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Étude théorique et expérimentale de la diffusion Brillouin dans les milieux anisotropes

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(1)

HAL Id: jpa-00206330

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206330

Submitted on 1 Jan 1965

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Étude théorique et expérimentale de la diffusion Brillouin dans les milieux anisotropes

L. Cecchi

To cite this version:

L. Cecchi. Étude théorique et expérimentale de la diffusion Brillouin dans les milieux anisotropes.

Journal de Physique, 1965, 26 (11), pp.649-654. �10.1051/jphys:019650026011064900�. �jpa-00206330�

(2)

649.

ÉTUDE THÉORIQUE

ET

EXPÉRIMENTALE

DE LA DIFFUSION BRILLOUIN DANS LES MILIEUX ANISOTROPES

(1)

Par L. CECCHI

Laboratoire de Physique de l’État Cristallin, Faculté des Sciences, chemin des Brusses,

Montpellier.

Résumé. - L’auteur donne le principe d’un calcul des fréquences et des intensités diffusées en

théorie quantique, puis en théorie classique, à l’aide d’un modèle atomique simple. Il décrit l’inter- féromètre de Pérot et

Fabry

utilisé dans ses mesures. Il donne les résultats

expérimentaux

obtenus

sur les cristaux de NaCl, de NaClO3, de quartz, ainsi que dans l’étude des variations de l’intensité diffusée avec la température.

Abstract. - The basis of a quantum theoretical and classical calculation of the scattered inten- sities is given, starting from a

simple

atomic model. The Fabry-Pérot interferometer used in the

measurements

is described.

Experimental

results on single

crystals

of NaCl,

NaClO3,

and quartz are given, and a

study

of the variations of the scattered intensities with temperature is presented.

PHYSIQUE 26, 1965,

1. Th6orie.

1.1. Th£orie

quantique. (2).

-

L’agitation

ther-

mique

est r6solue en

phonons

dans

l’approximation

de Placzek suivant :

f

est un facteur de forme

dependant

de

(j, K, s),

unj

repr6sente

le

deplacement

de l’ion

(j)

dans la

maille

(n), a

et at sont des annihilateurs et des er6ateurs de

phonons (K, s) (K

est le vecteur d’onde

s

repere

la

branche),vi (K, s)

est un vecteur propre, de la matrice

dynamique

de Fourier du cristal.

Le

potentiel

vecteur de l’onde

6lectromagn6tique

incidente s’ecrit :

cp est un facteur de forme

dependant

de

(x, [1.);

em, avec y = 1 ou

2,

est le vecteur de

polarisation

unitaire d’un

photon

de vecteur de

propagation

x,

ac et a.T sont des annihilateurs et des cr6ateurs de

photons (x, [L).

Le

couplage

est realise sur un mod6le

atomique simplifie,

en

supposant

que tous les electrons sont tres voisins du noyau et lui sont

rigidement

lies.

L’hamiltonien du

syst6me

est alors :

Hpot.

=

6nergie potentielle

du

cristal;H.,.,.

= 6ner-

gie

du

rayonnement ; hni

=

h’ . + Z, h’ ;

ou

h’ i

est

l’hamiltonien d’un noyau,

hnj celui

d’un des 6lee- trons attaches a ce noyau,

Zi

le nombre de ces

6lectrons.

(1) La matiere de

1’expos6

est extraite d’un travail de These effectue au Laboratoire de

Physique

de I’ttat Cris-

tallin de la Faculte des Sciences de

Montpellier

[3].

(2) En collaboration avec M. le Pr Bassompierre.

A

F approximation

non relativiste et en

n6gli- geant

les effets de

spin :

(Mj, Py, qi : masse, impulsion et charge d’un noyau)

(m, p, - e : masse,

impulsion’

et charge d’un

electron)

avec . ,

Le

d6veloppement

fait

apparaitre :

- des termes en

p2

et en

P2; groupes avec Hpot.

ils reconstituent

1’energie

totale du

cristal ;

- des termes en

p. A

et en P. A

qui.

ne font

intervenir,

au

premier ordre, qu’un phonon

et un

photon

et rendent

compte

des

ph6nom6nes d’absorp-

tion et

d’6.mission ;

I 1

A2..,

- les termes en

7.2013

A2

qui

nous interessent et 2m

des termes

en I 2Mi

A2

n6gligeables

g g devant eux

,

(Mj

»

m).

A notre

approximation,

1’hamHtonien de diffu- sion s’ecrit donc :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019650026011064900

(3)

650

Les termes en

mx.IL

ocxl.[AP7

representent

un pro-

cessus a faible

probability

si l’on convient

d’injec-

ter des

photons (x, u)

et on

peut

les

negliger.

Avec il vient :

La sommation sur n est

ind6pendante ;

en ce

qui

concerne le 1 du crochet elle fait

apparaitre

en facteur :

ou IV est le nombre de mailles du

cristal ;

ce facteur

n’est différent de zero que pour, x’ = x ce

qui correspond

a une

propagation

en

ligne

droite sans

changement

de

frequence.

De

mgme,

en

remplaqant

unJ par son

d6velop- pement

on met en

facteur E

e-i(x’-x+K).n et on

,

n

obtient la condition x’ - x = K a un vecteur du reseau

r6ciproque pres

dont on

peut

prouver la nuiiit6.

(La

condition de conservation de

1’energie

appa-

rait, elle,

dans le calcul de la

probabilite

de tran-

sition :

(i

et f pour 6tat

initial

et 6tat

final),

redonnant

ainsi les deux conditions de la theorie

quantique elementaire.)

II est alors

possible

de

decomposer

1’hamiltonien de diffusion en hamiltoniens

correspondants

aux

processus Stokes et

anti-Stokes ;

on

obtient,

en

prenant

el et ex-

perpendiculaires

au

plan

de dif-

fusion,

e2 et e2 dans ce

plan

et en

appelant

0

1’angle

de

diffusion,

et F un facteur en

principe

calculable :

Le calcul des

probabilit6s

de transition

permet

enfin d’obtenir pour les intensit6s diffus6es des

expressions

telles que :

(J :

intensite difTus6c, A la distance

R, JQ

intensitd

incidente, g :

nombre d’ions par

mailles)

avec :

REMARQUES. -

1. Par suite de la

presence

de

elL. elL en facteur dans

Hn,

il

n’apparait

pas de termes « crois6s »

(1 --->

2’ ou 2 -

1’),

ce

qui

est

un def aut de notre theorie

(et

d’ailleurs de celle

de I. Tamm [2]).

2. On trouve en facteur dans F leg

quantit6s (K.vj)

ce

qui signifie

que l’on ne

prend

en

compte

que les

projections

sur la direction de

propagation

des

d6placements 61astiques.

3. La

proportionnalite

à 6)4

n’apparait

pas

expli-

citement dans le r6sultat final.

Nous pensons que le mod6le

adopt6

tient

compte

correctement de

1’anisotropie elastique

mais non de

1’anisotropie optique

et de ses

fluctuations.

1.2. Théorie

classique.

- On ne

peut

pas trans- poser directement les raisonnements de L. Brillouin dans le cas le

plus simple

d’un milieu

isotrope

restant

isotrope

dans la deformation due aux ondes

thermo-61astiques [1].

(La

nature tensorielle des

equations

interdit une

des

manipulations

n6cessaires. Cf.

[3j.)

Le

plus simple

est de considerer le volume diffu- sant comme une assemblee de

dipoles

de densite de

polarisation

« efficace »

[4k] Eo

ou

[Ak]

est la varia-

tion du tenseur

susceptibilité di6lectrique

provo-

qu6e

par une onde

élastique (quelconque a priori)

et

Eo

le

champ impose. (Pour

une difficult6 de

prin- cipe :

Cf.

[3J,

p. 23 et

sq.)

Un calcul

classique

de

rayonnement

montre alors

que seules interviennent

pratiquement

les ondes

ondes

elastiques

tres voisines d’une « onde active » d6finie par sa

longueur

d’onde :

et son vecteur unitaire de

propagation :

-- 1 -1 -- -

[q

et

q’

sont les vecteurs unitaires de

propagation

des ondes

6]ectromagn6tiques

incidente et

diffus6e,

em et eu, donn6s par les lois de

l’optique cristalline,

les directions des vibrations

qui peuvent

se propager

sans

deformations

et

n’,

les indices de propa-

gation

attaches a

(q, e,,)

et

(q’, elL’)].

A cette onde

61astique

sont associ6es par les

equations classiques

de Christoffel trois directions de

vibrations,

trois vitesses de

propagation Y,8,,,,

et trois

frequences N’,,,.

Le calcul donne alors les 6carts en

frequence

des

radiations diffusees :

T7’9

(vo est la frequence incidente)

(4)

et les flux diffuses :

avec :

D»’ == 7c" 2?,4.n,

2X nU. (termes li6s h la g6om6trie due

probleme)

(p

est la masse

sp6cifique

du

milieu ; K)>,

est relie

aux deformations cr6es par l’onde active par l’inter- m6diaire du tenseur des constantes

61asto-optiques

de

Pockels

et est enti6rement

calculable).

Ce sont ces formules que nous avons v6rifi6es

exp6rimentalement, apres

avoir

programme

sur

IBM 1620 leur resolution

num6rique quelque

peu fastidieuse dans 1 e cas

g6n6ral.

1.3.

Largeur

des raies. - La theorie

quantique expos6e

ci-dessus conduit a des raies sans

largeur

propre ; la theorie

classique

leur attribue une « lar-

geur de diffraction » de 1’ordre de

0,1

mk

provenant

d’une sommation sur toutes les ondes

elastiques

du

cristal n6cessaire dans le calcul de l’intensit6 dif- fus6e.

En

pratique,

1’6cart en

frequence depend

de

l’angle

0 et cet

angle peut

avoir toutes les valeurs

comprises

entre deux limites

d6t6rmin6es

par les dimensions de la source et les ouvertures des fais-

ceaux :

1’6nergie

diffus6e se

r6partit

sur 1’ensemble

des

f requences

associ6es.

En

supposant n6gligeables

l’ouverture du fais-

ceau diffuse et une des dimensions de la source

lumineuse,

nous avons trouve pour la fonction

« intensite diffusee -

frequence

» une courbe voi- sine d’un

triangle

de

largeur

a mi-hauteur de l’ordre de 250 mk dans les conditions de nos

exp6-

riences

[3].

Cette «

largeur

» de convergence est

importante ;

elle se compose en convolution avec

la

largeur

de la fonction-source et celle de la fonc-

tion-appareil

de l’interf6rom6tre et il est

impossible

de d6celer une eventuelle

largeur

propre du

phéno-

mene de diffusion.

2.

Montage.

Le cristal était eclaire h X = 2 537

A

par une source a

Hg

202 excitee en tres haute

frequence (les lampes rectangulaires plates f abriquees

au

laboratoire donnaient une emission

stable,

homo-

g6ne

et intense dans une raie de 100 mk de

largeur environ).

Le faisceau diffuse a 900 était

repris

par un monochromateur a reseau et

analyse

par un inter- f erometre

enregistreur

de

Fabry-Perot

a lames de

quartz

traitees pour

l’ultraviolet,

a cales adh6r6es

(6paisseurs

utilisees : 1 mm et

1,27 mm) ;

le

balayage

était obtenu par variation lin6aire de la

pression

de 1’azote contenu dans la cloche de l’in-

terféromètre,

le

photomultiplicateur

était un

RCA IP28 refroidi a - 45°C.

Une cuve chauffee contenant du

Hg

202 sous

vide

permettait

de r6absorber la lumi6re diffus6e

sans

changement

de

longueur

d’onde par les

imper-

fections du cristal

(cc

fausse diffusion

») quand

cela

était necessaire.

FIG. 1.

(5)

652

FIG. 2.

FIG. 3.

(6)

653

3. R6sultats

exp6rimentaux.

3.1. Nous avons étudié des 6chantillons de

CINa,

de

C103Na

et de

quartz

dans

plusieurs positions cristallographiques

a la

temperature

du laboratoire et un cristal de

quartz

a

temperature

variable. Des

6chantillons

de silice, de FLi

et de

C03Ca n’ont

pas

donne,

pour

l’instant,

de resultats satisfaisants.

Il est a noter que la fausse diffusion est tr6s

g6nante quand

son intensite est de 1’ordre de

quelques

centaines de fois celle des raies Brillouin

comme le montre ]a

figure 1 ;

m6me

apres r6absorp- tion,

il est necessaire de

proc6der

a une « recons-

titution o de la courbe

( fcg. 2) ;

a

l’inverse,

des enre-

gistrements

comme celui de la

figure

3

permettent

des mesures

pr6cises.

3.2. Les mesures ont surtout

porte

sur la compo- sante 1.1

(incident

et diffuse

polarises perpendi-

culairement au

plan

de

diffusion)

des doublets dus

aux ondes

elastiques longitudinales

ou

pseudo- longitudinales.

Les 6carts en

frequence

ont ete mesures a un

petit

nombre de millièmes

pres

et trouv6s con-

formes aux

previsions th6oriques

a cette

precision ; 1’egalite

8vA = 03B4vs a ete v6rifi6e

6galement

a cette

precision.

Les

coefficients P

fournissent une bonne mesure

des intensit6s

diffus6es ;

nous nous sommes atta- ch6s a les obtenir en valeur

absolue,

par compa- raison des flux diffuse et

incident,

bien que cela ait demande un nombre assez

important

de raccor-

dements et de corrections

(effet polarisant

du mono-

chromateur,

influence de l’ouverture des

faisceaux,

due la forme des

raies,

de

1’absorption

de la cuve a

mercure, de la

polarisation

rotatoire du milieu dans certains cas

...). Les [3

ont ete mesures avec une

precision

de 5 a 20

%

et 1’accord avec la theorie a

toujours

ete realise a mieux que 25

% (les

flux

diffuses sont tres

faibles,

de l’ordre de 10-10 fois le flux

incident,

soit environ 10’14

watts ;

par

ailleurs,

les variations mal connues des constantes

61asto-optiques

avec la

longueur

d’onde intro- duisent une erreur sur les donn6es memes des

calculs).

L’élargissement

par convergence des raies a 6t6 trouve conforme aux

previsions

a mieux que 10

% pres, moyennant

des

hypotheses plausibles

sur la

forme de la

fonction-appareil.

Il n’a evidemment pas ete

possible

d’acc6der a la

largeur

propre du

phenomene.

La raie de fausse-diffusion n’6tait pas

61argie,

a la

precision

de nos mesures.

Quelques

mesures sur la

composante

1.1 des doublets

transversaux,

dans le cas du

quartz,

ont

donne des resultats conformes aux

precisions

à

20

% pres

environ.

Des

perfectionnements

du

montage permettent

actuellement des mesures sur les

composantes longi-

tudinales de

type 12’,

21’ et

22’ ;

les

experiences

en

cours semblent donner des resultats conformes aux

previsions

de la theorie

classique.

Deux

ph6nom6nes

nous

paraissent justifier

une

6tude ult6rieure : des variations

importantes

de la

fausse-diffusion en fonction de l’orientation du cristal et

l’apparition,

sous le

spectre

de

raies,

d’un

fond continu

d’origine inexpliqu6e.

3.3.

Exemple

de resultats obtenus. - 3.3.1.

CRISTAL DE

CIO.NA (fig. 4).

- « Position A n

signifie :

« cristal éclairé selon la

grande

face A et

diffusant suivant la

petite

face voisine de la lettre ».

FIG. 4.

En ce

qui

concerne les

intensités,

la

symétrie

du

cristal entraine

1’6quivalence

des

positions

A et AX

(resp.

B’ et

Bg) ;

la matrice des constantes 61asto-

optiques

a les

sym6tries

de la

para-h6mi6drie

du

syst6me cubique,

ce

qui

entraine

1’6quivalence

de A

et de

A’

mais non celle de B et Bx. Toutes les

positions A (resp. B)

sont

6quivalentes

en ce

qti

concerne les

frequences.

Les resultats concernant la

composante

1.1 lon-

gitudinale

sont resumes dans le tableau

ci-dessous ;

l’ accord avec les

previsions th6oriques (chiffres

entre

parentheses) peut

etre considéré comme satis-

faisant.

3.3.2. Cristal de

quartz

éclairé suivant une direc- tion

a + 10,50

de 1’axe + X et diffusant suivant

une direction a +

10,5°

de l’axe - Y.

ftude

en

fonction de la

temperature.

Les resultats sont resumes par la

figure

5

(en

abscisse :

T IT 0

avec

To

=

temperature

du labo-

ratoire,

thermostat6 = 292

OK).

La variation de 1’intensite des raies est conforme

aux

previsions

de la theorie

classique

à

quelques pour-cent pros

entre - 170 °C et

+

150 OC.

(7)

654

FIG. 5.

4. Conclusion.

La theorie

classique

de 1’effet

Brillouin,

sans

etre

exempte

de

quelques difficult6s,

conduit a des r6sultats v6rifiables avec une

precision

satisfai-

sante.

La theorie

quantique expos6e,

par

contre,

est à

tout le moins

incomplete ;

de

plus

le

probleme

de

la structure des raies de diffusion n’est pas

r6solu,

a notre connaissance.

Exp6rimentalement,

il serait souhaitable de per- fectionner la

technique

des mesures ; celle des

intensit6s,

pour

pouvoir

les effectuer sur les compo- santes transversales et les

composantes

« crois6es »

et pour verifier les

precisions

de la theorie quan-

tique

a tres basse

temperature (He liquide) ;

celle

des

largeurs

de raies pour mesurer la

largeur

propre des raies de diffusion.

Ces

progr6s

n6cessitent

l’emploi

de lasers et de

meilleures

techniques

d’utilisation de l’information

( déconvolution).

Discussion

M. KRISHNAN. - Were you able to establish in your

experiments

whether there was any

genuine

unmodified radiation

(8v

=

0)

in the

light

scat-

tered

by

the

crystals

examined

by you ?

If it is

so, it will

give

us an indication about the

imper-

fections and

mosaicity

of the

crystal.

M. CHANDRASEKHARAN. - Your observation of the transverse Brillouin

components

for the orien- tation X

(100), plane

of

scattering

XOY agrees with theoretical calculations made in the paper : Thermal

scattering

of

light

in

birefringent crystals.

Proc. National Institute of

Sciences

of India, 1953, 29,

757-561

(by

V.

Chandrasekharan) (Table VI,

no

9,

p.

560).

M. BURSTEIN. - I

gather

that one does not

observe the

splitting

of the transverse

components

in Brillouin

scattering.

In this

connection,

I

understand that there are groups which are car-

rying

out Brillouin

scattering experiments

in which

the

frequency shifts

are

being

determined

by

hete-

rodyne techniques.

This would

provide

a

superior

means for

separating

all of the Brillouin compo- nents.

M. THEIMER. - The device of

beating

the scatte-

red radiation

against

the incident radiation for

measuring

small

frequency

shifts has been success-

fully

used in the case of

light scattering

near the

critical

point.

The line

shape

of

Rayleigh

scat-

tering

has been

determined

in this fashion

by

Benedec

(1965 ?).

The

same

method has been tried for

detecting the "

Raman

scattering "

of a

plasma,

but so

far,

without success. The method

is limited to very small

frequency

shifts since the beat

frequency

must be detectable

by

microwave

techniques.

The Brillouin shift of diamond is pro-

bably

too

large.

RÉFÉRENCES

[1] BRILLOUIN (L.), Ann.

Physique,

1922, 17, 88.

[2] TAMM (I.), Z. Physik, 1930, 60, 345.

[3] CECCHI (L.), Thèse, Montpellier, 1964.

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