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Forme des spectres β et éléments de matrice nucléaire s des transitions 1- → 0+ des rhénium s 186 et 188

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Forme des spectres β et éléments de matrice nucléaire s des transitions 1- 0+ des rhénium s 186 et 188

S. André, P. Liaud

To cite this version:

S. André, P. Liaud. Forme des spectres β et éléments de matrice nucléaire s des transitions 1- 0+ des

rhénium s 186 et 188. Journal de Physique, 1970, 31 (2-3), pp.155-161. �10.1051/jphys:01970003102-

3015500�. �jpa-00206889�

(2)

FORME DES SPECTRES 03B2 ET ÉLÉMENTS DE MATRICE NUCLÉAIRE S

DES TRANSITIONS 1- ~ 0+ DES RHÉNIUM S 186 ET 188

S.

ANDRÉ

et P. LIAUD Laboratoire de

Physique Nucléaire,

Institut des Sciences Nucléaires et Centre d’Etudes

Nucléaires, Grenoble,

France

(Reçu

le 26

septembre 1969)

Résumé. 2014 On a mesuré les facteurs de forme des spectres 03B2 des transitions 1- ~ 0+ dans la

désintégration

de 186Re et 188Re. On a ensuite déterminé les éléments de matrice nucléaires 03B2.

Les résultats sont comparés aux

prévisions

des modèles des noyaux déformés et la valeur

expéri-

mentale du rapport 039B =

~ i03B1/03BE ~

r avec ses diverses estimations

théoriques.

Abstract. 2014 We have measured the 03B2 spectrum

shapes

of the 1- ~ 0+ transitions

leading

to the

ground

states of 186Os and 188Os. With these results and other available

experimental

data, we have determined the 03B2 nuclear matrix elements. The results are

compared

with the

predictions

of

rotational model theories and the

experimentally

determined value of 039B =

~ i03B1/03BE ~ r

with the

different theoritical estimates.

1. Introduction. - Les modes de

désintégration

des deux noyaux déformés

186Re

et

188Re

sont très semblables : dans les deux cas les deux

branches fil principales ¡-(Po) 0+

et

1 -(Pl) 2+

aboutissent à deux niveaux membres de la bande de rotation fondamen- tale des noyaux finaux. Les modèles collectifs des noyaux déformés

prévoient

alors

qu’il

existe un rap-

port

constant entre éléments de matrice nucléaires

homologues

des deux

transitions ;

c’est

simplement

un

rapport

de deux coefficients de Clebsch-Gordan

[1] :

0~

est un

opérateur {3 d’ordre ~, ;

l’indice 0 se

rapporte

à la transition

{30,

1 à

{31.

Comme ici =

1, Ki

=

1,

l~f

= 0 ce

rapport

est

égal

à

~2.

Les transitions

1 ~( j~l) 2+

ayant

déjà

été étudiées en

détail

[2]

il nous a paru utile de mesurer les formes de spectre et

d’analyser

les transitions

1-(~io) 0+

pour chercher à

voir,

en

particulier,

1 dans

quelle

mesure la

relation

précédente

était vérifiée par

l’expérience.

II. Forme des

spectres.

- Les formes de spectres

l-({3o)

0+

de 186Re et 188Re

ont été très peu étudiées.

Pour 186 Re

on

disposait

essentiellement des mesures

de Porter et al.

[3]

donnant un facteur de forme croissant avec

l’énergie

d’à peu

près

25

%

par MeV.

D’autre

part,

Nielsen et Nielsen

[4]

ont

indiqué

pour

188Re

une forme semblable à celle

de 186 Re

avec une

déviation un peu

plus forte,

mais le facteur de forme n’était pas donné. Nos mesures étaient terminées

quand

nous avons eu connaissance du travail de Van der Werf et al. concernant les mêmes transitions

[5, 6].

II.1 MÉTHODE DE DÉTERMINATION. - La différence

d’énergie

des branches externe

Po

et interne

~31

est

évidemment

trop faible,

dans ces noyaux, pour que la forme du spectre

~io puisse

être déterminée de

façon significative

par sa mesure au-delà de

l’énergie

maxi-

male de la branche interne. Il est donc nécessaire de déterminer le

spectre Po, à partir

d’une mesure du

spectre totale

+

fil,

par soustraction de la branche

fl i ,

elle-même mesurée par

coïncidences fi - y [7].

Nous avons

employé

une méthode de soustraction

point

par

point

utilisant directement les

points expéri-

mentaux pour éviter toute

hypothèse

de forme a

priori.

n(p)

étant le comptage du spectre total par intervalle

d’impulsion,

pour

l’impulsion p :

Ao et A1

sont des constantes de

normalisation, p l’impulsion

de

l’électron, q

celle du

neutrino, Fo la

fonction de

Fermi, C’(p)

et

CI(p)

les facteurs de forme

Co(p)

et

C,(p)

normés à 1 pour une valeur arbi- traire PN de

l’impulsion (C~(p)

=

Cl(P)/C1(PN)).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003102-3015500

(3)

156

Bo et B1

étant les intensités des branches

~3o

et

Il

avec

et de même

B,

=

A, Il.

On a donc

en

posant

Posant encore

on voit que le facteur de forme au fondamental

peut

être déterminé à

partir

de

l’expression

Cette formule reste valable pour les

énergies supé-

rieures à

Wo 1

le

spectre /30

est atteint

directement ;

elle détermine alors une normalisation commune avec

les

points

obtenus par soustraction. Dans cette zone

pour laquelle

on a

simplement

Pratiquement

pour le calcul de

D(p)

nous avons

confondu le

rapport 101/1

avec le

rapport fo/f 1

des

intégrales

de Fermi

qui

sont tabulées

[8], puis

vérifié

que l’erreur entraînée par cette

approximation

était

tout à fait

négligeable.

Il. 2 MESURES ET CORRECTIONS. - Les mesures ont été effectuées sur le

spectromètre magnétique

à

image

intermédiaire

Siegbahn-Slâtis

du laboratoire.

L’appa- reillage

et les diverses

expériences

de contrôle ont

déjà

été décrites par ailleurs

[9].

Toutes les sources

employées

ont été obtenues par

évaporation

de

perrhénate d’ammonium,

sous

vide,

sur des

supports

minces de formvar

(150 J.lg/cm2 env.).

Le

perrhénate

était

fabriqué

à

partir

d’échantillons de rhénium fortement enrichis

(96 % en 185Re; plus

de

99

%

en

187 Re).

Nous avons utilisé des sources de 1 et 3 mm de diamètre dont les

épaisseurs (estimées

à

partir

d’une mesure d’activité et du flux de

neutrons)

étaient inférieures à 200

J.lg/cm2

pour 1 mm de dia-

mètre,

à 10

J.lg/cm2

pour 3 mm.

Les sources de 1 mm, pour

lesquelles

la résolution est de

1,7 %

environ ont été

employées

surtout pour

préciser,

du mieux

possible,

la valeur de

l’énergie

maximale

Woo

du spectre externe. Pour cela de nom- breux

points

ont été mesurés au-delà de

l’énergie

maximale interne et

jusqu’à

des

énergies

assez

proches

de

Woo (p/po z 0,98).

Dans cette

région

la correction

de résolution finie devenant évidemment très

impor-

tante

(jusqu’à

30

% environ)

nous avons cherché à la déterminer avec

beaucoup

de soin.

La formule d’Owen et

Primakoff, qui s’applique

bien aux

profils

de raies

gaussiens

de notre spectro-

mètre,

relie le spectre réel

N(p)

au

spectre

observé

M(p)

où R =

dp/p

est la résolution du

spectromètre.

Usuellement,

nous calculons une valeur

approchée

de

d2 Mldp2

à

partir

de la forme

théorique

du

spectre, supposé statistique,

et sans tenir

compte

de la variation de la fonction de Fermi. Cette

approximation, qui

est

habituellement tout à fait

satisfaisante,

conduit à une

expression

de la correction fonction de

l’énergie

maxi-

male inconnue. Pour éviter cet inconvénient

particu-

lièrement

gênant

dans le cas

présent,

nous avons,

ici,

calculé directement

d2 Mldp2

à

partir

d’un

lissage

des

points expérimentaux, approchés,

au sens des moindres

carrés,

par un ensemble de

polynômes (du

2e ou du

3e

degré)

astreints à se raccorder ainsi que leurs déri- vées

(fonction spline

de

lissage).

Les diverses autres corrections nécessaires ont

’,été

introduites. Elles sont toutes très faibles

excepté,

dans

le cas du

188Re,

celles

qui

sont dues à la contribution des faibles

embranchements f3 (correction

d’environ

6

%

à 200

keV)

et à la

petite

contamination des sources en

186Re (correction

de

quelques %

à 200

keV).

Le

calcul détaillé des corrections

peut

être trouvé à la référence

[7].

II . 3 RÉSULTATS. - Les facteurs de forme que nous

donnons ici sont définis par

l’expression

Ils ont été calculés comme

indiqué

en

II.1,

pour les

rapports

d’intensité

B,IBO

tirés de Nuclear Data

[10].

Les variations de forme entraînées par les variations

possibles

de ce

rapport

sont

négligeables

pour

186Re.

Pour

1 g g Re,

au

contraire,

les intensités données par la littérature conduisent à des valeurs si différentes pour

B,IB,

que l’effet sur la forme est très

marqué,

ce

qui

nécessite une

justification

du choix de ce

rapport.

Nuclear Data

(B,IBO

=

0,357) s’appuie

notamment

sur les mesures concordantes de Nielsen et Niel-

sen

(0,329) [4]

et de Burson et al.

(0,341) [11].

Les

tables de Lederer et al.

(B,IB,

=

0,225) [12]

suivent

plutôt Dzelepov

et al.

(0,208) [13].

Nous pensons que

ces dernières valeurs sont nettement trop

basses,

pour deux

raisons,

en

plus

de la contradiction avec les deux

mesures citées : d’une

part

le facteur de forme calculé pour

0,225 présente

une inversion de courbure très nette, assez peu

vraisemblable, puisque

la forme théo-

rique approchée

est : 1 + aE +

blE

+

CE 2 (E

est

l’énergie

totale de l’électron

(voir Fig. lb)) ;

d’autre

part (et

d’un tout autre

point

de

vue),

c’est seulement

(4)

pour un rapport

B1/Bo N 0,33

que les éléments de matrice que nous avons extraits des observables de la transition 1- -~ 2+

peuvent

être

compatibles

avec les

mesures

[14]

de

l’asymétrie ~3

de

l88Re polarisé,

mesures

qui, portant

sur le

spectre ~ total,

sont sen- sibles au

rapport

d’embranchements.

Les facteurs de forme donnés sur les

figures

1 et les

valeurs

numériques correspondantes portées

dans le

tableau 1 résultent de la sommation de six séries de

mesures pour

186Re (2,5

x

10~

coups par

point),

de

quatre

séries

pour 18 8 Re (2,2

x

106

coups par

point).

Les barres d’erreur

représentent

les écarts moyens par

rapport

à la valeur moyenne des mesures de

façon

à rendre

compte

de la

reproductibilité

des diverses séries. Les

énergies cinétiques

maximales obtenues à

partir

du tracé de

Kurie, corrigé

de la résolution finie

comme il a été

dit,

sont les suivantes :

FIG. 1. - Facteurs de forme expérimentaux, comparés aux

mesures de Porter et al. [3] et de Van der Werf et al. [6] : le tracé

pointillé de la Fig lb représente le facteur de forme moyen pour le rapport d’embranchement BLIBO = 0,22

(Lederer

et al.

[12] ~.

Par

rapport

à nos mesures

préliminaires [5],

pour

le 188Re

la

statistique

a été considérablement amélio-

rée,

et les corrections dues aux branches faibles cal- culées avec l’intensité correcte de la branche

princi- pale (~o ~

70

%) [10],

ce

qui explique

la différence

à basse

énergie.

Les déviations observées sont dans les deux cas

d’environ 17

%

par MeV. Ces résultats sont en bon accord avec ceux de Porter

[3]

et de Van der Werf

et al.

[6] excepté

des écarts

significatifs

à basse

énergie (Fi g. la et 1 b).

z

TABLEAU 1

Facteurs

de forme expérimentaux

III. Détermination

expérimentale

des éléments de matrice. - Les

expressions théoriques

des observables sont ici des fonctions

(quadratiques

et

homogènes)

des

trois éléments de matrice d’ordre un :

il est la

grandeur

de l’élément de matrice standard.

(5)

158

Ces

expressions qui

ne

dépendent

donc que de deux

paramètres indépendants,

ont été calculées à

partir

des formules de Morita et des fonctions radiales élec-

troniques

de Bhalla et Rose. Les

paramètres x,

u, y

ont été déterminés par une méthode de

X2. Quelques

détails sur la méthode

employée

et les

notations,

ainsi

que les références

correspondantes, peuvent

être trou- vés dans un article

précédent [2].

Nous avons d’abord cherché les solutions compa- tibles avec la seule forme des

spectres

1- -~

0+.

Dans

le cas du

186Re,

comme dans le cas du

188Re,

nous

obtenons une

solution,

et cette solution

correspond

à des valeurs des

paramètres

nucléaires très

proches

de celles déterminées pour la transition 1- -~

2+,

comme cela est

prévu

par les modèles des noyaux déformés

(Tableau II).

Si l’on admet alors que

l’égalité

des

paramètres homologues

des deux transitions est exactement véri-

fiée,

ces transitions ne

dépendent plus

en tout, que de quatre

EMN,

que l’on

peut déterminer,

avec une

pré-

TABLEAU II

Eléments de matrice nucléaires expérimentaux

FIG. 2. - g6Re : comparaison des solutions avec l’expérience. En trait plein la solution obtenue. En traits interrompus les solutions théoriques de Bogdan [15] (B) et de Nguyen Duc Tuong et al. [16] (N). Lorsque

ces dernières solutions dépendent fortement de la déformation elles sont données pour la valeur admise ô = 0,2 mais aussi pour ô = 0,1 et ô = 0,3. En c) et d) points expérimentaux des références [20] et [21].

(6)

cision

améliorée,

en

analysant

simultanément les obser- vables relatives à l’une et à

l’autre, c’est-à-dire, ici,

la forme du spectre 1-

-~2~,

celle du

spectre

1 - --+

0+,

la corrélation directionnelle

fli -

y et la corrélation

fil

- y

polarisé

circulairement

(pour 186Re).

Les

x2

obtenus montrent que ces informations sont

compatibles

entre elles et avec

l’hypothèse faite,

sauf pour la solution 2

du l88Re.

Cette solution 2

(obtenue

par

l’analyse

des seules données de la transition 1 J ~ 2+

[2])

doit certainement être considérée comme une solution

parasite

sans

signification physique,

car

elle est

également incompatible

avec les mesures

d’asy- métrie 03B2

de

188Re polarisé

de M.

Sott

et al.

[14],

contrairement à la solution 1

(Fig. 3d, 3e).

Les résultats sont rassemblés dans le tableau II.

Les

figures 2,

3 et 4

permettent

la

comparaison

des

le modèle de Nilsson par

Bogdan (fonction

d’onde à une

particule [15])

et par

Nguyen

Duc

Tuong

et al.

(fonc-

tion d’onde à deux

particules [16]).

Elles font

apparaître

pour ces solutions un certain accord avec

l’expérience ;

en

particulier l’allure,

croissante avec

l’énergie,

du fac-

teur de forme est

prévue.

Le calcul de la

grandeur

de l’élément de matrice standard a été effectué à

partir

des valeurs des

périodes

et des embranchements donnés dans Nuclear Data

(~).

IV. Conclusion. - Le nombre et la

précision

des

observables mesurées dans les cas étudiés ici sont suffi- sants pour

qu’un

seul lot d’EMN subsiste pour chacune des quatre transitions considérées.

Deux remarques

principales peuvent

être faites :

- d’une part les résultats montrent que, pour les

FIG. 3. - 188Re : comparaison des solutions avec l’expérience. Mêmes conventions que figure 2.

En c) points expérimentaux de la référence [22]. En d) et e) comparaison des solutions 1) et 2) avec

les mesures d’asymétrie de 188Re polarisé (non utilisées dans l’analyse) [14].

solutions avec

l’expérience ;

elles donnent aussi les formes des observables non

mesurées,

calculées à

partir

des solutions obtenues. Sur ces

figures

les courbes

marquées

B et N

correspondent

aux formes d’obser-

vables déduites des solutions

théoriques

calculées dans

noyaux

considérés, l’expérience

vérifie très bien la

prévision théorique

de

proportionnalité

des EMN

homologues.

Le coefficient de

proportionnalité,

au

(1) Dans l’article cité à la référence [2] toutes les valeurs de tel doivent être multipliées par un facteur 10.

(7)

160

FIG. 4. - En trait plein, variation avec l’énergie de

A1(p),

A3(p) et de la polarisation longitudinale pour les solutions obtenues. En traits interrompus les solutions théoriques. En c) et f ) les points expérimentaux sont

ceux des références [23] (A), [24] (L) et [25] (K).

contraire,

n’est pas en très bon accord avec la

prévision

du modèle de Bohr Mottelson

[1 ] ;

l’accord semble

encore moins bon avec le modèle non axial de

Davy-

dov

(d’après [17]).

On

peut

s’en rendre

compte

par le tableau III où nous avons

porté

le

rapport

des carrés

TABLEAU III Valeurs

expérimentales

et

théoriques

des rapports des EMN des deux transitions

des éléments de matrice standard des transitions I-

-+ 0 +

et 1-

-+ 2 + ;

- d’autre

part,

les valeurs du

rapport

que nous avions déduites des seules transitions 1- ~

2+,

se trouvent confirmées : ces

valeurs,

voisines de

1,

sont en désaccord avec le calcul

classique

de

Fujita {~1 N 2,4)

ou avec le calcul

plus

élaboré de

Damgaard

et Winther

[18] (voir

tableau

IV).

Or,

à

partir

des données

expérimentales

utilisées

ici,

ce

rapport paraît particulièrement

bien déterminé : un

balayage systématique

autour des solutions obtenues

TABLEAU IV

Comparaison des valeurs expérimentales et théoriques de A

fait

apparaître

une très forte corrélation

entre

i(7. et

r,

telle que, même loin du

minimum,

~1 reste

inchangé (voir Fig. 5).

FIG. 5. - Zones des solutions dans le plan x, y montrant la forte corrélation entre ces deux paramètres.

(8)

La

figure

6 montre que de tels écarts entre les valeurs de Il déterminées

expérimentalement

et les

estimations

théoriques (calculs

de

Fujita

ou D.

W.)

semblent assez

nombreux,

ce

qui

reste évidemment

à

expliquer.

Nous remercions vivement le Dr M.

Sott

de nous

avoir

communiqué

les résultats de ses

expériences,

ainsi que pour ses intéressantes remarques notamment sur la

question

des intensités des

branches {3 princi- pales.

Nous remercions

également

le Dr S. Y. Van der Werf de nous avoir fait connaître ses mesures avant leur

publication

et pour les nombreuses discussions que nous avons eues avec lui.

FIG. 6. - Compilation des valeurs de Il =

J ial’f; J

r obtenues

expérimentalement a) ANDRÉ (S), non publié.

b) CAMP (D. C.), et al., Nuclear Phys.,1965, 73,174.

c) NEWSOME (R. W.), et al., Phys. Rev., 1964, 133, B. 273.

d) SIMMS (P. C.), Phys. Rev., 1965, 138, B. 784.

e) VIANO (J. B.), Thèse 3e cycle, Grenoble, 1967, 750 bis.

f) BERTHIER (J.), et al., Nuclear Phys., 1969, A124, 673.

h) KEMPER (K. W.) et al., Nuclear Phys., 1969, A124, 298.

i) SUBOTOWICZ (M.), rapport Atommag Kutato Intezete Debrecen, 1965.

k) SUNIER (J. W.), Nuclear Phys.,1960,19, 62.

1) LACHKAR (J.), rapport CEA-R-3659, 1969.

m) ANDRÉ (S.) et al., C. R. Acad. Sc., Paris, 1968, 267 B, 836.

n) Présent travail.

p) Approximation de la référence [16].

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