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Spectromètre superhétérodyne de résonance paramagnétique électronique à détection homodyne

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236727

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Submitted on 1 Jan 1962

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Spectromètre superhétérodyne de résonance paramagnétique électronique à détection homodyne

J.-L. Laffon, P. Servoz-Gavin, T. Uchida

To cite this version:

J.-L. Laffon, P. Servoz-Gavin, T. Uchida. Spectromètre superhétérodyne de résonance paramagné-

tique électronique à détection homodyne. J. Phys. Radium, 1962, 23 (11), pp.951-953. �10.1051/jphys-

rad:019620023011095101�. �jpa-00236727�

(2)

951.

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 23, NOVEMBRE 1962,

NIVEAU

ISOMÉRIQUE

DE 122Sb

Par J.

VANHORENBEECK (*)

et L.

BINARD,

C. E. N:, Mol,

Belgique.

E. der Mateosian et M. Goldhaber

[1]

ont

signalé

un

état

isomérique

de

3,5

mn dans 122Sb. Suivant ces

auteurs,

celui-ci se désexcite par 2 gamma en cascade de 75 et 60 keV. Par des considérations de

temps.de

vie réduit

[2]

ces auteurs ont

assigné

les

spins

7+ et 4-

aux niveaux

trouvés,

le fondamental étant un 2-

(fig. 1a).

Reprenant

le

spectre

gamma du

122Sb,

der Mateosian et

Seghal [3]

ont pu calculer le

rapport

de conversion ocK de ces deux raies en

comparant

les intensités des raies gamma et,du rayon

XK.

On constate aisément que les seules

multipolarités possibles

sont

Ei

pour la tran-

s t on de 60 keV et

E2

pour la transition de 75 keV.

Ceci donne la succession 5+ -> 3+ -> 2-

(fig, 1b)

mais

implique

un ralentissement de l’ordre de 106 pour les deux

transitions,

ce

qui

semble

anormal,

surtout pour

une

E 2.

Nous avons relevé au moyen d’un

compteur

propor-

tionnel,

le

spectre

des électrons de conversion de basse

énergie

émis par 122Sb

(3,5 min)

et nous avons mis en

Fi G. 1 a. FIG. 1 b. FIG. 1C.

évidence une transition de 24 keV convertie en

couche L de

3,5

min de

période.

Elle est caractérisée par AI = 3. Ceci

permet

de situer le niveau

isomérique

de

3,5

min de

période

à 159 keV du niveau fondamental de 122Sb

(fig.lc).

La

période

du niveau à 135 keV a été

estimée par des mesures de coïncidence retardée effec- tuées à l’aide d’un

oscillographe.

Elle est de l’ordre de

5.10-3 s. Celle du niveau à 60

keV,

déterminée de la même

manière,

est d’environ 2.10-s s en accord avec

des mesures récentes

[3].

La succession de

spins

que

nous proposons lève le désaccord noté

précédemment

entre les relations

empiriques

de

Goldhaber-Sunyar

et

les mesures de coefficients de conversion interne

[4].

Si la transition

El

est encore considérablement ralentie

(de

l’ordre de

106),

la transition

E2

de 75 keV rentre

dans la

catégorie

des transitions

E2

de caractère non

collectif

[2].

Note

ajoutée

à la correction. - E. der Mateosian nous

signale

avoir déterminé récemment la

période

du niveau à

135 keV par des mesures de coïncidence retardée. Il trouve 528 ± 30

{loS,

valeur confirmée par d’autres auteurs.

Lettre reçue le 10 août 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] DER MATEOSIAN

(E.)

et GOLDHABER

(M.), Phys.

Rev., 1947, 72, 1271 et 1951, 82, 115.

[2] GOLDHABER

(M.)

et SUNYAR

(A. W.),

Beta and Gamma

Ray Spectroscopy,

edited

by

K.

Siegbahn,

North-

Holland

Publishing Company,

Amsterdam, 1955,

p. 453.

[3] DER MATEOSIAN

(E.)

et SEGHAL

(M. L.), Phys.

Rev., 1962, 125, 1615.

[4] VANHORENBEECK

(J.),

Thèse de doctorat, Université Libre de

Bruxelles, 1962.

.

(*)

Chercheur de l’I. I. S. N.

(Centre

de

Bruxelles)

dé-

taché au C. E. N. à Mol.

SPECTROMÈTRE SUPERHÉTÉRODYNE

DE

RÉSONANCE

PARAMAGNÉTIQUE ÉLECTRONIQUE

A

DÉTECTION

HOMODYNE

Par J.-L.

LAFFON,

P. SERVOZ-GAVIN et T.

UCHIDA,

Laboratoire de Résonance

Magnétique,

Centre

d’Études

Nucléaires de Grenoble.

Pour

pouvoir

observer

séparément l’absorption

et la

dispersion

avec un

spectromètre

de résonance para-

magnétique électronique

utilisant un

pont hyper- fréquence

tel

qu’un

magique,

il est nécessaire de superposer au

signal

de résonance un

signal

de réfé-

rence

ajustable

en

amplitude

et en

phase

en

déséqui-

librant le nont. Ce

signal

de référence

permet

en outre d’améliorer le niveau de fonctionnement du détecteur

hyperfréquence

dans le cas d’une détection directe ou

du détecteur moyenne

fréquence

dans le cas d’une dé-

tection

superhétérodyne.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011095101

(3)

952

Ce

procédé,

bien que couramment utilisé dans les

spectromètres [1]

de haute

sensibilité,

a

cependant

une

efficacité

limitée,

due

principalement

au

déséquilibre

du

pont.

Les

ponts hyperfréquences sont,

en

effet,

de

par leur caractère

sélectif,

extrêmement sensibles aux

microphoniques,

aux instabilités

mécaniques

et ther-

miques

de leurs différents

éléments,

aux bruits

d’ampli-

tude et surtout de

fréquence

du

klystron.

Lors du désé-

quilibre,

ces fluctuations sont

directement

introduites

dans

le

récepteur

par le

signal

de

référence,

d’où une

détérioration

de

la stabilité

et de la

reproductibilité

des mesures. Le

déséquilibre

du

pont

limite

également

la sensibilité aux fortes

puissances

par saturation des cristaux

mélangeurs

ou de

l’amplificateur

moyenne

fréquence.

Afin d’éliminer ces

inconvénients, Portis,

Klein et

Teaney [2]

d’une

part,

Holton et Blum

[3]

d’autre

part,

ont réalisé récemment des

spectromètres

super-

hétérodynes

utilisant un détecteur de

phase

moyenne

fréquence

en détection

homodyne.

Le

signal

de réfé-

rence est alors fourni en moyenne

fréquence

et

permet d’ajuster

la

phase

de la détection sans avoir à désé-

quilibrer

le

pont

et donc

indépendamment

de la

puis-

sance incidente. Ce

dispositif

améliore le facteur de bruit du

récepteur

de 3 db et a surtout

l’avantage

d’éliminer la

plus grande partie

des fluctuations dues

au

déséquilibre

du

pont.

Nous avons

préféré

à ce

procédé

très délicat à réa- liser et à mettre au

point,

un autre

type

de détection

homodyne ( fig. 1), qui,

tout en conservant

prati-

FIG, 1.

quement

les mêmes

avantages

que le

précédent,

est

beaucoup plus simple

à

adapter

sur un

récepteur

super-

hétérodyne classique.

Le

pont

étant

équilibré

au mieux par

l’adaptateur d’impédance placé

dans le bras de la cavité de mesure,

un

signal

de référence

hyperfréquence pris

directement

sur le

klystron principal

est

injecté

en

parallèle

avec le

signal

du

klystron

local sur le Té

mélangeur.

Il appa- raît ainsi sur

chaque

cristal du

mélangeur

un

signal

moyenne

fréquence

à deux

composantes,

l’une pro- venant du

signal

de résonance et l’autre du

signal

de

référence. Ces

signaux

sont

amplifiés séparément

dans

deux

amplificateurs

moyenne

fréquence identiques

et

détectés en

opposition.

Les

composantes provenant

du

signal

de référence sont ainsi annulées.

L’équilibre

est

réalisé

après

détection par un

potentiomètre

à

point

milieu en l’absence de

signal

de résonance. La

symétrie des

deux bras de détection étant ainsi

réalisée,

il est

nécessaire

de stabiliser les

gains

des deux

amplifi-

cateurs pour éviter les dérives

qui pourraient

la rompre.

Cette

précaution

s’est avérée suffisante. La

séparation

de

l’absorption

et de la

dispersion

se fait

indépen-

damment de la

puissance injectée

et de

l’équilibre

du

pont

par un

déphaseur

étalonné

placé

dans le circuit

hyperfréquence

du

signal

de référence.

Ce

spectromètre possède

les mêmes

avantages

que celui utilisant un détecteur de

phase

moyenne fré- quence, en ce

qui

concerne la sensibilité et l’élimination des instabilités dues au

déséquilibre

du

pont.

Il

permet

en outre une meilleure annulation du bruit du

klystron local,

le

déséquilibre

des cristaux

mélangeurs pouvant

être

compensé

par le

potentiomètre

à

point

milieu. Par

contre,

-comme dans le cas du détecteur de

phase

moyenne

fréquence,

l’introduction du

signal

de réfé-

rence

au niveau du

mélangeur

limite le niveau maximum admissible des

amplificateurs

pour le

signal

de réso-

nance.

Pour mesurer la sensibilité du

spectromètre

à 3 cm,

nous avons utilisé un nouveau

type d’étalon,

le di-

tertio-butyl-nitroxide [(CH3)3C]2NO

ou DtBN

[4].

Ce

radical libre est

plus stable

que le DPPH

généralement utilisé ;

il est surtout

plus pratique grâce

à la bonne

résolution de son

spectre

et à la

finesse

de ses raies en

solution.

(4)

953

FIG. 2.

,

La

figure

2 montre le

spectre

obtenu à

partir

d’un

échantillon de 300 mm3 de DtBN en solution benzé-

nique

à

Mil 500

000 avec une

amplitude

de modu-

lation de

0,3

gauss à 300 Hz et une constante de

temps

de 1 s. Le nombre de centres

correspondant

à cha-

cune des trois raies est de 4.1013. La

sensibilité

est donc d’environ

1012

centres

paramagnétiques

pour une

largeur

de raie de 1 Gauss.

Lettre

reçue le 4

juillet

1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FEHER

(G.),

Bell

Syst.

Techn. J., 1957, 36, 449.

[2] TEANEY

(D.),

KLEIN

(M.)

et PORTIS

(A.),

Rev. Sc.

Instr., 1961, 32, 721.

[3] HOLTON

(W.)

et BLUM

(H.), Phys.

Rev., 1962, 125, 89.

[4] LEMAIRE

(H.),

SERVOZ-GAVIN

(P.)

et UCHIDA

(T.),

Rev.

Sc. Instr.

(à paraître).

DISTRIBUTION DES VITESSES

D’ÉMISSION

DES

PHOTOÉLECTRONS

DES COUCHES MINCES D’ALUMINIUM ET D’ARGENT

Par MM.

Roger

GARRON et Jean

LEJEUNE,

Lukirsky et

Prilezaeev

[1],

par la méthode des

poten-

tiels

retardateurs,

et Kollath

[2],

par la méthode du

champ magnétique,

ont pu montrer que les fonctions

de

répartition

des

photoélectrons dépendent

de

l’épais-

seur de la couche

métallique cathodique.

Nous avons

repris

les mesures relatives aux distributions des éner-

gies

des

photoélectrons

de

l’argent

et de l’aluminium d’une manière

plus complète

pour essayer de

préciser

les variations des fonctions de distribution en fonction de

l’épaisseur

des couches.

La méthode utilisée est celle du

potentiel

retar-

dateur et le

montage

est décrit dans une

précédente

note

[3]. Rappelons

seulement que la cathode est obte-

nue par une

projection thermique

du métal

étudié ;

cette cathode est reliée à un

appareil

de mesure par l’intermédiaire d’une différence de

potentiel

variable.

L’anode entoure

complètement

la

photocathode

et est

maintenue au

potentiel

zéro. La lumière incidente natu- relle fait un

angle

de 450 avec la normale à la cathode.

La construction de

l’appareillage (cathode

centrale et

potentiel

de contact faible entre anode et

cathode) permet

d’atteindre le courant de saturation pour des valeurs du

potentiel appliqué

de l’ordre du volt.

Nous avons déterminé les distributions des vitesses pour des films minces

d’argent

et d’aluminium par déri- vation

graphique

des

caractéristiques

en volts

[1].

Les

mesures ont

porté,

pour

l’argent,

sur des

épaisseurs comprises

entre 2 et 100 my pour des

longueurs

d’onde

comprises

entre 297 et 244 my ; pour

l’aluminium,

sur

des

épaisseurs comprises

entre 20 et 100 imi pour des

longueurs

d’onde variant entre 366 et 244 my.

Nous donnons

( fcg.

1 et

2) quelques exemples

des

FIG. 1. - Variations des fonctions de

répartition

éner-

gétique

des

photoélectrons

de l’aluminium avec

l’épais-

seur d des couches en millimicrons

pour 1

= 302 mv.

FIG. 2. - Variations des fonctions de

répartition

éner-

gétique

des

photoélectrons

de

l’argent

avec

l’épaisseur d

des couches

pour 1

= 265 my.

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