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Suites réelles. Suites réelles. Brahim Boussouis. Département de Mathématiques, Faculté des Sciences de Fès. Octobre 2013

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Texte intégral

(1)

Suites réelles

Brahim Boussouis

Département de Mathématiques, Faculté des Sciences de Fès.

Octobre 2013

Brahim Boussouis Suites réelles

(2)

Sommaire

1 Suites réelles Généralités

Suites convergentes Opérations sur les limites Limites et relation d’ordre Limites et monotonie Suites de Cauchy Suites équivalentes Suites récurrentes

Théorème de Bolzano-Weierstrass Généralisation de la notion de limite

(3)

Définition

Une suite réelle (ou numérique) est une application deNdansR: u

:

N −→ R

n 7−→ u

(

n

) =

un

.

u est notée par

(

un

)

n0, et uns’appelle le terme général (ou le terme d’indice (ou de rang) n) de la suite. L’ensemble des suites réelles est noté parRN.

On considère également des suitesu

= (

un

)

nn

0 qui ne sont définies qu’à partir d’un certain rangn0(par exemple la suite de terme général un

=

n

2 n’est définie que pourn≥2).

Brahim Boussouis Suites réelles

(4)

Pour se ramener au cas d’une suite indexée parN, on identifie une telle suite avec la suitev

= (

vn

)

n0, où

v0

=

un0

,

v1

=

un0+1

,· · · ,

vn

=

un+n0

,· · ·

.

(5)

On dit que la suite

(

un

)

n0est :

constantesiun

=

u0, pour tout entiern∈N.

stationnaires’il existek ∈Ntel queun

=

uk pour toutn≥k. croissante, et on écrit

(

un

)

n0%, siun≤un+1, pour toutn.

décroissante, et on écrit

(

un

)

n0&, si la suite

(−

un

)

n0est croissante (ou encore siun+1≤un, pour toutn).

majorées’il existeM∈Rtel queun≤M, pour toutn.

minorées’il existem∈Rtel quem≤un, pour toutn(ou encore si

(−

un

)

n0est majorée).

bornéesi

(

un

)

n0est à la fois majorée et minorée (ou encore s’il existeM∈R+tel que|un|≤M, pour toutn).

Brahim Boussouis Suites réelles

(6)

Définition (Suites extraites)

Une suite extraite (ou une sous-suite ) de la suite

(

un

)

n

Nest une suite

(

vn

)

n

Ntelle qu’il existe une applicationϕ

:

N→Nstrictement croissantetelle que vn

=

(n), pour tout entier n.

Si on poseϕ(k

) =

nk, alors la sous-suite

(k)

k0est notée également

(

unk

)

k0. Le lemme suivant se démontre facilement par récurrence :

Lemme

Soitϕ

:

N→Nune application strictement croissante. Alors,ϕ(n

)

≥n, pour tout entier n.

(7)

Définition (Limite d’une suite)

On dit que la suite

(

un

)

n0a pourlimiteun réel l∈R(ou encore que untend (ou converge) vers l, lorsque n tend vers∞) si, et seulement si :

∀ε

>

0

,∃

N∈N,∀n≥N

,|

un

l|≤ε. (1) Si c’est le cas, on dit que la suite estconvergente, sinon on dit qu’elle estdivergente.

Par exemple, lim

n→∞1

/

n

=

0. En effet, étant donnéε

>

0, on peut trouver un entierNtel que 1≤Nε(propriété d’Archimède). On a alors, pour toutn≥N,|1

/

n

0|

=

1

/

n≤1

/

N≤ε.

Brahim Boussouis Suites réelles

(8)

Proposition (Unicité de la limite)

Si une suite réelle

(

un

)

n0admet une limite l, alors celle-ci est unique et on note :

nlim→∞un

=

l ou un −→

n→∞l

.

Preuve. Supposons, par l’absurde, que

(

un

)

n0admet deux limites différentesl etl0. Soitε

=

|l

l0|

2

>

0. On peut trouver un entierNtel que pour tout entiern≥N, on ait à la fois|un

l|

<

εet|un

l0|

<

ε (Justifier). On aurait alors, pourn≥N,

|l

l0|

=

|

(

un

l

) − (

un

l0

)

|≤|un

l|

+

|un

l|

<

=

|l

l0|. Contradiction.

(9)

Définition (Limites infinies)

On dit que la suite

(

un

)

n0tend vers

+

∞lorsque n tend vers

+

∞( ou encore que

(

un

)

n0admet

+

∞pour limite) si, et seulement si

∀A∈R

,∃

N∈N

,∀

n≥N

,

un≥A

.

On note alors : lim

n+un

= +

.

On dit que la suite

(

un

)

n0tend vers

∞lorsque n tend vers

+

∞( ou encore que

(

un

)

n0admet

∞pour limite) si, et seulement si

∀A∈R

,∃

N∈N

,∀

n≥N

,

un≤A

.

On note alors : lim

n+un

= −

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(10)

Proposition (Caractère asymptotique de la limite)

Si deux suites

(

un

)

n0et

(

vn

)

n0coincident à partir d’un certain rang (c-a-d s’il existe un rang n0tel que∀n≥n0

,

un

=

vn), alors elles sont de même nature (c-a-d qu’elles convergent en même temps ou divergent en même temps), et si lim

n→∞un

=

l∈R¯, alors lim

n→∞vn

=

l.

Ce résultat, qui découle directement des définitions, exprimele caractère asymptotiquede la notion de limite : on peut changer un nombre fini de termes d’une suite sans altèrer ni sa nature

(convergente ou divergente) ni sa limite éventuelle. C’est pourquoi la plupart des résultats qui vont suivre concerneront des suites ayant des propriétés vraies à partir d’un certain rang.

(11)

Remarque

En utilisant le lemme1, on démontre facilement que si une suite

(

un

)

n0admet une limite l (finie ou non), alors toute sous-suite de

(

un

)

n0admet la même limite l. Ce résultat est souvent utilisé pour montrer qu’une suite n’admet pas de limite. Il suffit de trouver deux sous-suites de

(

un

)

n0qui admettent deux limites différentes. Ainsi la suite définie par un

= (−

1

)

nn’a pas limite car ses deux suites extraites

(

u2n

)

net

(

u2n+1

)

nconvergent vers deux limites distinctes.

Brahim Boussouis Suites réelles

(12)

Etudions, par exemple, la suite

(

un

(

x

))

, oùun

(

x

) =

xn, (x∈R).

Six

=

1, alorsxn

=

1, pour toutnet lim

n→∞xn

=

1.

Six

>

1, on écritx

=

1

+

h, avech

>

0. D’après l’inégalité de

Bernouilli, on axn

= (

1

+

h

)

n≥1

+

nh. Donc, pour tout réelA, on peut trouverN∈Ntel queNh

>

A

1 (propriété d’Archimède). On a alors, pourn≥N,xn≥1

+

nh≥1

+

Nh

>

A. Donc lim

n→∞xn

= +

et la suite

(

un

(

x

))

est divergente.

Six≤

1, les deux sous-suites

(

u2n

(

x

))

et

(

u2n+1

(

x

))

ont des limites différentes (resp±1 six

= −

1 et±∞six

< −

1), donc la suite

(

un

(

x

))

est divergente.

(13)

Supposons, à présent, que|x|

<

1. On écrit|x|

=

1

/(

1

+

h

)

, avec h

>

0. On utilise l’inégalité de Bernouilli, pour obtenir

|x|n

=

1

/(

1

+

h

)

n≤1

/(

1

+

nh

)

≤1

/

nh. Donc lim

n→∞xn

=

0.

Lemme

Toute suite réelle convergente est bornée.

Preuve. Soit

(

xn

)

n0une suite convergente de limitex. On peut associer àε

=

1, un entierN∈Ntel que|xn

x|

<

1, pour toutn≥N.

On a alors, pour toutn∈N,|xn|≤M, où M

=

max

(

|x|

+

1

,

|x0|

,

|x1|

,· · · ,

|xN1|

)

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(14)

On étudie certaines suites en les décomposant en somme, produit ou quotient. On a alors le résultat suivant :

Théorème

Soient

(

xn

)

n0,

(

yn

)

n0deux suites réelles convergentes de limites respectives x et y , et soitλ∈R. On a alors :

(i)

xn

+

yn

)

n0est convergente et sa limite est égale àλx

+

y . (ii)

(

xn·yn

)

n0est convergente et sa limite est égale à x·y . (iii) Si y6=0, alors il existe n0∈Ntel que la suite

(

xn

/

yn

)

nn

0 soit définie, et converge vers x

/

y .

(15)

Preuve. La proposition (i) découle de la majoration suivante :

|

xn

+

yn

) − (λ

x

+

y

)

|≤|λ||xn

x|

+

|yn

y|

.

(ii) D’près le lemme2, la suite

(

xn

)

n0est bornée. SoitM

=

sup

n0|xn|. L’assertion (ii) découle maintenant de la majoration suivante :

|xn·yn

x·y|

=

|xn

(

yn

y

) +

y

(

xn

x

)

|≤M|yn

y|

+

|y|·|xn

x|. (iii) Posonsε

=

|y |

/

2

>

0. Il existen0∈N, tel que pour toutn≥n0,

|yn

y|≤ε. Or||yn|

|y||≤|yn

y|≤ε, donc

|yn|≥|y|

−ε =

|y |

/

2

>

0. Par suiteyn6=0, pour toutn≥n0.

Brahim Boussouis Suites réelles

(16)

D’autre part| y1n

y1|

=

||yyny|

n|·|y|2|y|ny|

y|2 . On en déduit que

(

1

/

yn

)

nn

0

converge vers 1

/

y, et en utilisant (ii), que

(

xn

/

yn

)

nn

0 converge vers x

/

y.

Dans le cas des limites infinies, il faut faire attention aux formes indéterminées :

Si lim

n→∞xn

= +

et lim

n→∞yn

= −

∞, on ne peut rien dire, en général, dexn

+

yn.

Si lim

n→∞xn

=

±∞et lim

n→∞xn

=

0, on peut rien dire, en général, de xnyn.

Si lim

n→∞xn

=

±∞et lim

n→∞yn

=

±∞, on ne peut rien dire, en général, de xn

yn. Si lim

n→∞xn

=

lim

n→∞yn

=

0, on ne peut rien dire, en général, de xn yn

.

(17)

Théorème

Soient

(

xn

)

n0et

(

yn

)

n0deux suites réelles.

(i) si lim

n→∞xn

= +

(resp.

) et si

(

yn

)

n0est bornée, alors

n→∞lim

(

xn

+

yn

) = +

(resp.

).

(ii) si lim

n→∞xn

=

lim

n→∞yn

= +

(resp.

), alors

n→∞lim

(

xn

+

yn

) = +

(resp.

).

(iii) si xn

+

(resp.

) et si yn≥k

>

0, à partir d’un certain rang, alors lim

n→∞

(

xnyn

) = +

(resp.

).

(iv) si lim

n→∞xn

=

±∞, alors lim

n→∞1

/

xn

=

0.

Brahim Boussouis Suites réelles

(18)

Proposition

Soient

(

xn

)

n0et

(

yn

)

n0deux suites réelles convergentes de limites respectives x et y .

(i) Si x

<

y , alors xn

<

yn, à partir d’un certain rang.

(ii) Si, à partir d’un certain rang, on a xn

<

yn, alors x≤y (attention, on peut avoir x

=

y ).

Preuve. Posonsun

=

yn

xnetl

=

y

x. Puisque lim

n→∞un

=

l, on peut associer au réelε

=

l

/

2

>

0, un entierNtel que pour toutn≥N, on ait

−ε <

un

l

< +ε

, doncyn

xn

=

un

>

l

ε

=

l

/

2

>

0, pour n≥N. D’où la proposition (i).

(19)

Inversement si, à partir d’un certain rangN, on axn

<

ynet si on suppose quel

=

y

x

<

0, alors àε

= −

l

/

2

>

0, on peut associer un entierN0

>

Ntel que

−ε <

un

l

<

ε, pour toutn≥N0. On aurait alorsyn

xn

=

un

<

l

+

ε

= −

l

/

2

<

0, pourn

>

N0. Contrairement à l’hypothèse faite surxnetyn. Donc la proposition (ii) est vraie.

Remarque

En passant à la limite dans une inégalité stricte, on peut obtenir une égalité. Ainsi, on a 1

n

+

1

<

1

n, pour tout n≥1, mais

nlim→∞

1

n

+

1

=

lim

n→∞

1 n

=

0.

Brahim Boussouis Suites réelles

(20)

Proposition (Propriété des gendarmes)

Soient

(

an

)

n0

, (

bn

)

n0et

(

cn

)

n0trois suites réelles telles que

(

an

)

n0et

(

cn

)

n0convergent vers la même limite l et telles que

∃n0∈N

,∀

n≥n0

,

an≤bn≤cn

Alors

(

bn

)

n0est convergente et sa limite est égale à l.

Preuve. Il suffit d’utiliser la définition de la limite et l’inégalité :

∀n≥n0

,

|bn

l |≤max

(

|an

l|

,

|bn

l|

)

≤|an

l |

+

|bn

l|, pour obtenir le résultat.

(21)

Corollaire

Soit

(

xn

)

une suite réelle de limite nulle, et soit

(

yn

)

une suite bornée.

Alors

(

xnyn

)

est convergente et lim

n→∞xnyn

=

0.

Preuve. En effet, on a 0≤|xnyn|≤M|xn|, oùM

=

sup

n0

|yn|

< +

∞. Le résultat découle alors de la proposition1.4.

En utilisant la définition d’une limite infinie, on peut démontrer facilement la

Proposition

Si, à partir d’un certain rang, on a an≤bn. Alors :

nlim→∞an

= +

∞ ⇒ lim

n→∞bn

= +

.

lim

n→∞bn

= −

∞ ⇒ lim

n→∞an

= −

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(22)

Proposition

Toute suite réelle croissante et majorée est convergente vers sa borne supérieure (resp. toute suite décroissante et minorée converge vers sa borne inférieure).

Preuve. Soit

(

un

)

n0une suite croissante et majorée et soitε

>

0.

L’ensembleU

=

{un

/

n∈N}est une partie non vide et majorée deR, donc elle admet une borne supérieurel

=

supU. Par définition del, il existen0∈Ntel quel

ε

<

un0. Comme

(

un

)

n0est croissante, on aurait :∀n≥n0

,

l

ε≤un0≤un≤l

<

l

+

ε. Doncun−→l. Si

(

un

)

n0est décroissante et minorée, on applique ce prècède à la suite

(−

un

)

n0est croissante et majorée.

(23)

Théorème (Théorème de la limite monotone)

Toute suite réelle monotone

(

un

)

n0admet une limite dansR. Plus précisément, si

(

un

)

n0%alors lim

n→∞un

=

sup

n0

un; et si

(

un

)

n0&

alors lim

n→∞un

=

inf

n0un.

Preuve. Supposons, par exemple, que

(

un

)

n0est croissante (si

(

un

)

n0&, on considèrerait la suite

(−

un

)

n0).

(

un

)

n0est majorée, donc, d’après la proposition1.6,

(

un

)

n0est convergente et

nlim→∞un

=

sup

n0

un. Si

(

un

)

n0n’est pas majorée, alors pour tout réelA, il existen0∈Ntel queun0

>

A. Comme

(

un

)

n0est croissante, on auraitun≥un0

>

A, pour toutn≥n0. Donc lim

n→∞un

= +

=

sup

n0

un.

Brahim Boussouis Suites réelles

(24)

A titre d’application de ce théorème, montrons que pour tout réelx, on a lim

n→∞un

(

x

) =

0, oùun

(

x

) =

x

n

n

!

. Le résultat est trivial six

=

0.

Supposons, dans la suite, quex 6=0. On a |un+1

(

x

)

|

|un

(

x

)

|

=

|x|

n

+

1. Donc, pourn

>

|x|, on a |x|

n

+

1

<

1 et|un+1

(

x

)

|

<

|un

(

x

)

|. Donc la suite

(

|un

(

x

)

|

)

est décroissante à partir d’un certain rang. Comme elle est minorée (par 0), elle est convergente. Soitl

=

lim

n→∞|un

(

x

)

|. On a

|un+1

(

x

)

|

=

|un

(

x

)

|× |x|

n

+

1. En passant à la limite, on obtient l

=

l×0

=

0. D’où le résultat.

(25)

Corollaire

Soit

([

an

,

bn

])

n0une suite décroissante de segments. Alors l’intersection I

=

T

n0

[

an

,

bn

]

est un segment (donc non vide).

Preuve. L’inclusion

[

an+1

,

bn+1

]

[

an

,

bn

]

entraîne

an≤an+1≤bn+1≤bn. Donc

(

an

)

n0est croissante et majorée (par b0) et

(

bn

)

n0est décroissante et minorée (para0). Donc les limites a

=

lim

n→∞an

=

sup

n0

anetb

=

lim

n→∞bn

=

inf

n0bnexistent. On a alors, pour tout entiern,an≤a≤b≤bn, donc

[

a

,

b

]

⊂I

=

T

n0

[

an

,

bn

]

.

Inversement six∈I, alorsan≤x≤bn, pour toutn, et par passage à la limite,a≤x≤b. DoncI

= [

a

,

b

]

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(26)

Suites adjacentes

Théorème et définition

Deux suites réelles

(

un

)

n0et

(

vn

)

n0sont ditesadjacentessi

(

un

)

n0est croissante et

(

vn

)

n0est décroissante et si

nlim→∞

(

un

vn

) =

0.

Dans ce cas on a :

(i) un≤vn, pour tout entier n.

(ii)

(

un

)

n0et

(

vn

)

n0convergent vers la même limite.

(27)

Preuve. Posonswn

=

vn

un. On a

wn+1

wn

= (

vn+1

vn

) − (

un+1

un

)

≤0

,

donc

(

wn

)

n0&. Commewn0, alors 0

=

inf

n0wnet par suite wn≥0, pour toutn. D’où (i).

Par ailleurs on a, pour toutn∈N,u0≤un≤vn≤v0. Donc

(

un

)

n0est croissante et majorée, et

(

vn

)

n0est décroissante et minorée. Donc ces deux suites sont convergentes, et leurs limites coïncident, car

nlim→∞wn

=

lim

n→∞vn

lim

n→∞un

=

0.

Brahim Boussouis Suites réelles

(28)

Théorème

A tout réel x on associe, pour tout n∈N, les rationnels xn

=

10nE

(

10nx

)

et yn

=

xn

+

10n

appelésvaleurs approchées dex à10nprès, respectivement par défaut et par excès. Alors les suites

(

xn

)

et

(

yn

)

sont deux suites adjacentes, et on a :

(∀

n∈N,xn≤x

<

yn

)

et

nlim→∞xn

=

lim

n→∞yn

=

x

.

Preuve. Par définition de la partie entière, on a :

(29)

E

(

10nx

)

≤ 10nx

<

E

(

10nx

) +

1 (2) E

(

10n+1x

)

≤ 10n+1x

<

E

(

10n+1x

) +

1 (3) En multipliant la relation2par 10n, on obtientxn≤x

<

yn. En la multipliant par 10, on obtient :

10E

(

10nx

)

≤10n+1x

<

10E

(

10nx

) +

10. En tenant compte de la relation3, on obtient 10E

(

10nx

)

≤E

(

10n+1x

) +

1 et par suite xn≤xn+1.

De même,E

(

10n+1x

) +

1≤10E

(

10nx

) +

10, doncyn+1≤yn. Comme yn

xn

=

10n

n→∞0, les suites

(

xn

)

et

(

yn

)

sont adjacentes. D’autre part,xn≤x

<

yn, donc lim

n→∞xn

=

lim

n→∞yn

=

x.

Brahim Boussouis Suites réelles

(30)

On déduit du résultat précédent une propriété importante deR: Théorème (Propriété des segments emboîtés)

Soient

([

an

,

bn

])

n0une suite décroissante de segments deRtelle que lim

n→∞

(

bn

an

) =

0. Alors l’intersection I

=

T

n0

[

an

,

bn

]

est réduite à un point.

Preuve. On sait, d’après le corollaire1.2et sa démonstration que les suites

(

an

)

et

(

bn

)

sont convergentes et queI

= [

a

,

b

]

, oùa

=

lim

n→∞an

etb

=

lim

n→∞bn. Comme lim

n→∞

(

bn

an

) =

0, on en déduit quea

=

bet queI

=

{a}.

(31)

Définition (Suites de Cauchy)

On dit qu’une suite réelle

(

un

)

n0est de Cauchy (ou vérifie le critère de Cauchy) si

∀ε

>

0

,∃

N∈N

,

∀m

,

n≥N

,

|un

um|

<

ε

(∗)

. Proposition

Toute suite de Cauchy est bornée.

Preuve. En effet, si

(

un

)

n0vérifie la condition

(∗)

, alors pour tout n≥N,|un

uN|

<

εdonc|un|

<

ε

+

|uN|. On en déduit que, pour tout entiern,|un|≤M oùM

=

max

(

|u0|

,

|u1|

,

· · ·

,

|uN1|

,

ε

+

|uN|

)

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(32)

Théorème (critère de Cauchy)

Une suite réelle

(

un

)

n0est convergente si et seulement si, elle est de Cauchy. On exprime ce résultat en disant queRestcomplet.

Preuve. Montrons que la condition est nécessaire. Soit

(

un

)

n0une suite convergente de limitel, et soitε

>

0. Il existeN∈Ntel que

|un

l|

<

ε/2, pour toutn≥N. On en déduit que pourm

,

n≥N, on a :

|un

um|

=

|

(

un

l

) − (

um

l

)

|≤|un

l|

+

|um

l|

<

ε/2

+

ε/2

=

ε. Donc

(

un

)

n0est de Cauchy.

Montrons que la condition est suffisante. Soit

(

un

)

n0une suite de Cauchy.

(33)

On sait qu’une telle suite est bornée (cf. proposition1.7). Donc les réels suivants sont bien définis :

xn

=

infXn

;

yn

=

supXnoùXn

=

{up

/

p≥n}.

De l’inclusionXn+1⊂Xn, on déduit que

(

xn

)

n0%et que

(

yn

)

n0&. Soitε

>

0 et soitNl’entier qui lui est associé par

(∗)

. Soitn≥N. Par définition dexn, il existep≥n≥N, tel quexn≤up

<

xn

+

ε. De même, il existeq≥n≥Ntel queyn

ε

<

uq≤yn. Donc

∀n≥N

,

0≤yn

xn

(

yn

uq

) + (

uq

up

) + (

up

xn

)

≤3ε.

Doncyn

xn→0 et les suites

(

xn

)

n0et

(

yn

)

n0sont adjacentes : soitlleur limite commune. Comme on a, pour tout entiern,

xn≤un≤yn, il en résulte d’après la propriété1.4, que

(

un

)

n0est convergente versl.

Brahim Boussouis Suites réelles

(34)

Remarque

1 Le théorème précédent est très important, puisqu’il fournit une condition nécessaire et suffisantepour qu’une suite numérique converge, sans faire intervenir la limite.

2 Qn’est pas complet. En effet, puisqueQest dense dansR, on peut trouver, pour tout n≥1, un nombre rationnel rncompris entre√

2

1

/

n et√

2

+

1

/

n. On a rn

2

<

1

/

n, donc

(

rn

)

n0 est une suite de rationnels qui converge vers√

2. En tant que suite convergente dansR,

(

rn

)

n0est une suite de Cauchy dans R, donc c’est aussi une suite de Cauchy dansQ. Mais

(

rn

)

n0 n’est pas convergente dansQ.

(35)

Définition (Suites équivalentes)

On dit que

(

yn

)

n0est équivalente à

(

xn

)

n0, et on note ynxn, s’il existe une suite de scalaires

n

)

n0de limite1et telle que pour n assez grand, on ait yn

=

λnxn. Si xn6=0, pour n assez grand, il revient au même de dire queλn

=

yn

/

xn1.

Par exemple, on a : sin1n1n;tg1n1

n;log

(

1

+

1 n

)

1

n; logn∼log

(

n

+

1

)

; cosncos 1n

cosn.

Les "équivalents" sont utiles pour le calcul des limites et pour l’étude du signe d’une suite pour les grandes valeurs de la variable :

Brahim Boussouis Suites réelles

(36)

Proposition

La relation∼est une relation d’équivalence ( réflexive, symétrique et transitive ).

Si la suite

(

xn

)

n0admet une limite (finie ou non ), toute suite qui lui est équivalente admet la même limite.

Réciproquement si deux suites ont la même limite, et si cette limite est finie non nulle, alors ces deux suites sont équivalentes.

Si deux suites

(

xn

)

n0et

(

yn

)

n0sont équivalentes, alors elles ont le même signe, pour n assez grand.

Preuve. Immédiate d’après la définition et les opérations sur les limites.

(37)

Théorème

On ne modifie ni la convergence ni la limite d’un produit ou d’un quotient de suites, en remplaçant chacune des suites qui y figurent, par une suite équivalente.

Remarque

Ce théorème ne s’applique pas aux sommes ou aux différences des suites :

n∼n

+

1

,

mais n

− (

n

+

1

)

6∼0

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(38)

SoientD⊂R,a∈Detf

:

D→R. On se propose d’étudier les suites

(

xn

)

n0définies par la donnée du premier termex0et par une relation de récurrence simple :xn+1

=

f

(

xn

),

∀n∈N. On suppose que

f

(

D

)

⊂Dpour que

(

xn

)

n0soit bien définie. On observe que xn+1

xn

=

f

(

xn

) −

f

(

xn1

)

et on en déduit la

Proposition

Si f%, alors la suite

(

xn

)

n0est monotone (croissante si f

(

x0

) −

x0≥0, et décroissante si f

(

x0

) −

x0≤0). Si f &, alors xn+1

xnest alternativement positif ou négatif (on dit que la suite est oscillante). Soient g

=

f◦f

,

yn

=

x2n

,

zn

=

x2n+1. On a g%et pour tout entier n : yn+1

=

g

(

yn

),

zn+1

=

g

(

zn

)

. Donc les suites

(

yn

)

n0et

(

zn

)

n0sont monotones et varient en sens inverse l’une de l’autre.

(39)

Si

(

xn

)

n0admet une limitel∈Det sif est continue enl, alorsf

(

l

) =

l (on démontrera ce résultat ultérieurement).

Donc si léquationf

(

x

) =

x n’a pas de solutions dansD, alors

(

xn

)

n0 est divergente. Si par contre cette équation admet plusieurs racines dansD, le problème revient à examiner si

(

xn

)

n0admet l’une de ces racines comme limite. En pratique, on commence par chercher les points fixesdef (c-a-d les solutions de l’équationf

(

x

) =

x). Cette résolution facilite la recherche de majorants et de minorants pour la suite

(

xn

)

n0. Le graphe def peut être utilisé comme source de renseignement sur le comportement de

(

xn

)

n0.

Brahim Boussouis Suites réelles

(40)

A titre d’exemple, étudions la suite

(

xn

)

n0définie par la donnée des deux nombresa

>

0 etx0

>

0 et par la relation de récurrence :

∀n∈N

,

xn+1

=

12

xn

+

ax2

n

.

Observons d’abord quexnest défini pour tout entiern, et quexn

>

0.

Une limite éventuelle de la suite doit vérifier l

=

12

l

+

al2

⇐⇒ l2

=

a2 ⇐⇒ l

=

±a. Commexnest toujours positif, on al

=

a. Nous sommes ainsi conduits à comparerxneta: xn+1

a

=

(xna)2

2xn . Doncxn≥a, pour toutn≥1. D’autre part xn+1

xn

=

a2xn2

2xn ≤0. Donc la suite

(

xn

)

n0est décroissante et minorée (para). En fin de compte, elle est convergente et sa limite est a.

(41)

Théorème de Bolzano-Weierstrass

Le théorème suivant est très important, par ses conséquences et par ses nombreuses généralisations, dont la plus importante est la notion topologique de compacité.

Théorème

Toute suite réelle bornée admet une sous-suite convergente.

Preuve. Soit

(

xn

)

n0une suite réelle bornée : il existea

,

b∈R

,

a

<

b tels quea≤xn≤b, pour tout entiern. PosonsI0

= [

a

,

b

] = [

a0

,

b0

]

. On aI0

= [

a0

, (

a0

+

b0

)/

2

]∪ [(

a0

+

b0

)/

2

,

b0

]

. Désignons par I1

= [

a1

,

b1

]

celui de ces "deux moitiés" qui contient une infinité

Brahim Boussouis Suites réelles

(42)

de termes de la suite ( si les deux sous-intervalles contiennent tous les deux une infinité de termes de la suite, on prend

a1

=

a0

,

b1

= (

a0

+

b0

)/

2 ). Comme l’ensemble{n∈N

/

xn∈I1}est infini, il existen1≥1 tel quexn1 ∈I1. Procédons de même avecI1: On obtiendra un sous-intervalleI2

= [

a2

,

b2

]

⊂I1

,

b2

a2

= (

b

a

)/

22, un entiern2

>

n1tel quexn2 ∈I2Ce procédé peut être répété

indéfiniment : on peut donc construire une suite décroissante

(

Ik

)

k0 de segments emboités (Ik

= [

ak

,

bk

]

de longueurl

(

Ik

) = (

b

a

)/

2k ) et une suite strictement croissante

(

nk

)

k0d’entiers telles que xnk ∈Ik, pour toutk ∈N. Les suites

(

ak

)

k0et

(

bk

)

k0sont

adjacentes : soitx leur limite commune. Commeak ≤xnk ≤bk, il en résulte que la suite

(

xnk

)

k0converge versx.

(43)

Valeurs d’adhèrence d’une suite

Définition

Soit

(

xn

)

n0une suite réelle et soit l∈R. On dit que l est unevaleur d’adhèrence de

(

xn

)

n0s’il existe une suite extraite de

(

xn

)

n0qui a pour limite l.

Par exemple, la suitexn

=

nsin nπ

4

admet 0 et±∞comme valeurs d’adhèrence, car 0

=

lim

n→∞x4n,

+

=

lim

n→∞x8n+1et

=

lim

n→∞x8n+3. Remarque

On peut reformuler le théorème1.8de Bolzano-Weierstrass, en disant que toute suite réelle bornée admet une valeur d’adhèrence.

Brahim Boussouis Suites réelles

(44)

Caractérisation des valeurs d’adhèrence

Proposition

Soit l∈R. Pour que l soit valeur d’adhèrence de la suite

(

xn

)

n0, il faut et il suffit que, pour toutε

>

0, l’intervalle

]

l

ε,l

+

ε[contienne une infinité de termes de la suite.

Preuve. La condition est nécessaire : En effet, sil est la limite de la sous-suite

(

(n)

)

, alors l’intervalle

]

l

ε,l

+

ε[contient tous lesxϕ(n), à partir d’un certain rang.

La condition est suffisante : Les inervallesIn

=]

l

1

/

n

,

l

+

1

/

n

[

contiennent chacun une infinité de termes de la suite.

(45)

On choisitn1∈Ntel quexn1 ∈I1.I2contient une infinité de termes de la suite, donc il existen2

>

n1tel quexn2∈I2. Ce procédé peut être poursuivi indéfiniment. On construit ainsi une suite

(

nk

)

strictement croissante d’entiers tels quexnk ∈Ik, pour toutk≥1. On a alors l

1

/

k

<

xnk

<

l

+

1

/

k, doncl

=

lim

k→∞xnk est une valeur d’adhèrence de la suite

(

xn

)

n0.

Proposition

Pour que

+

(resp

∞) soit une valeur d’adhèrence de la suite

(

xn

)

n0, il faut et il suffit que, pour tout réel A, l’intervalle

]

A

, +

[

(resp.

] −

,

A

[

) contienne une infinité de termes de la suite.

Brahim Boussouis Suites réelles

(46)

On va maintenant introduire deux notions fondamentales dans l’étude d’une suite réelle : lalimite supérieureet lalimite inférieure. Ces deux notions généralisent la notion de limite, elles sont définies pour n’importe quelle suite (ayant ou non une limite) et coïncident avec la notion de limite lorsque celle-ci existe.

Soit

(

xn

)

n0une suite réelle et soit Xn

=

{xp|p≥n}

,

un

=

supXn

=

sup

pn

xp∈R

,

vn

=

infXn

=

inf

pnxp∈R

.

On aXn+1⊂Xn, donc

(

un

)

n0&et

(

vn

)

%. En tant que suites monotones, ces deux suites admettent des limites dansR:

nlim→∞un

=

inf

n0unet lim

n→∞vn

=

sup

n0

vn.

(47)

Limites supérieure et inférieure

Définition

On appellela limite supérieure(resp.la limite inférieure) de la suite

(

xn

)

n0la limite (dansR) de un

=

supXn

=

sup

pn

xp(resp. de vn

=

infXn

=

inf

pnxp) :

lim supxn

=

limxn

=

lim

n→∞sup

pn

xp

=

inf

n0sup

pn

xp

;

lim infxn

=

limxn

=

lim

n→∞inf

pnxp

=

sup

n0 pinfnxp

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(48)

Par exemple, pour la suitexn

= (−

1

)

n, on a : limxn

=

lim

n→∞sup

pn

xp

=

1 et limxn

=

lim

n→∞inf

pnxp

= −

1.

Théorème

Pour toute suite

(

xn

)

, on a :

(i) limxnetlimxnsont des valeurs d’adhèrence.

(ii) Si l est valeur d’adhèrence, alorslimxn≤l≤limxn.

(iii)

(

xn

)

admet une limite (dansR) si, et seulement silimxn

=

limxn. Preuve. Montrons, par exemple, quel

=

limxnest une valeur

d’adhèrence.

(49)

1ercas :l∈R. Soitε

>

0. On al

=

lim

n→∞sup

pn

xp. Donc il existeN∈Ntel que, pour tousn≥N,l

ε

<

sup

pn

xp

<

l

+

ε. On en déduit que, pour toutn≥N, il existeq≥ntel quel

ε

<

xq≤sup

pn

xp

<

l

+

ε. Donc l’intervalle

]

l

ε,l

+

ε[contient une infinité de termes de la suite, etl est une valeur d’adhèrence de

(

xn

)

, d’après la proposition1.10.

2ecas :l

= +

. SoitA∈R. On a

+

=

lim

n→∞sup

pn

xp, donc il existe N∈Ntel que, pour toutn≥N,A

<

sup

pn

xp, donc il existe un indice q≥ntel queA

<

xq. On en déduit que l’intervalle

]

A

,+

[

contient une infinité de termes de la suite, et par suite que

+

∞est une valeur d’adhèrence de

(

xn

)

, d’après la proposition1.11.

Brahim Boussouis Suites réelles

(50)

3ecas :l

= −

. On a

=

lim

n→∞sup

pn

xp, donc il existeN∈Ntel que, pour toutn≥N, sup

pn

xp

<

A, donc pour toutp≥n, on axp

<

A. On en déduit que l’intervalle

] −

∞,A

[

contient une infinité de termes de la suite, et par suite que

∞est une valeur d’adhèrence de

(

xn

)

, d’après la proposition1.11. On démontre, de même, que limxnest une valeur d’adhèrence, d’où la proposition (i) du théorème.

Soitl une valeur d’adhèrence de

(

xn

)

. On al

=

lim

n→∞(n). Or inf

pϕ(n)xp≤xϕ(n)≤ sup

pϕ(n)

xp. En passant à la limite, on obtient limxn≤l ≤limxn. D’où la proposition (ii).

Supposons que limxn

=

limxn

=

l. On a, pour toutn,

pinfnxp≤xn≤sup

pn

xp.

(51)

D’après la propriété des gendarmes, lim

n→∞xnexiste et égalel.

Inversement, si

(

xn

)

admet pour limitel, toutes ses sous-suites ont la même limitel, donc

(

xn

)

admet une seule valeur d’adhèrence et par suite limxn

=

limxn

=

l. Ceci termine la démonstration du théorème.

Proposition

Soient

(

xn

)

n0et

(

yn

)

n0deux suites réelles. On a les propriétés suivantes :

i) inf

n0xn≤limxn≤limxn≤sup

n0

xn. ii) limxn

= −

lim

(−

xn

)

.

Brahim Boussouis Suites réelles

(52)

iii) Si, à partir d’un certain rang, on axn≤yn, alors limxn≤limynet limxn≤limyn.

iv) lim

(

xn

+

yn

)

≤limxn

+

limynet limxn

+

limyn≤lim

(

xn

+

yn

)

. Ces deux inégalités peuvent être strictes, et si l’une des deux suites admet une limite, alors il y a égalité.

v) Siλ

>

0, alors lim

xn

) =

λlimxnet lim

xn

) =

λlimxn.

vi) Si lesxnet lesynsont positifs, alors lim

(

xnyn

)

≤limxn×limynet limxn×limyn≤lim

(

xnyn

)

. Ces deux inégalités peuvent être strictes, et si l’une des deux suites admet une limite, alors il y a égalité.

Preuve. Laissée en exercice.

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