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NIGER Rapport Mensuel sur la Sécurité Alimentaire JUIN 2006

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NIGER

Rapport Mensuel sur la Sécurité Alimentaire JUIN 2006

Alerte précoce : Pas d’alerte Mise en Garde Avertissement Avis d’Urgence

Résume de la situation alimentaire et nutritionnelle

La situation alimentaire des ménages est globalement satisfaisante, en ce début de période de soudure. Ces conditions favorables qui contrastent avec les tensions alimentaires extrêmes en 2005 à la même période de l’année sont maintenues par un approvisionnement régulier sur la majorité des marchés du pays des prix raisonnables et des taux relativement acceptables d’admissions d’enfants malnutris.

USAID/Famine Early Warning Systems Network (FEWS NET)-NIGER Tel: 041-532530; 265 15 48 92 - niger@fews.net

En mai 2006, une mission conjointe FEWS NET, CILSS, UNICEF, OCHA, Club de Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (OECD) et PAM sur l’analyse des échanges transfrontaliers Niger/Nigeria et leur impact sur la sécurité alimentaire a visité Kano, Katsina (Nigeria) et Maradi (Niger). Selon les conclusions de la mission, les risques d’une détérioration des termes de l’échange comparable à celle vécue en 2005 restent négligeables. De l’avis de la mission conjointe, il serait très probable que les prix des céréales sèches se stabilisent ou même diminuer à partir de juin/juillet si la campagne agricole s’installe bien. Les flux de céréales pourraient alors continuer à approvisionner les zones déficitaires.

SOMMAIRE

Résume situation alimentaire et nutritionnelle ... …..1 Résume des aléas... …..2 Sécurité alimentaire, sanitaire et nutritionnelle ... …..2 Situation de la campagne agricole et pastorale ... …..4 Situation des marchés ... …..5 Actions d’atténuation ... …..5

Par ailleurs, les résultats préliminaires de l’enquête conjointe SAP/INS/PAM/SIMA/FEWS NET/FAO sur la conjoncture et la vulnérabilité alimentaire des ménages devront être disponibles d’ici le 10 juillet.

Le suivi conjoint des marchés des zones vulnérables, effectué par le SIMA, le PAM, et FEWS NET montre une poursuite de la stabilité des prix des céréales avec de légères baisses localisées dans les zones classes très vulnérables. Cependant on observe une détérioration des termes de l’échange bouc/mil sur certains marchés des zones pastorale et agropastorale.

L’installation de la campagne agricole s’avère timide et accuse un retard appréciable lorsque comparé aux années antérieures. Les pluies restent faibles et localisées en fin juin. Toutefois les prévisions saisonnières pour la campagne 2006/2007, établies par le Centre Africain pour les Applications de Météorologie au Développement (ACMAD), ont abouti à des perspectives de cumuls pluviométriques normaux à excédentaires au Niger. On s’attend donc dans toutes les régions à des conditions de pluies normales à tendance excédentaire.

Sur le plan nutritionnel, la hausse des admissions aux centres de récupérations nutritionnelles constatée par les ONGs, depuis mars, s’est poursuivie en juin. Cette augmentation du taux d’admission oblige les intervenants à rendre encore opérationnels les anciens centres de récupérations nutritionnelles. C’est le cas de World Vision, ACF (à Maradi), CONCERN, CADEV, CARE (à Tahoua), GOAL à (Zinder) etc.

S’agissant de la grippe aviaire, un nouveau foyer de virus H4N1 est détecté le 2 juin à Maradi dans le village de Boko Maï Gao, département de Madarounfa. Malgré le danger de la propagation du virus, le commerce et le transport de volaille et ses dérivés ainsi que la consommation des volailles ont repris progressive. L’offre et la demande sur les marchés de la volaille ont augmenté sauf sur les marchés des zones infectées à Magaria (Zinder) et à Madarounfa (Maradi) se traduisant par une baisse de revenu des éleveurs.

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Dates repères des événements et des signaux d’alerte

Saison sèche

1/06 3/06

- Baisse legere du nombre des admissions d'enfants malnutris

- Emergence de problemes de paturage dans la Tarka et la bande Nord de Ouallam et Tera

2/06

- Apparition des 1ers foyers de grippe aviaire a Magaria - Elaboration d'un plan de lutte contre la grippe aviaire

5/06 6/06

4/06

Saison agricole

- Arrivee des 1eres pluies utiles - Debut des 1ers semis - Rapport conjoint FEWS/PAM

sur la securite alimentaire au Niger - Suivi conjoint SIMA/PAM/FEWS des marches

- Fin des activites de contre saison

- Preparation des champs de culture

- Amorce retour des exodants

- Intensification des operations de semis

- Confirmation du 3éme foyer de grippe avaire

- Tenue de la 2éme réunion du CNPGCA

Résume des aléas

La réunion annuelle de la Cellule de Coordination du Système d’Alerte Précoce (CC/SAP, tenue du 20 au 21 Juin 2006 à Maradi, a procédé à une réévaluation de la note de vulnérabilité. Les conclusions de cette réunion montrent que la situation demeure préoccupante dans 134 zones réparties dans les différentes zones d’économie alimentaire. Malgré la persistance des conditions alimentaires généralement satisfaisantes, la situation dans ces zones rend l’accès des ménages à la nourriture de plus en plus difficile; les conditions pluviométriques défavorables pourraient aggraver cette situation.

On assiste récemment à une augmentation de 4% en moyenne des admissions des enfants malnutris dans les centres nutritionnels du pays L’Etat, le Système des Nations Unies et les ONG doivent poursuivent la mise en place du programme conjoint jugé efficace centré sur l’appui à la nutrition des enfants.

La campagne agricole s’installe timidement dans la zone agricole du pays avec l’arrivée, en Mai 2006, des premières pluies utiles qui ont permis le démarrage des opérations de semis dans 3 764 villages agricoles. Si les pluies persistent dans cette tendance, on pourrait assister à des diminutions de l’approvisionnement des marchés et une augmentation probable des prix des céréales.

La confirmation d’un nouveau foyer de grippe aviaire en début du mois de juin 2006 dans le département de Madarounfa constitue un facteur important de risque de détérioration des sources de revenus des ménages principalement dans le département de Madarounfa et les localités voisines.

Carte 1 : Situation des zones d’insécurité alimentaire

Situation de la sécurité alimentaire, sanitaire et

nutritionnelle

Limite region

Limite canton/commune

La réunion annuelle de la Cellule de Coordination du Système d’Alerte Précoce (CC/SAP), s’est tenue du 20 au 21 Juin 2006 à Maradi, pour une réévaluation de la note de vulnérabilité.

L’analyse de ces notes fait ressortir une augmentation du nombre de zones vulnérables qui s’élève à 134 (contre 103 en novembre 2005) regroupant 2 425 villages et totalisant une population de 2 545 145 habitants.

Zone a situation alimentaire preocupante Nouveau foyer de grippe aviiare

Dans ces zones en difficulté alimentaire critique, il y’a lieu de noter le cas de sept (7) nouvelles zones identifiées dont 4 dans le département de Bouza, 1 à Illéla, 1 à Agadez, 1 dans les commune de Tahoua et de Tillabéri. La situation est en détérioration dans les départements de Gouré, Tanout, Boboye,

.

470 235 0 470

Kilometers

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La situation est préoccupante pour les ménages de toutes ces zones suite à des déficits céréaliers et fourragers enregistrés cumulés à un faible pouvoir d’achat des populations. Le problème d’accès aux céréales et aux revenus qui en résulte et qui se conjugue à la faiblesse des potentialités locales, amène les populations à opter pour des stratégies d’adaptation telles que la consommation abusive des aliments sauvages et les départs vers des zones plus nanties.

Cette situation de dégradation des conditions de vie des ménages est confirmée par les résultats de l’enquête sur la vulnérabilité alimentaire des ménages menée conjointement par le SAP, PAM, FEWS NET, FAO et INS.

Le rapport préliminaire indique que 15% des ménages sont en insécurité alimentaire sévère et 15% en insécurité alimentaire modérée.

En extrapolant sur une population totale de 11 918 521 habitants, ces résultats indiquent que 1 779 456 personnes sont en insécurité alimentaire sévère et 2 091 649 personnes en insécurité alimentaire modérée soit un total de 3 871 104 personnes en insécurité alimentaire. L’analyse des résultats montre que les ménages en insécurité alimentaire sont ceux dirigés par des femmes, des veufs ou des veuves.

Il devient alors urgent d’intégrer les nouvelles zones dans le système de suivi permanent que mène le dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires depuis la 1ère réunion tenue en Novembre 2005.

Dans les autres zones, la situation alimentaire des ménages est dans l’ensemble acceptable grâce à une bonne disponibilité des céréales sur les marchés et des prix raisonnables. L’approvisionnement régulier des marchés en produits de consommation, qui a permis de maintenir le cours des produits à un niveau stable, a été rendu possible grâce à une situation alimentaire sous-régionale favorable y compris des mesures prises récemment par les pouvoirs publics pour empêcher les achats locaux de céréales dans le cadre du stock national de sécurité.

La fragilité du pouvoir d’achat des ménages dépendant de la filière avicole s’accentue davantage à cause des conséquences économiques liées à l’apparition d’un nouveau foyer de grippe aviaire dans le département de Madarounfa.

L’impact de cette situation née de la grippe aviaire sur les économies rurales est d’autant plus préjudiciable que les dépenses alimentaires sont plus importantes en cette période à cause des exigences liées à l’entretien de la force de travail utilisée pour les travaux champêtres et l’épuisement des stocks familiaux. Le retour des exodants contribue à accroître la taille des ménages et les dépenses alimentaires des ménages alors que parallèlement ils sont privés des revenus issus de la migration.

Une tendance à la dégradation de la sécurité alimentaire des ménages pourrait être observée dans les jours à venir à cause des incertitudes liées à la faible couverture en semis de la campagne agricole en cours. En effet si cette timidité perdure dans l’installation de la saison agricole, une rétention des stocks de la part des opérateurs économiques pourrait être observée avec comme conséquence une tension sur la disponibilité et sur les prix des céréales.

SITUATION NUTRITIONNELLE

Selon la situation dressée par l’UNICEF, la situation nutritionnelle actuellement observée montre une augmentation du nombre des admissions de cas d’enfants malnutris. Toutefois, la situation est jugée normale car elle est conforme aux évolutions saisonnières et cycliques.

Graphique 1 : Evolution du nombre d'admissions des cas de malnutrition sévère et modérée: Janvier- Juin 2006

0 20,000 40,000 60,000 80,000 100,000 120,000 140,000

10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 Se maine s

Nombre d'admissions

Total MS MM

Source : UNICEF

En moyenne, les nouvelles admissions sont de l’ordre de 3 000 par semaine, ce qui correspond à une augmentation hebdomadaire moyenne de 4% (Graphique 1).

Le Gouvernement et les partenaires au développement se sont mobilisés pour un suivi rapproché de la situation nutritionnelle et la prise en charge des cas de malnutrition.

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Situation de la campagne agricole et pastorale

Situation de la campagne agricole

La campagne agricole et pastorale s’installe très timidement. La situation pluviométrique est déficitaire sur la majeure partie de la bande agricole.

Carte 2: Cumul pluvimétrique_1ere décade mai - 3eme décade juin 06

Les précipitations ont été faibles ou modérées dans la majorité des cas à l’exception de certaines localités qui ont enregistré de fortes pluies surtout au cours de la 2ème décade de Juin. Et dans tous les cas le cumul pluviométrique est déficitaire par rapport à 2005 (bonne année) à la même période.

Le cumul pluviométrique au 20 Juin 2006 oscille entre 30 et 110 mm sur la majorité des postes suivis. Comparativement à 2005 à la même période et à la moyenne des 30 dernières années, ce cumul est déficitaire respectivement de 96% et 81 % de ces postes.

Source: NASA

Selon les prévisions saisonnières de l’ACMAD, des conditions de pluies normales à tendance excédentaires sont prévues sur l’Ouest et l’Est du Niger mais elles seront sèches sur le centre.

Carte 3: Situation des semis _2 è décade juin 2006

Sur les 10 495 villages agricoles, 3 764 ont effectué les semis, soit 36%

contre 80% en 2005. Et bien qu’on se situe encore dans la période normale de semis, la couverture est très faible.

La situation phytosanitaire est calme, on signale cependant des attaques de sauteriaux dans les régions de Dosso et Maradi.

Situation pastorale

Source: NASA

Carte 4: Situation des retards des semis par rapport à la normale

Source: NASA

La faible pluviométrie n’a pas permis un développement important du tapis herbacé.

D’une manière générale, les pâturages des animaux sont constitués de résidus de cultures et de paille.

Dans la zone pastorale, compte tenu de la faiblesse des précipitations les pâturages verts sont presque inexistants.

Les points d’eau de surface n’existent pas encore, ce qui contraint les troupeaux à s’abreuver à partir des puits pastoraux et des forages et cette situation crée une forte concentration des animaux autour de ces points d’eau, principalement en zone pastorale. En zone agricole, les animaux sont concentrés dans les enclaves pastorales et les forêts classées.

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Graphique 3: Evolution inter mensuelle du prix mil : Février-Juin 2006

0 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000 14,000 16,000 18,000

FCFA/100 kg

Dosso Maradi Tahoua Tillaberi Zinder Niamey Fevrier Mars Avril Mai Juin

Situation des marchés

Marchés de céréales

La stabilité des prix qui perdure depuis plusieurs mois se poursuit en juin. Les marchés restent bien ravitaillés en céréales à la faveur d’une bonne disponibilité de stocks commerçants et d’un fonctionnement des échanges transfrontaliers. Cela a eu pour effet une stabilisation des prix depuis environ trois (3) mois (Graphique 3).

Comparés aux mois passés l’évolution des prix est à la stabilité, mais les prix sont inférieurs de 28% par rapport à 2005 à la même période, 4% comparés à la moyenne des cinq (5) dernières années (Graphique

4). Source : SIMA

Graphique 4 Evolution inter annuelle du prix mil : Juin 2002-2006

0 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000

2002 2003 2004 2005 2006 Moy.5

ans

FCFA/100 kg

Moyenne Dosso Maradi Tahoua

Tillaberi Zinder Niamey

Dans les zones d’insécurité alimentaire modérée, les prix observés sont en hausse dans 61% des marches conjointement suivis par le SIMA, le PAM et FEWS NET ; ils restent stables dans 39% des mêmes marchés.

La poursuite de conditions très favorables du marché dépendra de l’allure de la saison agricole et de la poursuite de l’afflux actuel de céréales du Nigeria au Niger. Les retards déjà observés dans l’avènement du début effectif de la saison pourraient être précurseurs de tensions sur les marchés qui se traduiraient par des retentions de stocks, une diminution de l’offre et un début de montée des prix.

Source : SIMA

Une persistance des importantes importations observée aurait pour effet un plus grand accès des ménages à la nourriture par un approvisionnement régulier des marches.

Graphique 5: Evolution des termes de l’échange bélier/mil à NGuigmi et

Tchintabaraden : Février-Juin 2006_juin2005

0 50 100 150 200 250 300 350

Kg/belier

Fevrier 06 Mars 06 Avril 06 Mai 06 Juin 06 Juin 05 Terme echange/Nguigmi Terme echange/Tchinta

Marchés de bétail

Les prix des animaux sont en nette amélioration et les termes de l’échange sont en faveur des éleveurs. Les termes de l’échange Bélier/mil en Juin 2006 sont en hausse respectivement de 8 et 5% à N’Guigmi et Tchintabaraden lorsque comparés à Mai 2005 (Graphique 5). En vendant un bélier, l’éleveur de N’Guigmi peut se procurer un peu plus de 3 sacs de 100 kg de mil contre seulement 1 sac de 100 kg en 2005 à la même période.

Source : SIMA, SIMB

Actions d’atténuation

La Cellule Crises Alimentaires, en plus de la gestion des différents fonds (FSA, FDC), met en œuvre les décisions du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA).

En février 2006, le Gouvernement du Niger a présenté à la Commission Mixte de Concertation, le plan d’action de soutien aux populations vulnérables dont le coût global s’élève à 50,6 milliards de FCFA, y compris les interventions des partenaires.

En date du 22 juin 2006, le Stock National de Sécurité (SNS) s’élève à 20.704 tonnes. Les dépenses effectives réalisées sur le Fonds de Sécurité Alimentaire (FSA) s’élèvent à 1 524 145 745 FCFA soit un taux de réalisation 62% par rapport aux prévisions. Les dépenses effectivement réalisées sur le Fonds Commun des Donateurs (FCD), s’élèvent 1 909 607 877 FCFA soit un taux de réalisation 66% par rapport aux prévisions.

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Après le financement des deux premières phases pour les travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et l’assistance aux cantines scolaires, le plan de soutien prévoit à partir du mois de juillet l’utilisation de 3.970 tonne sur le SNS pour la création et le renforcement des banques céréalières dans les zones déclarées « difficile » par la CC/SAP.

C’est au total 308 banques céréalières qui seront mises en place et approvisionnées avec 2.970 tonnes et 200 autres banques céréalières seront renforcées avec 1 000 tonnes.

Cependant, au 22 juin 2006, les bilans financiers et les plans de trésorerie du FSA et du FCD montrent un manque préoccupant de disponibilités financières de l’ordre de 1 183 935 530 FCFA (41%) pour le FSA et 1 198 351 764 FCFA (35%) pour le FCD. Cette situation retarde la mise en œuvre du plan de soutien dans les délais.

A titre de rappel, le programme d’Intervention Prolongée de Secours et de Redressement (IPSR) du PAM, pour la période avril 2006 - septembre 2007, s’insère dans le plan global de soutien aux populations vulnérables du Gouvernement du Niger pour l’année 2006. Il vise essentiellement à protéger les moyens de subsistance des populations vulnérables et à apporter une assistance ciblée aux enfants malnutris. Ce programme permettra d’atteindre environ 2,9 millions de bénéficiaires dont plus de 70% dans le cadre des activités nutritionnelles.

Le budget global s’élève à 37,3 millions de dollars US soit environ 19,15 milliard de FCFA. Les contributions reçues dans le cadre de ce projet s’élèvent à 20,92 millions de dollars US soit 56% du budget.

Depuis janvier 2006, ce sont globalement 17.446 tonnes de vivres qui ont été distribués aux partenaires du PAM à travers l’EMOP, l’IPSR et le Programme Pays, au profit d’environ 1,3 millions de bénéficiaires.

Le budget du Programme Pays du PAM pour le Niger a été revu à la hausse de 4,2% pour intégrer la requête du gouvernement portant sur l’augmentation de l’alimentation des cantines scolaires et du nombre d’élèves en vue d’atteindre 15.000 autres enfants de plus pour atteindre 72 929 pour l’année scolaire 2006-2007. Un travail technique conjoint de ciblage, élargi aux parties prenantes, y compris l’UNESCO, est en cours, sur la base des 719 écoles proposées par l’Etat.

L’UNICEF et le PAM vont très prochainement procéder à la distribution des rations alimentaires sous forme de blanket feeding dans les localités situées hors d’un rayon de 10Km des centres de récupérations nutritionnelles. Ce sont environ 10 285 tonnes qui sont prévues dont 19% assurés par l’UNICEF et seront distribuées à travers les partenaires intervenant dans le domaine de la nutrition.

Plusieurs réunions ont été organisées avec les différentes parties prenantes pour s’assurer d’un meilleur montage et une meilleure coordination de l’activité.

Références

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