HAL Id: jpa-00207274
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Submitted on 1 Jan 1972
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Étude expérimentale et théorique de la production de
nuclides légers rapides dans les interactions
proton-noyau à haute énergie
J-P. Alard, L. Avan, M. Avan, A. Baldit, J.P. Costilhes, A. Cordaillat, J.
Dhermain, L. Fraysse, J. Fargeix, G. Roche, et al.
To cite this version:
ÉTUDE EXPÉRIMENTALE
ET
THÉORIQUE
DE
LA
PRODUCTION
DE
NUCLIDES
LÉGERS
RAPIDES DANS
LES
INTERACTIONS
PROTON-NOYAU
A
HAUTE
ÉNERGIE
J. P.
ALARD,
L.AVAN,
M.AVAN,
A.BALDIT,
J. P.COSTILHES,
A. CORDAILLAT(*),
J.
DHERMAIN,
L.FRAYSSE,
J.FARGEIX,
G.ROCHE,
J.-C. TAMAIN Laboratoire dePhysique
Nucléaire,
UER Sciences Exactes et NaturellesUniversité de Clermont-Ferrand
(Reçu
le 23 décembre1971)
Résumé. 2014 Nous donnons la description d’une expérience réalisée au CERN et concernant la production de 1H, 2H, 3H, 3He, 4He lors des interactions proton-noyau (12C, 27Al, 197Au) à des angles variés (30°, 45°, 75°, 105°). Nous présentons également une théorie thermodynamique per-mettant d’interpréter les résultats expérimentaux obtenus.
Abstract. 2014 We
give the description of an experiment performed at CERN concerning the
pro-duction of 1H, 2H, 3H, 3He, 4He in proton-nucleus interactions (targets : 12C, 27Al, 197Au) at
various angles (30°, 45°, 75°, 105°). We also present a thermodynamical theory which permits an interpretation of our experimental results.
Classification
Physics Abstracts 13.42
1. Introduction. -
Le programme
expérimental
« SC 33 »accepté
par le comité dePhysique
III duCERN
[1]
nouspermet
d’effectuer une étude de lafragmentation
des noyaux bombardés par despro-tons de 600 MeV.r
Nous donnons dans le tableau 1
quelques
exemples
TABLEAU 1*
CERN, Meyrin-Genève.
478
de travaux
récents,
effectués par divers auteurs dansce domaine. Peu de résultats
expérimentaux
existentau
voisinage
de 600MeV,
mis à part les données de Komarov[9]
etAzhgirey [10]
concernantl’éjection
de
2He-2He
et2H
énergétiques
émis à trèspetit angle,
ainsi que les données de W. N. Hess et B. J.
Moyer
[11]
]
à uneénergie
incidente de 300 MeV. Cette dernièreexpérience
concerneuniquement
laproduction
de2 H
à un
angle
de 400.De telles mesures
présentent
un intérêt sur leplan
astrophysique
pour l’étude de lapropagation
du rayon-nementcosmique galactique.
Eneffet,
les rapportsiH/2He,
’He/’He,
Li-Be-B/H
observés dans le rayon-nementcosmique primaire
auvoisinage
de la Terre sont trèssupérieurs
aux valeurs observées dansl’Univers
[12], [13].
Le tableau II donnequelques
ordres degrandeur
concernant ces rapports :TABLEAU II
Il est admis à l’heure actuelle que la
composition
isotopique
du rayonnementcosmique
à la source nediffère pas sensiblement de la
composition isotopique
universelle
[12], [13],
[14].
Les éléments2 1H 2He,
Li-Be-B,
détectés dans le rayonnementprimaire
auvoisinage
de laTerre,
seraientproduits
par lafrag-mentation des noyaux
cosmiques
lors de leur interac-tion avec le gazinterstellaire,
ce dernier étantcomposé
d’hydrogène (90
%)
et d’hélium(10 %).
Les réactions defragmentation
lesplus importantes
sont alors lessuivantes :
(oc
+p) ,
>(Noyau
+p) ,
>(,x
+a).
°Le
premier
intérêt est donc dedéduire,
de l’étudeexpérimentale
de cesréactions,
laquantité
de gazinterstellaire traversée par le rayonnement
primaire.
Un deuxième intérêt est d’étudier les modèles depropagation
du rayonnementcosmique
dans la Galaxie.Ces modèles
[12], [15]
tiennent compte de lalocali-sation des sources, ainsi que de la
proportion
de rayonscosmiques s’échappant
de la Galaxie. L’étudecomplète
de ces modèlesexige
non seulement laconnais-sance des sections efficaces
totales,
maiségalement
desrapports
isotopiques
deproduction,
ainsi que des distributions enénergie
desfragments
émis[12].
Une étude de la
production
deLi, Be,
B a étéeffec-tuée récemment par le groupe de
Spectrométrie
de Massed’Orsay [16]
et a montré quel’épaisseur
dematière traversée était de l’ordre de
quelques
g x cm -2.En ce
qui
concerne lesisotopes
2He
et2 1 H,
les inter-actions du type(4He
+p)
ont faitl’objet
d’étudesexpérimentales
récentes[17], [18]
ainsi que les réac-tions(a
+a) [19].
Pour notre part, nous avonsporté
nos efforts sur les réactions(noyau
+p).
Cette études’effectue en deux
étapes :
1.
Analyse
de lapartie
énergétique
desSpectres
(énergie cinétique d’éjection supérieure
à 15MeV).
2.Analyse
de lapartie
basseénergie
desSpectres
(énergie cinétique d’éjection comprise
entre 2 MeVet 40
MeV).
Nous décrivons les résultats
expérimentaux acquis
au cours de la
première étape.
Le choix del’énergie
incidente de 600 MeV est très
favorable,
parce que le spectreénergétique
du rayonnementcosmique
pri-maire au
voisinage
de la Terreprésente
un maximum auvoisinage
de 500MeV/nucléon [20].
Une
comparaison
ultérieure entre les résultatsobte-nus par les méthodes
Li-Be-B/3He-4He/iH-zHe
devraitpermettre d’aboutir à des conclusions
astrophysiques
intéressantes concernant : -
l’épaisseur
de matière interstellairetraversée,
-- la nature et la localisation des sources, - le choix d’un modèle de
propagation.
D’autre part, une méthode de datation des
météo-rites utilise la mesure de la
quantité
d’2He
formée lorsde la
désintégration
de1 H.
Une certaineproportion
d’
2He
estd’origine
«spallogénique » (interaction
du rayonnementcosmique
galactique
avec le matériaumétéoritique)
et doit être évaluéegrâce
à laconnais-sance des sections efficaces
d’éjection
de l’ion2He.
Enfin,
sur leplan
nucléaire,
l’étudeexpérimentale
des distributions
angulaires
eténergétiques
des nuclideslégers
permet lacomparaison
avec lesprédictions
dedivers modèles
d’éjection :
évaporation
nucléaire,
éjection d’agrégats
lors de réactionsquasi
libres,
théorie de Butler et Pearson
[6].
L’étude de ces modèlesest
importante
sur leplan
astrophysique
dans la mesure où elle permet deprévoir
les rapportsisoto-piques
à diversesénergies
incidentes ouangles
d’éjection.
Dans le
paragraphe
II.3,
nousprésenterons
unecomparaison
entre nos résultatsexpérimentaux
et unmodèle
thermodynamique
de l’interaction(p
+Noyau).
II. Partie
expérimentale.
- II.1 DESCRIPTIONFIG. 1.
sont
placées
au centre d’une chambre circulaire où est maintenu un vide de l’ordre de 10 -’ mm demer-cure. La chambre de 50 cm de diamètre
possède
desouvertures latérales permettant de faire varier
l’angle
de détection desparticules.
Le faisceau de protons de 600 MeVd’énergie cinétique
incidente,
dont le flux est d’environ1010
particules
parseconde,
estfocalisé au centre de la chambre. Un collimateur en
plomb
de 50 cmd’épaisseur
permet d’éliminer le halodu faisceau. Deux chambres d’émission secondaire
placées
de part et d’autre de la chambre à videper-mettent la mesure du flux de protons. Le
dispositif
de détection est constitué d’un
télescope (AE, E)
composé
de la manière suivante :AE: diode au silicium à barrière de surface
d’épais-seur 700 gm et de section active0,5 cm’.
E : scintillateur NaI
(Tl) cylindrique
de diamètre 20 mm et delongueur
80 mm.L’ensemble du
télescope
estplacé
à l’intérieur d’unblindage
enplomb,
afin d’éviter le flux departicules
parasites
en provenance de la salled’expérience.
Lecentrage du faisceau s’effectue au moyen de
l’obser-vation de deux écrans au sulfure de zinc
placés
surles fenêtres d’entrée et de sortie de la chambre à vide.
II.2
L’ÉLECTRONIQUE
ASSOCIÉE. - Leprincipe
d’identification consiste à
analyser
en coïncidenceles
signaux
fournis par lajonction
et le scintillateur lors du passage de laparticule.
La connaissance de la perted’énergie
AE à travers ladiode,
donne(par
utilisation des tables de G. F.Williamson,
J. P.Bou-jot,
J. Picard[21])
l’énergie
de laparticule.
L’élec-tronique
associée est décrite sur le schémasynoptique
de la
figure
2 ;
elle permetl’enregistrement
sur rubanperforé
descouples
de valeursAE,
E. Une voie«
paral-lèle » reliée à un sélecteur multi-canaux du type TMCcontrôle le bon fonctionnement du
dispositif.
Sur cette voie decontrôle,
l’énergie
E est fixée au moyen d’unsélecteur monocanal et on
analyse,
encoïncidence,
sesimpulsions
AE fournies par lajonction.
Letraite-ment des résultats
consignés
sur rubans s’effectuedirectement sur ordinateur. La
figure
3 montre unspectre d’identification de
charge
1 et met en évidenceles
performances
obtenues par cette méthode.FrG. 2.
FIG. 3.
Il. 3 RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX. - Les
480
de
charge
1 et 2produits
lors du bombardement d’unecible d’ 27 Al
(d’épaisseur
50)lm)
par des protonsde 600 MeV à des
angles égaux
respectivement
à30°,
45°,
75°,105°,
dans lesystème
du Laboratoire.FIG. 4.
FIG. 5.
FIG. 6.
FIG. 7.
Les résultats obtenus avec les cibles de carbone
Les erreurs
indiquées correspondent
aux fluctua-tionsstatistiques.
En ce
qui
concerne les spectresénergétiques
departicules
decharge
2,
nous faisonsapparaître
dans le tableau suivant les valeurs des rapports2 He/ i He.
TABLEAU II1
(*) Energie des hélions comprise entre 50 et 100 MeV.
(**) Energie des hélions comprise entre 35 et 65 MeV.
Ces résultats mettent en évidence la valeur élevée
du rapport
2He 2He
dans lapartie énergétique
duspectre, notamment en ce
qui
concerne les noyauxlégers
(12C, 2’AI).
Ce dernierpoint
estimportant
enastrophysique,
le noyau12C
faisantpartie
du groupe(CNO) qui présente
un maximum dans le spectredes abondances
cosmiques [22].
Cesrésultats,
qui
complètent
des résultatspartiels
obtenusprécédem-ment
[23],
sont en accord avec les donnéesexpéri-mentales
présentées
par A. M. Poskanzer[8],
à uneénergie
incidente de5,5
GeV/c,
donc nettementsupé-rieure à
l’énergie
laplus probable
du spectre du rayon-nementcosmique primaire.
III.
Aspect théorique.
- Afin d’évaluer les taux deproduction
defragments légers rapides
dans les inter-actions de protonsénergétiques
avec les noyaux,nous proposons une théorie
thermodynamique
del’interaction
primaire,
inspirée
de la méthode de calculproposée
par R.Hagedorn [24], [25]
dans le cas des interactions hadron-hadron.Notre modèle diffère de celui
d’Hagedorn
par lespoints
suivants :10 Il
s’agit
d’unedescription statistique
d’unpro-cessus de cascade nucléaire associé à
l’éjection
d’agré-gats de masse2, 3,
4...20 La
« Température »
utilisée pour décrire ceprocessus est une
température
moyenne ; nous neconnaissons pas pour l’instant la relation entre la
température
et la vitesse desparticules
de cascade.30 La fonction de
partition
utilisée pour décrire l’interaction contient laprésence
de groupements de nucléons.Le « temps de relaxation » T caractérisant le
pro-cessus peut être évalué de la manière suivante
[26] :
si T est la
température moyenne, k
la constante de Boltzmann et h la constante de Planck :Pour une
température
T de l’ordre de 100MeV,
on trouve :Dans le cas du noyau
27 ail,
ladurée t.
de la cascadenucléonique
est de l’ordre de2,5
x10-23 seconde ;
dans le cas du noyau
197 Au,
elle est detordre
de 5 x 10 -23 seconde. On a donc dans le casde
19’Au :
Il en résulte que le temps de relaxation est inférieur
au temps de
développement
de la cascadenucléonique,
ce
qui
nous permet de traiterchaque
élément devolume comme étant en
équilibre thermodynamique.
- Notations utilisées :
yo : facteur de Lorentz de la
particule
incidente dans lesystème
du centre de masseproton-noyau :
y : facteur
de
Lorentzcorrespondant
à lacompo-sante
longitudinale
de la vitesse d’un élément de volume de matière nucléaire :A. variable de vitesse définie par :
Nous pouvons décrire le spectre
énergétique
desparticules éjectées
dans lesystème
du centre de massepar :
F(yo,
À)
est la distribution de vitesse desparticules
decascade,
fi(,e’,
T)
est le spectreénergétique
desparticules
ayant la variable de vitesse Â.e’ =
(p2
+m’)/2
est1 ’énergie:
totale dans lesys-tème
(K’)
définipart
= 0.£(fi)
estl’opérateur
transformée de Lorentz per-mettant le passage dusystème (K’)
ausystème
ducentre de masse
(K)
u(À,
x, t,p) représente
le nombre departicules
de cascade émises au temps t à la coordonnée x avec unparamètre d’impact
p V : volume d’interactionQ = 4
nR 2(Ro
= rayonnucléaire).
La fonction
F(yo, Â)
a été évaluée par J. P.Vialle-font et J. C.
Tamain,
à l’aide d’un calcul de Monte-Carlo décrivant la cascadenucléonique
à hauteénergie [28].
L’expression defi(e,
T)
décrivant les spectres482
de
partition »
Z tenant compte de la formation delog (1
+Z) =
avec
et
gi tient compte de l’existence
possible
d’isobares(exemple :
iH
et3He).
On aboutit alors à :
Jli est le «
potentiel chimique »
associé à chacune desparticules
émises.L’intégration numérique
del’expres-sion
(4)
conduit aux distributions doublementdiffé-rentielles
d2NJdQ.dp
d’éjection
departicules
àpartir
du noyau.
IV.
Comparaison
entre résultatsthéoriques
etexpé-rimentaux. - Les résultats déduits de
l’application
de la
thermodynamique statistique
sontreportés
surles
figures
2, 3, 4,
5 en traitspointillés.
Nousremar-quons d’une part que l’allure des spectres
expérimen-taux est bien décrite par notre formalisme
théorique
et que, d’autre part, les rapports entre les
isotopes
observésexpérimentalement
sont bien ceuxprévus
par la
théorie,
tous les spectres étant normalisés parrapport aux spectres
expérimentaux
de protons. Sur lafigure
7,
on observe enparticulier
la valeurélevée du rapport
3He/4He
dans la banded’énergie
50-120 MeV. Sur leplan expérimental,
nous détermi-nons actuellement lesspectres
des3He
et4He
d’énergie
inférieure à 50MeV,
de manière àpréciser
l’impor-tance de ce
phénomène
pour les noyauxlégers
telsque
12C,
27 ail.
Conclusion. - Les résultats
expérimentaux
obtenusnous ont donné la
possibilité
d’étudier laproduction
de nuclideslégers
à diversangles
et avec des ciblesvariées. Nous
soulignons
la variation du rapport2He 2He
en fonction du nombre de masse dunoyau-cible. En
particulier,
le rapport3He j4He
est élevé dans le cas des noyauxlégers (C, Al)
et il devientnéces-saire,
pour ces noyaux, de déterminer l’ensemble duspectre
énergétique.
Ce dernierpoint
est actuellementen cours d’étude au CERN. L’intérêt
astrophysique
d’un tel résultat est
évident,
dans la mesure où lesnoyaux
légers
du type C - N - 0 - se traduisent par unpic
abondant dans le spectre des abondancescosmiques.
En ce
qui
concerne laproduction
de2H
eti H,
lesrapports
d/p, t/d
sont de l’ordre de0,2
quels
quesoient
l’énergie
oul’angle d’éjection.
Lacomparaison
de ces résultats avec ceux obtenus à des
énergies
incidentes différentes -
notamment A. M.
Poskan-zer
[7]
montre que les rapportsd/p, t/d
sontégalement
peu sensibles à la variation del’énergie
incidente.Ceci amène une
simplification importante
dans le traitement de lapropagation
du rayonnementcos-mique galactique.
Enfin,
nous avons montréqu’un
modèlethermody-namique
relativementsimple
permetd’interpréter
lesspectres obtenus et de
prévoir
les rapportsd jp,
t/d,
3He/4He
à diversangles
ouénergies d’éjection.
Ce dernier
point
est utilisable directement dans l’étudeastrophysique.
Sur leplan
nucléaire,
cetteméthode de calcul met en
jeu
un processusstatistique
d’agglomération
de nucléons et n’est pas encontra-diction avec le mécanisme de Butler et Pearson.
Toutefois,
dans sa formeactuelle,
la théorie de Butleret Pearson ne permet pas de
prévoir
les rapports deproduction
- ainsique l’ont du reste montré Piroué
et Smith lors de leurs
expériences
à uneénergie
inci-dente de
2,8
GeV[2].
Actuellement,
nouspoursuivons
au CERNl’expé-rience SC 33 par une
spectrométrie
« basseénergie »
des p,d,
t,3He,
4He
(énergie
desfragments :
de 3 MeV à 40MeV).
Les cibles utilisées sontBe,
C,
Na, Al, Ca, Fe,
Au et lesangles :
30°-45°-75°-105°. Les résultatscomplets
ainsi quel’interprétation
del’ensemble de cette
expérience
seront donnés dans uneprochaine publication.
1Nous remercions
particulièrement
Messieurs les Professeurs P.Cuër,
R.Hagedorn
et H. Reeves pourleurs conseils sur les
plans théorique
etastrophysique,
M. P.Siffert,
du PREN deStrasbourg,
pour laréali-sation des
jonctions
nécessaires à cetteexpérience,
ainsi que M. R. Boudeaud du Centre de Calcul de
Clermont-Ferrand,
pour son aide efficace lors del’exploitation
sur ordinateur.Bibliographie
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