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Calculer un développement limité en 0 des fonc- tions suivantes à l'ordre indiqué entre parenthèses :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements

1.

(Ede01)

Calculer un développement limité en 0 des fonc- tions suivantes à l'ordre indiqué entre parenthèses :

3 sin 2x − 2 sin 3x (4) ln(1 + x) 1 + x (3)

1 + cos x (4)

e sin x (3) √

1 + tan x (3) sin x

ln(1 + x) (3) tan 2 x 2 (4) e tan x (4)

q 1 + √

1 − x (2) Z x

2

x

3

√ dt

t 4 + t 2 + 1 (10)

2.

(Ede02)

Montrer que le graphe de f dénie par f (x) = x exp

2x x 2 − 1

admet 3 asymptotes que l'on déterminera. Montrer que le signe de f

0

est donné par celui d'un polynôme de degré 4 que l'on peut mettre sous la forme

(x 2 − ax + 1)(x 2 − bx + 1)

3.

(Ede03)

Calculer les limites des fonctions suivantes aux points indiqués en utilisant des développements

x ln(x sh 1

x ) en 0 + , ln(cos 3x) sin 2 (2x) en 0, log x a − log a x

sh x − sh a en a 6= 1, (1 − e x ) sin x x 2 + x 3 en 0, e −x

sh p

x 2 + x − sh p

x 2 − x

en + ∞, x x − x

ln(1 + √

x 2 − 1) en 1 + , e x

2

+x − e 2x cos πx 2 en 1,

2 − x a

tan

πx2a

en a 6= 0.

4.

(Ede04)

Montrer que, pour tous les x de [−1, +1] ,

arccos x = 2 arcsin

r 1 − x 2

En déduire un développement de arccos en 1. (il s'agit d'un développement de Puiseux : les exposants de 1 − x sont des demi-entiers)

5.

(Ede05)

Montrer que f (x) = x + ln(1 + x) est bijective de ] − 1, +∞[ dans R. Former un développement limité de la bijection réciproque à l'ordre 3 en 0.

Soit f (x) = 2x − ln(1 + x) , montrer qu'il existe a et b ( a < 0 < b ) telle que la restriction de f sur [a, b] dénisse une bijection ϕ . Former un développement limité de la bijection réciproque ψ en 0 .

De même, montrer que la fonction f dénie par

∀x ∈ R , f (x) = xe x

2

est bijective de R dans R. Former un développement limité en 0 à l'ordre 5 de la bijection réciproque.

6.

(Ede06)

Calculer à l'aide d'un développement limité la va- leur en 0 de la dérivée à l'ordre 6 de

(1 + x sin x) x tan x et cos x x tan x

7.

(Ede07)

Soit a un réel, I un intervalle ouvert contenant a et f une fonction C (I, R ) . Calculer la limite en 0 de

h → 1

h 3 (f (a + 3h) − 3f (a + 2h) + 3f (a + h) − f (a)) En déduire, pour x > 0 xé, la limite en 0 de

h →

(x + 3h)(x + h) 3 (x + 2h) 3 x

h13

8.

(Ede08)

Soit ϕ la fonction dénie dans R privé des entiers impairs, périodique de période 2 et telle que

∀x ∈] − 1, 1[: ϕ(x) = x 1 − |x|

a. Montrer que, pour tout n ∈ N , il existe un unique x n ∈]2n, 2n + 1[ tel que x n = ϕ(x n ) .

b. Montrer que

x n = 2n + 1 − 1 2n + 1

2n 2 − 1 n 3 + o( 1

n 3 ) 9.

(Ede09)

Montrer qu'il existe un unique x n tel que

tan(x n ) = x n et x n ∈ i

− π

2 + nπ, π 2 + nπ h Montrer que

x n = nπ + π 2 − 1

nπ + 1

2πn 2 + o( 1 n 2 ) 10.

(Ede10)

Soit (a n ) n∈

N une suite de nombres strictement positifs. Montrer l'équivalence entre les propriétés sui- vantes

(a n n ) n∈

N admet une limite nie strictement positive.

(a n ) n∈

N admet un développement de la forme a n = 1 + a

n + o( 1 n ) pour un certain réel a .

11.

(Ede11)

Former un développement limité en 0 à l'ordre 101 de la fonction

ln

99

X

k=0

x k k!

!

12.

(Ede12)

Montrer que au voisinage de +∞ , Z x

1

e t ln t dt ∼ e x ln x

13.

(Ede13)

Soit a un réel xé et f , g des fonctions continues dénies dans [a, +∞[ et à valeurs strictement positives.

On pose, pour x > 0 , F(x) =

Z x a

f (t) dt G(x) = Z x

a

g(t) dt

On suppose G → +∞ et f négligeable devant g en +∞ .

(2)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements

a. Montrer que F est négligeable devant G en +∞ . b. Application. Pour k entier non nul, on note

f k (x) = e x

x k , F k (x) = Z x

1

f k (t) dt Former un équivalent en +∞ à F k . En déduire un développement asymptotique de F 1 .

14.

(Ede14)

Calculer un développement limité en 0 à l'ordre 4 de la fonction y vériant

y 00 (x) + y 0 (x) + y(x) = x sin x y(0) = 0, y 0 (0) = 1

15.

(Ede15)

Montrer que la suite Z 1

0

x n ln(1 + x 2 ) dx

n∈ N

converge vers 0 puis chercher un développement asymp- totique.

16.

(Ede16)

Soit I = ]0, +∞[ et f une fonction dénie dans I par

f (x) = 1 + x

√ x arctan( √ x)

a. Déterminer le développement limité à l'ordre 2 au voisinage de 0 de f .

b. Montrer que f est convergente en 0. Si l est sa limite, on prolonge f à [0, +∞[ en posant f (0) = l . Ce prolongement est-il dérivable à droite en 0 ? c. Déterminer les réels α, β, γ tels que, lorsque x tend

vers +∞ ,

f (x) = α √

x + β + γ

√ x + o( 1

√ x )

Quelle est la courbe simple asymptote au graphe de f ?

17.

(Ede17)

Soit n ≥ 2 entier.

a. Montrer que, x n − nx + 1 = 0 n'a qu'une solution dans ]0, 1[ (notée α n ).

b. Trouver une suite simple (u n ) n≥2 équivalente à (α n ) n≥2 .

c. Trouver une suite simple équivalente à (α n − u n ) n≥2 .

18.

(Ede18)

Trouver un équivalent simple à

(

2n

X

k=n

1 k k ) n∈ N

.

19.

(Ede19)

Soit α, β, γ, δ des nombres réels strictement posi- tifs (avec β < δ ), préciser les n tels que

n α , (ln n) n

β

, n (ln n)

γ

, e n

δ

,

(ln(ln n)) n

lnn

, (ln n) n

ln(lnn)

, (ln n) n

lnn

soient dénis. Classer les suites correspondantes relati- vement à la relation de négligeabilité.

20.

(Ede20)

Montrer que (

n

X

k=0

e k

2

) n∈ N ∼ (e n

2

) n∈ N . 21.

(Ede21)

Déterminer la limite de la suite

cos nπ

3n + 1 + sin nπ 6n + 1

n

n∈ N

.

22.

(Ede22)

Déterminer les limites en 0 des fonctions sui- vantes :

e sin x − e tan x

sin x − tan x ; (1 + x)

lnxx

− x

x(x x − 1) ; (cos x) cotan x

2

; f (x) = x x ; g(x) = x f(x) ; h(x) = x g(x) ; sin x

x

sin1x

; (ln(e + x))

x1

; x x

x

ln x x x − 1 ; 1

sin 2 x − 1

x 2 ; sin (x − sin x)

√ 1 + x 3 − 1 ; (1 + x)

x1

− e

x .

23.

(Ede23)

Déterminer les limites des fonctions suivantes aux points indiqués :

en π

2 à gauche : ln

2x π

e

cos1x

,

en e : sin x − sin e

ln x − 1 , en 2 :

2 x + 3 x 2 x+1 + 5

x2

2−x1

, en π

6 : arctan(2 sin x) − π 4

cos 3x , en π

6 :

tan 3x

2 tan 3x

, en 0 :

a x 1 + · · · + a x n n

1x

avec les a i > 0.

24.

(Ede24)

Déterminer les limites en +∞ des fonctions sui- vantes

p ln(x 2 + 1) − p

ln(x 2 − 1),

x sin 1 x

x

2

,

tan π

4 + 1 x

x

,

ln(1 + x) ln x

xln x

,

(x + 1)

x1

− x

x1

(x ln x) 2 x x

x1

− x

, ((x + 1) · · · (x + n))

1n

− x, x 2

e

1x

− e

x+11

, ln a (1 + x) − ln a (x) avec a > 0.

25.

(Ede25)

Déterminer des fonctions simples équivalentes aux fonctions suivantes au point indiqué :

en + ∞ : (sh(x + 1)) a − (ch(x + 1)) a , en 0 : exp

1 2x ln

ch x cos x

− 1,

en 0 : sin(sh x) − sh (sin x), en 0 : x x − (sin x) sin x , en + ∞ :

arctan(1 + x) arctan x

x

− 1.

(3)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements

26.

(Ede26)

Soient u et v des fonctions dénies dans un voisi- nage de 0 , à valeurs positives et qui convergent en 0 vers un réel a > 0 . On suppose de plus que u(x) 6= v(x) pour tous les x en lesquels les fonctions sont dénies. Calculer la limite en 0 de

u v − v u u − v

27.

(Ede27)

On dénit une nouvelle relation locale (en a ) entre deux fonctions (continues et à valeurs strictement posi- tives). On dit que f et g sont de même ordre en a si et seulement si o(f) = o(g) . C'est à dire qu'une fonction est négligeable devant l'une si et seulement si elle est négligeable devant l'autre.

a. Montrer que deux fonctions qui se dominent mu- tuellement sont de même ordre.

b. Soit h une fonction dénie au voisinage de a à va- leurs positives et non majorée au voisinage de a . Montrer qu'il existe des fonctions ϕ et ψ à valeurs positives, dénies au voisinage de a et telles que h = ϕψ, ϕ − → a +∞, ψ ne tend pas vers 0 en a c. Montrer que deux fonctions de même ordre se do-

minent mutuellement.

28.

(Ede28)

Soient f et g dérivables en 0 vériant f (0) = 1 , g(0) = 0 , g 0 (0) 6= 0 . Quelle est la limite en 0 de f

1g

? 29.

(Ede29)

Fonction génératrice de la suite de Fibonacci.

On désigne par (Φ n ) n∈N la suite de Fibonacci dénie par Φ 0 = 0 , Φ 1 = 1 et

∀n ∈ N , Φ n+2 = Φ n + Φ n+1 .

On suppose qu'il existe une fonction f de classe C dans un intervalle ouvert contenant 0 et admettant à tous les ordres les développements

f (x) =

n

X

k=0

Φ k x k + o(x k ).

a. Former des developpements en 0 de xf (x), (x + 1)f (x), f (x) − x

x .

b. Quelle relation la fonction f doit-elle vérier ? c. Conclure.

30.

(Ede30)

Calculer le coecient de x k dans un développe- ment limité en 0 de cos 3 x .

31.

(Ede31)

La fonction tan admet des développements limités à tous les ordres en 0 : on note a k le coecient de x k . Montrer que

∀n ∈ N , a n+1 = 1 n + 1

n

X

k=0

a k a n−k .

32.

Ede32

Recollement de solutions d'équations diérentielles.

Pour chacune des équations suivantes, on note Z l'en- sembles des réels où la fonction coecient de y 0 prend la valeur 0 . On note C l'ensemble des fonctions continues dans R et dérivables dans R \ Z et vériant la relation.

On note D l'ensemble des fonctions continues et déri- vables dans R et vériant la relation.

Pour chaque équation, déterminer C et D . (1) ty 0 (t) − y(t) = t 2

1 + t 2 (2) t(t 2 − 1)y 0 (t) + 2y(t) = t 2

(3) (t 2 − 1)y 0 (t) − ty(t) = 2t(t 2 − 1) (4) y(t) − ty 0 (t) = 1

33.

(Ede33)

Justier que la fonction

∀x < 1

4 , x 7→ 1

√ 1 − 4x

admet des développements limités à tous les ordres en 0 . Pour n ∈ N, montrer que le coecient de x n dans un développement à un ordre plus grand que n est

2n n

. En déduire

X

i+j=n

2i i

2j j

= 4 n .

(4)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements : corrigés

1.

(Cde01)

3 sin 2x − 2 sin 3x = 5x 3 + O x 5 ln(1 + x)

1 + x = x − 3

2 x 2 + 11

6 x 3 − 25

12 x 4 + O x 5

√ 1 + cos x = √ 2 −

√ 2 8 x 2

√ 2

128 × 3 x 4 + O(x 4 ) e sinx = 1 + x + 1

2 x 2 − 1

8 x 4 + O x 5

√ 1 + tan x = 1 + 1 2 x − 1

8 x 2 + 11

48 x 3 − 47

384 x 4 + O x 5 sin x

ln(1 + x) = 1 + 1 2 x − 1

4 x 2 − 1

24 x 3 + O x 4 tan x 2 2

= x 4 + o x 4 e tan x = 1 + x + 1

2 x 2 + 1 2 x 3 + 3

8 x 4 + o(x 4 ) q

1 + √

1 − x = √ 2 − 1

4 √

2 x − 5 64 √

2 x 2 + o(x 2 ) Z x

2

x

3

√ dt

t 4 + t 2 + 1 = x 2 − x 3 − 1 6 x 6 + 1

6 x 9

− 1

40 x 10 + o(x 10 ) 2. pas de correction pour Ede02.tex

3.

(de03)

x ln(x sh 1

x ) − 0

+

→ 1, ln(cos 3x) sin 2 (2x)

− → − 0 9 8 , log x a − log a x

sh x − sh a

− → − a 2 a ln a ch a , (1 − e x ) sin x

x 2 + x 3

− → −1 0

e −x sh p

x 2 + x − sh p

x 2 − x +∞

−−→ sh 1 2 , x x − x

ln(1 + √ x 2 − 1)

1

+

− − → 0, e x

2

+x − e 2x cos πx 2

− 1

→ − 2e 2 π , 2 − x

a

tan

πx2a

0

− → e

π2

. 4. pas de correction pour Ede04.tex

5.

(Cde05)

à compléter.

Développement de la deuxième fonction : f −1 (y) = y − y 3 + 5

2 y 5 + o(y 5 ).

6.

(Cde06)

D'après la formule de Taylor-Young, si le coe- cient de x 6 dans un dl en 0 d'une fonction f ∈ C 6 est c , f (6) (0) = c 6! .

Calculons ces développements pour (1 + x sin x) x tan x . 1 + x sin x = 1 + x 2 − 1

6 x 4 + o(x 5 ).

Utilisons ln(1 + u) = u − 1 2 u 2 + O(u 3 ) avec u = x 2 − 1

6 x 4 + o(x 5 ) ∼ x 2

⇒ O(u 3 ) = O(x 6 ) ⊂ o(x 5 ).

On en tire

ln(1 + x sin x) = x 2 − 2

3 x 4 + o(x 5 ) x tan x = x 2 + 1

3 x 4 + o(x 5 )

 

 

x tan x ln(1 + x sin x) = x 4 − 1

3 x 6 + o(x 7 ).

On termine en utilisant e u = 1 + u + O(u 2 ) avec u = x 4 − 1

3 x 6 + o(x 7 ) ∼ x 4 ⇒ O(u 2 ) = O(x 8 ) ⊂ o(x 6 ).

Donc f (6) (0) = − 6! 3 = −240 . De même pour (cos x) x tan x .

cos x = 1 − 1 2 x 2 + 1

24 x 4 + o(x 4 ) ⇒ ln(cos x) = − 1

2 x 2 − 1

12 x 4 + o(x 4 ).

Donc f (6) (0) = − 12 6! = −80 . 7. pas de correction pour Ede07.tex 8. pas de correction pour Ede08.tex

9.

(Cde09)

La restriction de t 7→ tan t − t dans un intervalle i − π

2 + nπ, π 2 + nπ h

dénit une bijection strictement croissante à valeurs dans R. Il existe donc un unique x n dans cet intervalle tel que

tan x n = x n .

De − π 2 + nπ < x n < π 2 + nπ on déduit par encadrement x n ∼ nπ .

On pose b n = x n − nπ . Alors

− π

2 < b n < π

2 ⇒ b n = arctan x n .

Comme (x n ) → +∞ , (b n ) → π 2 . On pose c n = b n − π 2 . On sait que (c n ) → 0 c'est à dire c n = o(1) . On a obtenu le développement suivant

x n = nπ + π

2 + c n avec c n ∈ o(1).

Pour tout x > 0 , on a

arctan x + arctan 1 x = π

2 . On en déduit

π

2 + c n = b n = arctan x n = π

2 − arctan 1 x n

⇒ c n = − arctan 1

x n = − arctan 1 nπ + π 2 + o(1) . On calcule le développement composé pour arctan :

1

nπ + π 2 + o(1) = 1 nπ

1 − 1

2n + o( 1 n )

= 1 nπ − 1

2n 2 π + o( 1 n 2 ) = u.

arctan u = u + o(u 2 ) avec o(u) = o( 1 n 2 )

⇒ c n = − 1 nπ + 1

2n 2 π + o( 1

n 2 ).

(5)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements : corrigés

On a donc obtenu le développement x n = nπ + π

2 − 1 nπ + 1

2n 2 π + o( 1 n 2 ).

10.

(Cde10)

Si a n = 1 + n a + o( n 1 ) , on a

ln(a n ) = ln(1 + a n + o( 1

n )) = a n + o( 1

n )

⇒ n ln(a n ) → a ⇒ a n n → e a Réciproquement, si a n n converge, notons u sa limite.

Alors :

n ln a n → ln u ⇒ ln a n = ln u n + o( 1

n )

⇒ a n = e

lnun

+o(

n1

) = 1 + ln u n + o( 1

n ) 11.

(Cde11)

Notons

f (x) = ln

99

X

k=0

x k k!

!

D'après le développement en 0 de l'exponentielle à l'ordre 101 :

f (x) = ln

e x − x 100 100! − x 101

101! + o(x 101 )

= x + ln

1 − e −x x 100

100! − e −x x 101

101! + o(x 101 )

car e −x → 1 entraîne o(e −x x 101 ) = o(x 101 ) . De plus, e −x x 101

101! = x 101

101! + o(x 101 ) e −x x 100

100! = x 100 100! − x 101

100! + o(x 101 ) On en déduit

f (x) = x + ln

1 − x 100

100! + 100 x 101

101! + o(x 101 )

= x − x 100

100! + 100 x 101

101! + o(x 101 ) 12.

(Cde12)

On transforme par une intégration par parties

Z x 1

e t ln t dt = e x ln x − Z x

1

e t t dt On majore le reste car pour t ≥ 1 , 1 t ≤ 1 :

0 ≤ Z x

1

e t t dt ≤

Z x 1

e t dt = e x − e

Cela montre que ce reste est négligeable devant e x ln x ce qui prouve l'équivalence demandée.

13.

(Cde13)

La démonstration ressemble beaucoup à celle du théorème de Césaro.

a. On pose ϕ(x) = f(x) g(x) . À cause de l'hypothèse de né- gligeabilité, cette fonction converge vers 0 en +∞ . On coupe alors F (x) par la relation de Chasles en introduisant un A arbitraire, pour x ≥ A ,

F(x) = F (A) + Z x

A

ϕ(t)g(t) dt

≤ F(A) + ( sup

[A,x]

ϕ)(G(x) − G(A))

≤ F(A) + ( sup

[A,x]

ϕ)G(x) On en déduit

0 ≤ F (x)

G(x) ≤ F (A) G(x) + sup

[A,x]

ϕ

Pour tout ε > 0 , comme ϕ → 0 , on peut xer un A tel que sup [A,x] ϕ ≤ ε 2 . Pour ce A xé, comme G → +∞ , il existe un B tel que F(A) G(x)ε 2 pour x ≥ B . On a bien alors :

x ≥ B ⇒ 0 ≤ F(x) G(x) ≤ ε

Ce qui prouve que F est négligeable devant G . b. L'application repose sur la première question et des

intégrations par parties. Il est clair que f k+1 est négligeable devant f k et que F k (x) → +∞ car

F k (x) ≥ e x − e x k

Ce qui entraine que F k+1 est négligeable devant F k . D'autre part, une intégration par parties conduit à

F k (x) = e x

x k − e + kF k+1 (x)

En négligeant F k+1 devant F k et e devant x e

xk

, on tire

F k (x) ∼ e x x k

En intégrant p fois par parties, on arrive à la for- mule :

F 1 (x) = e x x + 1! e x

x 2 + 2! e x

x 3 + · · · + (p − 1)! e x x p + p!F p+1 (x) + (1 + 1! + 2! + · · · + (p − 1)!) e qui est un développement asymptotique.

14.

(Cde14)

Il n'est pas question d'exprimer la solution du pro- blème de Cauchy pour l'équation diérentielle proposée.

Comme toute solution d'une telle équation est C , elle admet un développement de Taylor à tous les ordres.

On écrit des développements avec les hypothèses puis on utilise l'équation

y 00 (x) = x sin x − y 0 (x) − y(x) pour les améliorer en intégrant.

y 0 (x) = 1 + o(1)

y 00 (x) = −1 + o(1)

(6)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements : corrigés

On intégre et on recommence

y 0 (x) = 1 − x + o(x) y(x) = x + o(x) y 00 (x) = −1 + o(x) On intègre encore

y 0 (x) = 1 − x + o(x 2 ) y(x) = x − x 2

2 + o(x 2 ) y 00 (x) = −1 + 3x 2

2 + o(x 2 ) On intègre encore

y 0 (x) = 1 − x + x 3

2 + o(x 3 ) y(x) = x − x 2

2 + x 4

8 + o(x 4 ).

15.

(Cde15)

On note I n =

Z 1 0

x n ln(1 + x 2 ) dx et on encadre

0 ≤ Z 1

0

x n ln(1 + x 2 ) dx ≤ Z 1

0

x n ln(2) dx = ln(2) n + 1 Ceci assure la convergence vers 0 par encadrement. Pour former un développement, on intègre par parties :

I n = x n+1

n + 1 ln(1 + x 2 ) 1

0

− Z 1

0

2x n+2

(n + 1)(1 + x 2 ) dx

= ln(2) n + 1 − 2

n + 1 Z 1

0

x n+2 1 + x 2 dx On peut faire une deuxième intégration par parties

Z 1 0

x n+2 1 + x 2 dx =

x n+3 (n + 3)(1 + x 2 )

1

0

+ Z 1

0

2x n+4

(n + 3)(1 + x 2 ) 2 dx

= 1

2(n + 3) + 2 n + 3

Z 1 0

x n+4 (1 + x 2 ) 2 dx On en tire

I n = ln(2)

n + 1 − 1

(n + 1)(n + 3)

− 4

(n + 1)(n + 3) Z 1

0

x n+4 (1 + x 2 ) 2 dx

| {z }

∈O(

n13

)

par encadrement. Il s'agit bien d'un développement asymptotique.

16.

(Cde16)

a. Le développement limité de arctan en 0 s'obtient en intégrant celui de sa dérivée 1+x 1

2

, soit

arctan x = x − 1 3 x 3 + 1

5 x 5 + o(x 6 ) On en déduit des développements

arctan √ x = √

x − 1 3

√ x 3 + 1 5

√ x 5 + o(x 3 ) arctan √

√ x

x = 1 − 1 3 x + 1

5 x 2 + o(x

52

) 1 + x

√ x arctan √

x = 1 + 2 3 x + ( 1

5 − 1

3 )x 2 + o(x

52

)

= 1 + 2 3 x − 2

15 x 2 + o(x

52

) On peut aaiblir en écrivant o(x 2 ) pour avoir un véritable développement limité.

b. Le développement montre que f converge vers 1 en 0 . La fonction prolongée est dérivable en 0 car elle admet un développement limité d'ordre 1 en 0 . Sa dérivée en 0 vaut 2 3 .

c. On sait que pour tous les x réels, arctan x + arctan 1

x = π 2

Cette formule permet d'écrire les développements suivants car 1 x → 0 quand x → ∞ .

f (x) = ( √ x + 1

√ x )( π

2 − arctan 1

√ x )

= ( √ x + 1

√ x )( π 2 − 1

√ x + 1 3x √

x + o( 1 x √

x ))

= π 2

√ x − 1 + ( 1 3 − 1) 1

x + π 2 √

x + o( 1 x )

= π 2

√ x − 1 + π 2 √

x − 2 3x + o( 1

x ) La parabole y = π 2

x − 1 est asymptote au graphe de f au voisinage de +∞ . le graphe est au dessus de la parabole à cause du terme + 2 π x .

17.

(Ced17)

a. Pour n ≥ 0 , introduisons la fonction f n : f n (x) = x n − nx + 1 ⇒ f n 0 (x) = n(x n−1 − 1).

Donc f n est strictement décroissante dans [0, 1]

avec

f n (0) = 1 > 0 et f n (1) = 2 − n ≤ 0.

On en déduit que f n (x) = 0 admet une unique solution (notée α n ) dans ]0, 1[ .

b. Pour tout ε > 0 xé, considérons (f n (ε)) n≥2 . Il est évident qu'elle tend vers −∞ .

À partir d'un certain rang :

f n (ε) < 0 ⇒ 0 < α n < ε.

(7)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements : corrigés

car f n est décroissante. Donc (α n ) n≥2 → 0 . Par dénition :

nα n = 1 + α n n

|{z}

→0

⇒ nα n ∼ 1 ⇒ α n ∼ 1 n . c. On creuse l'idée d'évaluer le signe de la suite des

f n (ε) en remplaçant ε par une expression de n . Pour λ ≥ 1 , formons un développement

1 n + λ

n n+1 n

= 1 n n

1 + λ

n n n

= 1

n n e

nnλ−1

+O(

n2n−11

) car ln(1 + λ

n n ) = λ

n n + O( 1 n 2n )

= 1 n n

1 + λ

n n−1 + O( 1 n 2n−2 )

avec e u = 1 + u + O(u 2 )

= 1

n n + λ

n 2n−1 + O( 1 n 3n−2 ) On en tire

f n

1 n + λ

n n+1

= 1 − λ n n + λ

n 2n−1 + O( 1 n 3n−2 ).

Pour λ = 1 , cette suite est > 0 à partir d'un certain rang. Pour λ > 1 , cette suite est < 0 à partir d'un certain rang.

Pour tout ε > 0 (avec λ = 1 + ε ), à partir d'un certain rang :

1 n + 1

n n+1 ≤ α n ≤ 1

n + 1 + ε n n+1

⇒ 1 ≤ n n+1

α n − 1 n

≤ 1 + ε

⇒ α n − 1 n ∼ 1

n n+1 . 18. pas de correction pour Ede18.tex

19. pas de correction pour Ede19.tex 20. pas de correction pour Ede20.tex 21.

(Cli05)

lim n→∞

cos 3n+1 + sin 6n+1 n

= e

241

√ 3π . 22.

(Cde22)

Limites en 0.

e sin x − e tan x

sin x − tan x → 1, (1 + x)

lnxx

− x x(x x − 1) → − 1

2 (cos x) cotan x

2

→ e

12

, x x

x

ln x

x x − 1 → 1, (ln(e + x))

1x

→ e

1e

,

sin x x

sinx1

→ 1, x x → 1, x x

x

→ 0, x x

xx

→ 1, sin x

x

sin1x

→ 1, (ln(e + x))

x1

→ e

1e

, x x

x

ln x

x x − 1 → 1, 1 sin 2 x − 1

x 2 → 1 3 , sin (x − sin x)

1 + x 3 − 1 → 1

3 , (1 + x)

1x

− e

x → − e

2

23.

(Cli07)

Limites aux points indiqués.

en π

2 à gauche : ln 2x

π

e

cos1x

→ 0,

en e : sin x − sin e

ln x − 1 → e cos e, en 2 :

2 x + 3 x 2 x+1 + 5

x2

2−x1

→ 2

134

3

139

5

265

, en π

6 : arctan(2 sin x) − π 4

cos 3x → −

√ 3 6 , en π

6 :

tan 3x

2 tan 3x

→ 1 e . 24.

(Cde24)

p ln(x 2 + 1) − p

ln(x 2 − 1) −−→ +∞ 0,

x sin 1 x

x

2

−−→ +∞ e

16

,

tan π

4 + 1 x

x

−−→ +∞ e 2 , ln(1 + x)

ln x

x ln x

−−→ +∞ e

(x + 1)

x1

− x

x1

(x ln x) 2 x x

x1

− x

−−→ +∞ 1 Pour la dernière fonction

(x + 1) · · · (x + n) = x n (1 + 1 x )(1 + 2

x ) · · · (1 + n x ) =

= x n

1 + n(n + 1) 2x + o( 1

x )

On en déduit (car n est xé) ((x + 1) · · · (x + n))

n1

= x

1 + n(n + 1) 2x + o( 1

x )

1n

= x

1 + (n + 1) 2x + o( 1

x )

La limite cherchée est donc n+1 2 . x 2

e

x1

− e

x+11

→ à compléter ,

ln a (1 + x) − ln a (x) → à compléter a > 0.

25.

(Cde25)

à compléter en + ∞ :

arctan(1 + x) arctan x

x

− 1 ∼ 2 πx . 26.

(Cde26)

Appliquons le théorème des accroissements -

nis à la fonction exponentielle entre v(x) ln(u(x)) et u(x) ln(v(x)) .

Il existe w x entre ces deux nombres tel que u(x) v(x) − v(x) u(x)

= e w

x

(v(x) ln(u(x)) − u(x) ln(v(x)))

= e w

x

u(x)v(x)

ln(u(x))

u(x) − ln(v(x)) v(x)

.

(8)

Lycée Hoche MPSI B Feuille Développements : corrigés

Appliquons le théorème des accroissements nis entre u(x) et v(x) à la fonction

t 7→ ln t t

Il existe z x entre ces deux nombres tel que u(x) v(x) − v(x) u(x)

= e w

x

u(x)v(x) 1 − ln(z x )

z x 2 (u(x) − v(x)) . On peut alors simplier u(x) − v(x) et

u(x) et v(x) → a w x → a ln a

z x → a

 

 

⇒ u v − v u u − v

→ e a ln a (1 − ln a) = a a (1 − ln a).

27.

(Cde27)

à compléter a. Facile

b. Pour xer les idées, plaçons nous dans un intervalle ]a, b] . Posons

∀x ∈]a, b], ϕ(x) = max

[x,b]

f, ψ(x) = h(x) ϕ(x) C'est possible car f est continue sur le segment [x, b] donc bornée et atteignant ses bornes.

c. On doit montrer

o(f ) = o(g) ⇒ f ∈ O(g) et g ∈ O(f ) On va prouver la contraposée. Supposons f / ∈ O(g) et cherchons à montrer o(f ) 6= o(g) . Soit h = f g , elle n'est pas localement majorée en a . Considérons les fonctions ϕ et ψ de la question b.

f

g = ϕψ ⇒ f ϕ = ψg Notons u cette fonction

1

ϕ → 0 ⇒ u ∈ o(f )

ψ ne converge pas vers 0 ⇒ u / ∈ o(g) 28. pas de correction pour Ede28.tex

29. pas de correction pour Ede29.tex 30.

(Cde30)

On linéarise :

cos 3 x = 1

4 (cos 3x − 3 cos x) .

Notons c k le coecient de x k . Si k est impair c k = 0 . Si k est pair :

c k = (−1)

k2

4

3 k − 3 k!

= (−1)

k2

3 k−1 2 k! . 31. pas de correction pour Ede31.tex

32.

(Cde32)

Équation (1) : Z = {0} . f ∈ C ⇔ ∃(λ, µ) ∈ R 2 tq

f (t) =

( (λ + arctan t)t si x ≤ 0 (µ + arctan t)t si x ≥ 0 f ∈ D ⇔ ∃λ ∈ R tq f (t) = (λ + arctan t)t.

Équation (2) : Z = {−1, 0, 1} . Dans chacun des trois intervalles, les solutions sont les

t 7→ t 2

t 2 − 1 (ln |t| + λ) .

En 0 , ces fonctions sont des o(t) . On peut prolonger par continuité en 0 avec la valeur 0 et la fonction ainsi prolongée est dérivable de nombre dérivé 0 en 0 . On forme des développements asymptotiques en 1 .

t 2

t 2 − 1 = 1

2(t − 1) + 3 4 + 1

8 (t − 1) + o(t − 1).

t 2

t 2 − 1 ln |t| = 1 + (t − 1) + o(t − 1).

La convergence en 1 se réalise si et seulement si λ = 0 . Par parité, la situation est analogue en −1 . On en déduit

C = D =

t 7→ t 2 t 2 − 1 ln |t|

.

La dérivabilité en 1 vient du développement limité à l'ordre 1 .

Équation (3) : Z = {−1, 1} . f ∈ C ⇔ ∃(λ , λ, λ + ) ∈ R 3 tq

f (t) =

 

 

2(t 2 − 1) + λ p

t 2 − 1 si x ≤ −1 2(t 2 − 1) + λ p

t 2 − 1 si − 1 < x ≤ 1 2(t 2 − 1) + λ +

p t 2 − 1 si − 1 < x ≤ 1 .

Comme la racine carrée n'est pas dérivable en 0 , D =

t 7→ 2(t 2 − 1) . Équation (4) : Z = {0} .

f ∈ C ⇔ ∃(λ, µ) 2 tq f (t) =

( 1 + λt si t ≤ 0 1 + µt si 0 ≤ t . D = {t 7→ 1 + λt, λ ∈ R } .

33. pas de correction pour Ede33.tex

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