tlièque cantonale. Fribourg
No 111 J. A. 11
moannée PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 cts JANVIER 1956
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Cette charmante espagnole des Ballets du Studio du Théâtre nous vient de Givisiez. C'est Mlle Marie-Antoinette Kilehmann.
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La soirée de l'Ancienne fut un brillant bouquet <le thèmes variés. Ce « marin » en piqué donne une idée de la qualité (lu spectacle.
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Les « o Maurice » qui se taillèrent un beau succès i\ la Coupe Suisse des Variétés. Ils sont dirigés par le sympathique Gérard Fisch (à l'accordéon).
(Photos Mulhauser)
l'ns au jeu et à. la féerie de Noël, ce jeune berger de la crèche de l'Auge vit
intensément un drame bimillénaire.
2 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Janvier 1956
M. Célestin Poffet
Pendant 34 ans M. Poffet avait rempli les délicates fonctions d'huissier judi¬
ciaire au tribunal et à l'Office des pour¬
suites et faillites de la Sarine. Il avait pris sa retraite en 1954 mais la mort l'a pris après une douloureuse maladie.
Ceux qui l'ont connu se rappelleront cet homme juste et compréhensif malgré les rigueurs que lui imposaient ses fonctions et chacun se souviendra de cet employé travailleur dont la canne, très tôt le matin, martelait le trottoir.
M. Louis Fivaz
Le décès de M. Louis Fivaz. emporté après une longue et pénible maladie à l'âge de 67 ans, laisse un grand vide dans la population de La Vounaise où le défunt joua un rôle en vue. Paysan intègre et bon. il s'était dévoué, non seulement à sa famille mais à sa com¬
mune. dont il fut 24 ans conseiller communal, à sa paroisse dont il fit éga¬
lement partie du conseil. Il fut en outre membre de la commission scolaire, pré¬
sident des carabiniers et pendant 25 ans. président de la société de laiterie.
M. Edmond Kolly Mme Joséphine Rotzetter
Terrassé à son bureau par une attaque, M. Kolly avait 62 ans. Il était chef du service des endiguements à la Direction des Travaux publics où il accomplissait un travail sérieux. Mais il était connu davantage de la population comme com¬
mandant du bataillon des sapeurs-pom¬
piers de la ville de Fribourg, °û il avait été unanimement apprécié cl qu'il avait quitté il y a quelque temps en recevant le titre de commandant honoraire. Il était parrain du drapeau du bataillon. (Photo Lorson)
Mme Xavier Rotzetter. née Joséphine Vonlanthen était l'épouse du laitier, jus¬
qu'en 1954, du village du Pâquier. Elle s'en est allée à l'âge de 67 ans après une très longue maladie que, pendant une dizaine d'années, elle supporta avec un courage admirable. Personne géné¬
reuse, bonne et modeste elle eut la consolation de se voir entourée, jusqu'à son dernier jour, de la tendre affection de son époux et de ses deux filles.
M. Félicien Gotherey
Enlevé à l'âge de 67 ans à l'affection de ses enfants et pctits-enfnnts. après une courte mais douloureuse maladie, M.
Jean Grand, dit Tobie, avait été sur¬
veillant des bains de la Motta. C'était une figure connue, non seulement dans le quartier de !a Neuveville. mais dans toute la cité car ce fut pendant près de 30 ans qu'on le vit, chaque été. à l'en¬
trée des bains où il accueillait chacun avec bonhomie.
(Photo Rast)
Ce jeune homme, gentil et très tra¬
vailleur. est décédé à l'âge de 29 ans à Humilimont. Fils d'une famille de pay¬
san. qui comptait 9 enfants, il habitait avec eux Semsales où il partageait avec ses parents les travaux de la campagne.
Son grand plaisir était, au printemps, de remonter sur l'Alpe et de vivre au chalet, dans le pâturage loué par sa famille et son passe-temps favori était le football.
M. George) Canivez M. Emile Marmy
Originaire de Belgique. M. Canivez.
après avoir dirigé l'Harmonie de la ville de Bulle, prenait sous sa baguette en 1912 le Corps de musique de Landwehr et assuma cette fonction pendant 12 ans. Il continua ensuite son activité de directeur à Payerne jusqu'à ce que la surdité l'obligea à prendre sa retraite à Genève. Officier d'Académie et che¬
valier de la couronne de Belgique. M.
Canivez n'avait pas été oublié à Fri- bourg où son activité musicale avait été très remarquée. Il avait 84 ans.
La veille de Noël la population d'Esta- vayer a rendu, en la collégiale Saint- Laurent. un ultime hommage à M. Emile Marmy. décédé à l'âge de 73 ans. après une courte maladie. Le défunt avait été Préposé aux poursuites et juge au tribu¬
nal de l'arrondissement de la Broyé et il remplit ces délicates fonctions avec beaucoup d'équité et de psychologie. Il était membre du conseil de surveillance de la Caisse hypothécaire du canton de Fribourg.
M. Louis Aeby
Agé de 37 ans seulement. M. Louis Aeby était entré dans l'entreprise de M. Roger Rime, son beau-frère, après avoir tra¬
vaillé une dizaine d'années à l'usine élec¬
trique de Charmey. où il habitait. Il était rentré souffrant de son dernier cours de répétition et suivait un traitement.
Se sentant plus mal il voulut rentrer chez lui mais s'affaissa dans l'escalier de sa maison, se fracturant la colonne vertébrale. Il mourut quelques instants après.
(Photo Glassoni
M. Louis Gremaud
Né à Riaz, il y a 60 ans. M. Louis Gremaud y passa sa vie entière. Orphe¬
lin à 16 ans, il reprit dès lors l'exploita¬
tion paternelle, se forma tout jeune au métier et au sens des responsabilités d>
métier de paysan. Pendant plus de 20 ans il fut laitier de son village où il ne comptait que des amis. Mais, membre fondateur de la société des armaillis de la Gruyère, il retourna à la terre et à- son domaine. Il avait élevé une belle famille de 6 enfants.
M. Joseph Ulrich
Né le 14 avril 1876, M. Ulrich passa toute sa vie dans le village du Pâquier.
D'origine allemande, U a fait de la Gruyère sa seconde patrie, et travailla, dès 1928, comme ébéniste à la fabrique de meubles Gruyéria, à Bulle, où il se fit apprécier tant par ses qualités pro¬
fessionnelles que par sa modestie. U avait pris, il y a une année, sa retraite, pour raison de santé et trouva :hez un de ses fils, à La Tour-de-Trômc, soins et affection. Il était titulaire de la médaille Bene merendi.
M. Eugène Bapst
Décédé des suites d'un accident profes¬
sionnel. M. Bapst. âgé de 67 ar?. habi¬
tait Vuisternens-en-Ogoz où i avait élevé une belle famille de 16 nfants.
Non seulement il cultivait ui petit domaine mais conduisait une enreprise de drainage. Sa vie fut toute detravail et de courage et les soucis ne lui enlevè¬
rent jamais le sourire de son cractère agréable. Aussi était-il grandemeit esti¬
mé dans le village qui l'avait vunaitre.
M. Joseph Broch
Après avoir tout d'abord exploité un domaine, M. Broch, qui était maître- boulanger de son état, avait repris, il y a quelques années, la gérance de la Coopérative de Pringy. Il avait élevé une belle famille et son épouse le secondait admirablement dans son tra¬
vail et l'un de ses fils s'initiait au mé¬
tier sous sa conduite. Bien qu'il dut sur¬
veiller depuis bien quelque temps déjà sa santé, on ne pensait pas à une fin aussi rapide, survenue à l'âge de 71 ans.
M. Broch était unanimement considéré.
M. Paul Savary
Mme Paul Blancpain
Epouse de M. Paul Blancpain. industriel, qui. avec son père et ses frères donna un si bel essor à la brasserie du Cardi¬
nal et continue aujourd'hui, malgré son âge avancé, à en suivre le développe¬
ment, Mme Blancpain ne fut pas seule¬
ment la femme de tête qui secondait intelligemment son mari, mais aussi la femme de cœur qui se penchait avec discrétion et générosité sur les misères humaines et dont l'action dépassa lar¬
gement le cadre de nos frontières.
L'Eternel l'a rappelée à Lui après une longue maladie. (Photo Rast)
M. Pierre Fabre
Ancien professeur de littérature latine à l'Université de Fribourg. M. Fabre avait donné sa leçon inaugurale en 1924 et nous avait quitté en 1937. pour conti¬
nuer son enseignement à l'Université de Strasbourg. Humaniste profond et mo¬
deste. il laisse des ouvrages importants et Fribourg n'a pas oublié ce savant au bon cœur et au sentiment religieux et chrétien solide qui imprégnait son enseignement des classiques latins.
(Photo E. Klein)
M. Savary. qui n'était âgé que de 44 ans. était instituteur à Romont où il est décédé après une cruelle maladie. Après avoir occupé différents postes, il avait été nommé, il y a 8 ans, dans le chef-lieu de la Glàne où il fit valoir à la fois ses talents de pédagogue avisé et son sens inné de la musique. Directeur de la fan¬
fare et de la Cécilienne paroissiale — qui l'avait appelé depuis peu à ce poste — il excellait aussi bien à diriger la musique instrumentale que les chants vocaux. (Photo Geisel)
M. Henri Cottet
Né en 1882. M. Henri Cottet s'était attaché de nombreux amis par son caractère jovial et affable, par son dévouement et sa modestie. D'une piété sincère, il aimait à chanter dans les offices religieux ; patriote fidèle, il était resté attaché à son village glânois et à son canton de Fribourg — qu'il avait quitté pour Genève — et il servit avec amour sa terre natale dans de nom¬
breuses sociétés. Malgré de nombreuses épreuves, il sut garder générosité et bonne humeur.
M. Albert Curty
Secrétaire romand de la Fédération suisse du personnel de transports publics et de l'administration fédérale. M. Curty, fut. pour des milliers de syndiqués l'on¬
cle Albert dont la présence réconfor¬
tante était toujours accueillie avec joie.
Avec fermeté, dans les limites de la justice et avec compréhension dans la grandeur de ses convictions chrétiennes il défendit les intérêts des salariés soit à Fribourg où il travailla sur le plan cantonal, soit à Lausanne où il conti¬
nua son œuvre sur le plan romand jus¬
qu'à ce qu'une attaque le terrassa à l'âge de 60 ans.
M. Louis Pilloud
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Mme Joséphine Dupasquier
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Agé de 81 ans. M. Pilloud. ancien mai- tre-domestique de l'hospice Saint-Joseph à Châtel-St-Denis. vivait chez sa fille, Mme Euphrasie Saudan. une retraite heureuse au milieu de l'estime générale.
Pris probablement d'un malaise, il tomba de sa fenêtre fit une chute de 7 mètres dans son jardin. On ne l'aperçut que près de 3 h. après. Il est mort de froid, après avoir beaucoup souffert, ayant eu le bassin brisé et ayant tenté en vain de se relever.
Mme Alfred Dupasquier. née Joséphine Dupasquier. s'est éteinte au bel âge de 80 ans. après une longue maladie, dans son village de La Tour-de-Tréme dont son mari, actuellement retraité de la fabrique Nestlé, fut conseiller com¬
munal. Chacun savait dans ce bourg, la bonté et la générosité proverbiale de Mme Dupasquier qui. dans sa vie toute de labeur et de dévouement, exerça le métier de repasseuse tout en élevant une belle famille.
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FRIBOURG
Janvier 1956 FRIBOTJRG-ILLTJSTRÊ 3
L'INCENDIE DE LA MAISON
JEKELMANN
Entouré d'immeubles, l'incendie prit vite des proportions inquiétantes.
il
Avant l'arrivée des pompiers, l'intervention des civils qui empêcha le sinistre d'atteindre les maisons voisines. Au premier plan, M. Jonm.
Panne d'électricité à la Neuveville ! Bien des gens pensent qu'un cygne s'est pris à nouveau dans les câbles de haute tension. Des entants quit¬
tent la table pour aller le voir. Un autre enfant voit de la fumée... L'alarme est donnée : C'est l'im¬
meuble de M. Joseph Jekelmann qui brûle aux Petites-Rames. Le feu a pris dans un local où il entrepose le fruit de son travail de récupération, des chiffons et du papier.
En quelques instants, tout l'immeuble récem¬
ment aménagé est la proie des flammes et une colonne de fumée dense indique à tout Fribourg le sinistre qui mcnaco gravement les maisons voisines. Grâce à l'inter¬
vention vigoureuse du PPS, les dégâts purent être limités pratiquement au seul immeuble de M.
Jekelmann dont on reti¬
rait, le lendemain encore, des chiffons fumants.
Il convient de relever les premiers secours ap¬
porté; par les civils dont l'action a été décisive.
Cet iicendie est-il le fruit d'une combustion «spon¬
tanées de chiffons ou celui i'une imprudence, à l'encuête de le dire.
(Ihotos Mulhauser)
I,a maison Jekelmann en flammes. Le feu a pris il l'étage supérieur qui sort d'entrepôt de récupération.
Le faîte du toit coupé par le feu, le toit glisse le long de la façade et; s'effondre dans la cour. Les deux civils (ci-dessous), par une chance extraordinaire, ne
furent pas atteints.
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Deux civils aident un pompier aux prises avec, le brasier. Le faite du toit est déjà complètement détruit par le feu.
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4 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Janvier 1956
Dniisc russe.
On peut se demander à bon droit ce que serait le Fribourg artiste dans son ensemble sans la famille Thévoz et ses ramifications. A elle seule, elle représente tous les arts. Récemment, parmi les arts à trois dimensions que sont la danse et la sculpture, Madame Jacqueline Thévoz a pré¬
senté, sur le plateau du Livio, les premiers envols en public de ses ballets. On ne peut évidemment pas crier à la perfection : Ce sont des élèves et non des étoiles qui sont en piste. On peut repro¬
cher parfois aux élèves leurs hésitations ou leurs maladresses. Mais, si vous voulez bien songer que
cette académie de ballet classique n'a pas un an, vous êtes bien forcé de conclure à l'excellence du spectacle. Les progrès réalisés en si peu de temps (car on est parti de zéro) sont la marque même de l'esprit qui anime cette « haute école ». Il ne s'agit ni de la banale bonne volonté des élèves, ni de leur volonté tout court, ni non plus des qualités de la direction. Certes, ces facteurs sont nécessaires. Mais le facteur réel et essentiel de la réussite est le même amour de la danse qui réunit maîtres et élèves.
(Photos Mulhauser)
Au studio du Théâtre dirigé par Mme Jacqueline Thévoz
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Janvier 1956 FRIBOURG-ILLUSTRÊ
La soirée de
L'ANCIENNE Le succès de la soirée de l'Ancienne a dépassé son propre cadre puisque, au Livio, la salle était archi-comble. Et c'était un excellent public qui se pressait à la dernière manifestation annuelle des sociétés de gymnastique. Il était venu par amitié, bien sûr, mais ses préjugés favorables furent dépassés, et de loin. Car nos sections de gymnastes mettent toujours un grand soin et une grande application à monter leurs programmes.
C'est pour elles l'occasion de montrer aux parents et amis ce qui se fait durant toute l'année et c'est aussi l'occasion d'une pro¬
pagande en faveur de nouvelles adhésions à leur idéal. Aux démonstrations purement techniques, on prend toujours soin d'ajouter un spectacle le plus original possible, mettant en valeur l'éducation physique qui mène naturellement à l'aisance tant enviée des vedettes. Aussi, cette année, c'est Mme Pierre Vcrdon qui composa avec talent et esprit le livret de fête. Le public, lui, a montré qu'il savait apprécier la technique, même si ce sont les effets faciles et spectaculaires qui attirent le plus d'applaudissements. S'il est vrai que l'homme n'a pu conquérir sa planète que grâce aux instruments qu'il s'est fabriqué, l'An¬
cienne a prouvé que, si communément il semble être la créature la moins douée du point de vue physique, il parvient, par la gymnastique et ses engins, à un rang magnifique. (Photos Mul- hauser).
M. Wolhuser, président de l'Ancienne, souhaita la bienvenue au public et esquissa le panorama 55 de sa section. Il eut de très heureuses paroles pour définir ce que le gymnaste gagne par son travail. Certes, il ne touche ni salaire, ni avantages. Mais il est payé par l'amitié qui règne dans sa scction, le bien-être physique qu'il crée par sa propre volonté et les applaudissements que lui valent ses démonstrations.
A la barre fixe..
L'homme et ses conquêtes : lui-niême et le « cheval ».
Le baie suédois.
Dernière inspection
On s'amusait autant sur scène que dans la salle.
Ci-dessus : Les syndic d'Avry-sur-Matran fait poinçonner ses effets.
Ci-dessous : I,e Directeur militaire, M. le conseiller d'Ktat Ducotteril, remercie ceux qui ont si bien su servir leur pays. (Photos Mulhauser)
Le grand écart.
6 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Janvier 1956
RENOVATION DU CAFE ROMAND
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L'ameublement de la nouvelle salle à manger du Café Romand à Fribourg a été réalisé par
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Prix de plus d'un demi-siècle d'expérience
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M. Alfred Amey,
10, rue de Genève à Fribourg Téléphone 2 36 85
Rue de Romonf FRIBOURG Téléphone (037) 2 31 41
Le « Café Romand » s'est acquis depuis long¬
temps la réputation d'une maison de grande classe. Il le doit au travail et à la cordialité de ses tenanciers, à l'excellence des boissons et des mets. L'idée d'ouvrir un nouveau local au public est très heureuse. Car il manquait au « Café Romand », qui avait déjà ses salles pour fondues et son local pour assemblées, une salle réservée, spécialement à la restau¬
ration. Une clientèle nombreuse, fidèle et tou¬
jours satisfaite, aura ainsi le plaisir de pouvoir visiter plus fréquemment cet étaxblissement puisque, à la fondue qui a fait son renom, il convient d'ajouter désormais une cuisine de premier choix.
Le nouveau local a été réalisé selon les don¬
nées les plus modernes. Le mobilier, les cou¬
leurs, l'éclairage, sont de ce bon goût discret qui crée l'ambiance. On a eu recours aux miroirs, pour donner à l'ensemble un espace plus lumineux. L'atmosphère générale est sou¬
tenue par unitrage agrémenté des signes du zodiac réals par Yoki selon un procédé nouveau dans verre à deux teintes.
La rénovatiede 1 ensemble et la création de la nouvelkalle ont été confiées à des maîtres d état tisciencieux et l'on sent à la qualité et au i du détail le plaisir qu'ils ont eu à cetüelle réalisation.
Lors de 1 inejiration, M. le conseiller d'Etat Paul Torche, .-cligna combien il était dans l'intérêt tourïiie du canton et de la ville de Fribourg erénover nos établissements publics et ce tan il faut féliciter les pro¬
priétaires du Qfé Romand » d'avoir engagé leur esprit diutive, leur talent d'hôteliers et leurs mo^s, financiers dans l'agrandis¬
sement et leajtunissement de leur maison qui est l'un Criais gastronomiques les plus en vue de Fou-g.
Photos G. Eggertswyler)
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Ci-dessus : La Gérinette de Marly-le-Grand mit de l'hé¬
roïsme dans l'atmosphère.
Vous le connaissez, bien sûr ! C'est M. Eugène Seydoux, sommelier au Café de Pérolles, qui chanta « Le Temps des Cerises ». Il conquit d'em¬
blée la salle par un snintuel « Je suis fribourgeois et je s t uyérien ».
Dans les coulisses, J» von der Weid en conversa¬
tion avec Mlle Maillard qui fut «maillot jaune de la chanson » et qui interpréta avec sensibilité
le « letit Indien ».
■Seorges Hardy, de Radio Genève, présente Mlles Imelda et Léa Galley, deux sœurs de Bulle.
M. Paul Marguet, peintre et illusionniste, fit montre d'un numéro muet et ses tours accompagnés de blagues savoureuses et parfois
éplcées conquirent les spectateurs.
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à fonctionnaires et
employés à salaire
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Pérolles, Fribourg.
8 FBIBOUEG-ILLUSTBÊ Janvier 1956
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Architecte : Paul Gerber
Architecte dipl. EPF-SI A, Fribourg Tenancier : Joseph Neuhaus
Bière : Cardinal
La Nouvelle auberge
de Chevrilles
Mobilier d'auberge et d'hôtel par la maison spécialisée
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Rue des Bouchers 109 FRIBOCJRG Téléphone 2 10 32
Le Corps de musique local joue pour les invités. La grande salle et sa scène permet¬
tront aux sociétés de prendre tout leur essor et de se présenter au public dans un cadre bien aménagé.
L'inauguration fut agrémentée des productions de la fanfare et du chœur d'hommes de Chevrilles qui obtinrent un beau succès.
L'ancienne auberge |«A la Croix-Rouge»
a vécu. Son origine remontait au 16me siècle et son nom à| la fin du siècle pas¬
sé. Le conseil communal se trouvait devant l'alternative ; ou bien restaurer, ou bien bâtir à neuf. Il devait aussi résoudre le problème urgent de la créa¬
tion d'une salle communale répondant aux exigences de la vie moderne et des sociétés locales. C'est avec bonheur qu'il s'est arrêté à la décision de la reconstruction. Chevrilles a, désormais, une auberge coquette avec grande salle attenante.
Lors de l'inauguration et de la diction des nouveaux locaux, les orateurs s'entendirent à louer l'effort de tout l'ensemble communautaire que fo ment la population, les autorités, l'arch: tecte, l'ingénieur et les maîtres d'état. Car, lorsqu'il s'agit d'une œuvre à car ictère public, il faut que chacun trou/e la réalisation de ses désirs. En effe , une loi de toute communauté démocratique veut que le respect des minorité: soit assuré et qu'elles trouvent dans l'en¬
semble de quoi être entièrement satis¬
faites. Cela pose à l'architecte, entre autres, des problèmes difficiles. I s ont tous été résolus à Chevrilles av c un maximum de bon sens.
Un des avantages de la no ivelle
« Croix-Rouge » est d'avoir permis l'agrandissement de la place au (Carre¬
four des routes Lac-Noir-Bulle e1 Lac- Noir-Fribourg tout en prévoyai .1 un parcage qui ne nuise pas à la visibilité.
Rappelez-vous que sur la roulo du Lac-Noir, le village de Chevrillesl vous offre un arrêt bien organisé et sympa¬
thique. - -V
M. Ems, ancien juge cantonal, dont l'im¬
provisation vive, souriante et pleine d'esprit charma les invités à l'inauguration et la population de Chevrilles à laquelle il est
rattaché à plusieurs titres.
Au banquet, M. le curé de Chevrilles entouré de M. le Conseiller
d'Etat Glasson et de M. Hayoz, syndic de la localité.
Janvier 1956 FKIBOUEG-ILLÛSXEÊ 7
Fribourg à la
COUPE SUISSE
DES VARIETES
Vous les avez entendu à la radio...
Vous les avez vu au Livio...
Les voici :
Jo von lier Weiil et sa formation New Orleans dont l'entrain arracha au publie les traditionnels coups de sifflet.
Renée Lebas dont le talent, le répertoire connu et chaudement inter¬
prété, furent très applaudis. Elle était accompagnée au piano par le compositeur Emile Stern qui sut la mettre en valeur.
Un concours sélectionna dans la salle 1111 jury amateur qui obtint sur scène ses qualifications.
La script-girl de service n'aime pas être prise pour vedette.
Vous le connaissez, bien sûr ! C'est M. Eugène Seydoux, sommelier au Café de Pérolles, qui chanta « Le Temps des Cerises ». Il conquit d'em¬
blée la salle par un suMtuel « Je suis fribourgeois et je s 1 uyérien ».
Dans les coulisses'o von der Weid en conversa¬
tion avec Mlle ÎVlIard qui fut « maillot jaune de la chanson » e[ui interpréta avec sensibilité
lefetit Indien ».
Ci-contre : Michel. Dénériaz, l'un des animateurs do l'émis¬
sion.
'Seorges Hardy, de Radio Genève, présente Mlles Imelda et Léa Galley, deux sœurs de Bulle.
M. Paul Marguet, peintre et illusionniste, fit montre d'un numéro muet et ses tours accompagnés de blagiios savoureuses et parfois
éplcées conquirent les spectateur».
PRÊTS
à fonctionnaires et
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Pérolles, Fribourg.
8 FRIBOURG-ILLTJSTRÊ Janvier 1956
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Avenue de St-Paul 13 FRIBOURG Téléphone 2 15 65
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Architecte : Paul Gerber
Architecte dipl. EPF - SIA, Fribourg Tenancier : Joseph Neuhaus
Bière : Cardinal
La Nouvelle auberge
de Chevrilles
Mobilier d'auberge et d'hôtel par la maison spécialisée
AMEUBLEMENTS
Rue des Bouchers 109 FRIBOURG Téléphone 2 10 32
Le Corps de musique local joue pour les invités. La grande salle et sa scène permet¬
tront. aux sociétés de prendre tout leur essor et de se présenter au public dans un cadre bien aménagé.
L'inauguration fut agrémentée des productions de la fanfure et du chtiMir d'hommes (le Chevrilles qui obtinrent un beau suocis.
L'ancienne auberge - A la Croix-Rouge»
a vécu. Son origine remontait au 16me siècle et son nom à la fin du siècle pas¬
sé. Le conseil communal se trouvait devant l'alternative : ou bion restaurer, ou bien bâtir à ncul. Il devait aussi résoudre le problème urgent de la créa¬
tion d'une salle communale répondant aux exigences de la vie moderne et des sociétés locales. C'est avec bonheur qu'il s'est arrêté à la décision de la reconstruction. Chevrilles a, désormais, une auberge coquette avec grande salle attenante.
Lors de l'inauguration et de la béné¬
diction des nouveaux locaux, les orateurs s'entendirent à louer l'effort de tout l'ensemble communautaire que foiment la population, les autorités, l'archi;ecte, l'ingénieur et les maîtres d'état. Car, lorsqu'il s'agit d'une œuvre à canctère public, il faut que chacun trou'c la réalisation de ses désirs. En effet une loi de toute communauté démocratique veut que le respect des minoritésisoit assuré et qu'elles trouvent dans l'en¬
semble de quoi être entièrement atis- faites. Cela pose à l'architecte, intre autres, des problèmes difficiles. Il; .ont tous été résolus à Chevrilles ave.. un maximum de bon sens.
Un des avantages de la nouelle
« Croix-Rouge » est d'avoir pemis l'agrandissement de la place au carre¬
four des routes Lac-Noir-Bulle et ,ac- Noir-Fribourg tout en prévoyant un parcage qui ne nuise pas à la visibîté.
Rappelez-vous que sur la route du Lac-Noir, le village de Chevrilles \>lis offre un arrêt bien organisé et symn- thique.
M. Eins, ancien juge cantonal, dont l'im¬
provisation vive, souriante et pleine d'esprit charma les invités à l'inauguration et la population de Chevrilles à. laquelle il est
rattaché à plusieurs titres.
Au banquet, M. le curé de Chevrilles entouré de M. le Conseiller
d'Etat Glasson et de M. Hayoz, syndic de la localité.
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.le lOme anniversaire épiscopal de Monseigneur Cliarrière dont le sacre avait été l'un des premiers reportages de Fribourp-Illustré.
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cliste fribourgeois
10 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Janvier 1956
AU NOTO-tLUB FRIBOURG
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A la table d'honneur, le commandant de la Gendarmerie cantonale, M. Waeber, et son épouse aux côtés de M. Etienne Thalmann,
président du Moto-Club, et de son épouse.
>1. Bcrsier, commissaire de la circulation, et Me Georges Ducry rient à une bonne blague que vient de leur raconter 1 aumônier du
club, M. le curé Kœrber.
L'animateur de la soirée était le sympathique Marcel Réalini, reporter sportif et rédacteur bien connu du STOP. I,e voici au niveau du micro de l'orchestrre, « The Holland's », mettant en train une
soirée parfaite et sans discours.
La 6me édition de la soirée annuelle du M.-C. Fribourg a été, pour la sixième fois, une réussite. Cette assemblée extra¬
ordinaire d'un type tout amical a fait résonner de sa bonne humeur les murs des Charmettes. Un festin excellent, qui se garda merveilleusement de donner l'impression d'une cuisine pour 250 couverts, fut suivi d'un bref discours du président, M. E. Thalmann. Distribution de prix, match de cyclo-ball et démonstrations de monocyclisme, remise de cadeaux aux mem¬
bres méritants, souplesse de Mlle Jungo, danse et bal et cotil¬
lons, tout fut mis en œuvre pour donner au rythme de la soirée une cadence heureuse... C'est dire que, officiellement, il n'y eut pratiquement pas de partie officielle et que tout le temps fut consacré à célébrer l'amitié motocycliste. Et les centaures surent démontrer qu'ils savaient bien jouir du carburant de Noé car, prévoyant une rentrée matinale, ils avaient laissé leurs deux roues sur les plots.
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La soirée et gaie et M. Heymoz ne laisse pas passer l'occasion de se
bien divertir.
M. Gross, correspondant à la
« Semaine Sportive » s'est transformé en Martien pour un interview ima¬
ginaire.
Le même sourire aux lèvres, le coureur moto¬
cycliste Robert Felchlin danse avec son épouse (ci-dessus) et part en compétition (ù. droite).
chat
Le verre de l'amitié des « deux conseillers nationaux », M. Ducotterd,
conseiller d'Etat, et M. Robert Colliard, conseiller national. Jline Colliard a été associée à son époux lors de la réception au cercle d'Agriculture.
Réception d'un Conseiller national Nous avons choisi, parmi les réception;
réservées par leurs amis politiques ou leur.
;localités, aux nouveaux conseillers natio¬
naux et à ceux qui ont été réélus récem¬
ment, la réception de M. Robert Colliard!
au Cercle d'Agriculture de Châtel-St-Denisi Deux faits ont caractérisé l'issue des der]
nières élections : le non-renouvellement dtj mandat de Me Bourgknecht dont nou;
disons un mot à la page précédente e!
l'impossibilité constitutionnelle qui veut qui pas plus de trois conseillers d'Etat puissen siéger à Berne alors qu'il y en avait quatn d'élus. M. Ducotterd, conseiller d'Etat transmis sa charge au national à M. Rober' a Colliard. Les paysans seront donc défendis à Berne, comme par le passé, par le leadeij de Châtel-St-Denis qui, lors de sa rentré«' aux Chambres, fut l'objet de vives man ques de sympathie de la part de ses colj lègues. Car il est l'un de ceux qui sonij écoutés aux chambres. Souhaitons que 1»
nouvelle équipe qui représentera le canton
à Berne saura défendre nos intérêts indé
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