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Sur la théorie des transformations nucléaires et la classification des éléments légers

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Sur la théorie des transformations nucléaires et la

classification des éléments légers

G. Petiau

To cite this version:

(2)

SUR LA

THÉORIE

DES TRANSFORMATIONS

NUCLÉAIRES

ET LA CLASSIFICATION DES

ÉLÉMENTS

LÉGERS.

Par G. PETIAU.

Sommaire. - Ce travail développe les résultats publiés dans deux notes aux Comptes-rendus de l’Aca-démie des Sciences du 5 février et du 19 mars. A partir de la remarque que les éléments légers peuvent être or lonnés en séries qui sont rigoureusement les homologues des séries radioactives au point de vue varia-tion de la charge électrique et en faisant les hypothéses que ces séries représentent le mode naturel de formation des éléments conduisant à des produits stables et que tous les produits extérieurs aux séries sont

instables on déduit pour les corps de numéro atomique Z 15 le schéma des réactions nucléaires par action des particules 03B1, des protons et des deutons. En particulier on obtient le nombre des groupes des

particules élémentaires émises dans les différents cas sans recourir à l’hypothèse de niveaux d’énergie pour

les protons ou les neutrons internes.

On admet actuellement t dans les différentes

tenta-tives de théorie du noyau que

parmi

les différentes

particules

élémentaires connues,

protons,

neutrons,

électrons,

positrons.

neutrinos,

antineutrinos,

que seuls les

protons

et les neutrons existent à 1 intérieur du noyau. Cette

hypothèse

semble confirmée par de

nom-breuses

considérationsportant

notamment sur les

spins.

De

plus

l’étude des

isotop

es des éléments

légers

a

per-misàBartlett

(i)

de donner une

règle

de formation

régu-lière,

les éléments situés entre l’hélium et

l’oxygène

étant obtenus en

ajoutant

alternativement un neutron et un

proton,

puis

à

partir

de

l’oxygène jusqu’à

l’argon

deux neutrons et deux

protons.

On obtient ainsi

tous les

isotopes

connus de ces corps avec en

plus

l’hélium 5. Si l’on admet cette

règle

de

formation,

la structure de ces noyaux n’est pas encore déterminée. Il faut connaître le

groupement

interne de ces

parti-cules. Celles-ci sont-elles libres et

s’organisent-elles

en couches ou au

contraire,

certains

groupements

qui

semblent

jouir

d’une stabilité

particulière, particules

a,

deutons,

existent-ils à l’état de sous-combinaisons. De

plus

cette

hypothèse

pose le

problème

des radio-activités naturelles ou

provoquées,

les électrons et

po-sitrons n’existant pas à l’intérieur du noyau,

quel

est le mécanisme de leur émission

La théorie du noyau

doit,

en

outre,

permettre

la

prévision

ou

l’interprétation

des

expériences

de

trans-mutation. En

effet,

étant donné l’incertitude

qui règne

toujours

sur

l’isotope qui

subit la

transformation,

ainsi que sur la nature

dunoyauformé

l’on ne

peutfaire,

sauf

dans le cas de la formation d’un noyau

radioactif,

que des

hypothèses

sur la nature de la véritable réaction de

transmutation,

en se basant sur l’étude du bilan

énergétique

de la réaction.

Dans ce

travail,

nous essayons de

développer

les ré-sultats que l’on

peut

déduire de

quelques

remarques

sur les réactions de transmutation et le tableau de

Men-deleieff,

en vue de l’étude des processus de transforma-tion nucléaires.

(1) BARTLETT, Pnys. Rev., 41, p. 70; (1~3Z), 42, p. 145.

Si l’on examine les résultats des

expériences

de transmutations effectuées au moyen des

particules

a,

l’on constate que les résultats les

plus

nets sont

obtenus

surtout,

pour des éléments

légers

dont le numéro

atomique

est

plus petit

que 15. D’autre

part,

dans

plusieurs

cas, l’on n’a pas une seule

transfor-mation,

mais la formation d’un corps instable

qui

se

décompose

à son tour.

Après

une

transformation,

que l’on

peut

appeler

une

intégration

oc, on

peut

avoir

l’émission d’un électron

positif,

I. Curie et Joliot

(1)

assignent

à cette transformation un schéma de la

forme,

par

exemple,

dans le cas de l’aluminium

De

plus

un

grand

nombre de transformations sont

ac-compagnées

de l’émission de

rayonnement

y.

On est ainsi amené à chercher si l’on

peut

enco re

aug-menter les caractères de

symétrie

entre

intégration

artificielle et

désintégration

naturelle.

On voit que l’intervalle dans

lequel

s’effectuent le

plus

facilement les transmutations artificielles de Z = 3 à Z = 15 est sensiblement le même que celui pour

lequel

il y a

désintégration Z =

81 à Z = 92.

Le fait

qu’au

début de la série de 3IendeleiefI il

y ait

possibilité d’augmentation

de masse par addition de

particule

a et diminution de

charge

par émission de

positron,

tandis

qu’à

la fin de la série on aune

diminu-tion de masse par

expulsion

de

particule x

et

augmenta-tion de

charge

par émission d’électron incite à

regar-der si cette

symétrie

n’est pas

complète,

c’est-à dire si l’on ne

peut

répartir

les éléments

légers

en série

qui

seraient les

symétriques

des trois séries radioactives avec des processus

d’intégration

a au lieu de

désinté-gration

a.

Nous constatons facilement que cette

correspondance

peut

s’établir d’une

façon rigoureuse,

en attachant à

chaque

corps radioactif des trois

séries,

du

radium,

du (1) 1. CURIE et F. JOLIOT, J. Phys., 1933, 4, 49L

(3)

427

thorium,

et de l’actinium un élément

léger

de

façon

à obtenir des séries

légères

qui

sont les

symétriques

au

point

de vue structure des séries

radioactives,

avec toutefois des différences au

point

de vue

massique.

A une

désintégration nc correspond

une

intégration

a mais

à une

désintégration p

correspond

non pas une

intégra-tion,

mais

également

une

désintégration

avec émission

d’une

particule qui,

cette

fois,

est

chargée positivement

et de

plus

pesante

(proton,

deuton,

neutron).

Pour réaliser cette

correspondance,

nous sommes

partis

des trois gaz radioactifs choisis comme

homo-logues

des trois

isotopes 2°Ne, 21Ne,

22Ne.

On obtient alors les séries

légères

suivantes

(1).

Pour

homologue

de la série du radium on a :

Pour

homologue

de la série du

thorium,

on a

Pour

homologue

de la série de

l’actinium,

on a

Ces

groupement

appelloiil

plusieurs

remarques :

9 °

La

première

porte

sur l’étendue qne l’on est con-duit à donner à la série deMendeleieff. Dans la

corres-pondance

ci-dessus l’élément 92

correspond

au

beryl-lium. Pour obtenir les éléments

antérieurs,

on est

conduit à

prolonger

les séries radioactives d’où un nombre Z maximum

égal

à Z = 9~ .

~° La

correspondance

conduit à faire intervenir

plu-sieurs fois le même

isotope

avec le même nombre de masse, mais avec un mode de formation différent et il semble

qu’il

doive en résulter des

énergies

internes différentes.

3" Tous les

isotopes

connus

depuis

2H

jusqu’à

31P

sont obtenus. L’on

n’obtientpas

’He que donnait

la règle

de Bartlett. Le seul corps nouveau introduit est

l’ho-mologue

du

radioactinium,

donc un

carbone, auquel

l’on doit

assigner

la masse 14.

4° La fixation des

homologues

des séries

supérieures

du Radium et du Thorium

permet,

au moyen des

élé-ments

légers

restants,

de former d’une

façon

univoque

la série

supérieure

homologue

de l’actinium et

inverse-ment de déterminer

celle-ci,

qui

prend

une allure tout

à fait semblable à celle des deux autres séries

(’).

5° La série de l’actinium

présente

une autre

anoma-(1) Notamment l’élément antécédent du protoactinium est de

numéro 93 et de masse 2’35. Des expériences récentes l’ont mis

en évidence et lui ont bien assigné cette place dans les séries radioactives (voir p. ex. Nature, 14 juillet 1934, p. 55).

Toufeioi; notre classification donne également un autre élé-ment 93 homologue de Li de masse 239, appartenant également

à la série de l’actinium et dont la masse est plus voisine de la

masse 240 signalée expérimentalement (note ajoutée aux

épreu-ves).

lie,

correspondant

à la transformation

Ac ~ Ra,d

De ce

fait,

le fluor etle sodium sont écartés. Pour les faire rentrer dans la classification on doit admettre l’exis-tence d’une fourche à

partir

de

l’actinium,

conduisant à des éléments radioactifs de numéros Z = 87 et Z == 85 dont les masses seraient 223 et 219.

Ce

groupement

des corps

légers

et les

conséquences

que l’on en déduit

peuvent s’interpréter

si l’on fait

appel

à

l’analogie

entre la formation des noyaux et la

formation des molécules

chimiques.

En

effet,

les forces

qui produisent

les liaisons sont de même

nature,

cou-plage

dû aux

spins

des électrons dans le cas des

molé-cules,

dû aux

spins

des

composants

du noyau dans le

cas des atomes. Les corps

isotopes

isobares obtenus

sont ici les

analogues

des isomères de la chimie

orga-nique.

Le fait que l’on

part

de deux sortes de

parti-cules a

peut s’interpréter

alors,

si l’on admet un modèle

tétraédrique

pour le

groupement,

du fait de l’existence

de deux modèles

symétriques

non

superposables.

De

plus,

cette classification des éléments

légers

se

justifie

facilement si l’on admet que les

désintégrations

s’effectuent à

partir

de la

région

centrale du noyau dont la structure serait la même pour tous les éléments.

Ces résultats

peuvent

être utilisés pour

l’inter-prétation

des résultats des

expériences

de

trans-mutation. Pour

cela,

nous formons

l’hypothèse

que les seuls atomes stables sont ceux

qui

constituent les séries

légères

considérées comme le mode naturel

de formation des noyaux. Si donc l’on bombarde un

(4)

428

atome intérieur à une suite

d’intégration

x au moyen

de

particules

a, il y aura

possibilité

de

fixation,

avec

formation d’un corps stable et émission de

rayonne-ment ,~.

Si l’atome considéré est l’élément extrême d’une

suite de transformalions a il doit être considéré comme

inapte

à fixer une

particule

a, mais

susceptible,

sous l’action d’un choc

apportant

de

l’énergie,

de se décom-poser en émettant une

particule

lourde

chargée

positi-proton

ou neutron.

Si l’atome est intérieur à une branche

correspondant

à une suite de

désintégration

~,

la fixation d’une

parti-cule a conduira à un

composé

instable

qui après

un

temps

caractéristique

du corps formé se

décomposera

en donnant un atome

appartenant

à la série initiale. Si l’atome est l’élément

correspondant

à l’élément

extrême d’une suite de transformations

~,

la fixation

pourra se

faire,

soit dans le sens de

l’intégration

o, soit en

arrière,

de manière à revenir sur la

désintégration,

le corps formé étant soit

stable,

soit

instable,,

selon

qu’il

appartient

ou non à la série initiale.

Il faut remarquer que ces

hypothèses

permettent

d’expliquer

l’existence de différents groupes de

pro-tons,

sans faire

appel

à

l’hypothèse

de l’existence des niveaux

d’énergie

interne. Le schéma montre

qu’il

y a

possibilité

de l’émission de

quatre

groupes de

protons

à

partir

de

l’aluminium,

de deux groupes à

partir

de

l’azote,

ce

qui

est en accord avec les résultats

expé-rimentaux

(1).

De

plus,

l’aluminium est

susceptible

de fournir par fixation de

particules a

du

rayonnement

y de trois manières différentes

et,

d’autre

part,

de don-ner lieu à l’émission d’un neutron et d’un

positron,

suivant le schéma :

(1) Voir p. ex. L. LEpmxcE-RiNGUET, Les transmutations artifi-cielles.

Nous allons maintenant essayer de donner une théorie

générale

du mécanisme des réactions de trans-mutation.

Le

premier problème

à résoudre est celui des

radio-activités P

Admettant

1 hypothèse qui

semble

justifiée

de

l’ab-sence des électrons ou des

positrons

à l’intérieur du noyau, l’on est conduit à chercher nn processus per-mettant

d’exp’iquer

leur émission à

partir

des

protons

ou des neutrons. Selon

l’hypothèse

faite,

on trouve les différentes théories

proposées

pour

expliquer les

radio-activités

~.

Ces

hypothèses

sont celles de Beck

(’) : formation

simultanée d’un électron et d’un

positron

à

partir

de

rayonnement

y

interne,

le

positron

se fixant sur un

neutron pour donner un

proton,

l’électron étant seul

émis,

cette

hypothèse

renonçant

à la conservation de

l’énergie

dans un processus de transformation

nuclé-aire,

ou de

Fermi (2) qui

admet la validité des lois de conservation de

l’énergie

et pour cela

reprend

l’hypo.

thèse émise par Pauli de l’existence d’une

particule

électriquement

neutre, de masse nulle ou infiniment

petite

vis-à-vis de celle de .l’électron et émise

simul’a-ment avec lui lors de la

désintégration. De ’plus

Fermi (1) BECK, Z. 9~3~, 86, p. 105.

(5)

429 considère le neutron et le

proton

comme deux états

quantiques

d’une même

particule,

le passage de l’une

à l’aulre se faisant avec émission d’un électron et d’un neutrino d’une manière

analogue

à celle de l’émission d’un

quan’um

de lumière par un atome excité.

Pour faire rentrer dans cette théorie

qui

semble en bon accord avec

l’expérience,

l’émission des

positrons,

on doitainsi que nous l’avons montré aillours

(’),

la

gé-néraliscr. On est alors conduit à associer à une émis-sion de

positrons

celle d’un

antineutrino,

anticorpus-cule

qui

ne semble pas

pouvoir

être

distingué

duneu-trino et

qui

constitue avec lui le

corpuscule

de lumière,

ainsi que l’a montré M. Louis de

Broglie (2).

Mais on est conduit à remarquer

qu’il

y a deux pos-sibilités de

généralisation qui

sont

également

vraisem-blables.

La

première

repose sur

l’hypothèse

de la dualité du

proton qui

devient

susceptible

de deux états

internes,

pour

lesquels

il

possède

la même

charge,

mais des

énergies

internes différentes. Soient x et xi, ces deux

états,

l’état étant l’état

d’énergie

maximum,

non stable à l’intérieur du noyau. Le passage de à ici

s’effectuant sous l’action du choc avec une autre

parti-cule ou sous l’action d’un

rayonnement extérieur,

il y

a formation d’un état instable donnant lieu à

l’émis-sion d’un

positron

(E+)

et d’un antineutrino

(1) t)

lors du retour à l’état stable selon le processus :

tandis que dans les radioactivités naturelles l’on a

l’émission d’un électron

(~-)

et d’un neutrino

(-q t)

selon le schéma :

le

rapport

du nombre des neutrons au nombre des pro-tons tendant à diminuer.

La deuxième

généralisation possible

repose sur

l’hy-pothèse

que le

proton

ne

possède

qu’un état,

mais que le nputron est

susceptible

de deux états w et ùil, l’état

stable dans le noyau étant cette fois l’état

de plus

haute

énergie

Le processus de transformation est alors le suivant :

Dans les radioactivités

naturelles,

transformations

spontanées

tendant à faire diminuer le

rapport

du nombre des neutrons au nombre des

protons.

Dans les radioactivités

provoquées :

Mais ici le neutron ne

peut

rester à l’intérieur du noyau ce

qui

donne une émission simultanée de l’électron

positif

et du neutron.

On voit que cette

hypothèse

donnerait une

explica-(1) C. R. (1934), 198, p. 564.

(’) L. DE BROGLIE, C. R., (1934), 198, p. 135.

tion du fait que la

symétrie

entre

désintégration

spontanée

et la

désintégration

avec émission de

posi-tron n’est pas

poursuivie

au

point

de vue

massique.

Ce processus a en outre

l’avantage

de

permettre

de

représenter

les

phénomènes

de

matérialisation,

le

pho-ton incident faisant passer un

proton

de l’état 7,, à l’état 7,.,,

la matérialisation se faisant lors du retour 7t1 - 7: avec émission d’un électron et d’un

positron,

le neutrino et

l’antineutrino s’unissant pour donner un nouveau

quantum y.

La

première

des

hypothèses

ci-dessus

(dualité

du

proton)

permet

d’expliquer

l’émission des

protons

des tiansmutations artificielles pour un corps

placé

dans

nolre schéma comme

homologue

d’un corps à

désinté-gration

~.

En effet on

peut

alors admettre que le

choc,

par un

apport

d’énergie

provoque la transition ’it-+- 7:1 et l’on a

alors,

soit

l’expulsion

du

proton

qui

ne

peut

exister à l’état stable dans le noyau et c’est le méca-nisme de l’émission des

protons,

soit si le corps est intermédiaire entre

l’homologue

d’un corps à

transfor-ination p

et celui d’un corps à transformation a. la

tran-sil iun

complète

du

proton

rl au

proton

c avec l’émis-sion d’un électron et d’un

positron.

On a alors

l’inter-prétation

de l’émission des électrons du

magnésium

qui

émis avec un antineutrino donnent -un

spectre

continu.

Si l’on examine toutes les

possibilités

de transfor-mation selon notre schéma pour certains corps, nous

avons :

1° Pour le

Béryllium :

8Be,

8Be fixent la

particule a

et donnent 1~C avec

1 2 1

émission de

rayonnement

y.

’Be

peut

fixer la

particule

a de deux manières et 3

donner soit 12C soit 3

3Be

peut,

soit ne pas fixer la

particule

a, mais sous

l’influence de

l’apport

d’énergie

subir une transition

protonique

amenant l’émission d’un

proton

et d’un neutron suivant le schéma

soit fixer la

particule a

pour donner un corps instable

qui

se

décompose

en donnant deux neutrons et un

po-sitron suivant le schéma :

On

peut

admettre que les deux neutrons sont émis à

des instants différents et

qu’ils

sont de natures

diffé-rentes,

l’un étant un neutron interne et l’autre prove-nant de la transition.

On obtient ainsi trois groupes de neutrons

possibles,

résultat

qui

est conforme aux résultats

expérimentaux.

8Be

peut

également,

dans les cas de non fixation

(6)

430

donner lieu à une transition 7t -+- 1t.,

puis

con-duisant à l’émission d’électrons et de

positrons

répartis

en

spectres

continus. ~~ Pour le Bore :

Le Bore’°B

peut

donner soit l’émission de

protons

i

et de neutrons, dans le cas de non fixation de la

par-ticule a

soit dans le cas de fixation la formation d’un corps instable

qui

donne deux neutrons et un

positron

suivant : -.

’OB donne un

proton

avec non fixation : -.

2

~ ~B donne du

rayonnement

y avec fixation

d’où pour le bore trois groupes de neutrons et deux

groupes de

protons.

3° Pour l’Aluminium :

donnent dans le cas de

non-capture :

dans le cas de

capture,

émission de

rayonnement

y

27 Al

donne,

dans le cas de

non-capture

4

avec

capture,

formation d’un corps instable :

d’où 4 groupes de

protons

et un groupe de neutrons.

4° Pour le

Magnésium :

On obtient du

rayonnement

y par l’action des

parti-cules a sur tous les

isotopes

26Mg.

De

plus,

donnent :

De

plus 2"Mg

donnent l’émission d’électrons et de

2,3,4.~

positron-On obtient

donc,

dans le cas de bombardement par

particule

ac la

possibilité

de l’émission des

particules :

Dans le cas de transmutations

s’effectuant,

non

plus

par action de

particules a

mais sous l’action de

protons

accélérés,

de deutons ou de

neutrons,

les

hypothèses

faites antérieurement

permettent

également

de les

interpréter

suivant notre schéma

général.

Les transformations

s’effectuent,

soit sans

fixation,

auquel

cas l’effet du choc est de créer un état instable par

apport

d’énergie

d’où l’émission de

proton

et de

neutron,

ou d’électrons et de

positrons.

Dans le cas de

fixation notre

règle

permet

de

prévoir

les

produits

de

décomposition,

le corps se

décomposant

de manière à redonner un corps de la série. Ceci

explique

le fait

signalé

par les différents

expérimentateurs

que lors d’une transmutation

produite

par les

deutons,

les pro-duits émis sont souvent les éléments de sa

décomposi-tion.

En

terminant,

je

tiens à remercier M. le Professeur Louis de

Broglie

pour le bienveillant intérêt

qu’il

m a

témoigné

au cours de ce travail.

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