comme des para- m6tresajustables jusqu’a
ce que lesexpressions
cal-culées de
Ao, A15 A2, A3 reproduisent
bien les resultatsexpérimentaux.
Cette recherche des elements de ma- trice se fait par une m6thode bien connue,qui
consistea minimisei une
expression
de la forme :la somme
portant
sur toutes les informationsfj dispo- nibles. f jXp
est la valeurmesur6e, 0394 f expj
sonincertitude,
et
f jh(M2) )
la valeur calculee apartir
des formulesth6oriques
avec les valeursMi
des elements de matrice.Mais cette m6thode ne conduit pas forc6ment a un resultat pour les six elements de matrice. Un cas
parti-
culierement evident est celui de «
l’approxima- tion § » [14].
On peut montrer que si leparametre
1; = 2p P ( a - 1/137,
Zcharge
du noyaufinal,
p sonrayon)
est telque § » Wo, energie
maximale de latransition,
les differentesgrandeurs
observables ne sont pas tres sensibles aux valeurs individuelles des 616-ments de matrice. Par
exemple,
le facteur de forme duspectre P peut
sedevelopper
de la maniere suivante :le terme
preponderant 0(ç2)
estindependant
de1’6nergie;
il est de la forme V2 + Y2 où Vest unecertaine combinaison des elements de matrice d’ordre tensoriel zero et Y une combinaison des termes d’ordre
un
[15].
L’elementf Bij,
d’ordre tensorieldeux,
n’inter-vient que dans le terme
0 ( 1 ) . Pratiquement,
on nepourra determiner que V2 + Y2. De la meme
façon,
une mesure de la correlation
P-y polarise
circulairementne fournira que le
rapport Y / V.
Une transition oul’approximation §
estapplicable
n’est donc pas apriori
un cas favorable pour la determination des elements de matrice
s6par6ment.
Dans le cas de la transition2- ---> 2+ du
86Rb,
ona §
=10,1
etWo
=2,4.
Pourtant,
on sait quel’approximation 03BE
n’est surementpas valable dans ce cas : la correlation
angulaire p-y
par
exemple
suffit pour le montrer. On connait deux raisons pourlesquelles l’approximation ç
peut n’etrepas
satisfaite,
en dehors du casof § Wo [15] : a)
L’effet d’annulation : le terme enO(§2)
estconsidérablement r6duit par suite de relations
parti-
culi6res entre les elements de matrice d’ordre zero
et un.
b)
L’effet deregle
de selection : tous les elements de matrice d’ordre zero et un sont fortement r6duits par lejeu
d’uneregle
de selectionapproximative.
Dans lecas du
86Rb,
on observe effectivement le resultat de laregle
de selection dite «interdiction j
». Si onadmet,
ce
qui
n’est surement pas tres exact, que la d6sint6-gration
consid6r6e est d6crite par une transition àune
particule :
on a une variation
Aj
= 2. Dans ce cas, seull’élément de matricef Bij
est different de zero. La transitionpr6sente
tous les caracteres d’une transitionunique.
Ce n’est 6videmment pas ce
qu’on
observe. Les confi-gurations
du modele des couches ne sont pas pures, etl’interdictionj
ne peuts’appliquer rigoureusement- L’approximation §
nonplus.
On se trouve donc dansun cas int6ressant pour la determination des elements de matrice nucleaires.
Dans ce
qui suit,
nous allons d’abord d6crire uneexperience
de mesure de la correlationP-y polarise.
Nous montrerons ensuite comment on determine les elements de matrice nucl6aires a
partir
des informa- tionsexperimentales.
III. Mesure de la
polarisation
circulaire desphotons
dU 86Sr. - 11 .1. PRINCIPE DE LA METHODE[2].
-Du fait de la non-conservation de la
parit6,
les y emisen coincidence avec les electrons
possedent
unepolarisa-
tion circulaire. Le
degr6
depolarisation
circulaire s’ob- tient;hpartir de
la fonction de correlationN(03B8pY, W,,7) :
En utilisant
1’expression
deN,
on trouve pour la transition 2- --> 2+ du 86Rb :Connaissant
A2/Ao,
onpeut
calculerAI/ Ao
etA3/Ao
en mesurant
Pc
pour differentes valeurs de1’angle 03B8By.
Pour
cela,
on utilise la diffusionCompton
des y sur les electronsatomiques
dufer,
electrons orient6s à1’aide d’un
champ magn6tique.
La section efficace differentielle de diffusion est de la forme[16] :
--
(03A60) 03A61, 03A6C
sont des fonctionsdependant
des dine-rents
angles
intervenant dans la diffusion et desimpulsions
duphoton
avant etapres
lechoc, - f est
la fraction d’electrons orient6s dans le fer(7
a 8%),
-
P,
etP,
sont lesdegres
depolarisations
lineaire etcirculaire des
photons.
Lorsqu’on
renverse le sens duchamp magnetique, Cp change
designe,
les autresquantites
restent inchan-g6es.
Soient N+ et N- les nombres de y que l’oncompte
alternativement pour les deux sens duchamp.
Ladifference relative des
comptages
est :Dans le cas de
86Rb, Pi 1>1
estnegligeable
devant1>0 [17].
La connaissance du facteur
211> c/I> 0
permet alors de connaitrePc
apartir
de 1’effet E.111.2. APPAREILLAGE
[17].
- Le diffuseur est uncylindre
enalliage
a hauteperméabilité
A.F.K.2. Le circuitmagnetique
est referm6 par une carcasse de fer doux. Lechamp magnetique
est cree par une bobine de 1 800 tours de fil decuivre,
de resistance 10 Q. Le courantqui
circule dans la bobine est de 1A ; l’induc-
tion
magnetique
dans le diffuseur est alors de 20 000 Gs.Le d6tecteur y est un cristal
cylindrique
d’iodure de sodium active au thallium de 3 pouces X 3 pouces.Le cristal est reli6 a un
photomultiplicateur
Radio-technique
58 AVP. La resolution etait de 13%
pour lepic photoélectrique
du 137Cs.Les
d6tecteurs P
sont constitués par des scintillateursplastiques
NE 102 mont6s sur desphotomultiplica-
teurs 56 AVP. La resolution etait de 30
%
pour les electrons de conversion du 137CS(625 keV).
Les
photomultiplicateurs
sont6loign6s
du diffuseurau moyen de
guides
de lumiere afin de minimiserl’influence du
champ magnetique.
Ceciexplique
lesmauvaises resolutions. De
plus, chaque photomultipli-
cateur est
prot6g6
duchamp
de fuite par des tubes de mu-m6tal.III .3. GÉOMÉTRIE DU SYSTEME. - Elle a ete choisie de telle sorte que le rapport
1>c/1>o
soit maximal. Lesphotons
diffusent vers1’avant,
le faisceau incident 6tant d6fini par 18o 03A841°,
ou V est1’angle
entre les directions du y et du
champ magnetique
orienteur.
Ce faisceau est
diaphragme
par un 6cran deplomb
d’ouverture azimutale
Ay -
600( f ig. 2).
Ceci am6-FIG. 2. - Schema du
polarimetre
permettant
des mesures simultanees a differentsangles Spy.
liore la resolution
angulaire
et, de cefait, permet
d’effectuer des mesures simultan6ment pourplusieurs angles 03B8pY.
Les distributions des cos03B8BY,
dues a laresolution finie de la
géométrie,
ont ete calcul6es sui-vant une m6thode de Monte-Carlo
(exemple : fig. 3).
J.
C. Renard ad6velopp6
une m6thode de calculqui permet
de tenircompte
de la resolutiong6om6trique
finie de
l’appareillage
ainsi que del’int6gration
dudegr6
depolarisation Pc
sur lespectre P [18].
CetteFIG. 3. -
Exemple
de distributions des cos03B83y.
767
m6thode
permet
decalculer,
apartir
des mesures dudegr6
depolarisation circulaire,
lesquantites All Ao
et
A31AO3
valeurs moyennes deA1/Ao
etA31AO
surla bande
d’energie
considérée.111.4.
L’ELECTRONIQUE.
- Lesphotons
correspon- dant a 1’emission d’un electron sont d6tect6s au moyen d’unsysteme
de coincidenceslent-rapide ( fig. 4) deja
decrit
[18].
FIG. 4. - Schema de
1’61ectronique :
CF, Cathode Fol- lower ; D,Dynode ;
A, Anode ; SM, Selecteur Mono- canal ; MFR, Mise en FormeRapide ;
C.R., Coinci-dence
Rapide;
C.S.R., CoincidenceSemi-Rapide ;
C.I,., Coincidence Lente.L’enregistrement
des differentes mesures se fait sur un ensemble de comptage S.E.N. Lecycle
de mesureest de 100 s, un temps mort de 9 s
permettant
de decoder leséchelles, d’imprimer
et deperforer
lesrésultats,
etd’inverser le courant dans la bobine. A la fin de ce
temps
mort, un nouveaucycle
seproduit.
Tout cecise fait
automatiquement.
L’effet E que nous cherchions a mesurer 6tant de 1’ordre de10-3,
ilimportait
que nos taux decomptage
soientparticulierement
stables.Or,
nous avons constate des variations des
comptages
avec latemperature.
Ces variationsreproduisaient
les fluc-tuations
p6riodiques
detemperature
dues a notresysteme
deregulation.
D’unefaçon générale,
les semi-conducteurs etaient
responsables
de cesoscillations,
et
plus particulierement
les transistors des emetteurs suiveurs. Lecablage
des chaines dephotomultiplicateur
etait aussi mis en cause. Cet effet a pu etre minimise
[17],
si bien que la variation etait
negligeable
pour les y etdonnait une fluctuation de l’ordre de 10-4 pour les
P.
111.5. PREPARATION DES SOURCES. - Le 86Rb etait obtenu par irradiation de chlorure de 85Rb dans la
pile
Siloe du Centred’Etudes
Nticl6aires de Grenoble.Les sources etaient obtenues par
depot
de goutte d’une solution aqueuse sur des supports de formvar de 1Mg/CM2.
Ledepot
etait recouvert d’un film deformvar de 150
03BCg/CM2
-L’épaisseur
etait de l’ordre de 1mg/cm2 .
L’activit6 etait de 1 mCi environ.III . 6. MESURE DE
2f(Dc/(Do :
ETALONNAGE PAR LEsoCo. - Il est
possible
de calculerth6oriquement
laquantite 2f(D,/(D,. Cependant
on peut mettre en cause laprecision
de la section efficace differentielle : onneglige,
parexemple,
les diffusionsmultiples
despho-
tons dans le fer. D’autre part, la valeur de la
fraction f
est assez mal connue.
FIG. 5. - Schema de
desintegration
du s°Co.Une
façon
d’6valuer2f1>c/1>o
consiste à mesurerI’asym6trie
decomptage
E connaissant ledegr6
depolarisation Pc.
On utilise pour cela latransition P
du 6°Co
(fig. 5).
Cette transition etantpermise,
seulsles coefficients
Ao
etA1
interviennent dans la fonction de correlation. Deplus,
lerapport A1/A0
6tant ici(transition
deGamow-Teller) particulierement simple,
on a :
où v est la vitesse de 1’electron.
Les deux y en cascade
qui
résultent de la d6sint6-gration p
du 6°Co ont desenergies
voisines de celle du y de1,08
MeV issu du 86Rb. Dans cesconditions, compte
tenu des dimensions finies de notregéométrie,
on
peut
écrire :Pc(Rb)
est la valeur moyenne dudegr6
depolarisation
circulaire sur la bande
d’energie
utilis6e et sur lesdistributions des cos
03B83y; E(Rb)
est 1’effetmesur6, (Pc/PO) Co,
une valeur moyenne sur les distributions des differentes variablesangulaires
durapport Pc/Po
relatif aux y du
60Co; R
est un facteur correctifqui
tient compte des differences
d’energies
entre les y issus du 86Rb et du 6°Co :Le calcul donne R =
1,08.
Seuls,
etaientaccept6s
les electrons du cobalt dont1’energie cin6tique
etaitcomprise
entre 150 keV et310 keV. Sur cette bande
d’énergie,
une evaluationpar
planim6trie
a donne :En
realite,
il existe un16ger
effetr6siduel,
da auchamp magnétique,
sur lescomptages
des electrons etdes
photons.
Aussi les taux de coincidencesN,
ont 6t6normalises par
Ny N [3’ produit
des y etdes P compt6s,
c’est-a-dire que nous avons calcul6 la
quantite :
FIG. 6. - Resultat des mesures
d’etalonnage
avec 61CO.La
figure
6 montre la variation deE(Co)
en fonctionde cos
03B803B203B3.
Encomparant
cette droite a1’expression théorique
de lapolarisation,
on en d6duit :III .7. RfSULTATS DES MESURES DE POLARISATION. -
Pour le
86Rb,
la banded’6nergie P
allait de 200 keV a 650 keV. Les resultats obtenus sont resumes dans le tableau I.FIG. 7. - Resultats des mesures de
polarisation
sur 86Rb.La courbe en tirets montre la variation de la
quantite : [AIIAo P1(cos 6r3Y)
+
A31AoP3 (cos 03B83y)1/11
+A2/A0P2 (cos 03B83y)]
correspondant
aA21Ao
= 0,110 et aux valeurs deA 1/A o
etA 3/A o
déterminées par le calcul des moin- dres carr6s. La droite en tiretsrepr6sente
ledegr6
depolarisation
circulaire desphotons
du 6°Co.Le calcul des moindres carr6s
[18]
permet d’évaluer les valeurs moyennes deAll Ao
etA3/ A0
sur la banded’6nergie.
Nous avons obtenu :La
figure
7 resume ces résultats.F. Boehm
et J. Rogers [19]
ont6galement
mesure ledegr6
depolarisation
circulaire desphotons
issus de ladésintégration B
du86Rb;
leurs valeurs deA,IAO
etA3/Ao
sontincompatibles
avec les notres. 11 ne nous a pas etepossible d’expliquer
ce d6saccord. P. C. Simms[10]
a
proc6d6
a des mesures semblables.Remarquons
que la valeur differente de zero deA3/Ao
confirme la non-validit6 del’approximation §.
En
effet,
dans cetteapproximation, J Bij
etantn6gli-
geable, A3/Ao
doit 1’etre6galement [4].
TABLEAU I
Resultats des mesures de polarisation sur 86Rb. Pc th designe la valeur moyenne du degr6 de polarisation circulaire calculee avec les elements de matrice correspondant au x2 minimal.
769 IV. Ddtermination des dldments de matrice nu-
eldaires. -
Disposant
d’informationsexperimentales
relatives a tous les coefficients
A2 figurant
dans lafonction de correlation
N,
nous avons determine les valeurs des elements de matrice de la transition 6tudi6e a 1’aide desexpressions th6oriques
desAi.
Celles-ci ontete 6tablies par M. Morita et R. S. Morita
[4] :
cesont des formes
quadratiques homogenes
des elements de matrice desop6rateurs
de la transition03B2,
dont lescoefficients
dependent
de lamultipolarite
du y emiset des
energies
desleptons.
Cettedependance
enenergie
fait intervenir des combinaisons des fonctions d’onde radiales de
l’électron, 6galement
donn6es par Moritaet Morita. Nous avons utilise les fonctions d’onde radiales « exactes », tenant
compte
de la taille finie du noyau et des effets delongueur
d’ondefinie,
tabul6espar C. P. Bhalla et M. E. Rose
[5].
La determination des elements de matrice a ete faite par la m6thode
du x2
minimal[20],
c’est-h-dire quenous avons cherche les valeurs des elements de matrice rendant minimale la
quantite x2
d6finieplus
haut.Contrairement a ce
qui
estg6n6ralement admis,
lavaleur du minimum
de x2
peut difficilement donnerune idee de la validite des valeurs
correspondantes
desparametres [21].
Eneffet, l’usage d’accepter
une valeurde x2
minimal voisine du nombre dedegr6s
de libert6(nombre
de resultatsexpérimentaux
moins nombrede
parametres)
necessite la certitude de la validite d’une des deuxhypotheses
suivantes :- resultat
experimental fexpj
ob6issant a une loi nor-male d’6cart
type Afjex" [22],
- modele
théorique
d6crivantparfaitement
les gran- deurs observ6eseXpérimentalement.
La recherche du minimum
de x2
a ete faite sur le cal-culateur IBM 7044 de la Faculte des Sciences de Gre- noble a 1’aide d’un programme en Fortran IV
[22],
uti-lisant la m6thode de minimisation de Davidon
[23, 24].
Au minimum de
x2,
cette m6thode fournit la matrice des covariances desparametres qui,
auprix d’hypo-
th6ses difficilement
verifiables, permet
d’obtenir direc-tement les intervalles de confiance des
parametres
etleurs correlations
(xij
= 0 si lesparametres Mi
etMj
sont
indépendants, Xij
= 1 s’il y a une relation fonctionnelle entreMi
etMj).
RESULTATS. - Comme on 1’a vu, la mesure du facteur de forme du
spectre P
donne des valeurs dekAo
en fonction de
l’ énergie, k
6tant un facteur arbitraire.D’autre
part,
lesquantitésfth
relatives a la correlation directionnelle et a la correlationP-y polarise
sont desrapports
de formesquadratiques homogenes.
Nousavons
pose
arbitrairement :et considere comme
parametres
a determiner lescinq
elements de matrice d’ordre zero et un, ainsi que le facteur k.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 30. N° 10. OCTOBRE 1969.
Les informations
experimentales
utilis6es pour cette determination sontindiqu6es
sur lesfigures
8 et 9 etle tableau I. Le facteur de forme du
spectre P
a 6t6mesure au laboratoire par S. Andr6
[13]
pour onze valeurs de1’energie
de1’electron;
ses resultats sont enFIG. 8. - Facteur de forme du spectre p du 86Rb pour
To
= 700 keV. La courbe continuecorrespond
auxelements de matrice donnes par le minimum de
x2.
accord avec un spectre de forme
permise
mais sont6ga-
lement
compatibles
avec un facteur de formeparabo- lique,
6tant donne lagrande
sensibilite de 1’extremite duspectre
a la valeur de1’6nergie
de latransition,
connueseulement a
quelques
keVpres. J.
C.Hocquenghem et J.
Berthier[12]
ont mesureA21AO
pour onze valeurs de1’energie
de 1’electron : leurs resultats sont en bon accord avec ceux d’autresexpérimentateurs [9,10,11].
Une
premiere
recherche a ete faite avec les resultatscorrespondant
a un facteur de forme constant(c’est-A-
dire a une
energie cin6tique
maximaleTo
de 702keV).
Nous avons trouve deux ensembles de solutions :
L’accord avec les
points expérimentaux
est satis-faisant pour les deux
ensembles, mais,
dans les deux cas, le facteur de forme obtenupr6sente
une certainecourbure. Aussi avons-nous fait une nouvelle recherche
en
prenant
les valeursexperimentales
du facteur de formecorrespondant
a une remontee en bout de spectre( To
= 700keV).
Lepremier
ensemble se confond49
TABLEAU II
avec le second
qui
est peumodifie,
le minimumde x2
6tant notablement
diminue ;
nous avons obtenu :Les incertitudes
indiqu6es
ont ete donn6es par la matrice des covariances. Cette matrice nous fourniten outre les indications suivantes :
- iys et J
a . r sont tres fortement corr6l6s(x N 1 ) .
Leur
rapport
v6rifie tres bien la relation d’Ahrenset
Feenberg [25] puisqu’on
a :--
ia et
r sontegalement
corr6l6s(x
=0,8).
Toutefois,
ils donnent :alors que la relation de
Fujita [26]
d6duite de la theorie du courant vectoriel conserve donne A =2,4. Cependant
les considerations r6centes deJ. Damgaard
et A. Winther[27]
ont mis endoute la validite de la relation de
Fujita.
J.
Eichler et S. Wahlborn[28],
P. C. Simms[29], J.
Lachkar[31]
ont6galement
determine les elements de matrice nucleaires de la transition nonunique
du 86Rb. Ces auteurs ont utilise des formules voisines de celles
propos6es
par T. Kotani[15];
on trouveraleurs resultats dans le tableau II. A ce
sujet,
il fautnoter que les formules de Morita et celles de Kotani
ne donnent pas du tout les memes valeurs pour les observables : les
parametres
des auteurs ci-dessus nesont
plus
en accord avecl’expérience quand
ils sontin.ect6s
dans les formules deMorita;
il en est de memepour nos
parametres inject6s
dans les formules de Kotani. Lafigure
9 montre1’importance
de ce d6sac-cord,
dans le cas de la correlationdirectionnelle,
pourquelques-unes
des solutions du tableau II.FIG. 9. - Correlation directionnelle
experimentale
ettheorique.
Les différentes courbescorrespondent
auxelements de matrice determines par Eichler et Wahl- born
(----),
Simms(solution
1 :---)
et nous-memes
( ).
Les courbes(a)
sont obtenues a 1’aidedes formules de Morita et Morita, les courbes
(b)
àl’aide des formules de Kotani.
NORMALISATION DES ELEMENTS DE MATRICE. - Les valeurs ainsi determinees peuvent etre consid6r6es
comme les rapports des elements de matrice nucl6aires a
C-, f Bij puisque
ce dernier a etepris egal a
l’unit6.771
On obtient les valeurs des elements de matrice eux-
memes a
partir
de laprobabilité
totale de transition :La fonction
S( W)
est reli6e en facteur de forme utiliseAo(W)
par la relation :t 6tant la
p6riode partielle
de latransition,
et :la
quantite AOFOpWq2
est tabul6e par le programme de minimisation. De la valeur deCv,
ond6duit,
lestemps
6tantexprimes
en secondes[2] :
On a ici
(p6riode
totale18,7 jours; rapport
d’embran- chement8,8 %)
t =18,36
X 106 s. On obtient ainsiGA Bij/ Cvl,
, et de Ih les autres elements de matrice.En normalisant ceux
qui
contiennent r par le rayon nucl6aire du 86Sr(p
=0,0137),
les valeurs obtenuessont les suivantes :
Le
rapport q
de 1’616ment dematrice f Bij
de latransition 2- - 2+ a
celui, (I Bij)u,
, de la tran-sition
unique
2- --> 0+[30]
est tel que :V. Conclusion. - Les resultats de cette etude sont a confronter avec les
predictions
du modele des couches.En
effet,
ce modele devraitpouvoir s’appliquer
vala-blement ici 6tant donne la
presence
de couches com-pletes
a 38 et 50 nucleons. Dans ce cas, le niveau ini- tial 2- est decrit par un trou de neutron dans la cou-che
19112
et un trou deproton
dans la coucheIh/2 :
la transition
86 Rb49 86 Sr,,
devrait alors etrerepre-
sentee par la transition a une
particule
neutron g9/2-->
proton.h/2,
avec£lj
= 2. On ne devrait donc avoirqu’un
seul element de matricenucléaire,
d’ordre2, f Bij.
On sait
depuis longtemps
que ce n’est pas le cas et que d’autres elements de matrice interviennent. Pource
qui
est de notrer6sultat,
les valeurs obtenues nemontrent meme pas une
predominance de Bij.
Lapresence
des elements de matrice d’ordre 0 et 1 necessite l’introduction demelanges
deconfiguration.
S. Wahlborn
[32]
aenvisage
differentes structurespossibles
pour lepremier
niveau excite du 86Sr. 11 a6valu6 les valeurs
correspondantes
desrapports
des elements de matrice non relativistesa Bij,
ainsi quele
rapport
a, en vue de comparer ces calculs avec les valeurs obtenues apartir
de resultatsexp6rimen-
taux
[28].
Sa conclusion est que le niveau 2+ ne peut etre ni un 6tat a deuxparticules,
ni un 6tatpurement collectif,
mais necessite unedescription intermediaire;
celle-ci est obtenue en
supposant
une interaction par-ticule-surface,
cequi
introduit dans la fonction d’onde nucl6aire un terme vibrationnel. Dans cesconditions,
Wahlborn arrive a retrouver
approximativement
cer-tains resultats
experimentaux.
Les elements de matrice que nous avons trouves
pourraient changer
ces conclusions. Enparticulier,
notre
rapport q
n’est pasincompatible
avec un ni-veau 2+
uniquement
a deuxparticules. Cependant,
notre valeur
de f a. r,
enparticulier,
n’est pas en accord avec1’hypothese
d’unsimple m6lange
deconfigurations,
du moins si on se limite aux transitionsmettant en
jeu
l’une des couches intervenant dans laconfiguration principale
de 1’6tat2-, 1f5/2
oulg,,,.
On obtiendrait des resultats
plus complets
en 6tu-diant le noyau
37Rb37.
Eneffet,
cetisotope
sed6sint6gre
par emission
P+
pour donner36 84 Kr 41
par deux transi-tions P,
comme le 86Rb : une du type 2- - 2+ suivie de 1’emission d’un y donnant le fondamental 0+ de 84Kr et une transitionunique
2- -> 0+. Les elements de matrice de la transition 2- -> 2+ et le rapport qont
également
ete determines par Eichler et Wahl- born[28].
Mais l’accord entre les resultats trouves et les calculs de Wahlborn est ici moins bon que dans le cas de 86Rb[32].
Or le niveau 2+ de 84Kr donnerait des informationscomplementaires
de celles fournies par 86Sr. 11 semble donc int6ressant de faire d’autresmesures sur le 84 Rb en vue d’une nouvelle determina- tion des elements de matrice de cette transition 2- ---> 2+.
BIBLIOGRAPHIE
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et YANG(C. N.),
Phys. Rev., 1956, 104,254.
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SCHOPPER(H.),
« Weak Interactions and Nuclear Beta Decay », North-Holland Co., 1966.[3]
WU(C. S.)
et MOSZKOWSKI(S.
A.), « Beta decay »,Interscience Publishers.