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La transparence de l'atmosphère dans le spectre visible d'après les observations de Muller et Kron, à Ténériffe

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(1)

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La transparence de l’atmosphère dans le spectre visible

d’après les observations de Muller et Kron, à Ténériffe

Jean Dufay, Tien Kiu

To cite this version:

(2)

LA TRANSPARENCE DE

L’ATMOSPHÈRE

DANS LE SPECTRE VISIBLE

D’APRÈS

LES OBSERVATIONS DE MULLER ET

KRON,

A

TÉNÉRIFFE

Par JEAN DUFAY et TIEN KIU.

Observatoire de

Lyon.

Sommaire. 2014 Les droites figurant, en fonction de 03BB-4, les densités optiques de

l’atmosphère

mesurées par Müller et Kron en 3 stations d’altitudes comprises entre 100 et 3 260 m, permettent de déterminer le

nombre n0 de molécules contenues dans un cm3 d’air, dans les conditions normales. Par suite de l’humi-dité de l’atmosphère, les valeurs ainsi obtenues doivent être considérées comme des limites inférieures du nombre exact. Mais cette limite doit être fort approchée pour certaines mesures faites à 3 260 m

d’altitude, dans une station extrémement sèche. On trouve dans ces conditions des nombres compris entre 2,8 et 2,9.1019. Le fait que les gaz diffuseraient un peu moins de lumière que ne le prévoit la théorie

paraît ainsi confirmé.

Les écarts observés par rapport aux droites en 03BB-4 pour les radiations voisines de 600 m 03BC permettent

de doser chaque jour l’ozone atmosphérique. Deux séries d’observations commencées dès le lever du soleil montrent qu’en dehors de la région d’absorption sélective, la densité optique de l’atmosphère croît bien

proportionnellement à la masse d’air, jusqu’à l’horizon. La densité croit au contraire moins vite que la

masse d’air pour les radiations absorbées par l’ozone, et l’altitude de la couche mince équivalente à la distribution d’ozone serait de l’ordre de 25 km.

On cherche enfin à expliquer le fait que, même dans les stations élevées, les droites en 03BB-4 ne passent

pas exactement par l’origine et comment cette faible absorption supplémentaire peut, en apparence,

augmenter à peu près proportionnellement à la masse d’air.

1. Observations de Müller et Kron. - En

~19~Q,

Muller et liron ont t

étudié,

à

Ténériffe, l’absorption

atmosphérique

dans le

spectre

visible et tracé la courbe

d’énergie

du soleil hors de

l’atmosphère

terrestre

[1].

Leurs mesures ont été faites en moins d’un mois en

trois stations d’altitudes différentes : à Orotava

(alti-tude 100

m), Pedrogil(l

950

m)

et Alta-Vista

(11

260

m).

Dans cette dernière station très

sèche,

le ciel était par-ticulièrement pur. Aussi nous a-t-il paru intéressant de

chercher à

interpréter

leurs résultats du

point

de vue

de la diffusion moléculaire de la lumière et de

l’absorp-tion par l’ozone.

Précédemment,

Cabannes et

Dufay

ont

interprété

ainsi les mesures

spectrobolométriques

d’Abbot et Fom-le et celles de Lindholm

[2J,

et l’un de

nous a

interprété

les mesures

photographiques

de H. H. Plaskett

[3].

Il

s’agit

ici de mesures visuelles faites avec un

spec-trophotomètre

de

Glan-Vogel.

Elles

portent

sur

f 1 bandes

spectrales

étroites centrées

généralement

sur

les

longueurs

d’onde

679, 8~~1,

605,

570, 540, 514,

49~,

~ ~ 3, ~~ i ,

443 et 430 m¡fJ..

La densité

optique

de

l’atmosphère

au zénith est

évaluée,

pour chacune de ces

radiations,

par la méthode

classique

de

Bouguer :

en

portant

en abscisses les

masses..d’airiAl

correspondant

aux distances zénithales

apparentes

~,

en ordonnées les

logarithmes

des

éclai-rements mesurés

(log E),

on obtient une droite dont la

pente

est

la]densilé optique

cherchée D.

31ïillei)déteiinine

par la méthode des moindres

car-rés les constantes D et

log Eu,

dont la seconde

repré-senter le

logarithme

de l’éclairement au-dessus de

l’atmosphère.~Son ’mémoire L

donne le détail de toutes

les

observations;

l’erreur moyenne d’une mesuré est de l’ordre de ±

0,03

sur

log

E.

~. Densité

optique

due

l’atmosphère

au zénith

d’après

la théorie de la diffusion. moléculaire,. z

Soit d la masse

spécifique

du gaz dans les conditions

actuelles de

température

et

de pression.

Son coefficient

d’absorption k,

défini par

-do

et

ko

étant la masse

spécifique

et le coefficient

d’ab-sorption

dans les conditions normales. D’autre

part

1 m .. r:B

avec m -

log

e =

0, j 3~3 ... ,

p =

dépolari,sation

à 90°

du faisceau

incident,

X =

longueur

d’onde,

p.0 .= indice

de réfraction pour la

longueur

d’onde,

no ~ nombre

de molécules par cm"

(dans

les conditions

normales).

L’air est un

mélange

de gaz dont la

composition

varie

peut-être

avec l’altitude. Le calcul de la densité

optique

de

l’atmosphère

au zénith a été fait

complètement

par

Cabannes et

Dufay,

en se basant sur la

composition

connue delà

troposphère

et en

supposant

soit que la

stratosphère

est en

équilibre

isotherme

(hypothèse

au-jourd’hui

peu

probable),

soit

qu’elle

a même

composi-tion que la

troposphère

[1].

Les deux

hypothèses

con-duisent

pratiquement

au même résultat et l’on retrouve

encore

plus simplement

les densités

optiques

correctes à

0,005

près,

en raisonnant comme si l’air était

com-posé

d’une seule

espèce

de molécules pour

laquelle

on

aurait p =

0,042.

Le coefficient

d’absorption ko

peut

alors s’écrire :

(3)

199

On l’obtient en cm-’

lorsqu’on

exprime A

en cm.

Dans l’intervalle

spectral

considéré

(6 i9 -

43U

mp),

(~_~2

varie

entre 33,975.10-8

et

3M30.10-S.

En

négligeant

cette

variation,

et en

remplaçant

-

1)’

par sa valeur moyenne

3~,0,10-g,

on ne commet sur

à

(et

par suite sur la densité

optique D)

qu’une

erreur

relative inférieure à

0,018. Comme,

dans les séries de

mesures faites à haute

altitude,

D atteint à

peine

la valseur

0,10,

l’erreur commise sur D sera

plus petite

que

0,0018.

On ne

peut

attendre une

précision

supé-rieure cles mesures de Müller etKron. A ce

degré

d’ap-proximation,

~o

devient :

La densité

optique

de

l’atmosphère

suivant la

verti-cal,e,

au-dessus d’une station à’allitude z est :

D’ailleurs,

l’intégrale

/~

d.g.dz

mesure la

pression

atmosphérique

1), à l’altitude .~

et,

comme les variations

de g

avec l’altitude sont ici

parfaitement négligeables,

on

pout

écrire D ou, en introduisant la

90 0

hauteur réduite

ho

de

l’atmosphère

dans les conditions normales : D

==

ko ho.

Remplaçons

enfin les pres

-Po

sions par les hauteurs

barométriques

correspondantes

(H

et 76 cm de

mercure), Ao

par cm et

ku

par la valeur tirée de

(4) ;

il vient :

Lorsqti’oii

porte

en abcisses

en

ordonnées les

den-sités

optiques

observées,

si

l’absorj)tioîi attïtosphérique

,’é:;ulte

uiiiqite-ïîîerit

de la

diffusion

Jnoléculaire,

les

points

doiveiit se

placer

une droite l’

ori-,q ine

des coordonnées. Sa

pente B,

il la

pression

,itiïiosphériqîte

ruesurée par

H,

perfflettra

de calculer rc

0,14() H

(6),

et l’ot2 c,,tlc?,iler ii,, I)aî- la

foiiiiitle

ïi,

B

(6),

et l’o ii doi*t retrouver des uonlbres voisins de la valeur connue

1§.

Comparaison

avec les observations : droites

en ~2013~ et valeurs de n,~. - Nous avons construit les

graphiques

relatifs à chacune des séries d’observations de Müller et Kron.

a)

Alta-Vista. - Parmi les 7 séries de mesures

faites à Alta

Vista,

les deux dernières

doivent,

d’après

3Iüllér,

être éliminées. Les nuages ont

beaucoup gêné

les observations du 13

mai,

la brume celles du 1~. Effec-tivement les

points figurant

les variations de ~ en

fonction de A2013’’ montrent une

dispersion

anormale.

L.

graphiques

relatifs aux 5 autres séries sont

re-produits

figure

1. On voit

qu’abstraction

faite des

ra-diations

comprises

dans l’interyalle 651 2013 t) 14 où

se manifeste une

absorption

sélective,

les

points

se

o 1 ’2 3

D

t 1 1 1 1

i

j ai. 0,08 t . /i . ... o, os

1

1 8 e 8 I g

9

o,n8 l , j 1 * Q,02 _ .

..

tO

(1,91

)

.

·

.

°

0,09

)

..

/

;

..

0,08 a,02

)

B

(B

(1"B ",B . a,10 0,02 0

·

o, so

1

.

. ..

°

1 l ’° 0,02 1

1

· °

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j

° e * 0, 00 1 1 1 , . 1 0,02 · 1 0,01

j

j

O,OD 0 1 2 3

la -17;Ç4

Fig 1. - Alta-Vista. En abcisses À-4 ;

en ordonnées densité optique de l’atmosphère au zénith D.

placent

assez bien au

voisinage

d’une droite. Mais cette droite ne passe pas exactement par

l’origine

des

coor-données ;

les variations de D en fonction de ),-4. seront

donc

représentées

par une

équation

de la forme

Nous avons

déterminé,

pour

chaque

série

d’observa-tions,

les constantes A et Il par la méthode des

moin-dres

carrés,

à l’aide des 6

points correspondants

aux

radiations

679, 492, 473,

457,

443 et 430 Les nombres obtenus sont rassemblés dans le tableau

I,

ainsi que les valeurs trouvées pour no au moyen de la

formule

(5).

On a calculé aussi

A,

B et no en

prenant,

pour

chaque

longueur

d’onde,

la moyenne des densités

optiques

des 5 séries d’observations.

b) Pedrogil.

- A

Pedrogil,

les observateurs ont été

(4)

d’observations,

6 donnent des

graphiques

en 1,-’ où les

points

sont tellement

dispersés qu’il

est

impossible

de les relier par une courbe

régulière

de forme

quelconque.

On

peut

bien tracer des droites

parmi

les

points

figu-rant les mesures du 1er et du 3

mai,

mais il est difficile de leur accorder une

grande

confiance,

car la « bosse » due à

l’absorption

sélective,

entre 6~1 et 514 mp,

y est

tout à fait

aplatie.

On dirait que

l’absorption

sélective

a presque entièrement

disparu,

ce

qui

est peu

croyable.

Fig. 2. -

Pédrogil, 28 avril 1910. En abscisses À-4;

en ordonnées densité optique de l’atmosphère au zénith D.

Nous ne donnons

qu’à

titre

d’indication,

les constantes

A, 11

et ~o déterminées pour ces deux

journées,

à l’aide des 6 mêmes radiations. Enfin les mesures du ~8

avril,

faites dans des conditions

météorologiques

beaucoup

plus

favorables,

donnent un

graphique

excellent

(fig. 2).

Les mesures ont

porté

sur des radiations un

peu différentes :

69,2,

662, 614,

1>75,

54t,

518,

496,

477, 46 1,

4F6 et 433 m:J.. Les 7

longueurs

d’onde écrites en

italique

ont servi à dresser la droite et à calculer la valeur de rr.o donnée dans le tableau I.

c)

Orotava. - La

dispersion

des

points

est assez

grande

sur les

graphiques

correspondant

aux 2 séries

de mesures faites à Orotava et, pour tracer les

droites,

nous n’avons pas utilisé les mesures faites dans le rouge. Les radiations utilisées se réduisent ainsi à 5 pour le 20 avril

(492,

473,

457,

443 et 430 et à 4 pour le

19,

la radiation 430 mp.

n’ayant

pas été

observée.

4. Discussion. -

Laissons pour le moment de côté le terme

A,

très

petit

à

Alta-Vista,

sur

lequel

nous

reviendrons

après

avoir examiné les mesures faites

près

de l’horizon. Nous admettrons

provisoirement qu’il

résulte d’une faible

absorption

neutre dans toute l’étendue du

spectre visible,

laquelle

se superpose à la

diffusion

moléculaire,

sans modifier la

pente

B. Nous allons comparer les valeurs obtenues pour n" avec

celles

qui

résultent des recherches antérieures.

Fowle avait d’abord tiré des mesures

spect1-obolo .

métriques

faites au Mont

Wilson,

de 1910 à 19t3 no ~

(~, i0

-~-

0,0~) .1019 [,].

Mais on

ignorait

alors

l’existence de

l’anisotropie

des molécules. Cabannes a

montré

qu’en

introduisant

celle-ci,

on arrivait à :

no =

(2,92

~-

0,06).

[?~],

et, plus tard,

Cabannes et

Dufay

ont obtenu,

à

partir

des

mesures faites au Mont Wilson en

1!~90-t9li,

lavaleur

pratiquement identique

r2o =

(2,91

+

0,08).

tOP’ [2].

, TABLEAU I.

La discussion

portait

non sur les nombres

bruts,

mais sur des nombres

corrigés

de 1"influence de la vapeur

d’eau,

de manière à se

rapporter

à une

(5)

labora-201

toire,

à travers une

quantité

d’eau connue. Entre les

épaisseurs

d’eau réduites ainsi trouvées IV

(exprimées

en cm d’eau

liquide)

et la densité

optique

de

l’atmo-sphère

au zénith

D,

Fowle montre

qu’il

existe une

relation linéaire

[1] :

D =

DS

+

w. cl,

qui

lui donne à la

fois,

pour cette

radiation,

le coefficient

d’absorption d

de la vapeur d’eau et la densité

optique Ds

de

l’atmosphère

sèche.

d est à peu

près,

mais non pas

exactement,

propor-tionnel à

~,-4,

et la courbe tracée en

portant

en

abscisses

À -4,

en ordonnées

d,

ne passe pas exacte-ment par

l’origine.

Pour ),-4

= 0,

on a d =

0,006,

qui

correspond

au facteur de transmission

0,986.

D’autre

part

le coefficient

d’absorption a’

est

plus

grand

que si l’eau était

uniquement

à l’état de molécules de vapeur

HIO. La vapeur d’eau est donc

plus

ou moins conden-sée et diffuse ainsi

beaucoup

de lumière.

Si donc l’on cherche à

interpréter

les valeurs brutes de la densité

optique

de

l’atmosphère

humide,

on doit

trouver une

pente trop

grande

pour la droite en ~,--4 et

un nombre

trop

petit

pour ii,.

Les valeurs

de no

obtenues

ci-dessus,

à

partir

des

mesures brutes de Müller et

Iiron,

doivent par suite être considérées comme des li/nites

inférieures

de la

valeur exacte

qui

correspondrait

à une

atmosphère

sèche. Nous ne pouvons pas évaluer exactement

l’épais-seur réduite de l’eau au-dessus

d’A1 ta-Vista,

mais la

pression

de la vapeur d’eau y était

généralement

si

petite

que nous pouvons

présumer

avec

beaucoup

de

vraisemblance que

l’atmosphère

était très sèche. En

effet, d’après

les nombreuses observations de

Fowle,

l’épaisseur

d’eau réduite

(precipitable

water)

~c~ est le

plus

souvent

exprimée,

en centimètres d’eau

liquide,

par un nombre du même ordre de

grandeur

que la

pression

de vapeur

f,

en cenlimètres de

mercure (’).

Les limites inférieures obtenues pour n doivent ainsi être très voisines de la valeur vraie.

Or,

parmi

les

mesures faites

à Alta-Vista,

celles

qui

donnent les

plus

faibles valeurs

de no (C 2,70.1019)

ont

justement été

obte-nues

quand

l’humidité était encore notable

( f

compris

entre

0,1

et

0,2

cm de mercure, le 10 et le 12

mai),

tandis que les observations des

7,

9 et ii

mai,

faites

lorsque

la

pression

de vapeur était

comprise

entre

0,05

et

0,07

cm de mercure, donnent toutes les valeurs

supérieures

à

2,80.tOI9.

La série de mesures du 7

mai,

faite par la

plus

grande sécheresse,

et

qui

se trouve être la meilleure de

toutes,

donne un nombre à peu

près

identique

à celui

qu’on

a déduit de la moyenne des

mesures d’Abbott et

Fowle,

corrigées

de la vapeur d’eau.

Malgré

le manque de

précision

des déterminations de

(1) On a essayé de relier /* et w par la formule simple : rc = Kf

(formule de Hann), où K est une constante, variable avec

l’alti-tude. Au niveau de la mer, avec les unités précisées plus haut,

on prend généralement K=2,3. Au mont Wilson (altitude i î3û m),

Fowle calcule li = t, 1. Un calcul analogue à celui de Fowle [7]

nous donnerait pour Alta-Vista, l~ [ 1,5. En fait, les mesures

directes de Fowle montrent qu’au mont Wilson, le rapport

est bien généralement voisin de 1,7 et n’a atteint que d’une manière tout à fait exceptionnelle la valeur 10. Ainsi peut-on

présuiner qu’à Alta-Vista, w pouvait élre de l’ordre de 0,1 cm

d’eau quand f valait 0,05 à 0,07 cm de mercure.

no à

partir

d’une seule série

d’observations,

les

de Miiller et Kron

paraissent

bien

confirmeî-

le

fait

que la théorie de la

di#usion

iîioléetilaiî-e c’c

l’atmosphère

conduit à ucze valeur de 110 un heu

supé-rieure à

,~, 70. i 0~ 9

et

probahlernent

voisine rle

,2,90.1019.

Cette confirmation

présente

l’intérèt d’avoir été obtenue à

partir

de mesures brutes : on ne

peut

accuser ici les corrections de vapeur d’eau d’avoir

pu, en

quelque manière,

fausser les résultats.

Les mesures absolues de l’intensité lumineuse

diffu-sée par les gaz «

transparents

», faites au

laboratoire,

ont aussi conduit Cabannes

[8] puis

Daure

[1j’ ]

à des nombres

supérieurs

à

2, 70.fOt9 (1).

Il semble donc que les gaz diffusent un peu moins de lumière que ne

l’exi-gerait

la théorie

classique,

avec no =

?, i0.

1 019.

5.

Epaisseur

réduite d’ozone. - Il a

déjà

été établi d’une manière fort nette que

l’absorption

sélec-tive de la

région

651-514 mp- était essentiellement due à l’ozone La différence

D1 -

D2

entre la densité

optique

mesurée et celle

correspondant

à la même abscisse sur la droite en ~,-4

représente

la densité

optique

du gaz absorbant au zénith. En divisant

par le coefficient

d’absorption a

de

l’ozone,

pour la

longueur

d’onde

considérée,

on obtient

l’épais-seur réduite d’ozone e

(c’est-à-dire

ramenée dans les conditions normales de

température

et de

pression).

Nous avons évalué ainsi e, en

centimètres,

à

partir

des densités relatives aux radiations

605, 5i0

et 540 m~ et des coefficients

d’absorption

de l’ozone mesurés par

Colange

[11].

Les résultats sont donnés

dans le tableau III.

TABLEAU II.

Ces déterminations sont peu

précises,

car, si l’on

suppose a exactement connu, l’erreur relative sur e est

(1) Les mesures photographiques de Cabannes sur l’argon

avaient donné : 110 = (3,08 +_ 0,10).iÙ19. Daure a tiré de ses mesures visuelles sur le chlorure d’éthyle : no = (2,90 l 0,29).1 01 ~I,

mais leur interprétation est sujette à discussion, ce gaz n’étant

(6)

la même que sur

D, - D2

et l’erreur absolue est

e = D1 D.

.

D1-D2

varie

généralement

de

x

0,015

à

0,009

entre 605 et 540 my ; l’erreur moyenne d’une mesure

paraît

d’autre

part

de l’ordre de

0,003

sur

Di - D2.

Par suite

l’épaisseur

e n’est déterminée

qu’à

20 pour 100

près

avec la radiation de 605 my. et à

30 pour 100

près

avec la r-,idiatioii 5liO m,. On ne

peut

donc s’attendre à une concordance meilleure entre les valeurs de e

déterminées,

pour une même série

d’obser-;a,tions ,

avec les

longueurs

d’onde

b0~,

570 et 5à0 m~t.

On a

adopté

comme valeur la

plus probable

la moyenne

pondérée

des 3

déterminations,

en donnant à chacune tt°ei,les un

poids grossièrement proportionnel

au coeffi-cient

d’absorption x (respectivement

5,

41,5

et

3).

6. Observations

près

de l’horizon et altitude de la couche mince

équivalente

à la distribution

d’ozone. -

Le 7 et

11 mai,

la

pureté

de

l’atmosphère

à Alfa Yistaa

permis

de commencer les mesures dès le lever du soleil. Les

premiers points

obtenus

près

de

l’horizon n’ont pas servi au tracé des droites de Bou-guer et il est intéressant de voir comment ils se

placent

par

rapport

à ces droites.

Fig. 3. -

Alta-Yi&ta, 41 mai 19h0. Droites de Bouguer pour

2 radiations absorbées par l’ozone et 605 m y) et pour

2 radiations non absorbées (i~42 et 6î9 my). En abcisses :

masses d’air .11; en ordonnées :

Si l’on considère d’abord les radiations situées hors de

la,région d’absorption

sélective,

on constate que les

points

se

placent

bien au

voisinage

des droites

log

E =

f

C’est ce que montre par

exemple

la

figure

3,

pour les observations du 11 mai. Au

contraire,

)our les

radiations absorbées par

l’ozone,

les

points

obtenus

près

de l’horizon se

placent

nettement au-dessus les droites

(voir fig

3). La densité

optique

croît donc "

noins vite que la masse d’air :

l’absorption

sélective

~st

produite

par ur2e couche élevée.

Les mesures de Nlüller et Kron ne se

prêtent

pas à me étude détaillée de la

répartition

de l’ozone suivant es altitudes On ne

dispose,

pour

chaque radiation,

que d’un

point près

l’horizon et l’on n’en

peut

tirer

qu’une simple

indication sur l’altitude de la couche mince

équivalente

à la distribution réelle

Soit,

pour une certaine

radiations,

r le

rapport

entre la densité

optique

de l’ozone à une distance

zéni-thale ~

voisines de et sa densité

optique

au zénith.

On sait

qu’en

posant

r ~

sec (),

l’altitude z de la couche

mince

équivalente,

au-dessus du lieu

d’observation,

est donnée par : j = Il étant le

SIn 1

rayon terrestre au

point

d’observation. Pour

Alta-Vista,

on

prendra

R = 637 t km et l’altitude zo au-dessus du

niveau de la mer sera, en

kilomètres,

zo = z

+

~~,3.

Nous connaissons

déjà

la densité

optique

de l’ozone

au zénith

(§ 5)

Pour avoir sa densité à la distance

zénitale

l,

nous devons retrancher de la densité

~’~

l

mesurée pour cette distance

zénithale,

la densité

qui

serait observée sans ozone. Nous allons évaluer

DIt

par deux méthodes différentes.

ire méthode. - Nous avons calculé

précédemment,

au moyen de la droite en

~,-4@

la densité

optique

D,

de

l’atmosphère

au

zénith,

abstraction faite de l’ozone.

Comme,

en dehors de la

région d’absorption

sélective,

les droites de

Bouguer

peuvent

être

prolongées jusqu’à

l’horizon,

on

peut

admettre - et nous reviendrons

plus

loin sur cette

hypothèse -

que la densité obser-vée sans ozone pour une masse d’air A/

(correspondant

à

)

serait

D’ - ilID2

(’).

2, méthode. - Si nous

connaissions,

pour la dis-tance zénithale

les

densités

optiques

correspondant

t à un certain nombre de radiations non absorbées par

l’ozone,

nous

pourrions

tracer ,une nouvelle droite en

qui

nous donnerait directement. les densités

D’.1

pour la distance zénithale considérée. Les

observations

ne fournissent en réalité que les valeurs de

log. E

pour

quelques radiations,

à

des -

distances zénithales

~’,

ç’,

etc...,

très voisines de

~.

Nous en

tirons,

pour l’une

quelconque

de ces

radiations,

la densité

optique

dans la direction

~’,

en formant la différence

log,

log,

~,

En admettant

entre 1’

et

~,

la

proportionnalité

à, la

masse

d’air,

nous pouvons ramener cette densité à la valeur

qui correspondrait

exactement à la distance zénithale

(.

La correction ainsi

faite

rz’excéde pas

quelques

centièmes de densité. Ainsi. les autres obser-vations de la

journée,

faites

plus

loin de l’horizon et

qui

ont servi à tracer la droite de

Bouguer,

n’inter

(1) Près de l’horizon, llüller donne les masses d’air à 1 ’2 unité

près seulement, d’après Bemporad. Nous avons substitué à ces

(7)

203

viennent que pour fixer la valeur de

log .L’a.

Un

chan-gement

de la densité au

zénith,

survenu entre les

mesures faites

près

et loin de

l’horizon,

serait donc

sans influence. C’est

l’avantage

de cette seconde méthode dont le

principe

a été

indiqué

par Gau-zit

[15].

Le î

mai,

hors de la

région

d’absorption

sélec-tive,

les deux radiations 679 et 492 m p. ont seules été

observées bien

près

de l’horizon. Nous faisons passer

une droite en )B-4 par les 2

points

correspondants.

Le 1 i

mai,

nous

disposons

de 4

points,

relatifs aux

radiations

679, 492,

437 et 430 et nous détermi-nons les droites par les moindres carrés.

Ainsi,

pour

89°

56’,t

(correspondant

à X 603 m

.,

nous trouvons la droite :

D = ±

0,051 +

(9,84

=h 0,25), 10-~

),-4.

Résultats. - Le tableau III donne, avec les densités observées

près

de l’horizon

D’,,

les densités

D’2

2

cal-culées,

sans ozone, par les deux méthodes

précédentes,

ainsi que les

rapports r

et les altitudes zo

qui

en ré-sultent.

TABLEAU III.

Les deux méthodes conduisent à des résultats suffi-samment voisins et les altitudes obtenues pour la couche

équivalente

s’accordent bien avec les travaux

récents de

Regener

[l~1]

et de Gauzit

[1~].

L’altitude

trouvée pour le 7

mai,

l’épaisseur

réduite d’ozone était un peu

plus grande,

est

supérieure

à l’altitude trouvée pour lie 2 mai. C’est bien dans ce sens que

Gôtz et Dobson

[’6],

puis

Gauzit

[15]

ont constaté que

variait l’altitude avec

l’épaisseur.

7. Remarques

relatives à l’ordonnée à

l’ori-gine

des droites en )B-4. - On

a trouvé que les

clr6ites

en ’~,-4 ne

passaient

pas par

l’origine

des

coor-données, Leur ordonnée à

l’origine

est surtout

grande

(A = 0,06)

pour les mesures faites à 100 m d’altitude

(Oratava).

On a obtenu le même résultat avec toutes

les mesures faite-s à basse altitude :

Washington

et

Upsal

[2],

Victoria

(Vancouver)

(3~,

Montpellier

[151.

Souvent même la courbe .~ = f

(/B-4)

n’est

plus

recti-ligne

pour les

longueurs

d’onde

supérieures

à 600 mu.

et tourne sa concavité vers le bas. Cet effet résulte évi-demment de la

présence

dans

l’atmosphère

de

parti-cules et de

gouttelettes

qui

ne diffusent pas

propor-tionnellement à ),-4.

Lorsqu’on

trouve

simplement,

comme à

Orotav.à,

une droite ne

passant

pas par

l’ori-gine, l’interprétatinn

paraît

très

simple :

des

particules

grosses par

rapport

aux

longueurs

d’onde doivent

pro-duire une

absorption supplémentaire,

sensiblement

neutre dans l’étendue du

spectre

visible. Le facteur

de

transmission dû à ces grosses

particul’es

serait,

à

Orotava,

voisin de

0,8

(1)

A

Pedrogil

et à

Alta-Vista,

le terme A est

beaucoup

plus petit

(de

l’ordre

de 0,008

à

Alta-Vista)

La plupart

desTïnësûres

faites dans les stations élevées par la

cc Smithsonian Institution » conduisent à des résultats (’) La vapeur d’eau peut aussi intervenu’ dans une certaine

mesure (voir paragraphe 4).

analogues.

Au Mont-Wilson

(1 730 m),

on a trouvé en

1905-1906 A =

0,0106

(’),

en

1909-1910,

A = -

0,0097 ;

r

à Bassour

(Algérie,

1160

m),

on a trouvé de

même,

en

1911-tH1z,

A =

0,011 ;

les nombreuses mesures

faites à Calama

(Chili, 2250m)

donneraient aussi des nombres voisins

[1 7J .

Dans certains cas, le terme A

peut

provenir

simple-ment de l’humidité de l’air

(voir §

4).

Effectivement,

on; a trouvé

qu’après

correction pour 1‘a vapeur d’eau les

mesures du Mont-Wilson 1910-I9 t 1 donnaient bien

une droite }B-4

passant

par

l’origine.

Mais les

correc-tions de vapeur d’eau

appliquées

aux mesurer de 19 i 3

au Mont-Wilson ont laissé subsister un

Comme tous les

points

se

plaçaient

à une même

dis-tance au-dessus de ceux de

1910-191 ),

Fowle a attribué cette

absorption supplémentaire

aux

poussières

pro-jetées

dans

l’atmosphère

par

l’explosion

du Mont-Katmaï

(juin 191 ).

Pour que la vapeur d’eau

puisse expliquer

le terme A observée à

Alta-Vista,

il faudrait que

l’épaisseur

d’eau

réduite w ait été voisine de

1,3

cm, ce

qui,

d’après

ce

qui

a été vu

précédemment

( 4) paraît,

bien

impro-bable.

Il est donc naturel de chercher à

interpréter

le

terme A comme

provenant

encore d’une

absorption

neutre

supplémentaire,

produite

par de grosses

parti-cules

(poussières,

gouttelettes,

cristaux).

Le facteur de transmission normale de eelLe vase résiduelle serait voisin de

0,9~.

Mais la vase étant coninée dans les couches

basses,

l’épaisseur

de vase traversée par les rayons solaires

doit

croître,

au

voisinage

de

l’horizon,

plus

vite que la

masse d’air. Les

points

obtenus

près

de

l’horizon,

pour des radiations non absorbées par l’ozone devraient

(8)

donc se

placer

nettement au-dessous des droites de

Bouguer,

ce

qui

n’a pas lieu.

Une couche absorbante

élevée,

sensiblement neutre,

donnerait au

contraire,

près

de

l’horizon,

des

points

nettement au-dessus des droites de

Bouguer.

Son exis-tence ne

peut

donc être

invoquée

ici.

Tout se passe, en apparence, comme si

la’constante

A

représentait

une

absorption

neulre à peu

près

propor-tionnelle à la masse d’air traversée

(~).

En divisant par la masse d’air

(37,6)

les coeff icients A et B de la droite

qui représente,

en fonction de

~,-4,

les densités

op-tiques

de

l’atmosphère

tout

près

de

l’horizon,

on obtient

la droite :

très voisine de celle

qui

représente

la densité de

l’at-mosphère

au zénith le même

jour

(tableau

I).

Pour

expliquer

ce fait

curieux,

on

peut

songer aux

hypothèses

suivantes :

1° Il

pourrait

y avoir une

compensation

fortuite

entre les deux courbures de sens

opposés

que

don-neraient à la fonction D= f

(~-4)

la vase et une couche absorbante élevée. C’est ce

qu’admet

Link

lorsqu’il

trouve,

au

Pic-du-Midi,

une droite de

Bouguer

pro-longée jusqu’à

l’horizon

[18].

Mais une telle

hypothèse

serait ici tout à fait

gratuite, puisque

nous n’avons tiré des mesures de Müller et Kron aucune preuve de

l’existence d’une couche élevée

produisant

une

ab-£sorption

neutre ;

2° L’existence d’une très faible

absorption

vraie par

les gaz

permanents

de

l’atmosphère

rendrait

parfai-tement compte

des observations. C’est ainsi que

Vessot-King interprétait

l’existence d’un terme A dans sa

pre-mière discussion des mesures d’Abbot et Fowle

[191.

(’) C’est ce qui justifie la première méthode employée pour

calculer la densité optique de l’atmosphère sans ozone, près de .i’horizon.

Mais

l’hypothèse

est contredite par les mesures due i910-~9it au

Mont-Wilson, corrigées

de la vapeur

d’eau,

pour

lesquelles J ==

0. Elle

paraît

ainsi dé-pourvue de tout

support théorique

ou

expérimenta!;

L’absorption

par la vase a pu varier au cours des observations. L’accroissement de la

brume,

aus,sitôt

après

le lever du

soleil,

est un

phénomène

météorolo-gique

banal.

Presque

nulle au lever du

soleil,

la den-sité

optique

de la vase suivant la verticale aurait

pris

rapidement

une valeur stable encore très faible. Il est

regrettable qu’aucune

observation faite au soleil

couchant ne

puisse

servir à contrôler cette

supposition-t

très

vraisemblable ;

4° Il se

peut

enfin que la vase résiduelle observée à

une altitude

supérieure

à 3 000 m soit

partiellement

localisée autour du

pic

de Ténériffe.

8. Conclusions. - Les

quelques

séries de mesures

faites par Müller et Kron à Ténériffe nous

apportent

une des meilleures vérifications de la théorie de la

dif-fusion moléculaire de la luinière

appliquées

à

l’atmos-phère.

Elles semblent confirmer le fait que les gaz dit fusent un peu moins de lumière que ne

l’exigerait

la théorie.

Rappelons

que la

plupart

des nombres d’Abbot et Fowle

interprétés jusqu’ici

étaient les moyenne résultant d’un assez

grand

nombre d’observations.

Ici,

nous avons pu tirer

parti

de séries d’observations

indi-viduelles,

preuve que des mesures de

spectrophoto-métrie

visuelle,

n’exigeant

qu’un

matériel restreint et aisément

transportable,

ne le cèdent en rien sous le

rapport

de l’utilité et de la

précision

aux mesures

spec-trobolométriques.

Dans son travail récent sur le

dosage

de l’ozone

atmosphérique

et l’étude de sa

répartition

en altitude

[11],

Gauzit a insisté sur les

avantages

que

présentaient

en

général

les mesures visuelles pour la

spectrophotométrie

du

soleil,

du ciel et de la lune, 11 est à souhaiter que de telles mesures

puissent

être

refaites en

plus grand

nombre,

sous un ciel pur.

Manuscrit reçu le 8 février 1936.

BIBLIOGRAPHIE

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G. MÜLLER. Publik.

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[12] J. CABANES et J. DUFAY. J.

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[17]

J. CABANNES et J. DUFAY. J.

Physique,

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[18]

F. LINK. Bull. Observ. Lyon, 1929,

11,

p. 229.

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