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Spectromètre β permettant l'étude des rayonnements β-γ en coïncidence

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235065

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235065

Submitted on 1 Jan 1954

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Spectromètre β permettant l’étude des rayonnements β en coïncidence

Jean Moreau

To cite this version:

Jean Moreau. Spectromètre β permettant l’étude des rayonnements β-γ en coïncidence. J. Phys.

Radium, 1954, 15 (11), pp.776-778. �10.1051/jphysrad:019540015011077600�. �jpa-00235065�

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776

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DI PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, NOVEMBRE 1954, PAGE 776.

SPECTROMÈTRE 03B2 PERMETTANT L’ÉTUDE DES RAYONNEMENTS 03B2-03B3 EN COÏNCIDENCE

Par M. Jean MOREAU,

Service de Physique nucléaire, C.E.N. de Saclay.

La décomposition d’un spectre fi complexe peut

devenir très imprécise, lorsque le nombre des spectres partiels est élevé, lorsque les énergies limites sont

peu différentes, ou lorsque les intensités des spectres partiels les moins énergiques sont faibles par rapport

aux intensités des spectres les plus énergiques; dans

ce dernier cas, certaines causes de distorsion peuvent même rendre impossible la mise en évidence de tels

. spectres mous.

Lorsque les spectres partiels sont suivis par un rayonnement y, il reste la possibilité de Les étudier

en coïncidence (sauf dans le cas d’isomérie).

Soit un noyau radioactif P, chaque émissions

étant suivie d’un photon y. Le nombre de coïncidences réelles détectées est proportionnel au produit des

deux rapports suivants : celui des p détectés au

nombre total de désintégrations, et celui du nombre

de photons y détectés au nombre total de désin-

tégrations. Chacun de ces rapports doit donc être le plus grand possible : pour la détection P, il faudra utiliser un spectromètre à grande luminosité per- mettant dans certains cas d’obtenir la focalisation ,de particules fi dont l’énergie sera située entre deux limites assez distantes; pour la détection y, il faudra utiliser des cristaux de grande dimension et des

photomultiplicateurs à large photocathode : ces

conditions sont assez incompatibles avec les possi-

bilités de spectrométrie actuelle pour les rasons suivantes :

10 Les spectromètres g à grande luminosité utilisent

un champ magnétique pour la sélection d’énergie et

la source est située dans un domaine de champ intense; or, les photomultiplicateurs sont perturbés

par des champs magnétiques très faibles, ce qui rend

nécessaires leur éloignement et l’utilisation de longs

conduits de lumière qui diminuent la résolution,

surtout pour la détection de y peu énergiques.

20 Dans la plupart des spectromètres, il est impos-

sible d’éliminer la rétrodiffusion produite par la

proximité du scintillateur et de la source.

Pour répondre à ces conditions, nous avons réalisé

un spectromètre du type proposé par 0. Kofoed- Hansen [1]. La source et le détecteur se trouvent sur

l’intersection des plans des plaques polaires, le champ magnétique a la symétrie cylindrique et est inver-

sement proportionnel à la distance à l’axe (droite d’intersection).

Le calcul de la forme des plaques polaires a été

fait en négligeant le champ de fuite, le profil est représenté sur la figure 1, l’ouverture dans le plan

de symétrie’est de 60° et l’angle des plans’des plaques

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019540015011077600

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polaires est de 220, ce qui correspond à une lumi-

nosité d’environ 3 pour 100.

Le pouvoir séparateur a été étudié avec trois

diaphragmes de sélection différents; les courbes de la figure 2 correspondent à des pouvoirs séparateurs

de 1,3, 3, 4,5 et 8 pour 100 pour les raies de 137Cs.

La source et le détecteur se trouvent dans un

domaine de champ très faible; il est ainsi possible d’employer des photomultiplicateurs sans conduit lumineux; le dégagement de la région de la source

permet en outre de la placer entre deux cristaux scintillateurs (fig. 3), assez loin de toute masse métal- lique : le spectre y est ainsi assez pur. Nous avons vérifié aussi que les spectres p ne sont pas déformés

Le détecteur p est un compteur Geiger-Müller

cloche de type classique. Les cristaux INa (Tl) pro- viennent de Harshaw, les photomultiplicateurs sont

des E.M.1. 6260, le blindage magnétique est assuré par un tube de mu-métal à l’intérieur d’un tube de

fer; il a été contrôlé que, même pour une haute

énergie de focalisation, la perturbation provoquée par le champ magnétique était négligeable.

Avec une modification du porte-source, cet appareil permet aussi l’étude des corrélations angulaires 03B2-Y

en faisant varier l’angle d’émission p ou y.

Ce spectromètre à coïncidence répondant aux

conditions imposées a été utilisé pour l’étude des

spectres partiels de 12 ’Sb, et pour l’étude du spectre y en coïncidence avec les fi+ de ’:’,Tc [2].

Manuscrit reçu le 16 juin 1954.

[1] O. KOFOED-HANSEN, J. LINDHARD et O. B. NIELSEN.

-

Danske Videnskab. Selskab. Mat. Fys. Medd., I950, 25, n) 16.

[2] C. LEVI et L. PAPINEAU.

-

Contribution à l’étude des niveaux de 93Mo. C. R. Acad. Sc., 1954, 238, 2313.

BIRÉFRINGENCE ACOUSTIQUE

D’UNE SOLUTION DE MOLÉCULES DÉFORMABLES

Par J. BADOZ,

École supérieure de Physique et Chimie, Paris.

1. Cerf [1], [2] a donné une théorie de la biréfrin-

gence dynamique d’une solution de macromolécules à l’aide du modèle de la « sphère élastique ».

Le champ de force hydrodynamique déforme la molécule, supposée initialement sphérique, et induit

une biréfringence (effet photoélastique).

On peut avec le même modèle développer une théorie

de la biréfringence acoustique (effet Lucas [4], [5])

pour des solutions de macromolécules.

2. La perturbation introduite dans un champ

d’écoulement hydrodynamique par la présence d’une particule supposée provisoirement rigide, est déter-

minée par la méthode employée par Jeffery [3],

Cerf [1], etc.

Le tenseur des efforts exercé par le fluide sur la

particule est évalué à partir de la répartition des

vitesses dans l’écoulement perturbé. Si l’on généralise

ce calcul en supposant que la particule est le siège

d’un écoulement interne [2], on obtient pour le tenseur des efforts :

r est le rayon de la particule initialement sphérique,

~0 le coefficient de viscosité du solvant

les VI sont les vitesses de déformation, Dl.

Dans le cas d’une onde sonore plane se propageant

selon l’axe 3’ (fig. i), les al sont donnés par

03C8, 0, m sont les angles d’Euler qui définissent le trièdre lié à la particule, E est le gradient de vitesse

du fluide à l’endroit où se trouve la particule. Cette

dernière est supposée assez petite devant la longueur

d’onde ultrasonore pour que E puisse être supposé

constant dans l’espace qu’elle occupe. E est en outre

de la forme E

=

E 0 (,) sin wt (onde progressive).

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778

3. Pour calculer la biréfringence d’une solution de

ces molécules, il est nécessaire d’évaluer les défor- mations qu’elles subissent.

,

Si l’on choisit, pour représenter la particule visco- élastique, de constante d’élasticité p, de viscosité interne ~i, baignant dans un liquide de viscosité ’’10’

un modèle de la forme Voigt-Kelvin (fig. ?), le ten-

seur Fi s’écrit

avec

si la molécule est supposée incompressible ;

l’équation (1) devient

où les Di sont les composantes du tenseur des défor- mations.

Si, par raison de symétrie, on suppose

il vient

l’équation (3) s’écrit alors

les déformations sont par suite de la forme

avec

La biréfringence induite, que l’on peut calculer (Peterlin et Stuart [6], Cerf [1]), présentera le même temps de relaxation 1;, que les déformations.

4. Nous avons négligé la déformation brownienne,

la biréfringence due à un effet d’orientation pure [7] ’

et celle attribuée à l’écoulement interne [2].

Enfin si l’on n’admet pas la condition (4), e

=

o, on obtient, pour (5), un système d’équations diffé- rentielles, dont la résolution permet le calcul d’un

temps de relaxation plus compliqué que (6), mais qui prend la même valeur -’t 0 = ~i pour ~o

=

o.

03BC

Manuscrit reçu le.6 juillet 1954.

[1] CERF.

-

J. Chim. Phys., I95I, 48, 59 et 85.

[2] CERF.

-

J. Physique Rad., I954, 15, I45.

[3] JEFFERY.

-

Proc. Roy. Soc., London A, I922, 102, I6I.

[4] LUCAS.

-

C. R. Acad. Sc., I938, 206, 827.

[5] LUCAS.

-

J. Physique Rad., I939, 10, I5I.

[6] PETERLIN et STUART.

-

Z. Physik, I939, 112, I.

[7] PETERLIN.

-

J. Physique Rad., I950, 11, 45.

ÉTUDE DU RAYONNEMENT 03B3 ÉMIS PAR DIVERSES SOURCES DE 32P

Par M. LANGEVIN, T. YUASA,

Laboratoire de Physique et Chimie Nucléaires, Collège de France, Paris

et J. MÉRINIS,

Laboratoire de Synthèse atomique, C. N. R. S., Ivry.

A la suite d’un travail précédent [1], l’analyse du rayonnement y émis par diverses sources de 32P a été effectuée à l’aide d’un spectromètre y à scintilla- tion [2].

En vue d’éliminer la majeure partie du rayon- nement de freinage externe au support de source, 32p a été déposé sur une feuille de formvar , de

1OO gg/cm2 maintenue sur un réticule en fil de nylon

Le rayonnement p est absorbé par une plaque de plexiglass de cm d’épaisseur placée entre la source

et le compteur. Ce dernier étant protégé du rayon-

nement de freinage externe produit dans le plexiglass

par un écran de Pb de 5 cm d’épaisseur doublé

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