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Exercices sur entiers naturels et dénombrement

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Academic year: 2022

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(1)

Exercices sur entiers naturels et dénombrement

1 Soitf une application de dans telle que, pour tout entier natureln, on ait :

f f

 

n  n 1.

On pose pf

 

0 .

1°) Démontrer quef p

 

1 et f

 

1  p 1.

2°) Démontrer que, pour tout entier naturelk, on a : f p

k

 k 1 et f k

   1

p k 1.

3°) Aboutir à une contradiction et en déduire qu’une telle application n’existe pas.

2 Soitf une application de dans qui vérifie la propriété suivante : pour tout entier natureln, f n

 1

f

f n

  

1.

1°) Soitn dans. On suppose que l’on a : f n

 

n. Démontrer qu’alors on a : f n

  1

n 1.

2°) a) Démontrer qu’il existe un entier naturela non nul tel que, pour tout entier natureln1, on a :

   

f af n .

On fixea dans les questions suivantes.

b) Démontrer que, pour tout entier natureln, f a

 

f n

 

Þn 0.

c) Démontrer que : f a

 

f

f a

1

 

.

d) En déduire que f a

 

0 et que f a

 1

0.

e) En déduire quea1.

3°) Démontrer que, pour tout entier natureln, f n

 

n.

3 Unpolygone est une figure géométrique à plusieurs côtés définis par des points appelés sommets. Deux sommets tels que le segment qui les joigne soit un côté sont ditsconsécutifs.

Unediagonale d’un polygone est un segment dont les extrémités sont deux sommets non consécutifs de ce polygone.

Un polygone est ditconvexe lorsqu’il contient toutes ses diagonales.

Le but de l’exercice est de trouver une expression explicite en fonction den du nombredn de diagonales d’un polygone convexe àn côtés (n étant un entier naturel supérieur ou égal à 3).

1°) Déterminerd3,d4,d5,d6,d7.

Conjecturer une expression dedn1dn en fonction den

n3

.

2°) On se propose de démontrer cette conjecture.

Pour un entier natureln supérieur ou égal à 3 donné, on considère un polygone convexe Pn1 àn1 côtés et doncn1 sommets. On note alors A l’un de ses sommets et B et C les deux sommets consécutifs dePn1 à A.

a) Déterminer en fonction den le nombre de diagonales dePn1 qui ont pour sommet A.

b) Déterminer en fonction dedn le nombre de diagonales de Pn1 qui n’ont pas pour sommet A.

c) En déduire que, pour tout entier natureln supérieur ou égal à 3, on a :dn1dn n 1.

3°) Démontrer par récurrence que, pour tout entier natureln supérieur ou égal à 3, on a :

3

n 2 d n n

 .

4°) Retrouver le résultat précédent en utilisant les combinaisons.

4 Soitn etp deux entiers naturels non nuls tels que pn.

Résoudre dans l’équation 2 1 1

1 0

n n n

x x

p p p

 

    

       . Penser à x2Sx P 0.

5 Cinq personnes votent pour un projet ; il y a trois possibilités : pour, contre, abstention.

Calculer la probabilité qu’une décision soit prise* : 1°) avec une majorité relative de pour ou de contre ; 2°) avec une majorité absolue de pour ou de contre.

* Une décision est prise lorsque le projet est retenu ou lorsque le projet est rejeté.

6 Soitn etp deux entiers naturels non nuls tels quenp.

Calculer C

k n p k k p

.

Indication :

On pourra écrire la somme en extension et remplacer le termeCpp parCpp11. 7 On range les entiers 1, 2, 3, 4 dans un ordre quelconque.

1°) Quel est le nombre de rangements possibles ?

2°) Pour tout entieri tel que 1 i 4, on définit l’événement Ai: « l’entieri est à sa place ».

Calculer card Ai. 3°) On admet que :

1 2 3 4

4

   

1 1 4 1 4

card A A A A card Ai card Ai Aj card Ai Aj Ak

i i j i j k 

     

1 2 3 4

card A A A A

    .

(formule du crible).

Combien y a-t-il de rangements pour lesquels

· au moins un entier est à sa place ?

· aucun entier n’est à sa place ? 8 Partie A

SoitA,B,C trois parties d’un ensemble E fini.

Démontrer que l’on a :

         

card A B C card +card +card A B Ccard AB card BC card AC +card A B C . Partie B

On range quatre boules distinctes numérotées dans trois tiroirs distincts.

1°) Calculer le nombre total de rangements.

2°) Calculer le nombre de rangements tels que :

· un tiroir au moins soit vide ;

· aucun tiroir n’est vide.

Indication : Noter Ai l’événement : « le tiroir N°i est vide ».

(2)

9 Soitn un entier naturel.

Développer

1 i

2n ; en déduire

 

22 0

1 C

n

k k

n k

.

10 1°) Soitn etp deux entiers naturels quelconques tels quenp.

Calculer C

n p k kp

.

Indications :

Écrire la somme en extension.

Utiliser la formule de Pascal pour exprimer chaque terme comme différence (principe desdominos additifs).

2°) Soitn etp deux entiers naturels quelconques tels que np.

Démontrer que l’on a :

   

1

0

1 C 1 C

p

k p p p

k n

k

  

.

3°) Soitn un entier naturel.

En observant que

 

1ki2k, calculer

 

22 0

1 C

n

k k

n k

.

11 1°) Pour tout entier natureln non nul, on note Pn le nombre de partitions de

1, 2,,n

.

Démontrer que 1

0

C

n k

n n k

k

P P

.

2°) Pour tout couple (n ;p) d’entiers naturels tels que 1 p n, on note Pn p, le nombre de partitions de

1, 2, ,n

enp sous-ensembles.

Démontrer quePn1,p1Pn p,

p1

Pn p, 1.

12 1°) On pose

i2

j e 3

 .

a) Vérifier que1  j j2 0 et que j2j.

Dans la suite, on utilisera les relations1  j j2 j. Écrirej et j sous forme exponentielle.

b) Soitk un entier naturel.

Exprimer jk et j2k selon la congruence dek modulo 3.

2°) Soitn un entier naturel.

On pose

 

0 0 mod .3

A Ckn

k n k

 

,

 

0 1 mod .3

B Ckn

k n k

 

,

 

0 2 mod .3

C Ckn

k n k

 

.

Calculer A B C  , AjBj C2 ,Aj B2 jC ; en déduire A, B, C en fonction den (expressions à l’aide du cosinus).

Vérifier directement sur l’expression de A obtenue que le résultat est entier.

13 Soitn un entier naturel strictement positif. On poseEn

1, 2, ...,n

.

Étant donnée une bijectionf deEn etkEn, on dit quef admetk comme coïncidence si f k

 

k. Étant donné un entier naturelitel que 0 i n, on noteIi l’ensemble des bijections de En admettant exactementi coïncidences.

1°) En utilisant la formule de Poincaré, démontrer que

 

0 0

card ! 1

!

n k

k

I n

k

.

2°) Soitj un entier naturel tel que 0 j n. Démontrer que

   

0

card ! 1

!

n k

j

k

I n n j

j k

   

 

.

3°) Que deviennent les résultats précédents lorsque l’on s'intéresse à des applications quelconques de En au lieu de s'intéresser aux bijections ?

14 On considèren droites

D

1,

D

2, … ,

D

n quelconques du plan

P

, deux à deux sécantes et trois à trois non concourantes. On note an le nombre de régions délimitées par cesn droites.

1°) Calculer a1, a2, a3.

2°) Soit n2. Les droites

D

1,

D

2, … ,

D

n1 délimitent an1 régions. Combien d’entre elles sont-elles traversées, et donc partagées en deux, par la droite

D

n? (On déduira cet entier du nombre de points d'intersection de

D

n avec

D

1,

D

2, … ,

D

n1).

En déduire queanan1n.

En déduire l’expression dean en fonction den.

3°) On considèren plans

P

1,

P

2, … ,

P

n de l’espace

E

, deux à deux sécants tels que les droites d’intersection soient deux à deux distinctes. On notebn le nombre de régions délimitées par cesn plans.

Démontrer quebn1bnan. En déduire l’expression debn en fonction den.

15 1°) Pour tout entier natureln, on noteEn l’ensemble des carrés parfaits compris entre 1 etn (au sens large).

Calculer cardEn.

2°) Soitn un entier naturel. Calculer le nombre d’entiers naturels pairs inférieurs ou égaux àn.

3°) Soitn un entier naturel. Calculer le nombre d’entiers naturels multiples de 3 inférieurs ou égaux àn.

16 Soit  

1 ; 2 ; .... ; 10

nn est un entier naturel non nul.

1°) Calculer le cardinal de.

2°) Soiti un entier naturel tel que 1 i 10.

a) Calculer le cardinal de l’ensemble Ai

 

a1;a2; ... ;an

  / k

1 ;n aki

. b) Calculer le cardinal de l’ensembleBi

 

a1;a2; ... ;an

 / max

 

aki

. c) Calculer le cardinal de l’ensemble Ci

 

a1;a2; ... ;an

   / k

1 ;n aki

. d) Calculer le cardinal de l’ensembleDi

 

a1;a2; ... ;an

 / minaki

.

(3)

17 Soit E

1 ; 2 ;.... ; 10

.

On note l’ensemble des triplets d’éléments de E.

1°) Calculer le cardinal de.

2°) Déterminer le cardinal de l’ensemble A des triplets d’éléments de E contenant au moins un nombre impair.

3°) Calculer le cardinal de l’ensemble B des triplets d’éléments de E contenant exactement un nombre impair.

4°) Calculer l’ensemble de l’ensemble C des triplets d’éléments de E contenant au moins un nombre impair et un carré parfait.

5°) Calculer l’ensemble de l’ensemble D des triplets d’éléments de E contenant exactement un nombre impair et un carré parfait.

18 Le but de l’exercice est de démontrer que l’application identité sur est la seule application de dans lui- même telle que : nf n

 1

f

f n

  

.

1°) Pour tout entier naturelp, on considère l’ensembleMp des nombres entiers supérieurs ou égaux àp.

Démontrer par récurrence que pour tout entier naturelp l’ensemble Mp est stable parf.

2°) À l’aide du résultat de la question précédente, démontrer quef est strictement croissante.

3°) Conclure ensuite pourf.

19 On poseE

1 ; ;n

n est un entier naturel fixé supérieur ou égal à 1.

Pour p

 

1 ;n , on note

P

p

 

E l’ensemble des parties de E de cardinalp.

On considère l’application par :

P

p

 

E ® E . A min A

1°) a) Démontrer que le nombre de parties A de E àp éléments qui ont pour imagek parest égal à

C 1 si 1 1

0 si 1

p

n k k n p

k n p

 

   

  

b) En remarquant que l’on obtient une partition de

P

p

 

E en faisant varierk, en déduire l’égalité

1 1 1

C C

n p

p p

n n k

k

 

.

2°) Quelle égalité obtient-t-on en reprenant les questions précédentes avec l’application

 

P

p

 

E E ? A max A

20 1°) Soitf une application de dans telle que, pour tout entier natureln, on ait : f n

 

n.

Démontrer que sif est injective, alors f id.

2°) Soitf une application de dans telle que, pour tout entier natureln, on ait : f n

 

n.

Démontrer que sif est bijective, alors f id.

3°) Déterminer une bijectionf de dans telle que, pour tout entier natureln, on ait : f n

 

n.

21 Soit

 

un n* une suite d’entiers naturels non nuls tels que pour tout entier natureln non nul, on ait :

2 3

1 1

n n

k k

k k

u u

 

 

 

 

 

.

Démontrer que pour tout entier natureln non nul, on a :unn.

22 Soit

 

aj une suite de nombres complexes définie sur.

On pose P01 et pour tout entier naturelk non nul, on pose :

 

1

1

k

k j

j

P a

.

1°) Soitk un entier naturel non nul. Quelle relation très simple existe-t-il entre Pk et Pk1 ? 2°) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturelk non nul, on a : 1

1

1

k

k i i

i

P a P

.

3°) On fixe n* et pour tout j, on pose j j

an de sorte que

1

1

k k

j

P j

n

 

  . a) Calculer Pn.

b) Démontrer que pour toutk

1 ;n1

, on a k k! 1

k n

P n k

  

  

 .

c) La formule de la question précédente est-elle encore valable pour k0 ? d) Démontrer que l’on a

1

1 !

1 1

n

k k

n k

k n

   

  

 

.

23 SoitE un ensemble de 10 nombres deux à deux distincts compris entre 1 et 100.

Démontrer qu’il existe au moins deux parties deE dont la somme des éléments est égale.

24 1°) Soitn etp deux entiers naturels tels que 1 p n.

Déterminer l’ensemble desp-uplets

i i1, ,2 ,ip

d’éléments de

 

1 ;n tels que :i1  i2 ... ip. 2°) Soitn un entier naturel non nul.

Déterminer l’ensemble desp-uplets

i i1, ,2 ,ip

d’éléments de

 

1 ;n tels que :i1  i2 ... ip. 25 Soitn etp deux entiers naturels tels que 1 p n.

Déterminer l’ensemble desp-uplets

i i1, ,2 ,ip

d’éléments de

1 ;n

tels que le maximum dei1,i2, …,ip soit égal àn.

26 Pour tout entier natureln, on pose

0 k n

n k

S k

et on noteun le chiffre des unités deSn. Démontrer que la suite

 

un est périodique.

27 Combien y a-t-il d’applicationsf de

1, ..., 12

dans lui-même possédant : 1. la propriété :n est pairÞ f n

 

est pair ?

2. la propriété :n est divisible par 3Þ f n

 

est divisible par 3 ? 3. ces deux propriétés à la fois ?

Reprendre les questions précédentes en remplaçant application par bijection.

(4)

28 1°) On poseE 

1, 2, 3, 4, 5

. Soit une permutation de l’ensemble E.

À tout élémenti de E, on associe le nombre'

 

i tel que

 

i  '

 

i 6. Démontrer que l’application' ainsi définie est une bijection de E dans E.

2°) Calculer la somme de tous les nombres de cinq chiffres qui contiennent une et une seule fois chaque chiffre de 1 à 5.

29 Soit A et B deux ensembles finis de cardinaux respectifsm etn tels que AÌ B.

Dénombrer les ensembles X tels que AÌ XÌ B.

30 De combien de façons peut-on rangerp boules dans deux tiroirs de telle sorte qu’aucun des deux tiroirs ne soit vide ?

31 Soit E un ensemble fini de cardinaln. On pose

 

X E

card X S

P

. 1°) Démontrer que

 

X E

card X S

P

. 2°) Démontrer que

 

X E

2S card E

P ; en déduire la valeur deS.

3°) Déduire du 2°) la valeur de

0 n

p

p n

p

  

 .

4°) Pourn etp appartenant à*, donner l’expression de n p p

  

  en fonction de 1 1 n p

 

  

  et l’utiliser pour retrouver le résultat du 3°).

32 Soitn un entier naturel non nul. On note U l’ensemble des racinesn-ièmes de l’unité dans.

Soitp un entier naturel supérieur ou égal à 2.

Déterminer le nombre dep-uplets

z z1, 2, ...,zp

d’éléments de U tels que z z1 2...zp1. 33 Soitn un entier naturel supérieur ou égal à 2.

Déterminer le nombre dep-uplets sans répétition d’éléments de {1 ; 2 ; … ;n} ( 2 p n) tels que le plus petit élément soit en première position et le plus grand en dernière position ?

34 Dans une affaire criminelle, on dispose de six suspects, que l’on désigne par les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6.

Quatre témoins affirment avoir vu l’auteur des faits.

Chacun d’eux participe à une séance d’identification et désigne à chaque fois un seul suspect.

Si les témoins répondent au hasard, quelle est la probabilité que : - au moins deux d’entre eux désignent le même suspect ? - au moins deux d’entre eux désignent le suspect N°1 ?

35 Soit E un ensemble. Pour toute partie F de E, on note F sa fonction indicatrice.

1°) Question préliminaire

A et B étant deux parties de E. ExprimerA B en fonction deA etB.

2°) On suppose que E est fini de cardinaln et l’on note

P

l’ensemble de ses parties.

Calculer

 

A, B2

card A B S

P

.

36 Les trous de Kaplansky

Soitn etp deux entiers naturels non nuls fixés et L un entier naturel fixé. On noteE l’ensemble des suitesL croissantes àp termes

x x1, 2, ...,xp

d’éléments de

1, 2, ... ,n

telles que pour tout entierk vérifiant 1 k p– 1 on ait xk1xk L.

On cherche à déterminer le cardinal de E .L 1°) Résoudre le problème pourn6, p2, L2.

2°) À toute suite

x x1, 2, ...,xp

deE on associe la suiteL

y y1, 2,...,yp

définie par y1x1, … ,

1 L

k k

yxk , …, ypxp

p1 L

.

Démontrer que

y y1, 2,...,yp

est une suite strictement croissante d’entiers naturels compris entre 1 et

 

– – l L

n p .

3°) Démontrer que l’on définit ainsi une bijection de E sur l’ensemble des suites strictement croissantes àL p termes d’entiers compris entre l et n

p– l L

.

En déduire que :

 

L

card E n p 1 L p

   

  

 .

4°)Applications

a) Au loto, on appelle tirage une liste strictement croissante de 6 éléments de l’ensemble

1 ; 2 ; ; 49

. Les tirages se font au hasard.

Quelle est la probabilité pour que dans un tirage il y ait au moins deux entiers consécutifs ?

b) Quel est le nombre de « mots » de longueurn (n1) composés de lettres appartenant à

a b ;

pour lesquels deux lettresa ne se suivent pas ?

Calculer ce nombre pour n10.

37 Soit E un ensemble. Pour toute partie F de E, on note F sa fonction indicatrice.

1°) Question préliminaire

Soit A et B deux parties quelconques de E. Exprimer AB en fonction deA etB.

2°) On suppose que E est fini et on considèren partiesA ,1 A , …, A2 n de E ainsi quen entiers relatifs1, 2,

…, n vérifiant      1 2 ... n 1.

Pour tout couple

 

i j, d’éléments de

1, 2, ...,n

, on poseti j, card A

iAj

.

On pose également ,

1

i j i j i j n

S t

  . Démontrer que S0.

38 Soit E un ensemble fini de cardinaln.

Calculer

 

A E

1 card A 1 S

P

.

39 Pour tout entier natureln non nul, on pose

 

1

1

1 C

n k

k n

n k

S k

.

Démontrer par récurrence surn que

1

1

n n

k

S k

.

(5)

40 On considère un ensemble E de cardinaln. On note

A

l’ensemble des applications de E dans E. Pour toute application f

A

, on poseT

 

f

xE /f x

 

x

.

1°) Soit A une partie fixée de E de cardinalk.

Calculer le nombre d’applications f

A

telles queT

 

fA. 2°) Calculer card T

 

f

f

A .

41 Dans cet exercice, on adopte la convention Cij0 sii etj sont deux entiers naturels tels queij. Soitm,p,q trois entiers naturels tels quemp q .

1°) On considère un ensemble E de cardinal pq et l’on note A et B deux parties disjointes de E de cardinaux respectifsp etq.

Soitk un entier naturel fixé compris entre 0 etm.

Calculer le nombre de parties X de E de cardinalm telles que card A

X

k.

2°) Calculer

0

C C

m

k m k

p q k

.

41 bis

1°) Dans cette question, on adopte la convention Cij0 sii etj sont deux entiers naturels tels queij. Soitm,p,q trois entiers naturels tels quempq.

Calculer

0

C C

m

k m k

p q k

.

Indication :On pourra utiliser une méthode ensembliste en considérant un ensemble E de cardinal pq

« scindé » en deux sous-ensembles disjoints A et B de cardinaux respectifsp etq et dénombrer de 2 manières différentes les parties de E de cardinalm.

2°) Soitn un entier naturel quelconque. Calculer

 

2

0

C

n k n k

.

42 Remplir une grille de loto consiste à choisir 6 entiers distincts ou non de 1 à 49 sans tenir compte de l’ordre. Déterminer le nombre de façons de remplir une grille de loto telles qu’il n’y ait pas deux entiers consécutifs.

Indication :

Notern1,n2,n3,n4,n5, n6 les six entiers choisis rangés dans l’ordre crossant et considérer les entiers 'i i

n  n i pour i

1, 2, 3, 4, 5, 6

.

Démontrer qu’il n’y a pas deux entiers consécutifs dans la famille

n n n n n n1, 2, 3, 4, 5, 6

si et seulement si n'1, '2

n , n'3, n'4,n'5, n'6 sont tous distincts.

43 On considère un entier natureln2 et un réseaux den ordinateurs. Chaque ordinateur est relié à aucun, un ou plusieurs autres ordinateurs du réseaux. On considère que cette relation est symétrique : si un ordinateur A est relié à un ordinateur B, alors B est relié à A. Par contre, A n’est pas relié à lui-même.

Démontrer qu’il existe deux ordinateurs dans le réseau qui ont le même nombre de connexion (qui sont reliés au même nombre d’ordinateur). On considérera l’application N qui à l’ordinateuri

 

1;n associe le nombre de connexions Ni.

44 Dénombrement des parties de

1 ;n

contenant deux entiers consécutifs Il peut être intéressant de poserSn

 

1 ;n .

Étant donné un entier natureln supérieur ou égal à 2, on pose

 

     

 

An X

P

1 ;n / i 1 ;n1 vérifiant iX et i 1 X , et on note Bn le complémentaire de An dans

P   

1 ;n

.

Pour tout n, l’ensemble An est l’ensemble des parties de

 

1 ;n contenant (au moins) deux entiers consécutifs et l’ensemble Bn, l’ensemble des parties ne contenant pas deux entiers consécutifs.

1°) Donner trois éléments de A puis quatre éléments de6 B .10

2°) Démontrer que, pour tout n, les ensembles An et Bn sont finis. On pose, pour n ancard An et card B

n n

b  . Expliciter les ensemblesA ,0 A ,1 A ,2 B ,0 B et1 B . En déduire les valeurs de2 a0, a1, a2,b0,b1 etb2.

3°) Soitn un entier naturel. En considérant les ensembles H

XBn2/

n 2

X

, et

 

2

K XBn / n 2 X , trouver une relation entrebn2,bn1 etbn. 4°) Donner une relation entre an2, an1 etan.

5°) Exprimeran en fonction den.

6°) Trouver un entier natureln0 tel que, pour toutnn0, la proportion dans

P   

1 ;n

des parties de

 

1 ;n contenant deux entiers consécutifs est inférieure ou égale à 80 %.

45 Somme des cubes des n premiers entiers naturels

1°) Soit

 

xn n une suite de réels telle que : nx03x13 ... xn3

x0  x1 ... xn

2. a) Pour tout entier natureln, on poseSnx0  x1 ... xn ; démontrer que : xn312S xn n1xn21. b) En déduire que, pour tout entier natureln, il existe un entier naturelm tel que :

 

0 1

... 1

n 2

x x x m m

    .

c) Déterminer la suite

 

xn sachant quex00 et n * xn0. 2°) Pourn etp entiers naturels non nuls, on pose : Sn p,  1p 2p ... np.

On se propose de déterminer l’ensembleE des p* tels que pour tout n*,Sn p, soit le carré d’un entier naturel.

a) Vérifier que p3 est un élément deE.

b) Y a-t-il d’autres éléments dansE ? (Raisonner sur S2,p.) Point de départ :

1°) b) Effectuer une récurrence, en distinguant deux cas suivant que xn1 est nul ou non.

c) Démontrer que la seule solution est xnn.

2°) b) En supposant qu’il existe q tel que S2,nq2, démontrer quep est nécessairement égal à 3.

46 Pour tout entier natureln non nul, on notesn la somme des chiffres dans la représentation den en base dix.

1°) Démontrer quesn9 1 log

10n

. 2°) Démontrer que la suite

* 1 n

n n

s s

 

 

 

est bornée. Atteint-elle ses bornes ?

(6)

47 On considère la suite

 

un définie par ses premiers termesu00 etu11 et par la relation de récurrence

 n un2un1un.

Démontrer que

n p;

2 2

0 n

p k p n

k

n u u

k

  

  

.

48 On considère une suite

 

an de réels et, pour tout entier naturelk, on pose

 

0

1

k l

k l

l

b k a

l

    

  . Démontrer alors la formule de Pascal : pour tout entier natureln on a

 

0

1

n k

n k

k

a n b

k

    

  . Indication : Dans l’expression

 

0

1

n k

k k

n b

k

   

  , remplacerbk par sa valeur donnée plus haut puis simplifier l’expression obtenue pour retrouveran.

49 On considère un alphabet ayantn lettres,n étant un entier naturel non nul.

On note Mn le nombre de mots ayant au plus une fois chacune des lettres.

1°) Démontrer que

 

0

M ! 1

!

n n

k

n n k

.

2°) Démontrer que1 MnE

 

n!e .

50 Un groupe den personnes est invité à un repas,n étant un entier naturel non nul.

1°) On dispose d’une rangée den chaises. Combien existe-t-il de dispositions différentes pour placer les invités ?

2°) On dispose maintenant d’une table ronde avecn chaises. Sachant que deux dispositions sont identiques si chaque invité à les mêmes voisins, combien existe-t-il de dispositions différents pour placer les invités ?

Réponses

1

2 2°) a) A

f n

 

,n*

est une partie non vide minorée de donc elle admet un minimum.

5 Prise de décision 1ère solution : Majorité relative :

 On dénombre les cas pour lesquels le projet est validé.

On fait un tableau.

Pour Contre Abstention Nombre de possibilités

1 0 4 5

2 0 3 20

2 1 2 5 3

2 1 30

   

 

   

   

3 0 2 5

3 10

 

  

3 1 1 5 2

3 1 20

   

 

   

   

3 2 0 5

3 10

 

  

4 0 1 5

4 5

 

  

4 1 0 5

5 0 0 1

 On dénombre les cas pour lesquels le projet n’est pas validé.

On inverse les colonnes pour et contre.

Même résultat.

« une d cision est prise la majorit relative »

192 64 8 2

243 81 9

P é à é       

Majorité absolue

On raye certaines cases : les 1 – 0 // 2 – 0 // 2 – 1.

192 – 11082

(7)

« une décision est prise à la majorit absolue »

82

P é 243

2e solution :

Majorité relative :

On a trois cas où la décision n’est pas prise : 1 P – 1 C – 3 A

2 P – 2 C – 1 A 0 P – 0 C – 5 A

5 4 5 3

1 1 5 4 1 10 3 1

1 1 2 2

       

          

       

       

5 4 5 3

1 1

1 1 2 51

2

       

    

       

      

 

« une décision est prise à la majorité relative »

1 51 192 243 243

P   

Majorité absolue : solution de François Morel le 21 novembre 2011 (François Morel MPSI B) Il y a une majorité absolue si P3 et C3 (en notant P le nombre de votes « pour » et C le nombre de

« contre »).

PourP3

P C A Nombre de possibilités

3 2 0 5 2

1 20

3 2

   

  

   

   

3 2 1 5

1 1 10 3

   

  

3 0 2 10

4 1 0 5

4 0 1 5

5 0 0 1

41 possibilités en tout

Idem pour C3

« une décision est prise à la majorité absolue »

82

P 243

Lory 23-11-2012

Pour Contre Abstention Possibilités

5 0 0 1

0 5 0 1

4 1 0 5

1 4 0 5

3 2 0 10

3 0 2 10

3 1 1 20

2 3 0 10

1 3 1 20

0 3 2 10

0 4 1 5

1 4 0 5

102 possibilités

D’où 102 34

243 81

p 

majorité relative

nombre d’abstentions < nombre de pour et nombre de contre Lory m’a dit :

« 2 P – 2 A – 1 C » pas de décision 5 C – 0 A

Majorité relative : préciser les conditions de prise de décision.

7 1°) 24 2°) 6 3°) 1524 6 2 4 1 1     ; 9.

(8)

8 1°)3481 2°) 45 ; 36 10 1°)Cnp11

17

1°) card 103 2°) card A10353 3°) card B 3 53

4°)card C10343 (à vérifier)

5°) Calculer l’ensemble de l’ensemble D des triplets d’éléments de E contenant exactement un nombre impair et un carré parfait.

18 Il est immédiat que Id convient. Le seul problème est de montrer que c'est la seule solution.

Commençons par chercher des informations sur une fonction solution.

Sans l’indication fournie, le sujet deviendrait bien difficile ! Un objectif raisonnable serait que f est croissante.

Soitf une application qui répond au problème.

On peut espérer montrer que, pour tout p, le sous-ensembleMp est stable parf.

Il est immédiat queM0 est stable parf.

Supposons queMp soit stable parf et considéronskp1. Aveckp, on a f k

 

p par hypothèse de récurrence.

L'objectif est de prouver que l’on a f k

 

p1, c'est-à-dire que f k

 

p.

À cet effet, supposons que f k

 

p.

Avec la propriété (1), il vient f f k

 1

f k

 

, donc f f k

 1

p (*).

Or on ak1p, donc f k

1

p par stabilité deMp.

Un nouvel appel à la stabilité de Mp donne f f k

1

p, ce qui est contradictoire avec (*) et on en déduit que f k

 

p, donc f k

 

p1.

On a ainsi prouvé que la stabilité deMp parf implique celle deMpl. En première conclusion, tous les sous-ensembles Mp sont stables parf.

Gardons à l’esprit qu’un objectif raisonnable est la croissance def.

La stabilité de Mp parf donne en particulier f p

 

p pour tout p. On a donc aussi f

f p

  

f p

 

.

Avec f p

 1

f

f p

  

, il vient f p

 1

f p

 

et la stricte croissance def en découle.

La solution connue Id est strictement croissante. On vient de voir qu'il en est de même pour toute solutionf.

On arrive au bout.

Il reste à prouver que f p

 

p pour toutp.

On a déjà établi que f p

 

p.

Pour prouver que f p

 

p, il suffit donc de démontrer qu’on a f p

 

 p 1.

Si on avait p1f p

 

, la croissance def donnerait f p

 1

f

f p

  

ce qui est en contradiction avec (1).

En conclusion,f est l’application identité sur.

Solution de Thomas Le Héricy (novembre 2010) :

2°) On rappelle que nf n

 

n etnp f n

 

p.

On démontre que  n p f n

 1

f

f p

  

f p

 

   

f nf p Þ f n

 1

f

f n

  

f n

 

f p

 

D’où np Þ f n

 

f p

 

3°) On a : nf n

 

n

1

1

f n n

1

    

f n  f f n

Si f n

 

n1, alors f

f n

  

f n

1

absurde

D’où nf n

 

n.

15 2°) Pour tout entier natureln, on a : f1

 

n n. Donc n f1

 

n n.

16 Note : au départ les trois questions de cet exercice étaient des exercices séparés.

Je les ai ensuite rassemblé en un seul.

Par exemple le 2°) était rédigé ainsi.

Soitn etp deux entiers naturels quelconques tels que pn.

Démontrer que l’on a :

   

1

0

1 C 1 C

p

k p p p

k n

k

  

.

Le 1°) et le 3°) étaient rédigés pareils.

19 1°) a) min Ak

n – k

1 n

k

– 1

n k p 1 k n1 –p

n k

P

({k + 1, …,n})

23 On peut considérer l’applicationf deP(E) dans qui à toute partie A deE associe la somme de ses éléments (on peut écrire

x A

x

).

Le nombre de parties deE est égal à2101024.

La somme des éléments d’une partie A deE est comprise entre 10 et 1000.

(9)

Le nombre de résultats possibles est inférieur strictement au nombre de parties deE. L’applicationf n’est donc pas injective. Deux parties ont donc la même image parf.

On peut écrire f P E

   

10;...;1000

.

26 Périodique de période 20 je crois. Donner les résultats pourn allant de 0 à 20 ou plus.

27 1°)66 126 139 314 069 504 ; 2°)44 128 110 075 314176 3°) 22 42 64 124 1 719 926 784

Reprise avec les bijections : 1°)

 

6! ; 2°) 4! 8!2  ; 3°) 2! 2! 4! 4!  

28 2°) Pour S5, on posen104

 

1103 

 

2102

 

3   10

   

4   5 . On a :nn'666 666.

 

  ' Bij E

120 66 666 n n



  

Or

   

' Bij E ' Bij E

n n

  

 

. Donc

  Bij E

120 66 666

60 66 666 3 999 960 n 2



    

(résultat demandé).

29 2n m

30 p boules dans deux tiroirs

2p possibilités auxquelles on retire les deux possibilités où lesp boules sont dans le même tiroir.

2p 2 N  33 np1

1 2

Z { z z, , ...,zp Î U´ U … U / z z1 2...zp1} U´ U … U ® Z

– 1 p

z z1, 2, ...,zp1

1 2 1

1 2 1

, , ..., , 1

p ...

p

z z z

z z z

 

 

 

 

34 n

p 2 !

p

  

  

On choisit une partie àp éléments.

On réalise unp-uplet en mettant le plus petit en première position et le plus grand en dernière position.

On peut remplir les cases 2 à p–1.

35 1°) On utilise l’événement contraire de A.

Pour cela, on emploi la méthode des cases.

Om6 possibilités au total.4

Il y a 6 5 4 3   possibilités pour l’événement contraire de A.

   

6 5 4 3

 

A 1 6 5 4 34 1 5 4 33 1 5 2 6

6 6

P             2 6 6

5 13

1 0,722...

18 18

    2°) On utilise l’événement contraire de B.

L’événement contraire de B est la réunion disjointe des événements suivants :

« Le suspect N°1 n’est désigné par aucun témoin ». Il y a54 possibilités.

« Le suspect N°1 est désigné par une seul témoin ». Il y a 4 5 3 possibilités.

 

B 1 54 4 54 3 19 0,13194...

6 144

P      

Sur une feuille j’avais noté :

4 3

4

5 4 5 625 500 1125 171

1 1 1 0,131944...

1296 1296 1296

6

  

      

36 Trous de Kaplanky

1°) On cherche le nombre de suites à 2 termes dont les éléments sont compris entre 1 et 6 et qui sont strictement croissantes.

On a :

1 ; 2 2 ; 3 3 ; 4 4 ; 5 5 ; 6

1 ; 3 2 ; 4 3 ; 5 4 ; 6

1 ; 4 2 ; 5 3 ; 6

1 ; 5 2 ; 6

1 ; 6

On cherche les suites telles que x2 x1 2 (on a : 1 k 1donck1).

On a alors card E26.

2°) Démontrons que la suite

y y1, 2,...,yp

est strictement croissante.

1 L

k k

yxk

1 1 L

k k

yxk

D’où : yk1ykxk1xkkL

k1 L

ce qui donne yk1ykxk1xkL. Or on sait que xk1xk L.

Donc yk1yk0 et la suite

y y1, 2,...,yp

est strictement croissante.

De plus, on sait que les xk appartiennent à {1 ; … ;n}.

Donc pour xp, on aura xpn.

Soit le dernier terme de suite yp n

p1 L

. De même, pour le premier, on a : y1x1.

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