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Article pp.7-14 du Vol.18 n°103 (2000)

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Texte intégral

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Louis QUERE Zbigniew SMOREDA

Les femmes téléphonent plus que les hommes – plus souvent, plus longtemps – et elles se servent du téléphone autrement que les hommes et pour faire autre chose. Ainsi pourrait-on résumer en une phrase le constat établi par beaucoup de recherches sur les caractéristiques sexuelles des usages et des pratiques du téléphone (voir l’article de G. Claisse dans ce numéro). Un tel constat correspond d’ailleurs à nos stéréotypes en matière de différence sexuelle et à la connaissance intuitive que nous avons de la variation des pratiques sociales selon l’appartenance de leurs auteurs à l’un ou l’autre sexe. Mais comment expliquer le phénomène ? Quel statut exact accorder au genre dans cette explication1 ? La réponse variera en fonction du cadre d’analyse choisi et de la manière dont sera conceptualisée la

1. Dans ce numéro, on tiendra les notions de genre et de sexe pour peu ou prou équivalentes.

Il arrive pourtant assez souvent qu’elles soient distinguées. Par exemple West et Zimmerman, dans leur article « Doing gender » (1987), distinguent sexe, catégorie sexuelle et genre. Le sexe est une détermination appliquée aux personnes individuelles, les classant comme mâles ou femelles en fonction de critères biologiques conventionnels. Mais comme on peut revendiquer d’appartenir à un sexe tout en disposant des attributs physiques de l’autre, il est important de différencier sexe et catégorie sexuelle : l’appartenance à une catégorie sexuelle n’est donc pas contrainte par le seul sexe, mais aussi par la manifestation de comportements qui, dans un contexte social et culturel déterminé, attestent de l’appartenance à l’une ou l’autre catégorie. Enfin le genre est l’activité consistant « à gérer la conduite située à la lumière des conceptions normatives des attitudes et des activités appropriées à sa catégorie sexuelle ». Cette activité soutient donc la revendication d’appartenance à une catégorie sexuelle.

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variable sexuelle. Elle variera aussi en fonction de la plus ou moins grande distance prise par rapport aux stéréotypes culturels en la matière.

Les cadres d’analyse disponibles pour rendre compte de la dépendance des pratiques sociales par rapport au genre sont multiples. Cependant, la sociologie du genre s’étant développée majoritairement comme sociologie critique, la variable sexuelle a été souvent thématisée dans une problématique de la domination masculine et de la distribution inégale du pouvoir et des ressources2. Les rapports sociaux de sexe généreraient des croyances ou des représentations collectives sur les catégories de sexe. Ces représentations influenceraient l’organisation des interactions quotidiennes entre femmes et hommes. En retour, les interactions joueraient un rôle important dans le maintien ou la modification des rapports de sexe, ainsi que dans la reproduction des représentations concernant la différence sexuelle.

C’est ce mécanisme de fabrication du genre qu’on trouve de manière récurrente dans beaucoup d’analyses sociologiques3.

Celles-ci accordent aussi en général une place privilégiée à la variable genre dans leurs explications. En effet, la fréquence des interactions entre hommes et femmes est plus élevée que celle des rencontres entre personnes relevant d’autres types de catégories sociales, que ce soit l’âge, la classe sociale, l’ethnie, la religion, etc. Le fait que le nombre des hommes et des femmes dans chaque groupe d’âge soit à peu près égal, donne aux contacts entre les sexes une plus forte probabilité en comparaison des autres divisions sociologiques4. Du coup, le rôle des interactions directes entre les deux catégories apparaît primordial dans la construction continue de la différence sexuelle.

Toutefois ce constat de base demande à être atténué. Car si la très grande fréquence des rencontres mixtes ne fait pas de doute, on observe cependant un phénomène de ségrégation sexuelle dans les réseaux de contacts personnels. Dès l’enfance, se manifestent une tendance à l’homophilie sexuelle dans les choix des partenaires d’interaction et une propension à avoir des contacts avec les personnes de même sexe. Cette tendance et cette propension apparaissent encore à l’âge adulte5. Comme le montre C. Rivière

2. Voir par exemple : BOURDIEU, 1998 ; CONNELL, 1987 ; GODELIER, 1982.

3. RIDGEWAY et SMITH-LOVIN, 1999.

4. En particulier : BLAU et SCHWARTZ, 1984.

5. Voir MCPHERSON et SMITH-LOVIN, 1986.

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dans ce numéro, l’utilisation du téléphone semble exacerber cette homophilie sexuelle des contacts interpersonnels.

Un constat de ce genre amène certains auteurs à parler de sous-cultures de sexes : la ségrégation des pratiques de sociabilité et des activités selon le sexe irait de pair avec la formation de connaissances, de savoirs et de systèmes de valeurs distincts6. Cette conclusion est sans doute exagérée. Par exemple, il y a beaucoup de similarités dans les caractéristiques des réseaux personnels des femmes et des hommes. Ainsi leur taille apparaît-elle similaire7 et les jeunes célibataires ont des formes de contact assez semblables, qu’ils soient hommes ou femmes (voir aussi les données d’O. Martin et F. de Singly sur les lycéens présentées dans ce numéro). En revanche, la fondation d’une famille et la naissance du premier enfant renforcent la séparation sexuelle des partenaires d’interaction en dirigeant les femmes vers un monde social centré sur la vie de l’enfant et les relations avec d’autres femmes8. En règle générale, les femmes ont donc davantage de contacts que les hommes avec la famille et avec le voisinage9, tandis que ceux-là s’orientent vers les contextes sociaux plus larges et plus hétérogènes de la vie professionnelle. Ce fait explique en partie pourquoi les hommes ont des contacts plus divers que les femmes : « En un sens, le monde social de la femme ressemble à un petit village où tout le monde se connaît, tandis que celui de l’homme est fondé sur une plus grande variété de sphères institutionnelles séparées10. »

On peut ainsi, à partir de la réflexion sur la configuration des réseaux personnels, introduire une interrogation sur la production des inégalités de pouvoir entre hommes et femmes. Ainsi Burt11 propose-t-il une théorie des

« trous structuraux » selon laquelle le degré de connectivité et d’homogénéité des réseaux sociaux est un des facteurs de la distribution inégale du pouvoir selon le sexe. La possibilité de disposer d’informations provenant de sources diverses, et de manière exclusive par rapport aux autres parties de son réseau, possibilité plus forte dans les réseaux hétérogènes et faiblement connectés, donne à l’acteur un surplus de pouvoir

6. CARLEY, 1991 ; GILLIGAN, 1982.

7. FISCHER, 1982.

8. Par exemple, WELLMAN, 1985.

9. MARDSEN, 1987.

10. RIDGEWAY et SMITH-LOVIN, op. cit., p.196.

11. BURT, 1995.

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par rapport aux autres. La sociabilité des hommes, typiquement plus hétérogène et davantage constituée de liens établis dans la sphère publique, leur donnerait donc un avantage structurel dans les interactions avec les femmes. Cet avantage renforcerait encore les différences habituelles inhérentes aux rôles sexuels. Les représentations collectives qui mettent en avant la différence de puissance entre hommes et femmes (fort/faible, dur/doux, actif/passif12) trouveraient ainsi une confirmation dans les interactions quotidiennes.

Le sexe est sans doute la catégorie sociale la plus mobilisée dans la perception de l’autre13. Néanmoins, même si l’identité sexuelle est continuellement présente pendant les rencontres humaines, elle est rarement la seule et elle n’est pas nécessairement l’identité la plus importante dans l’interaction. Le genre est en effet toujours mêlé aux autres identités pertinentes dans une situation concrète et « produire le genre » est une activité des personnes imbriquées dans d’autres activités. En revanche, on peut raisonnablement soutenir que l’identité de genre est une « identité d’arrière-plan » qui peut modifier les identités immédiatement visibles dans les contextes de rencontre14. Ainsi mon partenaire d’interaction n'est-il pas seulement un parent de Clotilde, ou un technicien des télécoms. Il est aussi, et en même temps, la mère ou le père de Clotilde, le technicien homme ou femme. Souvent le simple fait d’être de l’un ou de l’autre sexe modifie fortement les attentes et les comportements des partenaires dans l’interaction. La même chose peut aussi se produire dans les contacts téléphoniques (voir l’article de Z. Smoreda et C. Licoppe dans ce numéro).

Si les sociologues soutiennent que, dans les interactions, les acteurs utilisent les croyances culturelles sur les caractéristiques distinctives des participants pour organiser la rencontre15, chaque situation sociale devrait être, dans une certaine mesure, préformatée par les identités des acteurs impliqués – les représentations culturelles étant introduites dans l’interaction locale via ces identités. Dans la mesure où le sexe est utilisé comme une caractéristique statutaire (i.e. comme une information sur la personne associée à des croyances culturelles permettant un jugement sur sa position ou sa compétence), il pénètre la définition des identités des interactants. Quand le

12. Voir ASHMORE et al., 1986.

13. BREWER et LUI, 1989.

14. Pour une revue de question, voir RIDGEWAY et SMITH-LOVIN, op. cit.

15. BERGER et al., 1977.

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sexe permet de différencier les participants (rencontres mixtes), ou bien quand il est conventionnellement associé à l’activité des acteurs (par exemple la couture est une activité plutôt liée à la catégorie des femmes, la mécanique à celle des hommes), l’identité de genre devient saillante et les représentations des sexes participent à la définition des identités situées. Les attentes sur les performances des acteurs dans la situation, modelées par les croyances sur les sexes, vont ainsi créer un ordre – de pouvoir, de prestige, etc. – entre les hommes et les femmes impliqués. En règle générale, dans un groupe mixte, un homme aura plus d’influence, il se montrera plus actif et moins disposé à donner raison aux autres qu’une femme aux caractéristiques par ailleurs16 comparables. Cette distribution des statuts pendant l’interaction peut se modifier suivant le type de situation. Dans une situation typiquement masculine (pensons par exemple à la réparation d’une voiture qui ne démarre pas), les prérogatives seront masculines et l’avantage ira à l’homme ; dans une situation féminine (par exemple une situation classiquement associée à la compétence féminine, comme le soin des enfants), la femme aura un (léger) avantage sur l’homme. La distribution des identités interactionnelles sera donc influencée à la fois par les caractéristiques statutaires des participants et par le type de situation.

L’influence du sexe variera donc fortement d’une situation à l’autre. Même si le genre est une composante de l’identité des acteurs dans la majorité des situations sociales, d’autres informations sur leur statut, dont la saillance sera fonction du type d’activité impliqué, moduleront l’influence du genre sur la définition des identités.

Ce type d’explication fait bien ressortir les principales difficultés méthodologiques que l’on rencontre quand on tente de rendre compte des régularités de comportement qui, à première vue, peuvent être liées à la différence sexuelle. Comment en effet poser correctement la question de l’impact du genre sur la fréquence d’un usage, sur les modalités d’une pratique, sur la structuration d’une interaction ou sur le déroulement d’une conversation ? L’un des problèmes est d’éviter de réifier l’appartenance sexuelle et d’attribuer au genre, en tant que variable générale et indépendante de tout contexte, un pouvoir causal de détermination des conduites. Une telle réification se produit lorsque le sexe est abordé comme un donné pris pour allant de soi, qu’il est thématisé comme une propriété stable et permanente de la personne, pertinente toujours et partout, et qu’on

16. WAGNER et BERGER, 1998.

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lui associe des régularités, tout aussi stables et permanentes, de comportement. Une manière de contourner la difficulté est de traiter le genre comme une dimension rendue manifeste dans les comportements, comme un aspect configuré de l’identité, reposant sur un travail des acteurs en situation : ceux-ci font valoir concrètement (i.e. sur la base de leurs comportements effectifs) leur droit à être reconnus comme appartenant au sexe qu’ils revendiquent, ou comme des exemplaires « normaux » de l’une ou l’autre catégorie sexuelle (telle que définie du point de vue du sens commun). Dans cette perspective, développée en particulier par les ethnométhodologues17, on renoncera à faire de l’appartenance sexuelle un donné tenu pour allant de soi et une variable explicative générale, et on tentera de retrouver, à travers l’observation des situations, comment le genre est produit et si l’identité sexuelle est effectivement dotée de pertinence par les agents et prise comme repère pour orienter et organiser leurs conduites.

Cependant, une telle réaction antiréificatrice ne manque pas de faire surgir de nouvelles difficultés. En fonction de quoi, par exemple, jugera-t-on que l’appartenance sexuelle d’un interlocuteur est prise en compte par les autres, qu’elle est ce en fonction de quoi ils s’orientent ? Et qu’est-ce qui rend visible cette prise en compte ? Il y a en effet des façons très subtiles de se régler sur le sexe de l’interlocuteur, qui n’attirent pas par elles-mêmes l’attention de l’observateur, pas plus d’ailleurs que celle des agents eux- mêmes. C’est par exemple ce que montre Akers-Porrini dans son article, lorsqu’elle tente d’expliquer pourquoi les conversations dans lesquelles l’appelant est un homme et l’appelé une femme durent plus longtemps : un homme appelant une femme qu’il connaît tend régulièrement à la « visiter », c’est-à-dire à l’engager dans un processus d’échange de nouvelles avant de formuler la raison même de l’appel. Procéder ainsi dans la conversation téléphonique serait une des pratiques par lesquelles les hommes actualiseraient un des attributs conventionnels de leur statut sexuel – la courtoisie, voire la galanterie, en l’occurrence. Mais c’est typiquement un cas de prise en compte du sexe de l’interlocuteur qui n’est observable qu’en fonction d’une interprétation.

Une autre difficulté à laquelle peut aboutir une réaction par trop contextualiste à la réification du genre concerne l’explication de la stabilité

17. Ceux-ci ne parlent d’ailleurs pas d’une « seule voix », comme en témoignent les critiques sévères adressées par D. Francis et S. Hester dans leur contribution à ce numéro aux travaux de leurs collègues, C. West et D. Zimmerman.

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et de la régularité de « l’accomplissement situé du genre ». S’il est vrai que c’est toujours dans des situations singulières que les agents sociaux ont à manifester les conduites susceptibles d’obtenir une reconnaissance de l’appartenance sexuelle qu’ils revendiquent, et qu’il n’y a pas de définition générale de ce qui vaut comme comportement « normal » d’un homme ou d’une femme, il n’en reste pas moins que, du point de vue du sens commun, il y a des définitions relativement stables, reconnues comme légitimes à un moment donné, de ce que peut et doit faire un homme ou une femme qui prétend actualiser dans sa conduite les attributs de l’homme ou de la femme

« normal ». Pour être plus exact, il faudrait dire que dans la vie courante, les gens n’hésitent pas dans la formation de leurs jugements à ce sujet, même si leurs critères de jugement, qui sont normatifs, demeurent à l’état purement pratique et ne sont ni déterminés ni connus à l’avance. D’où la nécessité de prendre en considération les stéréotypes culturels et les systèmes généraux d’attentes associées au genre, le problème étant toutefois de ne pas se tromper sur leur statut, leur pouvoir et leurs modalités concrètes.

Enfin, s’agissant d’interactions et de conversations, il ne faut pas oublier que pour échanger il faut être au moins deux, et que les régularités observables des conversations impliquant des femmes sont des régularités produites par le jeu de l’interaction et par la dynamique d’organisation des conversations, et non pas par l’efficacité causale d’une variable générale. Il est ainsi possible que les femmes soient plus loquaces que les hommes au téléphone, et que les conversations qui les impliquent durent davantage, mais c’est peut-être tout simplement parce qu’elles sont davantage sollicitées par leurs interlocuteurs et qu’elles répondent volontiers à ces sollicitations. D’un point de vue méthodologique, il convient donc d’être prudent dans la mise en relation du genre et du discours, ou du genre et des pratiques sociales : il se peut que les régularités observables à ce niveau soient les résultats de récurrences au niveau de la dynamique interne des situations ou de l’organisation des interactions, plutôt que les effets directs de la possession d’une propriété stable – être homme ou femme – par les interlocuteurs. D’une certaine manière, c’est la difficulté à concevoir correctement le lien entre genre et pratiques sociales, ou entre genre et interaction, qui justifie la place accordée dans ce numéro à une réflexion proprement méthodologique (voir les articles de D. Francis et S. Hester et de C. West et D. Zimmerman). C. Licoppe et Z. Smoreda contribuent aussi à une réflexion de ce type, mais sur un point différent : celui de l’explication des variations de la durée des conversations téléphoniques en fonction de facteurs spatiaux et temporels.

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ASHMORE R.D., DEL BOCA F.K., WOHLERS A.J. (1986), « Gender stereotypes », in Ashmore R.D., Del Boca F.K. (eds), The Social Psychology of Male-Female Relations, Orlando, FL, Academic Press.

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