• Aucun résultat trouvé

FRIBOURG ILLUSTRÉ

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "FRIBOURG ILLUSTRÉ "

Copied!
44
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

INDEX DES SALLES - PAYS GOURMAND Exclusivité

FRIBOURG ILLUSTRÉ

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès - Concerts - Théâtre E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

GI UJYÈRE CHARMEY

Hôtel Cailler T. 026/927 62 62

F. 026/927 62 63 - Jusqu'à 260 places A-B-C- E-N-S Suggestions gastronomiques Oui CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet T. 026/927 12 86

F. - Mardi,

sauf juillet-août Jusqu'à 250 places A-B-

C-N Tournedos Vieux-Chalet Oui ÉCHARLENS

Auberge de la Croix-Verte

T. 026/915 15 15 F. 026/915 17 70 E-mail: C.bussard^Com.MCntLcb

Dimanche soir

et lundi 120 places A-B- N-S

Cuisses de grenouilles

Spécialités de saison Oui GRUYÈRES

Hostellerie St-Georges T. 026/921 83 00

F. 026/921 83 39 Dimanche soir et lundi

Ferm. annuelle déc.-fév. 200 places A-B-C-

E-N-S Suggestions gastronomiques Non MORLON

Café Gruyérien T. 026/912 71 58

F.026/912 16 84 Mardi 10 à 120 places

Accès chaise roulante A-B-

N-S Filet de sandre du lac Oui SALES

Hôtel de la Couronne T. 026/917 81 12

F. - Lundi Jusqu'à 250 places A-B-

N-S Petit menu gastronomique Oui I SINGINE

iLAC-NOIR/SCHWARZSEElT. 026/412 16 32

iHôtel Primerose au Lac I F. 026/412 12 661 |40,100,160 places A-B-C- Spécialités de saison Oui S ARINE

■écuvillens

(Auberge Communale IT. 026/41101 10

| F. 026/411 01 09 Dimanche soir

et lundi 20 à 200 places A- 1

E

-N B- C-

-s Cuisine du terroir 1 Spécialités de saison | Oui

■farvagny

1 Restaurant du Lion-d'Or |T. 026/411 1130

|F. 026/411 11 45 Mercredi 60 à 500 places A-

| E B - -N c-

-s Steak sur ardoise 1 Baisse de prix 1 Oui

Je commande ouvrage(s) La Roche, autrefois et aujourd'hui au prix de 85 francs l'exemplaire (port et emballage compris).

A envoyer à: Association des Rochois d'ici et d'ailleurs 1634 La Roche - Tél. 026/413 29 61

Nom: Prénom:

Rue: Tél.:

NPA/Localité:

Date: Signature:.

E

i

(3)

3 février 1999 - N° 3 Edito

4 Jardin des souvenirs

Présentation de NOIR SUR BLANC, un journal paru pour la première fois en mai 1940, où Roger Nordmann, journaliste et homme de radio et Hen¬

ri Gremaud (futur conservateur du Musée gruérien), l'étendirent à tout le régiment 7.

Traditions

L'«Association des Rochois d'ici et d'ailleurs» a réalisé un magnifique ouvrage de format A4, contenant 368 pages, 270 illustrations et de la matiè¬

re fort intéressante...

10 Saint-Valentin

Lors de la Saint-Valentin, la fête des amoureux, le 14 février prochain, une journée de joie et de bonheur sera cé¬

lébrée. Histoire, origine de cette fête et suggestions pour ce moment privi¬

légié.

14 Culture

Le Musée Giger au Château Saint- Germain à Gruyères présente en com¬

plément des créations du peintre et sculpteur H.-R. Giger, la collection qu'il a rassemblée en vingt ans.

19 Regards d'ailleurs

Dans le dédale de la médina marrake- choise, une esthète fribourgeoise, Ur¬

sula Haldimann, originaire de Morat, réalise son rêve: restaurer et créer un hôtel qui reflète le jeu subtil de la ren¬

contre de deux cultures. Dialogue avec une femme d'exception.

Couverture:

Pour notre édition du 3 février consa¬

crée essentiellement à la Saint-Valentin et au mariage, soit à l'amour, nous vous offrons ce cœur de roses.

Bonne Saint-Valentin!

PHOTO SWAROVSKI CRYSTAL HEART

Rubriques

7 Beauté 23 Grenadiers 32 Sports

13 Carnaval 24 Hors les murs 33 Inauguration

15 BD 26 Musique 34 Automobile

16 Salon du mariage 27 Musique 35 Economie 18 Artisanat 28 Actualité d'antan 36 Entreprise 20 Retraite 29 Vos origines 38 Formation 21 Regards sur... 30 Cuisine facile 39 Hommage à...

22 Portrait 31 Montagne 42 Roman

Bien vivre sa retraite!

Au Iii du temps, de l'enfance à l'âge adulte, nous sommes contraints de réussir. En elïet.

nous sommes forcés de réussir chaque étape de notre vie: scolarité, études, vie professionnelle, personnelle et familia¬

le, sans oublier de bien vivre notre re¬

traite. période capitale dans la vie d'un homme. Cependant, selon les statis¬

tiques actuelles, on a remarqué que la majorité des récents retraités vivent mal, cette période qui devrait être rose et colorée. En l'ait, ils sont mal dans leur peau, celte nouvelle situation les tour¬

mente, car ils se sentent «bon à rien» et inactifs. C'est pourquoi, pour un grand nombre de ces personnes, le temps de la retraite est à la fois un moment formi¬

dable de renouveau et inquiétant. Sidé¬

rant. non, car il y a une toute nouvelle réalité journalière qu'il laut savoir maî¬

triser, un certain espace individuel qu'il faut préserver, sans oublier l'organisa¬

tion du temps, qu'il laut gérer.

«Fribourg Illustré» a conscience des problèmes qui se posent à nos chers re¬

traités. C'est pourquoi, dans cette édi¬

tion du mois de lévrier, la rédaction suggère quelques petits conseils aux concernés: il existe des séminaires de préparation à ce moment parfois fort at¬

tendu ou craint afin d'analyser pro¬

blèmes et situations et d'y trouver une solution adéquate. Mais, pour ceux qui n'ont pas cette chance et qui doivent quitter leur emploi pour cause de re¬

structuration. de chômage, quelques pe¬

tites propositions suggérées par notre rédaction s'avéreront utiles et pré-

3

(4)

Jardin des souvenirs

Noir sur Blanc

Alberl Jaquel

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, Henri Gremaud, qui allait devenir le conservateur du Musée gruérien, eut l'idée de te¬

nir un journal de l'unité dans laquelle il était in¬

corporé: la cp fus mont 1/14. S'enthousiasmant pour ce projet, Roger Nordmann, au civil jour¬

naliste et homme de radio, Vétendit à tout le régiment 7. C'est ainsi que naquit NOIR SUR BLANC, dont le premier numéro parut en mai 1940. Les capitaines au¬

môniers Paul Von der Weid et Pierre Kaelin se joignirent immédiate¬

ment à l'équipe de la cp fus mont 1/14, alors com¬

mandée par le capitaine Pierre Barras, qui assu¬

rait le secrétariat ainsi que l'administration du journal.

Tandis qu'Henri Gremaud s'occupait des aspects tech¬

niques et de la rédaction de nombreuses rubriques, Roger Nordmann offrait la collabora¬

tion de plusieurs auteurs pres¬

tigieux, parmi lesquels l'abbé Bovet, Robert de Traz, Mauri¬

ce Zermatten ou Gonzague de Reynold. D'autres personnali¬

té apportèrent occasionnelle¬

ment leur contribution, tels Mgr Marius Besson et le géné¬

ral Henri Guisan. Enfin, quel¬

ques artistes, parmi lesquels

Gaston Thévoz et surtout Ber¬

nard Schorderet, illustrèrent avec talent presque chaque édition de gravures créées sur un thème militaire.

Noir sur Blanc ne parut pas toujours à un rythme régulier, mais il fut le seul journal de troupe à résister aux assauts des impondérables de la Mobi¬

lisation, puisque son dernier numéro - le trente-cinquième - sortit de presse le 20 août 1945. Outre les textes de ré¬

flexion destinés à faire l'éloge

de la démocratie helvétique et de son système de milice, le journal contenait fréquem¬

ment «Le Billet du Colonel», un commentaire de la rédac¬

tion sur le climat politique, ainsi que des chroniques sur la vie des compagnies. A cela s'ajoutaient des anecdotes, des chansons, des mots croisés ou des résultats de sport militaire, sans oublier les messages des aumôniers, des rappels histo¬

riques et le coin de la sympa¬

thie.

Le Quatuor vocal du Régiment de Fribourg.

Le Joli Chœur de Bereiter dirigé

par le capitaine aumônier Pierre

Kaelin.

(5)

Financièrement, Noir sur Blanc réussit à survivre grâce à d'habiles exercices d'équi¬

libre. Si les fonds provenaient en premier lieu du produit des abonnements et des dons, le

L'abbé Bovet rend visite au ré¬

giment fribourgeois en 1940. A gauche et à droite: les capitaines aumôniers Pierre Kaelin et Paul Von der Weid.

capitaine aumônier Pierre Kaelin joua également un rôle remarquable en organisant des tournées de concerts avec «Le Joli Chœur de Bercher», com¬

posé des meilleurs chanteurs du régiment 7 et des filles de ce village vaudois où les sol¬

dats stationnaient. «Le Joli Chœur de Bercher», tout com¬

me «Le Quatuor vocal du Ré¬

giment de Fribourg», égale¬

ment connu sous le nom de

«Quatuor Kaelin», eurent un

Jardin des souvenirs

succès tel qu'ils se produisi¬

rent encore au-delà de 1945.

C'est dans la ligne de l'esprit qui anima Noir sur Blanc que fut lancée l'idée de construire le Chalet du Régiment, au¬

jourd'hui dénommé Chalet du Soldat, par désir d'ouverture aux autres troupes. Ce fut une expérience unique dans l'his¬

toire suisse de la Seconde Guerre mondiale.

«mobile», une nouvelle revue

d'éducation physique et de sport

L Ecole fédérale de sport de Ma- colin (EFSM) et l'Asso¬

ciation suisse d'éduca¬

tion physique à l'école (ASEP) se sont associées pour publier une revue unique, «mobile». Celle- ci a paru pour la premiè¬

re fois le 25 janvier 1999.

La revue «mobile», publiée en trois langues (français, alle¬

mand, italien), est née de la fu¬

sion des périodiques «Maco- lin» et «Education physique à l'école» qui ont sorti leur der¬

nier numéro en novembre et décembre 1998. «mobile» est une revue spécialisée qui pa¬

raît six fois par an et comprend 64 pages par numéro. Elle s'adresse en particulier aux enseignantes et aux ensei¬

gnants: les maîtres d'éduca¬

tion physique et les maîtres de sport, les moniteurs J+S et les entraîneurs, mais aussi les étu¬

diantes et les étudiants en sport, etc. L'équipe rédaction¬

nelle, forte de quatre per¬

sonnes, est à Macolin et tra¬

vaille sous la direction de Ni¬

cola Bignasca, le rédacteur en chef. Elle est épaulée par un comité de rédaction formé de spécialistes issus des quatre coins du pays.

L'idée de lancer une nouvelle revue est née au printemps 1995, dans l'optique de réunir et de coordonner dans une mê¬

me publication les lignes édi¬

toriales communes à «Maco¬

lin» et «Education physique à l'école», tout en apportant des accents complémentaires dans le domaine de la formation et de la culture. Toutes les per¬

sonnes œuvrant dans des insti¬

tutions sportives ou impli¬

quées dans le domaine de la formation du sport en Suisse ont été interrogées et invitées à exprimer leur avis. Mais c'est surtout grâce à un sondage ef¬

fectué auprès d'un échan¬

tillonnage représentatif des lecteurs qu'on a pu établir la nécessité de rechercher et d'instaurer un nouveau parte¬

nariat entre l'EFSM et l'ASEP.

Le travail entrepris de¬

puis quatre ans mainte¬

nant a porté ses fruits:

«mobile», la nouvelle re¬

vue en couleurs existe! Sa structure s'articule autour de trois domaines bien dis¬

tincts: «Enseignement et entraînement» (avec cahier pratique), «Rubriques perma¬

nentes» ainsi que «Sport et culture». La première partie est conçue dans une optique mé¬

thodologique et didactique dans l'enseignement de l'édu¬

cation physique et du sport.

Chaque numéro de «mobile»

est voué à un thème de fond. La seconde partie comprend des informations utiles concernant des cours de formation conti¬

nue, des congrès, des nouvelles publications, J+S, l'éducation physique à l'école, etc. La troi¬

sième partie est consacrée au sport en tant qu'élément de notre culture. Elle traite de ma¬

nière approfondie les aspects actuels de thèmes tels que la politique, l'éthique, la culture, la science et l'économie en rap¬

port avec le sport.

P

h

fisoo

fl

Les abonnements annuels, au prix de Fr. 35.- pour la Suisse et de Fr. 40.- pour l'étranger, peuvent être commandés à l'adresse suivante:

«mobile» - La revue d'éducation physique et de sport, rédaction, EFSM, 2532 Macolin. Tél. 032/

327 64 18, fax 032/327 64 78.

Communiqué

5

(6)

UACQUÉS

DESSALE

7*" PARIS

4;

X

ï

IACQUES DESSANGE 6, av. de la Gare 1630 BULLE 026/912 71 40 JACQUES DESSANGE Pass. Rue de Romont 23 1700 FRIBOURG

026/322 05 22

et des salons dans toutes les villes de Suisse*.

L

(7)

BEAUTÉ

Eclat et jeunesse du regard

Le regard? Quoi de plus beau chez une femme. Séduisez en un regard lumineux et reposé, pur et rayonnant de jeunes¬

se avec des soins espiègles de qualité optimale. Petit tour d'horizon des principaux cosmétiques de base pour un regard tout séduction...

SOIfcLS DÉMAQUILLANTS

«Eye and Lip Ma¬

keup Remover»

d'Estée Lauder Ce nouveau démaquillant créé par Estée Lauder permet d'éli¬

miner sans problèmes, en quelques gestes simples, toutes les sortes de maquillages résistant à l'eau ou longue tenue des yeux et des lèvres. Il possède de nombreux avantages: dou¬

ceur, peau lisse au toucher, non irritant et idéal pour les por¬

teuses de verres de contact.

En vente en parfumeries au prix indicatif de Fr. 28.-.

«Take the day off»

de Clinique

Ii I Clinique, avec «Take the day off», a

conçu un nouveau démaquillant mo¬

derne pour les yeux et également pour les lèvres. Ses particularités

sont multiples: ultrarapide pour dé-

1

IV / maquiller tout en profondeur yeux

Ct

"V'Ql/f et lèvres, formule très douce, ne

laisse pas de résidus gras, 100%

sans parfum et soumis à des tests ophtalmologiques.

En vente en parfumeries au prix indicatif de Fr. 28.-.

6 5 s

§

BEAUTÉ DU REGARD

«Le Grand Curl»

de L'Oréal

L'Oréal, avec «Le Grand Curl Lift Masca¬

ra», a découvert un soin-beauté riche en protéines. Ce maquillage, à l'action vo- lumissime et accentissime, vous garantit un regard séduction. Disponible en trois teintes: cyber noir, brun virtuel et bleu clic.

En vente en parfumeries et grandes surfaces au prix de Fr. 14.-.

SOINS CONTOUR DES YEUX

«Progressif»

de Carita

Carita, avec «Progressif», révolutionne le marché des soins des yeux. En effet, grâce à sa nouvelle for¬

mule voluptueuse et novatrice, lissant de soie, il déclenche un action antiride continue, en boucle dans le temps, spéciale¬

ment adaptée à la sensibilité extrême du contour de l'œil.

Doux comme une caresse, fin comme de la soie, lissant de soie se marie avec facétie au film hydrolipidique pour apprivoiser votre peau.

En vente en parfumeries au prix indicatif de Fr. 86 - les 15 ml.

«Capture Essentiel Yeux 11

Christian Dior a élaboré une toute nouvelle formule «Capture Essen¬

tiel Yeux» qui possède un pou¬

voir d'agir contre le temps tout en embellisant instantanément.

Ce soin est en fait conçu pour .«r*

gommer la fatigue et redonner ^ au contour de l'œil un éclat SB/f*

doux et uni, rayonnant de fraî¬

cheur et de luminosité. Les résultats?

Spectaculaires, car la peau est non seulement plus lisse, mais aussi plus douce. Jour après jour les cernes s'estompent, les poches diminuent et la peau apparaît transformée...

En vente en parfumeries au prix indicatif de Fr. 53.-.

«All about eyes »

Clinique a lancé «Ail about eyes», un soin total pour le contour des yeux, fabuleux, antiâge et antifatigue. Ce soin offre également une seule formule haute per¬

formance, la solution à tous les maux: poches, cernes, rides et ridules.

En vente en parfumeries au prix de Fr. 48.-.

Page réalisée par Vanessa Nobel

7

(8)

La Roche,

autrefois et aujourd'hui

Albert Jaquel

it 1992, 1'«Associa- mi jj tion des Rochois d'ici et d'ailleurs» envi¬

sageait la publication d'une plaquette présen¬

tant les familles issues de ce village gruérien. Au fil des réunions et au hasard des recherches la matière s'enrichissait, pour réa¬

liser six ans plus tard un magnifique ouvrage format A4 contenant 13 chapitres, 368 pages et 270 illustrations, la plu¬

part en couleurs.

Au travers de ces pages le lec¬

teur découvre qu'il y a bien sûr un passé et qu'il y a un présent.

Montrer ce qui fut et ce qui est devenu. Montrer hier, montrer aujourd'hui, préparer peut-être les esprits de demain.

En aucun moment les douze auteurs et collaborateurs béné¬

voles n'ont eu la prétention de faire œuvre d'historiens. Ils veulent simplement dire les choses de la vie qui change, de ce qui demeure, de ce qui dis¬

paraît, de ce qui a été gardé au- delà de toute espérance. En re¬

vanche, ils peuvent affirmer que ce qui est référence à l'histoire a été strictement contrôlé.

Le préfacier Denis Buchs, conservateur du Musée grué¬

rien, n'en tarit pas d'éloges puisque, dit-il: «Cet ouvrage dépasse de beaucoup l'intérêt local ou régional. Les sections consacrées aux coutumes et à l'artisanat d'autrefois s'appli¬

quent dans leur ensemble à toute la Gruyère et à une bon¬

ne partie du canton.» En outre, le livre dresse l'inventaire des édifices religieux, mentionne les sociétés locales et explique l'origine de nombreuses fa¬

milles du lieu.

Tiré à 2500 exemplaires, pour un coût total de 260 000 francs, l'ouvrage intitulé «La Roche, autrefois et aujour¬

d'hui» est vendu hors com¬

merce au prix de 85 francs par l'Association des Rochois d'ici et d'ailleurs, 1634 La Roche/FR.

Les auteurs et collaborateurs du livre, devant, de gauche à droite:

Josiane Ferrari-Clément, Jean- Joseph Huguenot et Jean Giller;

debout: Francis Brodard, Joseph Thomet, Jeanne-Marie Thomet, l'abbé Jean-Louis Dorand, Albin Brodard, Jean Gaillard, Jean Brodard, Maurice Bouquet et Jean Charrière.

•• •-* -X.

Mi

{ ■ ',

T

<• 4

A ' . H

4

\ y* n

ß 'i>c-

\ \ Wfl

V- -S.?. "f- ^

8

(9)

La Rotse dou viyo tin è dou dzoua d'ora

I a' putê d'iiitche-no

A La Rotse, chi grô è bi ve- lâdzo dotchi intrèmi de la Bèra è de la Conbê, on l'y dèvejè adi prà le patê. On yâdzo, on l'y dèvejâvè l'ale- man è le patê. L'è po chin k'on l'y tràvè prà dè méjon, dè bin, dè riô è dè rèkotsè ke pouârton di non ke vinyon du l'aleman, kemin: Scher- wil, Serbache, le Zible, le Stoutz è bin di j'ôtro. I j'alintoua dè l'an 1600 l'afé- re l'a veri to bounamin ou franché.

Le lêvro: La Roche, autrefois et aujourd'hui Du l'y a kotyè j'an, ouna ko- bya dè dzin de La Rotse l'a travayi a rètsèrtchi to chin ke chè pachâ din le velâdzo du l'y a di than è di mile j'an. Chin l'a bayi on lordo bi lêvro ke l'è a non: «La Roche, autrefois et au¬

jourd'hui». Chi monuman ke fâ a-pou-pri dou kilo, 368 pâdzè è 300 foto è j'èmâdzè, no kontè la ya di dzin din nouthrè kanpanyè din le

viyo tin. Din chi tin, to chè fajê a la man, achebin lè tra- vô de la kanpanyè tyè hou de la méjon. Prà dè payijan n'avan panyi on tsavô, i apyèyivan di vatsè, chèyi- van a la fô, inkotyivan le bou a la réche a man è a la tsèta, kachâva lè pêrè a la machèta po fére lè tsemin.

Lè fèmalè fabrekâvan lè j'âyon po tota la famiye, achebin lè mandzeron (bred- zon), lè triko è lè tsôthè dè frotson, lè kapètè d'armayi.

In 1880 l'y avê à La Rotse 142 trèhyàjè dè paye (tres- seuses de paille). Lè dzin dè mihi travayivan a la man la pêra, le bou lè metô le kouê, i fabrekâvan lè tsê è lè ba- dyè. Po bâti irè paré, to chè fajê a la fouârthe di bré, n'avi rin dè machiné tantyè ke lè ràvouè di moulin è di réchè chon arouvâyè. Chu lè prâ è lè bâtichè on l'i vêyê prà mé dè dzin tyè ou dzou d'ora, ma le kovin irè fèrmo piti. To chin vo j'è kontâ din chi bi lêvro.

Lè famiyè è lè Chinyà Vo l'y tràvèrê achebin lè 31 non dè famiyè bordzêrè de La Rotse avoui totè lè j'ar¬

moria in kolà. Ouna djijanna dè hou famiyè chè tràvon pâ mé pè La Rotse ma ôtra pâ din le tyinton. Kotyè j'ôtrè chon dèhyintè. Du lè j'an 1100 a 1550 l'y avê di Chi¬

nyà è po lou rèvoudre on grô tsathi. Kemin din prà dè j'in- drê, l'y chàbrè voué tyè mé kotyè viyè pêrè. Apri lè Chi¬

nyà, La Rotse l'a pachâ i man di j'èvètyè dè Lôjena, di Chinyà dè Bulo dèvan dè formâ le dichtri de La Rotse, chi dè Korbyére è fére partya du 1848 dou dichtri de la Grevire.

Lè dzin dè rèthèta

Du La Rotse chon chayê prà dè dzin dè rèthèta. Du l'y a 75 k'an, na djijanna dè pri- thre, kotyè j'on vèkechon adi. Di j'èkrivin patêjan:

Djan Risse, hou a Marc Bro- dâ, k'iran a non Dzojè, Hélè¬

ne, lè dou prithre Jèvé è Lu-

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen 15 1700 Fribourg

vi, lè j'infan a Dzojè: André è Norbert, Aloys Brodâ, Djan Brodâ (Jean des Neiges), Franthê Brodâ, ke l'è prèjidan kantonal di patê¬

jan fribordzê è Dzojè Toffel.

Inke po lè patêjan, ma l'y a achebin j'ou di j'èkrivin in franché, di tsantre dè rènon, lè j'on vèkechon adi, di chkulteu (Djan Tinguely), di député è oumintè dou kon- chèyé d'Etha. Ôtyè ke chè vê pâ chovin, chu 7 konchèyé dè kemouna, l'y a 6 j'omo è ouna fèmala, Françoise Scherly è l'è djuchtamin chtache ke l'è chindike.

Chi lêvro chè tràvè pâ din lè boutekè, i kothè 85 fran è ôtyè po la pouchta, vo puédè le kemandâ à l'adrèthe inke apri:

ASSOCIATION DES RO- CHOIS D'ICI ET D'AIL¬

LEURS, 1634 La Roche.

Albert Bovigny La famille Brodard, du Grabach, à la Cierne, en 1936.

9

(10)

IDÉES-CADEAUX «SPÉCIAL SAINT-VALENTIN»

La Saint-Valentin, célébrée le 14 février, se révèle être pour tous les amoureux une journée de joie et de bonheur fort appréciée et attendue. C'est pourquoi, à l'occasion de cette fête, les amoureux de tous âges s'envoient de petits messages d'amour sous forme de fleurs, petits présents, bijoux, voyages et j'en passe.

Sélection de quelques idées en guise de preuve d'amour...

BIJOU

«Echec et mat»

de Swarovski Mille et une occasions d'expri¬

mer ses sentiments avec ce magnifique bracelet au motif géométrique dans le plus pur

et le plus sobre design. Cet élégant bijou

est destiné aux joueuses de charme et s'intègre parfaite¬

ment à la tendance nouvelle «blancheur».

En vente chez les concessionnaires Swarovski au prix indica¬

tif de Fr. 230.-.

UN AMOUR DE BOUGIE parfumées»

de Brise Brise a créé une nouvelle idée- cadeau en concevant des bougies parfumées de qualité supérieure permettant de se relaxer dans une atmosphère agréable. Ces nou¬

velles bougies à l'odeur précieuse et naturelle sont disponibles en quatre parfums: forest berries, pêche, wild cherry et pin. L'avantage de ce petit présent se révèle au niveau de la diffusion régulière du parfum, car les huiles parfumées et la cire ont été mélangées selon un procédé particulier.

En vente dans les commen es de détail au prix indicatif de Er. 5.-.

nqa.

COTE PARFUM

«Noa» de Cacharel Cacharel a créé un tout nou¬

veau parfum prodige «Noa»

pur et doux comme une peau enfantine. Avec «Noa» le parfumeur a semé une fleur de lumière: une pivoine blanche, en pleine posses¬

sion de son fol arôme, lacté et poivré.

Un délice pour toutes les femmes qui apprécient les jolies larmes de benjoin et d'encens.

En vente en parfumeries au prix indicatif de Fr. 56- les 50 ml.

«Eau de mou de Carita

Carita a conçu un nouveau fluide parfumé pour le bain,

«Eau de mousse», bleu comme l'eau, bleu comme la transpa¬

rence du ciel et fluide comme l'eau. Un fluide antidesséchant qui enveloppe la peau d'un film soyeux à la douceur tonique. Of¬

frez-lui «Eau de mousse», elle vi¬

vra un moment unique, magique,

enfin un moment à elle pour retrouver calme et sérénité.

En vente en parfumeries au prix indicatif de Fr. 50.-.

COTE

MUSIQUE

«Fiorello Batticuore»

Dans ce nouveau CD on parle d'amour et de déclaration d'amour, notamment dans de nombreuses chansons:

«Batticuore», «Non ti lascero'», etc. Offrez-lui «Fio¬

rello Batticuore» pour passer une Saint-Valentin tout en douceur à deux...

\\\W

\\\W

Disponible chez Disques Office SA, route de la Glâ- ne 31, CP 102, 1709 Fribourg.

Page réalisée par Vanessa Nobel

10

(11)

Vive la Saint-Valentin!

(14 février)

Saint-Yiilentin

Àlhart Jnquat Si on ne sait que fort peu de choses de la vie de ce prêtre italien mort martyr vers l'an 270 à Rome et même pour cer¬

tains en l'an 306 à Terni, on sait cependant que saint Valen¬

tin n'est qu'indirectement im¬

pliqué dans l'appellation de

«patron des amoureux»! En effet, autrefois les relations d'amitié dans les villages d'Europe étaient le résultat d'une vie presque commune depuis l'enfance. On allait à l'école ensemble, on pratiquait l'école buissonnière en¬

semble, on jouait ensemble pendant la garde des trou¬

peaux. Ces inclinations se pré¬

cisaient pendant l'adolescence aux fêtes du pays qui favori¬

saient les premières rencontres d'amoureux. Les foires no¬

tamment étaient très appré¬

ciées de la jeunesse paysanne, les parents occupés à leurs af¬

faires laissaient la liberté aux filles et aux garçons. D'ail¬

leurs, le jeune paysan devenait presque toujours amoureux

«pour de bon», c'est-à-dire pour se marier. Un champ, un pré, une vache de plus ou de moins suffisaient parfois pour séduire, ce qui, cependant, n'empêchait pas les jeunes filles de se grouper au clair de lune pour chanter ou danser en rond, souvent à la fontaine.

Les feux de la Saint-Jean, les Brandons, les fêtes religieuses et familiales, les rencontres des veillées étaient autant d'occasions de conter fleurette.

D'ailleurs, les garçons fré¬

quentaient de préférence les veillées où se rendaient les filles à marier. Bien que réu¬

nions de travail, les veillées ré¬

servaient aussi la place à des jeux tels que «colin-maillard», où les gars nourrissaient l'es¬

poir d'obtenir un baiser pour gage, tandis que, en prévision de ses visites, les filles prépa¬

raient des gaufres ou rôtis¬

saient des châtaignes. Ainsi il se formait dans les réunions

Pour Anne Tercier, de Vuadens, et Alberto Matos, de Bulle, l'ami¬

tié suscite une inépuisable recon¬

naissance.

PHOTO CLAUDE MACHERET

villageoises - veillées, fêtes patronales, bals champêtres - deux groupes bien distincts:

celui des galants autorisés à faire publiquement leur cour et celui des filles et garçons enco¬

re libres. Mais la fille coquette qui aimait s'amuser et à se fai¬

re offrir des cadeaux sans ja¬

mais rien promettre se devait de prendre bien garde, souvent les garçons se vengeaient au moment du Carnaval par des farces plus ou moins gros¬

sières.

Dans la prude Angleterre, une ordonnance exigeait que la fête des garçons et des filles soit or¬

ganisée uniquement le jour de

PHOTO SWAROVSKI la Saint-Valentin. Ce jour-là, en effet, le jeune homme choi¬

sissait la jeune fille qui devien¬

drait sa valentine et dont il sera le valentin ou cavalier servant durant l'année courante. Les historiens et folkloristes n'hé¬

sitent pas à affirmer que ce pays est à l'origine de la Saint- Valentin telle qu'actuellement fêtée et qui s'est solidement implantée. Après la Seconde Guerre mondiale, elle s'est ré¬

pandue dans les pays voisins et en Amérique, surtout grâce à une chanson composée sur le thème des Valentins et valenti¬

nes interprétée par les Beatles.

floristisches... isabelle lötscher

place petit-st-jean 25/fribourg

telefon 026/322 61 51 - telefax 026/322 61 56

11

(12)

DIS OUI!

Fascination des chiffres

Meister, la manufacture aux bijoux uniques

VDLLICHARD

Rue du Pont-Muré 22 (Tilleul/Linde) 1702 FRIBOURG Tél. 026/322 16 96

SKÏÏaRE U L L E

Saint-Valentin

Buffet:

(rez-de-chaussée)

Salle à manger: | (1

er

étage)

Carnotzet:

(1

er

étage)

Pour le 14 février, venez découvrir notre menu spécial de Saint-Valentin.

Nous nous ferons un plaisir de vous accueillir tout au long de cette journée.

M. & I. Zbinden-Brügger

Tél. 026/912 55 05 - Fax 026/913 95 94

SEMSALES

MENU DE LA SAINT-VALENTIN Amuse-bouche

***

Foie gras de canard au torchon

***

Soupe de courge et homard

***

Côtelette de veau aux morilles

***

Fromages

***

Nougat glacé et coulis de framboises Fr. 53.-

VENEZ ÉGALEMENT DÉCOUVRIR NOTRE SPÉCIALITÉ:

«LA CASSEROLE DE SEMSALES»

Servie uniquement au café TéUfax 026/918 51 06

Dominique et Denise GAPANY OFFRIRONT

aux dames un bougeoir en céramique de la Poterie de Gruyère et vous remercie

de réserver votre table au 026/481 29 29

La Charbonnade Fondue chinoise et bourguignonne à GOGO Charbonnades au charbon de bois bien servies

Le dessert Coupe à deux

La Véranda (Jardin d'hiver) Suggestions gourmandes

au gré du marché

RTE DETAVEL 4 -1707 FRIBOURG

PARKING GRATUIT DE 100 PLACES

(13)

Ciiniiival A la découverte

des carnavals...

de la Mésopotamie

L'origine du Carnaval:

Babylone

Au III

e

siècle av. J.-C., le prêtre Berose explique dans son ouvrage intitulé «Babylo- niaka» qu'une fête, connue sous la dénomination des Sa- cées, se déroulait le 16

e

jour du mois de juillet. C'est le monde à l'envers! Durant cinq jours, les serviteurs donnent des ordres aux maîtres et un pri¬

sonnier s'assoit sur le trône royal! A la fin du 5

e

jour, le pauvre homme doit quitter son costume royal avant d'être pendu. L'ordre est à nouveau instauré... pour une année!

La Rome ancienne fete ses Saturnales

Au IV

e

siècle, Macrobe, vice- préfet des Espagnes, explique dans ses écrits qu'une fête se déroulait pendant les Satur¬

nales (entre le 17 et le 19 dé¬

cembre). Macrobe relève que, comme à Babylone, les rôles sont inversés: ce sont les maîtres qui, le temps d'un fes¬

tin qui ouvre l'année cérémo- nielle, servent les esclaves.

L'assemblée tire au sort un roi de fantaisie...

Au Moyen Age, on se déguise en cerf A l'époque médiévale, les Douze jours compris entre le 25 décembre et le 6 janvier voient, outre les festins et les cadeaux, des jeux au cours desquels les hommes et les femmes se travestissent. On avait aussi une prédilection pour le déguisement du cerf, puisqu'il s'agissait d'imiter le dieu Cernunnos qui arborait sur le front des bois renouve¬

lés chaque année. Ce n'est qu'au VIII

e

siècle que les auto¬

rités ecclésiastiques décident de fixer le Carême quarante jours avant Pâques et trois jours après Carnaval.

Le Carnaval des cours Si la fête est critiquée par le pape Innocent III en 1210, elle trouve un écho particulier au¬

près des Grands de l'Europe.

Ainsi, Laurent de Médicis, dit le Magnifique, seigneur de Toscane, ne se contente pas de participer activement au Car¬

naval, mais travaille à son exaltation. Vers 1470, les sei¬

gneurs de Florence organisent un grand cortège dont les chars sont conçus par les peintres les plus célèbres de l'époque.

Le Carnaval de Venise au XVIII

e

siècle

Au XVIII

e

siècle, le désordre est à son comble à Venise. Les nobles ont revêtu le tabarro, le manteau écarlate des bour¬

geois et du peuple, pour par¬

courir les quartiers populaires et les guinguettes dans les¬

quels ils ne mettaient jamais les pieds le reste de l'année.

Les policiers, eux aussi costu¬

més, avaient de la peine à pro¬

téger les aristocrates dégui¬

sés...

Le quartier de l'Auge et le Bonhomme Hiver En 1968, le corps enseignant du quartier de l'Auge décide d'organiser un Carnaval qui ne connaîtrait aucun déborde¬

ment. La première édition de ce Carnaval est essentielle¬

ment adressée aux enfants. Le dimanche après-midi, un cor¬

tège prend possession des rues et la foule procède à l'exécu¬

tion du Bonhomme Hiver sur la place du Petit-Saint-Jean.

La gendarmerie recense 20000 participants au Carna¬

val de 1973! Un succès mérité!

13

(14)

AG ruyères,

le Château Saint-Germain

H.-R. Giger et le fantastique suisse

-Eùanne ChaMon -•-

Le Musée Giger au Château Saint- Germain à Gruyères pré¬

sente en complément des créations du peintre et sculpteur H.-R. Giger la collection qu 'il a rassem¬

blée en vingt ans. Et cette ensemble intrigue le pu¬

blic autant que les spé¬

cialistes. Un artiste se confronte à ses pairs. Un peintre juge de la peintu¬

re et paie argent comp¬

tant. La créa¬

tion contem¬

poraine vue de l'intérieur et non vue du pont d'où on

regarde passer les trains. Vous y rencontrerez

les Suisses, ses amis, mais aussi les artistes ren¬

contrés à Vienne, New York, Los An¬

geles ou Londres, lors des expositions qu 'il a présentées dans les galeries les plus prestigieuses.

Les choix concertés d'un artis¬

te jugeant de la production contemporaine nous parais¬

sent d'autant plus significatifs qu'ils permettent d'envisager ce qu'est la réalité de l'art fan¬

tastique. On connaît la longue tradition du fantastique suisse.

Des Maîtres à l'Œillet, à tra¬

vers Nicolas Manuel, Urs Graf et Heinrich Füssli, elle aboutit à Böcklin. On sait moins qu'il existe une véritable école contemporaine dont Giger n'est que la pointe émergente de l'iceberg. Sa pensée em¬

prunte les voies philoso-

Humanoid (1970),

acrylique

phiques tracées par Paracelse et Jung. Cette école peut être approchée à travers trois œuvres que nous avons le plai¬

sir de vous présenter.

Claude SANDOZ rencontre ses premiers succès avec des tableaux tout imprégnés de magie. Son personnage éclaté expérimente le phénomène d'un corps fragmenté. L'écar- tèlement de la cage thoracique exprime la simultanéité de la déchirure et de l'ouverture à un autre niveau de conscience.

Tout son œuvre restera impré¬

gné des sources issues d'un Iran lunaire. François BUR- LAND, dans trois peintures saturées à l'image des tenants de l'art brut, ouvre une autre voie. Son panneau monumen¬

tal s'inspire à la fois du Don de l'Aigle de Carlos Castaneda et des bas-reliefs Majas consa¬

crés aux rituels solaires.

Soleil et Lune, le couple ar- chétypal nous renvoie à la vie et à la mort. Henri MEYER change La Chaise de cuisine en trône symbolique ou lieu de pouvoir. Masculin ou féminin, naissance en gloire ou dans la déchirure: qu'importe! Son personnage a puissance de donner la vie. L'âtre en feu en lui fournit l'étincelle.

Gruyères est l'une des vitrines culturelles essentielles du can¬

ton de Fribourg. Bien souvent les étrangers n'auront que cet¬

te approche fragmentaire de notre pays. Nous devons, à cô¬

té de nos traditions, donner une image d'ouverture et le Musée Giger y contribuera gement. Au Château Saint- Germain, le visiteur pourra toujours raviver les souvenirs et les émotions vécues au ciné¬

ma.

Dune II (1975), acrylique sur pa¬

pier, 28" x 40".

PHOTOS: MONSTERS FROM THE ID THE H.-R. GIGER BESTIARY

14

(15)

L E N A i N

li=î\ ANS LA PROFONDE- CiTÉ OES NtfNSi EN C£ST0*& RECULÉS», NOL Kl ASPiR&T À OoiTTER l& PROFONDES CAMERNES

PROrfCTMŒS PO* CWyiR L'ÉTROiT ES66ÜBI MEN/Wr VERS U U»itfiE Ct> EES5ÜS

s>«r on 'atoi la ne powwt

s'empêcher m uver i& jtox MCK>, 4. BUCIiT

(16)

5

e

Salon du mariage

m de Payerne

Le rendez-vous

Mfc broyard i de la noce Mariage

PHOTOS HERVÉ MARIAGE, PARIS

f

week

.

md

,

soi

, les 6 et 7 février 1999, le Salon du maria¬

ge de Payerne tiendra ses quartiers au Pavillon d'exposition du garage Friedli SA. Pour sa 5

e

édition consécutive, ce ne sont pas moins d'une trentaine de commer¬

çants de la ville et des en¬

virons qui se rassemble¬

ront pour nous présenter une vitrine nuptiale broyarde.

Cette année encore, la convi¬

vialité et le dynamisme seront les mots clés du Salon du ma¬

riage de Payerne qui ouvrira ses portes le week-end pro¬

chain. Pour cette 5

e

édition, placée sous la houlette de son président, M. Marcel Wiithri- ch (bijouterie Wtithrich Frè¬

res), entouré de 5 membres or¬

ganisateurs, une trentaine de commerçants broyards feront la fête à la noce. Ils vont ainsi répondre à toutes les attentes en matière d'hyménée de près de 3000 visiteurs attendus.

Robes de mariées, mode mas¬

culine, lingerie fine, soins, al¬

liances, photographe, restaura¬

tion, librairie, organisation et décoration de fête, voyages, villas clé en main... Tout, vous trouverez tout pour réussir

votre maria¬

ge. De grands défilés de tenues nuptiales et sous-vêtements vous ouvriront une fenêtre sur l'animation de ce salon. Et si la chance vous sourit, vous pourrez décrocher un des trois prix mis en jeu lors du tirage au sort: un bon de Fr. 1000.- sur une robe de mariée, un bon de Fr. 700.- sur une tenue masculine et un bon de voyage.

Il y a le corps que l'on a et il y a aussi le corps transformé, forme siliconée de créativité.

II y a surtout le corps habillé, rêvé. Ainsi, côté créativité, re¬

levons la présence d'une invi¬

tée de marque en matière de mode, la styliste Ariette Curty, qui présentera 4 créations (3 robes de mariées et 1 robe cocktail). C'est en 1994 qu'el¬

le présenta ses premiers mo¬

dèles à la 16

e

Biennale de Lau¬

sanne. Depuis, elle a obtenu

deux prix au TMC de Zurich (Textil Mode Centre), lieu in¬

contournable de présentation des nouvelles collections de créateurs suisses. Côté créa¬

tion, notons également la confection de 2 robes de l'ate¬

lier de la boutique «Nous Deux» de Payeme, dirigée par M

mc

Monique Telley-Fragniè- re, couturière passionnée par le monde du rêve, le mythe du mariage.

Assurément la fête sera oeJte ce week-end à Payerne, nous promet M. Hess (boutique Hess), membre organisateur.

Nous mettrons à votre disposi¬

tion rêve, conseil et compéten¬

ce dans une atmosphère convi¬

viale.

Heures d'ouverture:

Samedi 6 février, de 11 h à 22 h. Dimanche 7 février, de 11 h à 18 h.

Tahiti - Seychelles - Maldives - Caraïbes...

Destinations de rêve pour voyage de noces

1470 ESTAVAYER - Place du Midi - Tél. 026/663 25 58 1510 MOUDON - 2, rue du Temple - Tél. 021/905 16 29 1530 PAYERNE - 6, av. Général-Jomini - Tél. 026/660 38 23

16

(17)

Le mariage, une union sacrée

Le mariage était pour vous une ins¬

titution dépassée. Vous vous étiez juré de ne ja¬

mais vous faire passer la bague au doigt, mais un jour la vie en a décidé autrement, spontané¬

ment vous dites «oui»

tout simplement. Vous laissez pour compte ces questions, ces mots, ces freins que la peur vous vomit. Ne soyez pas trop inquiet, comme des mil¬

liers d'autres couples, vous succombez à la ten¬

tation de l'hyménée!

Partager son quotidien avec sa tendre moitié c'est accepter tous les plaisirs qu'il vous appor¬

tera, c'est vous habiller chaque matin de chaque jour d'un peu d'amour...

A qui m'adresser pour parler au mieux du mariage, du par¬

tage de deux vies? A l'enfant rêveur ou inquisiteur, à l'ado¬

lescent pudique ou provoca¬

teur, à l'adulte récalcitrant ou convaincu? Simplement à vous, toutes générations confon¬

dues, car personne ou presque n'est fait pour vivre seul et le partage est un long apprentis¬

sage, un fil d'Ariane existen¬

tiel que l'on suit très tôt déjà.

Une peur, une incertitude, une envie, un but? Le mariage se présente à vous tel un laby¬

rinthe dans lequel vous recher¬

chez les clés du bonheur.

Chaque croisement corres¬

pond à une situation courante, quotidienne. Quel est le prix à payer pour un mariage heu¬

reux? C'est un jeu où chaque candidat reçoit ses cartes: fac¬

teur chance, le hasard. Puis vient la stratégie, duo ludique ou entrent en lice l'écoute, la compréhension, la tolérance, le partage... Pour ou contre, le mariage n'est ni plus ni moins un partage «officiel». Moi, toi et nous: ouvrir cette troisième dimension facilitera et oxygé¬

nera votre quotidien en vivant pour soi, avec l'autre, sur le même chemin, un long che¬

min. Oui, la fonction du ma¬

riage c'est précisément la du¬

rée, l'acceptation de la vie de l'autre, le fait de traverser vic¬

torieusement les aléas de la vie, de placer la constance et la loyauté au-dessus de la pos¬

session, de la jalousie qu'on associe systématiquement à l'amour. On ne devrait pas. La jalousie a tout à voir avec l'amour-propre, pas avec l'amour.

11 n'y a pas de limite à être bon, le bien engendre le bien.

La quête du bonheur en géné¬

ral, du couple en particulier, nous la détenons en quelque sorte en nous, dans notre façon de voir les choses, de les res¬

sentir. Le bonheur s'apprend, simplement, s'accepte. Osez, ôtez ce frein au bonheur qu'est la peur. On ne donne bien que ce que l'on porte en soi, alors donnez un peu de vous-même.

Que toute relation, tout échan¬

ge soit, sinon la transposition exacte de nos émotions, du

moins son adaptation fidèle.

Remplissons chaque jour de spontanéité, de gestes, de mots vivants et concrets. N'oubliez pas que le mariage se compose de petits instants partagés qui rendent la vie si belle. La réus¬

site du bonheur se récolte chaque jour qu'un couple par¬

tage.

La réussite d'une vie de couple n'est pas seulement le but à atteindre, mais surtout le chemin qu'on parcourt pour s'y rendre.

Petite interview spontanée Visions juvéniles (de la femme et ensuite de l'homme) Si le mariage, la vie à deux, était:

Une couleur

Rose: comme la beauté, le rêve, l'association d'un «nuage rose»

Bleu clair: comme un ciel bleu, la clarté, le plus beau jour Un animal

Une colombe: signe de paix, de liberté, de romantisme, de poésie Un perroquet: car il a plein de couleurs

Un fruit

Fruit de la passion: unique, sucré, agréable Une pomme: Adam et Eve, elle mûrit Une fleur

Une rose: fragilité, fraîcheur du matin comme les 1

ers

jours d'une relation, il faut la soigner pour qu'ellç reste belle...

Un tournesol: il se tourne vers la lumière du soleil, vers la vie

Un meuble

Un lit: endroit d'échanges

Un lit: lieu incontournable de rencontre quotidienne Un sens

La vue: pour le plaisir des yeux, la vision quotidienne du couple Idem

Un art

Un poème: il fait ressortir ses sentiments

Une chanson: «S'il suffisait d'aimer», de Céline Dion Une saison

Le printemps: renouveau, éveil de la nature, faire naître son amour au grand jour

L'automne: changement d'une vie vers une autre

17

(18)

Le paradis des poupées

et des peluches à Fribourg

Ê m epuis le début dé- JLS cembre 1998, un magasin spécialisé en vente de poupées et de peluches a ouvert ses portes à la rue de Lau¬

sanne. Françoise Suter, propriétaire, nous ra¬

conte sa passion.

Laborantine médicale de for¬

mation, M

mc

Suter se consacre depuis de longues années à la restauration des poupées et des peluches. Après avoir com¬

mencé dès son enfance à les collectionner, elle dispose au¬

jourd'hui d'un magasin pour les vendre. Celui-ci permet aux artistes qui fabriquent les poupées et les peluches d'ex¬

poser leurs merveilles aux yeux d'un public fribourgeois curieux de découvrir un uni¬

vers qui nous rappelle notre enfance.

Même si elle propose des pro¬

duits de toutes gammes, Fran¬

çoise Suter porte un intérêt particulier aux poupées et pe¬

luches de qualité. Cela a bien entendu des conséquences sur

ses prix. «Parfois des clients sont choqués, admet-elle, tout en relevant que son magasin est avant tout destiné «aux col¬

lectionneurs passionnés qui, par ailleurs, viennent de toute l'Europe.» Quant aux nom¬

breux passants qui lancent un regard amusé sur la vitrine,

«ils hésitent souvent à entrer, de peur de devoir acheter quelque chose».

Soucieuse de garder avec ses clients passionnés des contacts aussi fréquents que possible,

Françoise Suter parcourt éga¬

lement les foires et les exposi¬

tions. Elle joue en outre les conseillères auprès du Musée de la Maison de Poupée à Bâle.

Une clinique de poupées Au-dessus du magasin de la rue de Lausanne, une véritable clinique a été aménagée pour soigner les poupées et autres peluches que le temps qui pas¬

se a mis à mal. Chaque jour trois à quatre cartons remplis de nouveaux «patients» sont envoyés à l'adresse de cette infirmière de talent qu'est Françoise Suter. «Tous les pa¬

tients sont réparés», déclare- t-elle avec une fierté légitime.

«Je suis débordée», nous lan- ce-t-elle avec le sourire aux lèvres. Conséquence, les gué- risons se font parfois attendre en raison d'une importante surcharge de travail.

Les gens qui envoient leurs petit(e)s protégé(e)s à la cli¬

nique des poupées ne repré¬

sentent pas la même clientèle de passionnés que nous évo¬

quions ci-dessus. Il s'agit en

effet essentiellement d'une clientèle régionale. Avis aux amateurs!

Puppen-Teddy-Paradies / répa¬

ration, vente, achat, rue de Lausanne 39, 1700 Fribourg, tél. 026/322 47 65.

Ouverture: mercredi, jeudi, vendredi de 14 h à 18 h et sa¬

medi de 10 h à 16 h.

18

(19)

De Morat à Marrakech Regards d'ailleurs

P>: am

Ê M ans le dédale de la médina marrake- choise, une esthète fri- bourgeoise réalise son rêve: un havre de fraî¬

cheur, de calme, où règne en maître le mur¬

mure des fontaines.

Ursula Haldimann est originai¬

re de Morat. C'est dans cette ci¬

té médiévale qu'elle fait un parcours sans faute, ayant com¬

me objectif la perfection. Peu de temps après son diplôme de l'Ecole de commerce de Fri- bourg elle devient copropriétai¬

re de la Confiserie «Monnier», renommée dans sa ville natale.

Pendant onze ans elle a géré l'en¬

treprise d'une manière exemplai¬

re. Malgré son éclatante réussite professionnelle, elle décide d'al¬

ler plus loin! Non seulement professionnellement, mais aussi géographiquement. L'ancienne capitale des Almoravides - Mar¬

rakech - ouvre ses bras à une fa¬

mille suisse. Ursula s'installe au cœur historique de la cité impé¬

riale avec l'homme de sa vie, Björn Conerdigs, et leur fille Enija, afin de mettre en œuvre un nouveau défi: restaurer et créer un hôtel qui reflète le jeu subtil de la rencontre de deux cultures.

Dans la pénombre de cette fem¬

me intelligente et dynamique, au-delà de son physique enchan¬

teur se dessine la mère douce et affectueuse, une femme de cœur, une Helvète disciplinée et rigou¬

reuse.

Rencontre avec Ursula Haldi¬

mann, une femme déterminée et entreprenante, dont l'esprit culti¬

vé et le tempérament de feu l'ont conduite jusque là-bas.

Dimitra Chalazià - A quel moment de votre vie le désir de quitter votre pays s'est-il manifesté? Et pourquoi?

H ttftvg

Ursula Haldimann - J'étais au zénith profesionnel lorsque l'envie de conquérir un autre monde se pointa. J'ai constaté que je ne pouvais pas m'instal- ler dans la sécurité que la confi¬

serie me procurait. Il était temps de prendre un nouveau défi.

- Aviez-vous des affinités avec le Maroc? Pourquoi avoir choisi précisément la ville de Marrakech? A quelle attente répond cette terre?

- La langue française était ma seule affinité avec le pays.

Après avoir visité plusieurs pays, nous sommes arrivés au Maroc, et tout simplement nous avons succombé au char¬

me et à l'exotisme de cet en¬

droit, à la fois irréel et réel. Dès le début j'étais sûre que ce pays allait m'offrir une grande chan¬

ce de réaliser un vieux rêve.

Cette terre répondait exacte¬

ment à mes désirs les plus pro¬

fonds. Le Maroc est un pays ensorceleur. Je découvre qu'il y a plusieurs Maroc et cela me fascine.

- Parlez-nous de vos projets dans votre pays d'adoption.

- J'ai acheté deux riads - palais - et je travaille dans le sens de les restaurer et d'en créer un hôtel. Le premier palais est prêt, grâce à Björn qui s'est en¬

gagé à diriger et à superviser les travaux de restauration.

Quant à moi, c'est dans la dé¬

coration que je mets ma griffe

personnelle. Les dix chambres seronts différentes. Un esprit oriental, doublé d'une concep¬

tion européenne du confort, seront au rendez-vous. L'orga¬

nisation d'expositions et de concerts fait partie de mes pro¬

jets. Mon principal objectif est d'établir une relation forte entre mes hôtes et cet environ¬

nement.

- Comment vous sentez-vous ici? Le processus d'intégra¬

tion a-t-il commencé?

- Je suis heureuse ici. Etre mè¬

re est une merveille de la vie.

Ici, le temps a une autre dimen¬

sion qu'en Suisse. Le rythme de vie est différent, ce qui me permet d'établir des relations plus profondes soit avec les gens, soit avec les lieux! La plus grande partie de la journée je la consacre à ma fille. En ce qui concerne l'intégration, elle se fait par étapes dans la ville cosmopolite de Marrakech.

- L'écrivain marocain Tahar Ben Jellun soutient que: «Le Maroc est un pays bilingue non seulement dans sa lan¬

gue, mais aussi dans son rap¬

port avec la modernité et la tradition». Qu'en pensez- vous?

- Je partage entièrement son opinion. Ici les gens vivent dans leurs traditions, «l'accueil convivial» par excellence. La richesse du patrimoine culturel du Maroc ne l'empêche pas d'avancer vers la modernité.

Prenez comme exemple la Grande Mosquée de Casablan¬

ca. Symbole religieux et proues¬

se technique.

- Votre fille ainsi que votre hôtel s'appellent «Enija».

Que signifie ce nom?

- En grec il signifie «le sens» et en arabe «la paix», le calme, la sérénité.

19

(20)

Comment aborder la retraite

pour qu'elle soit une amie

et non une illusion?

Jacquölintwito-SauiL-Bon La retraite, suivant les âges de la vie, on surfe sur le mot avec légèreté, car on la croit loin.

Plus tard, on l'aborde d'un peu plus près avec un œil fausse¬

ment tranquille, mais avec des pinces, car on ne la connaît pas, donc elle reste mystérieu¬

se. Et puis, on ne peut pas l'es¬

sayer pour voir si elle con¬

vient, comme une chaussure qu'on laisse au magasin si elle fait mal aux pieds. Alors pru¬

dence!

Un jour, elle est là, la gueuse, et qu'on se soit préparé à sa venue ou non, le résultat n'est pas très différent. Les sages auront longuement réfléchi sur le choix d'une occupation, d'un hobby à reprendre ou en¬

treprendre, l'étude ou le per¬

fectionnement d'une langue.

D'autres, plus pragmatiques et partisans du «on verra le mo¬

ment venu», se retrouvent fi¬

nalement au même point et il n'est pas certain qu'une prépa¬

ration équilibrée, programmée comme un ordinateur, apporte automatiquement la sérénité dans des journées devenues tout à coup trop longues, car elles ne sont plus rythmées par un travail que l'on domine de¬

puis belle lurette à force d'ha¬

bitude.

La retraite peut-elle être un choix?

La suprême sagesse du futur nouveau retraité consiste peut- être tout simplement à perdre cette notion de stress presque omniprésent dans la vie quoti¬

dienne et savoir regarder avec un œil nouveau les choses par¬

fois très belles que l'on n'avait

jamais remarquées parce que l'on a toujours couru, souvent plus par habitude que par né¬

cessité.

Et si, comme une cerise sur le gâteau, la santé est au rendez- vous, la retraite, parfois long¬

temps redoutée par cette peur de l'inconnu dont elle était porteuse, devient une période extrêmement riche et fruc¬

tueuse. Combien de personnes n'ont donné leur pleine mesu¬

re qu'au moment de la retraite car, devenues libres de toutes contraintes professionnelles, elles ont enfii} pu mettre en ap¬

plication la richesse de leur personnalité. Seniors ou retrai¬

tés, deux mots qui font ména¬

ge commun, la différence n'est qu'au niveau des petits ou gros sous, l'esprit touche les deux catégories.

Quelques conseils pour bien vivre sa retraite La marche est certainement le meilleur garant de la san¬

té: une heure par jour au mi¬

nimum. Une occupation qui plaise, de préférence celles faisant appel à la mémoire (bridge, échecs, étude d'une langue).

L'alimentation reste un sujet de discussions sans fin, car le meilleur régime, pense- t-on souvent, est celui que l'on choisit!

Avant tout vivre en regar¬

dant positivement une nou¬

velle période de vie qui s'ouvre et dont chacun est, au moins partiellement, l'ar¬

tisan. Pro Senectute propos*

nombre d'activités qui peu¬

vent contribuer à faire des choix.

.

BP¬

's

20

(21)

A la Ligue des Anciens

de La Concordia de Fribourg

■ —i ■ ^IhflrtJaqtiafc - —.»»

La Ligue des Anciens de La Concordia de Fribourg, corps de musique officiel de la Ville, a tenu sa 51

e

assemblée géné¬

rale sous la présidence d'Al¬

bert Wandeler. Cette ligue, fondée le 29 mai 1947, compte actuellement 128 membres et son but est «de rassembler les membres d'honneur, hono¬

raires, bienfaiteurs et actifs dès leur vingtième année d'ac¬

tivité musicale, afin de soute¬

nir, d'assurer la continuité de La Concordia» et de lui assu¬

rer une aide financière». Si à l'origine le capital constitué était destiné aux participations du corps de musique aux fêtes fédérales, aujourd'hui il sert à des dons et à l'achat d'instru¬

ments. Ainsi, les anciens sont

toujours présents au sein d'une ligue dirigée par un comité dy¬

namique. Plus que la mémoire

du corps de musique officiel, ils se veulent soutien réel et amical pour l'encourager à

marcher vers l'avenir sous la devise des fondateurs en 1882:

Foi-Vertu-Travail-Gaîté. ■

Octogénaire v a

Cournillens

Le 31 janvier dernier, à Cour¬

nillens, Marcella Minguely a fêté ses 80 ans en compagnie de sa famille. Pour marquer l'événement, une petite fête lui a été consacrée. Marcella jouit d'une belle et paisible re¬

traite qu'elle passe à s'occuper de son jardin. Elle apprécie tout particulièrement les vi¬

sites de son premier arrière-

petit-fils Loïc, âgé de 23 mois, qui lui apporte beaucoup de joie.

Fribourg Illustré s'associe à la famille et lui souhaite une bonne santé pour les années à venir.

21

(22)

CHATILLON Gilbert Hayoz se profile comme un éminent photographe

de la nature

^Maàneti&Jaquiei

Il a l'oeil, Gilbert Hayoz. Ses prises de vue sont magni¬

fiques, étonnantes de vérité et de réalisme. La désignation

«photographe de génie» lui siérait à ravir. L'homme de Châtillon se fait également philosophe, par son immense respect envers la nature, la flo¬

re et la faune. Aventurier, il parcourt le monde, appareils photos sous le bras, toujours à la recherche du cliché excep¬

tionnel. En compagnie de Martine, son épouse, Gilbert Hayoz a déjà visité l'Is¬

lande, la Scandi¬

navie, la Lapo- nie, l'Ecosse, l'Irlande, l'Ouest américain, le Ca¬

nada. Le couple emporte alors le strict minimum en nourriture, une tente sommaire, mais par contre un matériel photographique im¬

portant. Le coeur animé par la passion de la na¬

ture et le hasard fabu¬

leux d'une rencontre animalière. Au cours de leurs nombreux périples, Gilbert et Martine Hayoz ont vu de très près des ani¬

maux que l'on taxe bête¬

ment de féroces. Ils gardent ainsi des souvenirs éblouis du loup, de l'ours, du serpent, du puma, du scorpion... Nulle¬

ment effrayés, les Hayoz en ont rapporté des images sur¬

prenantes. «La photo anima¬

lière demande énormément de

patience, il faut oublier le temps qui passe, observe le passionné. C'est une dé¬

marche émotionnelle, elle dé¬

clenche des sensations, elle retranscrit le moment, l'en¬

semble des éléments. C'est un petit instant, une fraction de seconde.»

Savoir se faire oublier de la nature

Lorsqu'il s'en va sur le terrain, Gilbert Hayoz sait se faire ou¬

blier de la nature, se fondre en elle, rester à l'affût, se

nuit, le vol d'un oiseau, la ca¬

resse du soleil. Des choses simples et naturelles de la vie, que le photographe de Châ¬

tillon sait apprécier à leur juste valeur.

Pour ces dernières vacances d'été, le couple Hayoz s'est envolé direction l'Alaska. But du voyage: aller à la rencontre des grizzlis. Au retour, les cli¬

chés en feront sans nul doute pâlir d'envie plus d'un... Mais désireux de partager sa

le-Lac. Professeur en branches artistiques, il enseigne à Esta- vayer, Cousset et Fribourg. Se¬

crétaire de l'Association suis¬

se des photographes de la nature, il a déjà récolté plu¬

sieurs excellents prix lors de concours. Homme discret, cal¬

me, ayant le sens des valeurs, il émane de sa personne un charisme rare, une douceur bienfaisante. Gilbert Hayoz est un être qu'il fait bon ren¬

contrer et avec qui partager l'amour de la

nature.

cacher, ne plus bouger, regarder vivre. «La photo, c'est une grande chan¬

ce, un cadeau, un privilège», note le féru de prises de vue.

Ecouter le bruit du vent dans les feuilles, le craquement des branches, le pas feutré de l'animal libre, le silence de la

passion, Gilbert Hayoz expose fréquemment le fruit de ses voyages et partici¬

pe aussi à d'intéressantes con¬

férences sur la nature et ses dérivés.

Plusieurs prix lors de concours

Gilbert Hayoz habite Châ¬

tillon, à deux pas d'Estavayer-

Gilbert Hayoz: un photographe hors pair.

PHOTO M. JAQUIER

22

(23)

Grenadiers Apéritif

des Grenadiers fribourgeois:

un mage venu spécialement de Rome r,A.„,A R- ï|iiannufi

M I ne coutume bien I»/ enracinée dans les mœurs des Grenadiers fri¬

bourgeois veut que chaque année, le jour de l'Epipha¬

nie, soit marquée d'un «Apé¬

ritif dit des Rois», qui réunit tous les membres du Contin¬

gent encadré par les Hautes Autorités religieuses, civiles et militaires. L'édition 99, la dernière du siècle, a eu lieu à l'Institut agricole de Grangeneuve, dans une sal- le-restaurant embellie par une exposition de quelque trente dessins, peintures et lithographies d'André Su- gnaux, artiste peintre-ver- rier à Prez-vers-Siviriez.

Ce premier contact avec l'an nouveau était d'autre part ho¬

noré par une brochette de per¬

sonnalités, parmi lesquelles Pius Segmüller, nouveau com¬

mandant de la Garde suisse au Vatican et la comtesse Faticel- li de la Principauté de Mona¬

co. Une soirée qui était rehaus¬

sée par une agréable touche musicale du Corps des cadets de Siviriez, qui s'est distingué sous la direction de Laurent Carrel.

Vous souhaitez servir votre canton, alors annoncez-vous au Contingent

des grenadiers fribourgeois, case postale 364,

1701 Fribourg.

Menée de main de maître par l'adjudant Pierre Dessibourg, la partie officielle de cet apéri¬

tif a été écoutée dans le silence de l'abbaye d'Hauterive toute proche. Le commandant Fran¬

çois Raemy a été le premier à s'exprimer, d'abord sur les prestations du Contingent au cours de l'année 98, puis pour remercier les sponsors et res¬

ponsables de la campagne fi¬

nancière qui va bon train en vue de nouveaux uniformes.

Les orateurs Elisabeth Leu- Lehmann, présidente du Grand Conseil; Michel Pittet, président du Gouvernement;

Pius Segmüller, nouveau com¬

mandant de la Garde suisse

Le regard sérieux de François Raemy, commandant du Contin¬

gent, encadré par Elisabeth Leu- Lehmann, présidente du Grand Conseil, et Michel Pittet, prési¬

dent du Gouvernement.

PHOTOS G. BD

Message de Pius Segmüller, com¬

mandant de la Garde suisse pon¬

tificale.

pontificale; Dominique de Bu- man, syndic de la Ville de Fri¬

bourg - lequel a rendu un vibrant hommage au comman¬

dant d'honneur Jean-Pierre Schuwey, décédé l'an passé - ont tous complimenté les gro¬

gnards pour leur dévouement

et leur fidélité à la Garde offi¬

cielle, dont la tenue est exem¬

plaire. Quant au message spi¬

rituel, Rémi Berchier, aumônier du Contingent, l'a comparé à l'étoile qui a conduit les Rois mages à Beth¬

léem et qui éclaire tous ceux qui ont la foi, laquelle est aus¬

si une force pour les Grena¬

diers dans la mission qui leur est assignée. Mais également une fraternelle camaraderie et un esprit de solidarité qui de¬

vraient inciter les jeunes à ve¬

nir grossir les rangs du Contin¬

gent. Tel est notre vœu à l'approche du troisième millé¬

naire. ■ Le Corps des cadets de Siviriez, dirigé par Laurent Carrel.

23

Références

Documents relatifs

THE BANYAN 2 600 Gin Tanqueray, saké, jus de pomme, menthe, citron vert, gingembre frais, wasabi Tanqueray gin, sake, apple juice, mint leaves, lime, fresh ginger,

L’identification des gènes qui contribuent au risque de survenue d’une maladie d’Alzheimer et qui influencent la progression de cette maladie nous aidera à découvrir

AOP Bourgogne Pinot Noir Domaine Hubert Garrey Fruits rouges et

La clé du régime détox est de bien éliminer les toxines qui ont été dissous dans le corps et un grand nombre de problèmes qui peuvent survenir au cours du programme proviennent

Vous pourrez venir le retirer directement auprès de l’accueil de l’Office de Tourisme à Evaux les Bains sur simple rendez-vous, tout en respectant les gestes barrières (port

Mais comme vous êtes &#34;hyper préssée&#34; enfournez dans votre four à ondes pour environ 10 à 15 mn en le vérifiant et en le tournant souvent pour qu'il reste &#34;souple&#34;.

Si vous désirez perdre du poids plus rapidement, mélangez dans un grand verre d’eau deux cuillères à soupe de jus de citron, une pincée de piment de Cayenne et 2 cuillères à café

• Ajouter quelques gouttes d’empoi d’amidon ( ou une pointe de spatule d’indicateur d’iode) : la solution prendra une couleur foncée en présence de diiode. • Ajouter