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Academic year: 2022

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LM270 UPMC 2012–2013 Feuille 8

Feuille d’exercices du Chap. 8

Exercice 1. Soit(e1, . . . , en) la base canonique deCn. Montrer que les vecteurs e1, . . . , en et ie1, . . . , ien forment une base duR-espace vectorielCn et que le sous-R-espace vectoriel de Cn engendr´e pare1, . . . , en, resp.ie1, . . . , ien, est

Rn={(x1, . . . , xn)Cn |xsR, ∀s= 1, . . . , n}

resp. iRn={(iy1, . . . , iyn)Cn|ysR, ∀s= 1, . . . , n}.

Montrer queCn=Rn⊕iRnR2n commeR-espaces vectoriels.

Exercice 2. Soit wun nombre complexe non nul, ´ecrivonsw=u+iv=ρe avecu, v∈Ret ρ∈R+,θ∈[0,2π[, de sorte queu=ρcosθ etv=ρsinθ.

1. Montrer que l’applicationfw:CC,z7→wz estC-lin´eaire.

2. On consid`ereCcommeR-espace vectoriel«par restriction des scalaires», i.e. la multiplica- tionC×CCinduit, par restriction, une applicationR×CC,(r, z)7→r·z=rz, qui munitCd’une structure deR-espace vectoriel : les axiomes d’espace vectoriel sont v´erifi´es car la multiplication deCest associative, distributive par rapport `a l’addition, et l’´el´ement 1Rest l’´el´ement neutre pour la multiplication, i.e. on a, pour toutr, s∈R,z, zC: (rs)·z=(s·z), (r+s)·z=r·z+s·z, (z+z) =r·z+r·z, 1·z=z.

Montrer que l’applicationfw :C Cest R-lin´eaire, que (1, i) est une base duR-espace vectorielC, et ´ecrire la matriceM(w)defw dans la base(1, i)en fonction deuet v, puis deρet θ.

3. D´eterminer les valeurs propres de la matriceM(w). Dans quels casM(w)est-elle diagona- lisable dansM2(R)?

4. On munit RRi≃R2 du produit scalaire euclidien usuel (|), pour lequel la base(1, i) est orthonorm´ee, c.-`a.-d.,(a+bi| a+bi) =aa+bb. Dans quel cas M(w)est-elle une isom´etrie deR2? Quelle est sa nature dans ce cas ?

5. Soitσ:CC l’applicationz 7→z. Montrer queσest R-lin´eaire (mais pasC-lin´eaire) et

´ecrire sa matrice dans la base(1, i).

6. Montrer que l’applicationgw:z7→wzestR-lin´eaire et ´ecrire sa matriceN(w)dans la base (1, i)duR-espace vectorielC. Dans quel cas est-ce une sym´etrie orthogonale ?

Exercice 3(∗). Pour toutZ=

z1

... zn

Cn, on noteZ =

z1

... zn

et on l’appelle le conjugu´e du

vecteurZ. Remarquons quezZ=zZpour toutz∈C.

1. Montrer que si v1, . . . , vr Cn sont lin´eairement ind´ependants, il en est de mˆeme des vecteursv1, . . . , vr.

2. Pour toutB∈Mn(C), montrer queB·Z =B·Z.

D´esormais, on fixe une matriceA ∈Mn(R)⊂Mn(C) et l’on note φl’endomorphisme de Cn d´efini par A; commeA∈Mn(R)on a doncφ(Rn)Rn.

3. Montrer que si λ C est valeur propre de A, il en est de mˆeme de λ. (Consid´erer le polynˆome caract´eristiquePA(X)R[X].) Par cons´equent, les valeurs propres, deux `a deux distinctes, deA dansCsont de la formeα1, . . . , αp, λ1, λ1, . . . , λq, λq, avec α1, . . . , αpR et lesλk CR.

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Feuille 8 UPMC 2012–2013 LM270

4. Soitα∈Rune valeur propre r´eelle deAet soitVα={w∈Cn |Aw=α w}l’espace propre associ´e. Montrer que siw =u+iv (avecu, v∈Rn) appartient `a Vα, alorsu, v∈Vα. En d´eduire qu’il existe des vecteurst1, . . . , td Rn formant une C-base de Vα. (Indication : montrer queVα est engendr´e commeC-espace vectoriel par des ´el´ements deRn.)

5. Soit λ = a+ib CR une valeur propre non r´eelle de A et soit (w1, . . . , wr) une C-base de Vλ = {w Cn | Aw = λw}. Montrer que (w1, . . . , wr) est une C-base de Vλ ={w Cn |Aw =λw}. (Indication : montrer quedimCVλ dimCVλ puis ´echanger les rˆoles deλetλ.) Puis, ´ecrivantwk =uk+ivk avecuk, vkRn, montrer que les vecteurs (u1, v1, . . . , ur, vr) engendrent le C-espace vectoriel Eλ = Vλ ⊕Vλ, donc en forment une C-baseCλ. Enfin, ´ecrire la matrice dans cette base de la restrictionφλ deφ`aEλ.

6. On suppose queAest diagonalisable dansMn(C), i.e. que Cn=Vα1⊕ · · · ⊕Vαp⊕Eλ1⊕ · · · ⊕Eλq.

Montrer que les n ´el´ements de Rn construits dans les questions 4) et 5) engendrent le C-espace vectoriel Cn, donc sont lin´eairement ind´ependants sur C, a fortiori sur R, donc forment une base C de Rn. Puis, ´ecrivantλ =a+ib, ´ecrire la matrice de φ dans cette base.

Exercice 4(∗). SoientK un corps,kun sous-corps deK, et E, F desK-espaces vectoriels.

1. Montrer queEest«par restriction des scalaires»unk-espace vectoriel, c.-`a.-d., que la loi externeK×E→Einduit, par restriction `ak×E, une applicationk×E→E,(λ, x)7→λ·x, qui munitE d’une structure dek-espace vectoriel.

2. Montrer que toute applicationK-lin´eairef :E→F est aussik-lin´eaire, lorsqu’on consid`ere E etF comme desk-espaces vectoriels au moyen de la question 1.

Exercice 5. On consid`ere l’applicationφ:Mn(C)×Mn(C)Cd´efinie parφ(A, B) = Tr(AtB).

1. Montrer que pour toutA= (aij)1≤i,j≤n∈Mn(C), on aTr(A) = Tr(A).

2. Montrer queφest une forme hermitienne surE=Mn(C).

3. Pour touti= 1, . . . , n, calculer le terme d’indice(i, i)deAtA. En d´eduire queφest d´efinie positive.

Exercice 6. On munitC3du produit scalaire hilbertien(|)usuel.

1. Dire sans calcul, en citant un r´esultat du cours, pourquoi les matrices suivantes sont dia- gonalisables dans une base orthonorm´ee ; puis, pour chacune, calculer les valeurs propres et d´eterminer une base orthonorm´ee de vecteurs propres :

A=

4 i i

−i 4 1

−i 1 4

B=

1 0 i

0 1 −1

−i −1 1

 .

2. (∗)Mˆeme question pour la matriceC=

0 1 i

−1 0 −1

i 1 0

.

Exercice 7. On munit C3 du produit scalaire hilbertien ( | ) usuel. Montrer que la matrice suivante est unitaire et donner une base orthonorm´ee de vecteurs propres :

M = 1 3

1 + 2i 1 +i 1 +i

−1−i 1 + 2i 1−i

−1−i 1−i 1 + 2i

 .

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