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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PanaMaths

[1 - 2]

Décembre 2006

On considère un ensemble fini E de cardinal n ( n > 0 ).

• Combien existe-t-il de lois de composition internes sur E ?

• Combien sont commutatives ?

• Combien ont un élément neutre ?

• Combien sont commutatives et ont un élément neutre ?

Analyse

L’exercice permet de lier les notions de loi de composition et de dénombrement.

Le raisonnement principal se fait sur les choix possibles de x y* , x et y étant deux éléments de E et * la loi de composition interne.

Résolution

Question 1.

Une loi de composition interne sur un ensemble E est une application de E E× dans E.

Ces applications sont au nombre de : card E

( )

card E E( × ).

Or, on a : card E E

(

×

)

=n2. On en déduit donc :

Le nombre de lois de composition internes sur un ensemble fini E de cardinal n (n>0) est égal à : nn2.

Question 2.

La loi de composition interne * définie sur E est commutative si, et seulement si, on a :

( )

x y, E , 2 x y* y x*

∀ ∈ =

Ainsi, si l’on reprend la démarche de la question 1, dès que l’image du couple

( )

x y, est définie, celle du couple

( )

y x, l’est également.

Pour définir complètement une loi de composition interne commutative sur E, il nous suffit donc de définir les images des couples

(

x xi, j

)

avec 1≤ ≤ ≤i j n. Ces couples sont au nombre de

(

1

)

2 n n+

(calcul classique :

1

1

i j n

≤ ≤ ≤

).

(2)

PanaMaths

[2 - 2]

Décembre 2006

Le nombre cherché est donc le nombre d’applications de l’ensemble

( )

{ }

F= x xi, j /xi∈E, xj∈E, 1≤ ≤ ≤i j n dans l’ensemble E.

Ce nombre vaut : card E

( )

card F( ) =nn n(2+1).

Le nombre de lois de composition internes commutatives sur un ensemble fini E de cardinal n (n>0) est égal à :

( 1)

2 n n

n

+

.

Question 3.

Soit * une loi de composition interne sur E. On suppose que * possède un élément neutre e.

Nous rappelons, ce point est essentiel, que cet élément neutre est alors unique et qu’il vérifie : , * *

x E x e e x x

∀ ∈ = =

Pour une telle loi de composition, le résultat de x y* est donc fixé dès lors que x ou y est égal à e. On va donc ici s’intéresser au sous-ensemble G de E E× défini par :

( )

{ }

G= x xi, j /xi∈E, xj∈E, xie et xje

G n’est autre que

(

E \

{ }

e

)

2.

On a donc : cardG=card E \

( { }

e

)

2=

(

n1

)

2.

Dès lors que l’élément neutre e (n’oublions pas qu’il s’agit d’un élément de E !) est fixé, il convient donc de chercher le nombre d’applications de G dans E. D’après la première question, il y en a : ( )

12

nn .

Enfin, l’élément neutre pouvant être choisi parmi les n éléments de E, on peut conclure : Le nombre de lois de composition possédant un élément neutre sur un ensemble fini E de cardinal n (n>0) est égal à : ( )

12

n n× n .

Question 4.

Une fois un élément neutre choisi, il convient d’obtenir la commutativité sur les n−1 éléments restants, c’est à dire sur E \

{ }

e sans oublier que les valeurs obtenues après composition sont les éléments de E. D’après la deuxième question, on aura

( 1) (( 1 1) ) ( 1)

2 2

n n n n

n n

− +

= .

Puisque nous avons toujours n possibilités de choix pour l’élément neutre, il vient finalement : Le nombre de lois de composition commutatives possédant un élément neutre sur un ensemble fini E de cardinal n (n>0) est égal à :

( 1)

2 n n

n n

× .

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