bliot'nèque cantonale. Fribourg No 78 J.A. 7
m* année
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PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS AVRIL 1953
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Le numéro : 60 centimes ABONNEMENT 1 an Fr. 6.- Etranger . . Fr. 8.50 Chèques post, lia 2851 TARIF DES ANNONCES Annonce : 12 et le mm.
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FRIBOURG ILLUSTRE
ORGANE INDEPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS EDITEUR: RENÉ DESSONNAZ RÉDACTEUR: MARC WAEBER
LISEZ DANS CE NUMÉRO :
L'élection de MISS FRIBOURG
La mise des vins de l'Etat Les sports Un artiste de chez nous
Cruelle indifférence de la nature ! La mort frappe sans relâche et le soleil rit de tous ses rayons. On sait d'ailleurs que c'est à la fin de l'hiver, quand se dessinent à nouveau les promesses de la vie, que c'est à la fin de la nuit, quand se lève une aube prometteuse, que la mort fait le plus volontiers son appari¬
tion.
Selon la Nature, il faut donc admettre que c'est vraiment le printemps, puis¬
que tant de vies, chères ou illustres, se sont terminées ces temps derniers : cel¬
les de professeurs éminents fauchés brutalement par la maladie ; de jeune épouse et mère tragiquement acciden¬
tée ; de citoyens tués sur la route ; de malheureux las de leur existence ter¬
restre.
Et sur tous ces drames, le soleil ruis¬
selle, chauffe les reins, chauffe les cœurs. Il semble dire : « Voyez, je vous apporte la chaleur, la vie ; réjouissez- vous et oubliez ceux que nous venons de laisser en chemin ».
Hélas ! le soleil a raison. On oublie.
Pas tous. Ceux qui ont été touchés directement par la mort d'un être aimé se souviennent. Mais les autres, même ceux qui ont été profondément affectés par l'injustice d'une mort, ceux-là pen¬
sent déjà à autre chose.
Ils se prélassent aux terrasses des cafés retrouvées, lorgnent les filles qui sortent en même temps leurs toilettes claires et tous leurs avantages. Et ils discutent ferme de Gavillet. Encore une mort, mais tellement particulière qu'on n'arrive pas à la prendre au sérieux.
Curieux héros que ce Gavillet : en¬
fance plutôt misérable, abandon, soli¬
tude. Il rôde, il bricole, il chaparde. Ce qu'il fait n'est jamais très grave. Mais la société n'aime pas les gens comme Gavillet. Elle n'aime pas ceux qui n'ont pas de travail régulier, de domicile précis. Elle n'aime pas ceux qui pré¬
fèrent au travail la pêche ou la cueil¬
lette des champignons. Et alors, elle s'arrange pour les vomir de son sein.
Ce n'est pas très difficile. Malgré tout le respect qu'on doit à la Justice, à l'Administration et à toutes ces institu¬
tions à majuscules, on est bien obligé de reconnaître que tout ce qu'elles font n'est pas toujours très respectable. Je dis ça en général, non pas pour le cas Gavillet en particulier.
Toujours est-il que voilà un jour notre Gavillet interné administrativement.
Personne ne peut lui dire quand il re¬
trouvera la liberté. Alors, il décide de se venger : il s'évade, il incendie, il tue.
On le traque. Une véritable armée se lance à ses trousses. Policiers, radio, chiens, véhicules, tout s'en mêle. Mais le fuyard reste insaisissable. Il berne ses poursuivants, se rit des gendarmes et se fait finalement prendre par une femme.
Mais Gavillet n'a pas encore assouvi sa vengeance. Il veut encore jouer un tour à cette Société qu'il déteste. On lui prépare un procès monstre : Cour d'Assises, jury, cols durs et habits noirs, impitoyable réquisitoire, reporters et photographes. Il va voir ce qu'il va voir, le Gavillet. Et il saura ce que c'est que la Vraie Justice des Hommes. Lui ne dit rien. Il laisse faire. Et quand la salle du tribunal s'ouvre, quand la Justice va enfin déchiqueter sa proie, Gavillet n'est plus là. Il se venge une dernière fois de la Société en ne lui offrant plus qu'un cadavre. La représentation n'a pas eu lieu, cols durs et habits noirs peuvent rentrer chez eux. Ce soir, il n'y aura pas de héros qui pourra, à la table de son bistrot habituel, bomber le torse avec importance en proclamant qu'il a contri¬
bué à rendre la Justice.
Et voilà. Bientôt, personne ne parlera plus de Gavillet sinon, aux périodes creuses de l'été, quelque journaliste en mal de serpent de mer. On parlera d'au¬
tre chose. Peut-être de l'arrêt des trains légers à Fribourg. Car il y en a un qui va s'arrêter. Un sur quatre. C'est peu, mais c'est toujours ça de pris. Et le jour où ils s'arrêteront tous à Fribourg, on s'en moquera éperdument. Parce qu'à cette époque, il y aura belle lurette que chacun sera motorisé.
M. ffr.
Les obsèques de M. le Chanoine Pittet, Recteur du Collège St-Mlchel.
(Voir en page 2)
Mlle Eliane Padhe devient miss Fribourg et miss Suisse.
(Voir notre reportage aux pages 8 et 9) (Photo Thévoz)
Le match Fribourg-Locarno gagné par les « noir et blanc », par 4 buts à 1.
(Voir en page 14)
Aux Faverges, l'Etat de Fribourg a vendu ses vins. Ci-dessus, M. le Conseiller d'Etat G. Ducotterd, Directeur militaire, des Forêts et des Vignes,
assistant aux mises. A droite, M. O. Mottas est impatient de déguster le verre de Faverges qu'on lui tend.
Page 2 FBIBOUKG-IIiLUSTKÊ Avril 1953
M. Robert Kolly
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0- ■ \ * • /
Victime d'une tragique erreur, M.
Kolly, en traitement à l'Hôpital Canto¬
nal, vient d'être brusquement enlevé à l'affection de sa famille. Le malheureux jeune homme qui n'avait que 23 ans, était un camarade gai et serviable, que son entourage regrettera longtemps.
(Photo Cadek)
M. Louis Monney
Le corps enseignant vient de perdre en la personne de M. Monney, l'un de ses anciens membres. Décédé à Magne- dens, où il fut syndic, après avoir pra¬
tiqué l'enseignement pendant trente-cinq ans à Bulle, il fut arraché à l'affection des siens à l'âge de 72 ans.
M. Jean Wandeler
S
àfa
Emporté par une douloureuse mala¬
die, M. Wandeler est décédé à l'âge de soixante-huit ans. Il était employé aux G.F.M., et ses supérieurs, ainsi que ses collègues, gardent de lui un excellent souvenir. (Photo Stolz)
M. Max Gumy
Toujours aimable, M. Gumy, employé aux Tramways, en notre ville, était connu de tous les Fribourgeois. Il vient de mourir, après une pénible maladie, à l'âge de soixante-quatre ans, laissant une famille éplorée et de nombreux amis.
M. l'Abbé Joseph Gremaud
Le jour même, où le Collège St-Michel accompagnait son Recteur à sa dernière demeure, M. l'Abbé Gremaud était brus¬
quement terrassé par une angine de poitrine. Homme de haute valeur mo¬
rale, il fut un prêtre et professeur dévoué, qui laissera longtemps encore gravé dans le cœur de ses élèves, un souvenir ému.
M. Eugène Curty
Ayant servi de 1891 à 1937, dans la gendarmerie, M. Curty avait su se faire apprécier de ses chefs, ainsi que de son entourage. Agé de quatre-vingt-huit ans, il s'en est allé, laissant à tous, le souvenir d'un homme juste et dévoué.
A Cré fieux, année, ans, gr officier syndic de long populati intégrité Ruffieu;
qui ont
M. Alphonse Ruffieux
suz, vient de s'éteindre 3ans sa quatre-vingt-ne luge de Paix durant vin effier du cercle de Cl d'état civil jusqu'à sa t président de paroisse ues périodes, il fit pro on, de son expérience et :. Père de quinze enfa c sera regretté par toi
eu l'avantage de le conn (Phot
VI. Ruf- uvième gt-trois îarmey, mort, Dendant iter la de son nts, M.
is ceux aitre.
opress)
M. Firmin Bongard
Retraité des C.F.F., M. Bongard vient de disparaître à la suite d'une longue maladie, supportée avec patience et résignation. Le défunt qui était âgé de quatre-vingt-six ans, était très connu et apprécié dans tout son entourage.
Mme Alfred Corboud
Enlevée à sa famille après une longue et pénible maladie, courageusement sup¬
portée, Madame Corboud n'avait que cinquante-cinq ans. Epouse de M. Alfred Corboud, président et membre de diver¬
ses sociétés de notre ville, la défunte était très aimée et appréciée pour sa bienveillance. (Photo Rast)
M. Alphonse Piller
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La paroisse de Belfaux vient de per¬
dre son président, M. Piller. Ancien forestier-chef, le défunt âgé de soixante- quatorze ans, avait appartenu au Con¬
seil communal, et faisait encore partie de la Commission scolaire et du comité de la Caisse Raiffeisen. La population de Belfaux se souviendra avec recon¬
naissance, de cet homme aimable et dévoué.
M. Firmin Haas
Père de cinq enfants, M. Haas a suc¬
combé à une cruelle maladie. Le défunt, qui était chef-magasinier de la maison de tabacs Butty S. A., avait également été employé de l'Etablissement Feller S. A.
Madame Charles Meyer
Madame Meyer est décédée dans sa quatre-vingt-troisième année. Née Marie Labastrou, elle était la fille de M. Hubert Labastrou, l'un des initiateurs du « Fri- bourg artistique ». En Madame Meyer, notre cité perd une personnp aimable, et connue pour sa grande charité.
(Photo Rast)
Les obsèques de M. le chanoine
Armand Pittet
Le 8 mars dernier, M. le chanoine Pittet était victime d'une hémorragie cérébrale, dont il ne devait hélas, pas se relever, malgré les soins attentifs
En haut, la fanfare du Collège rend un dernier hommage à celui qui fut le Recteur aimé du Collège et l'ami éclairé regretté unanimement.
A gauche, les collégiens portant le cercueil de leur Recteur.
dont il fut l'objet. Dix jours plus tard, l'église du Collège était bien trop petite pour contenir la foule des amis, venue s'agenouiller devant la dépouille de celui qui fut, durant quatorze ans, le Recteur aimé du Collège St-Michel, et que Dieu a rappelé à Lui, dans sa cinquante-troisième année. Puis, dans la clarté matinale, le lent cortège s'est
formé, comprenant notamment le Con¬
seil d'Etat, les Autorités communales, ainsi que de nombreuses délégations.
Tandis que montaient dans le ciel clair, les accords graves de la fanfare du Col¬
lège, la population massée le long du parcours, était venue rendre un silen¬
cieux hommage au disparu.
Page 3 FRIBOURG-ILLTJSTRÉ Avril 1953
Ernest Riesemey à son chevalet; dans son atelier. (Photo Thévoz)
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La rue des Augiistins. (Photo Thévoz)
ERNIST MESEMEY
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Portrait de la mère de l'artiste. (Photo Rast) Je ne peux dire peintre fribourgeois,
puisque l'artiste est d'origine bernoise.
Mais peintre de Fribourg au plein sens du mot. Cela ne fait pas de doute.
Riesemey a toujours vécu en l'Auge, et- c'est là qu'il choisit les admirables modèles de ses non moins admirables portraits. Ce sont nos ponts, nos cam¬
pagnes et nos Gastlosen qui le fournis¬
sent en paysages. Et sa couleur froide, légèrement voilée, est celle qui règne dans la petite cité de molasse blottie au pied des falaises tournantes.
Riesemey estime qu'il est venu à la peinture sous la double influence de la nature et des musées. Façon de faire mentir à moitié André Malraux qui pré¬
tend qu'on ne devient peintre que pour avoir vu de la peinture, et les émules de Vasari qui pensent que cela arrive plutôt en gardant des moutons.
Dès l'enfance Riesemey eut le pin¬
ceau en mains — non pas le crayon.
Mais cette activité artistique se fût cantonnée au rang de violon d'Ingres si quelque jour, enthousiasmé par une peinture à la fois si neuve et si pictu¬
rale, Gaston Thévoz n'avait vivement pressé l'auteur de faire un envoi à la
« Nationale ». C'était en 1944. Riesemey fut reçu avec un Portrait de sa mère et son Bûcheron de l'Auge. Ainsi admis dans la Société suisse des peintres, sculp¬
teurs et architectes, section de Fri¬
bourg, il participa dès lors au Salon annuel avec des œuvres d'une qualité toujours indiscutable.
Jamais cet art n'a prétendu être naïf ni savant. Ni peintre du dimanche, ni professionnel. Simplement peintre. De là vient sans doute qu'on doive s'émer¬
veiller d'un tel style né d'une démarche apparemment dénuée de prétentions, et que tant d'enthousiasme soit communi¬
qué par un réalisme si scrupuleux. On n'y rencontre point ce creux décevant, ni ces ambitions fatigantes qui sont l'apanage de tant de faiseurs contem¬
porains. Cette peinture est authentique.
Je vois que Riesemey affectionne les tonalités sombres, et qu'il a un faible
pour le support de bois, amateur de matières lisses et riches. Je constate encore que, s'il peint volontiers sec, depuis un an il vernit ses tableaux, leur conférant ainsi de l'éclat, une plus com¬
plète égalité de la pâte et quelque grasse apparence qui ajoute à la séduc¬
tion. Et je sais que le portrait a tou¬
jours été son genre de prédilection.
Comment ne pas se souvenir que de
telles préférences furent celles de la Renaissance occidentale, des Hollandais des peintres de Louis XIV, en des temps où l'on avait beaucoup de style ?
Pourtant, l'on observera aussi que l'ex¬
cellente peinture d'Ernest Riesemey se prête assez mal à la reproduction. Alors là, il faut bien voir qu'elle est moderne, n'étant que couleur.
Marcel Strub
Crucifixion. (Photo Thévoz)
Le bûcheron. (Photo Thévoz)
Page 4 FRIBOtJRG-ILLUSTRÊ Avril 1953
ou an il um he VMS ses vim
....** ». ■*> " —
Le beau domaine des Faverges, dans le Lavaux, propriété de l'Etat de Fribourg.
Les administrateurs du domaine ont quelques soucis avant la mise. A gauche, M. le Conseiller G. Ducotterd examine les dernières questions qui lui sont soumises, avant les enchères, par M. Jungo, administrateur, à droite.
Cafetiers, restaurateurs et invités se sont retrouvés par un splendide matin de mars dans la cour des Faverges s.
St-Saphorin-Lavaux, pour y miser les vins de l'Etat et du Collège St-Michel.
Les dégustations ayant alléché les acheteurs, ceux-ci s'empressèrent de miser les excellents vins du vignoble fribourgeois qui se vendirent fort bien.
M. le Conseiller d'Etat G. Ducotterd,
Directeur militaire, des forêts et des vignes, et M. J. Jungo, administrateur des vignes de l'Etat, qui ont mis tout en œuvre pour un rendement appré¬
ciable des Faverges, ont vu leurs efforts couronnés de succès.
Le beau vignoble des Faverges, d'Ogoz et de Burignon maintient ses lettres de noblesse pour le plus grand bien et l'honneur du canton de Fribourg.
A droite, M. J. Jungo, administrateur des vignes et domaines de l'Etat, à qui incombe le souci de l'organisation des mises des Faverges, d'Ogoz
et de Burignon.
Le sympathique groupe des cafetiers et restaurateurs de la Glane. A gauche, M. Criblct, restaurateur du Buffet de la Gare à Roraont.
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Pâgc 5 FRIBO U RG-ILLUSTRÊ Avril 1953
Russy fête M. Hirsig, son centenaire
De nombreuses personnalités fribour- geoises se sont rendues par un beau dimanche de mars, dans le sympathique petit village de Russy qui avait la grande joie de fêter les 100 ans de l'un de ses habitants, M. Hirsig.
D'origine bernoise, mais Fribourgeois de cœur, M. Hirsig est venu s'établir, voici bien des années, dans notre can¬
ton après avoir quitté son village natal.
Il a exploité pendant de nombreuses années le beau domaine dit de « La Maison Rouge » près de Rosé, puis s'est finalement établi à Russy.
Le Gouvernement fribourgeois a tenu à féliciter ce valeureux citoyen et à marquer cet événement en lui accordant le traditionnel fauteuil de centenaire qui lui fut remis par M. le Conseiller d'Etat A. Baeriswyl, Président du Gou¬
vernement.
Toute la population de Russy s'était jointe aux parents et amis de l'heureux jubilaire pour le fêter dignement.
Toutes nos félicitations vont à M.
Hirsig, ainsi que nos vœux les meilleurs de bonne santé.
Même centenaire, rien n'est meilleur qu'un bon cigare allumé par M. le Président du Gouvernement ! 6 photos inédites de notre reporter
M. Mühlmann
Le centenaire dans lo fauteuil offert par le Conseil d'Etat.
Le village de Russy, fier de son beau vieillard, l'a fêté avec enthousiasme!
Au bras de M. le Conseiller d'Etat Baerlswyl, M. Hirsig fait quelques pas dans le village de Russy, au milieu d'une haie d'honneur formée de ses concitoyens.
Des compliments sont adressés au centenaire par une Bernoise en costume.
Page 6 FKIBOURG-ILLUSTRÊ Avril 1953
Voilà justement des participants en train d'arranger ce que l'ex¬
pert a dérangé.
Le nouveau Président du Tribunal
nal de la Sarine. On ne peut que louer le Collège électoral de son choix car, Me Guggenheim, qui a appartenu au Département fédéral de l'Economie publique, et pratique le barreau à Fri- bourg depuis 1944, est un excellent juriste, au jugement sûr et au sens social délicat. Ses connaissances incitè¬
rent le Conseil d'Etat à le nommer, en 1951, membre de la Commission exami¬
natrice des aspirants au barreau. Mem- Le nouveau président remplacera M. bre apprécié de nombreuses sociétés, et Louis Bise, brusquement décédé, quel- président de la Concordia, corps de ques jours après sa nomination. musique officiel de la ville de Fribourg, Né le 11 septembre 1917, Me Guggen- Me Guggenheim est par ailleurs, un heim, avocat en notre ville, vient d'être homme d'une grande modestie,
nommé second président, près le Tribu- (Photo Rast)
Cours pour propriétaires de tracteurs Sous l'égide du bureau cantonal des automobiles se sont déroulés dernière¬
ment différents cours réservés aux pro¬
priétaires de tracteurs. Ces cours furent des plus utiles et permirent aux parti¬
cipants de combler maintes lacunes dans la connaissance de leurs véhicules.
M. Sudan, du bureau des autos, examine le programme du cours avec quelques participants.
Photo à gauche
Monsieur Spinedi, un de nos fidèles abonnés, vient de s'éteindre au bel âge de 96 ans.
Monsieur Spinedi qui fut très entouré par son fils et sa belle-fille aimait à lire son «Fribourg Illustré» en lumant son Brissago. C'est une bonne figure de chez nous qui disparait.
Notre photo à droite
Le Carnaval de Morat a eu un magni¬
fique succès, grâce à l'esprit d'initiative de quelques citoyens dévoués.
Parmi les nombreux chars satyriques, celui-ci représente la police motorisée essayant de retrouver un prisonnier fantaisiste. (Photo Mühlmann)
Prisonniers des Indiens C'est après une dizaine de jours de ce combat harassant pour défendre notre existence contre les pièges que la nature hostile et la faune de la jungle nous tendent, qu'enfin nous apercevons la lisière d'une forêt saine, annonçant l'approche d'une terre ferme, d'une terre sur laquelle nous pourrons de nouveau marcher, sans être obligés de tâter le sol avec mille précautions, avant de poser le pied. Alors seulement, est dé¬
cidé l'établissement d'un camp, devant nous permettre de prendre le repos que nous attendons depuis longtemps. Après une toilette qui n'est pas un luxe, nous reprenons une partie des forces dépen¬
sées au cours de cette hallucinante tra¬
versée de marécages. Toutefois, comme notre grande soif d'inconnu n'est pas apaisée, nous levons le camp dès le troisième jour, rassemblant notre cou-
(Iriiarvlew de Louis Gross) (suite) rage et nos bagages, et reprenons la
route en direction de cet Océan Paci¬
fique que nous ne sommes plus très sûrs d'atteindre un jour. Cette nouvelle étape au sein de la grande forêt mysté¬
rieuse, dure une douzaine de jours. Nous rencontrons de nouveaux indiens, mais cette fois, contrairement aux premiers indigènes trouvés sur notre passage, ce sont des hommes grands, taillés en athlètes fins et racés, que nous aper¬
cevons au détour d'une rivière, alors qu'ils naviguent à bord de plusieurs pirogues taillées dans des troncs. Ils sont une vingtaine, qui viennent au devant de nous, après s'être rapidement concertés. En réponse aux renseigne¬
ments que nous leur demandons, rela¬
tifs à la distance qui nous sépare du prochain village, ainsi que sur les pos¬
sibilités de s'y arrêter, moyennant l'ap¬
port de quelques cadeaux, la troupe nous ayant entourés, nous ordonne par signes, de la suivre, sans toutefois qu'elle mit dans cet ordre, aucune violence.
Nous sommes embarqués séparément dans les pirogues, et c'est ainsi, sous l'escorte de ces vingt guerriers que,
méditant chacun dans un espace res¬
treint, nous voguons vers notre destin.
Malgré le décor absolument paradi¬
siaque dans lequel évoluent nos frêles embarcations, nous ne sommes pas très rassurés, et il est superflu de décrire dans quelle terreur vit notre malheureux interprète, que son intuition avait depuis longtemps averti d'un danger, sans qu'il put néanmoins en déceler la nature ; il roule des yeux immenses de l'un à l'au¬
tre de nous, quêtant au passage, un regard susceptible de lui redonner un peu de courage. Nous sommes convoyés ainsi, six jours durant, campant la nuit sous la garde vigilante des guerriers, et cheminant dès les premières lueurs ma¬
tinales. Nous escaladons, sur la fin du trajet, diverses collines qui dans leur succession, amènent notre troupe hété¬
roclite, à une altitude de près de mille mètres. C'est enfin l'arrivée, souhaitée et redoutée, à ce village hissé sur un plateau escarpé, et défendu naturelle¬
ment sur l'une de ses faces, par la montagne dominant une large vallée aux mille couleurs. Dès lors, pensant toucher au terme de notre cruelle incertitude,
nous retrouvons un peu de notre cou¬
rage des premières semaines, et sommes prêts à faire face à toute éventualité ; hélas, n'étant que quatre, que pouvons- nous contre cette tribu dont nous som¬
mes les hôtes forcés ?... Là encore, l'aspect de cette nouvelle cité ne correspond en rien, avec ce que nous avons vu jusqu'à ce jour, dans les villages traversés. Ici, les huttes sont bien plutôt de vraies maisonnettes en pierres taillées et ajustées en forme pyramidale, dont l'entrée est protégée par une peau, pendant comme un rideau.
Sauvés par une lampe de poche.
Au soir du deuxième jour, alors que nous sommes gardés à vue dans deux cases voisines, par des guerriers, le grand chef nous fait venir sur la place centrale du village, après avoir rassem¬
blé toute la population. Notre infortuné Césario d'interprète, plus mort que vif, est alors longuement questionné sur les raisons qui nous ont amenés sur le ter¬
ritoire de la tribu. Il lui est signifié que la violation territoriale dont nous nous sommes rendus coupables, est un délit très grave, entraînant une peine pou¬
vant aller jusqu'à la mort, si le Conseil le juge opportun pour la sécurité de la communauté. Après la traduction labo¬
rieuse de cette déclaration, bégayée par le pauvre interprète, je charge Césario de dire au puissant chef du village que c'est, guidés par notre Dieu, plus puis¬
sant que lui, que nous sommes parvenus à vaincre les montagnes qui séparent les grands lacs, et que c'est aussi ce Dieu, qui nous a permis d'atteindre ce beau village, habité par de fiers et grands guerriers, courageux comme leur chef.
Je fais ajouter que nos intentions sont paisibles, que nous ne sommes pas là pour apporter l'odeur du sang, mais des cadeaux magnifiques pour les anciens et leurs femmes. Sur ordre du vieux chef, les présents sont apportés„sur la place, et alors que méfiants, quelques notables s'approchent avec prudence, j'allume une lampe de poche, mettant en fuite les indiens, y compris le chef. Ce n'est que lorsque l'interprète leur eut expliqué que cette boîte, capable d'éclai¬
rer comme un rayon de soleil, est inof¬
fensive, que quelques dignitaires, précé¬
dés du grand chef, reviennent, remplis soudain d'un respect craintif, pour ces hommes qui font jaillir la lumière de leurs mains. Ces indiens du cœur du continent Sud Américain n'ont jamais vu de blancs, et l'on comprend mieux dès lors, leur crainte, à la vue de cette lampe de poche, et des fusils qui, avec un bruit sec, permettent de faire tom¬
ber morts, les grands oiseaux traver¬
sant la clairière.
(A suivre)
Avril 1953 FRIBOURG-ILLTJSTRÊ Page 7
Mlle Isabelle Maillart, de Siviriez,
brille au Maillot jaune de la chanson
C'est une Fribourgeoise, Mlle Isabelle Mail¬
lart, de Siviriez, qui demeure « maillot or » inamovible à la populaire compétition du Maillot jaune de la Chanson organisée par Radio-Lau¬
sanne.
Toute sympathique, Mlle Isabelle Maillart qui est timide de nature, a dû faire un effort pour paraître sur scène face au public. Elle a une jolie voix, alors on lui avait dit : « Essayez votre chance au Maillot jaune ». Elle la tenta avec beaucoup de crainte et très peu de conviction. Et depuis elle demeure en tête de la compétition.
Voici ci-dessus, Mlle Maillart qui est conduite devant le micro par M. Francis Bernier. On la voit sur notre photo en bas avec son non moins inamovible camarade en tète du classement masculin, M.- Mario Muto, détenteur du maillot jaune de la chanson.
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Avril 1953 FRIBOTJBG-ILLUSTRfi p
age8 Page 9
Mlle Eliane Padhe, élue Miss Fribourg, qui devint quelques jours plus tard Miss Suisse, reçoit le traditionnel baiser.
mentait la présentation. Et, alors a ce qu'il faut pour ça, la grâce et la l'émotion me paralysait, je fus élue gentillesse en plus !
s Fribourg. Dès lors, je devais me Mlle Eliane Padhe, qui représentera ienter à Genève pour le titre natio- la Suisse lors de la prochaine élection
%(h zepoziacje pkofocjZGpIiiqae inédit
de ^jaccjues (jkéoo^
. et là encore, la chance m'a souri, de miss Europe, me signale que la ville 'que j'ai également, aujourd'hui, le de Bulle semble bien être le berceau hr>ur d'être Miss Suisse. des célébrités, puisque miss Europe 1952
•a chance, c'est vite dit, mais je vous et miss Fribourg 1951 ont toutes deux Jre qu'elle mérite son titre, car elle habité la coquette cité gruérienne.
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*
*
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Miss Fribourg est élue. Mlle Eliane Padhe, 18 ans, au centre, a emporté la victoire. A côté d'elle, ses deux
dauphlnes qui m
1"Menu un 2e prix. Le dancing EmDassy était trop petit pour contenir tous les spectateurs
et la moindre place fut occupée ! De gauche à droite : Miss Tahiti, miss France, M. Guy Rlnaldo, président du Comité de miss France
et misa Belgique.
L'écorché.
JACQUES THÉVOZ
a exposé ces jours derniers quelques œuvres photographiques à Lausanne.
Grâce à une personnalité très marquée, ses photographies ont enthousiasmé le public lausannois et son exposition eut un franc succès.
PHOTOGRAPHE Ci-dessous, nous présentons deux œuvres de cet artiste fribourgeois qui obtint récemment une bourse fédérale.
Nos lecteurs auront déjà apprécié à maintes reprises, particulièrement dans ce numéro, les photos de Jacques Thévoz.
Jacques Thévoz étudiant son sujet avant une prise de vue photographique.
Le fauteuil devant l'arbre. Fable par l'image.
Avril 1953 FRIBOURG-ILLTJSTRÊ Page 11
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sente est-elle aussi élégante et racée qu'une Ford ? Est-elle aussi maniable qu'une Ford? Offre-t-elle un confort égal à celui de la Ford ? Est-elle aussi économique à l'achat et à l'emploi, aussi spacieuse, aussi „capable,, que la Ford?
Ces comparaisons s'imposent avant tout achat, en effet...
la Ford'53 est le prototype de la voiture moderne.
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Avril 1953 Page 12
Un petit air de printemps.
De nombreux tailleurs de printemps présenteront sans doute les caracté¬
ristiques de ce modèle : la veste jusqu'à mi-hanches et la taille ignorée.
Balenciaga a créé ici un modèle qui unit la discrétion à l'originalité. Le col, variante du col officier, est prolongé par une petite patte, tandis que le bas de la veste est bordé d'une large frange.
Une veste de demi-saison La veste reste par excellence le vête¬
ment de demi-saison. Le modèle ci-des- sus tout en étant simple est confortable et élégant. A noter les bords arrondis et la poche de forme curieuse.
De Pierre BalmaLn.
Un modèle de robe d'après-midi sim¬
ple, élégante, qui réconcilie avec toutes les extravagances de la mode de prin¬
temps.
La découpe permet d'éviter la pince de poitrine ainsi que l'ouverture sur le côté.
Exécuté en lainage clair ou foncé, c'est un modèle qui ralliera bien des suffrages.
Des suggestions
Les manteaux trois-quarts droits, que le printemps mettra en faveur cette année, se distinguent souvent par un détail de coupe.
Jacques Griffe, par exemple, orne le premier d'un grand col qui tombe souplement sur les épaules et se noue sur le devant au moyen de deux pans libres.
Le second manteau est de Jacques Fath. Il est fermé par une bande de tissu qui prend naissance dans la dé¬
coupe raglan du corsage. L'ensemble est sportif et donne une impression d'étroitesse des épaules.
Une robe-manteau
Baruffaldi a créé ici une robe-man- teau d'une coupe nouvelle et originale.
Les revers partent de la découpe de l'emmanchure et le revers droit donne naissance à la découpe de la jupe. Le haut du corsage est tout simple et les manches sont kimonos. Un modèle très pratique tout en faisant habillé.
Les tendances de votre destin sui¬
vant que vous êtes née sous l'un ou l'autre des signes du zodiaque :
Bélier, 21 mars — 19 avril : Les probabilités sont très
"
Jfavorables, bien que cette période apporte quelque agitation.
Votre bonpe volonté sera appréciée.
Méfiez-vous cependant d'un embal¬
lement qui risque fort d'être une imprudence.
Taureau, 20 avril — 20 mai : Faites des projets, vous avez toutes chances de réussir, même si actuellement quelques en¬
nuis obscurcissent votre ciel. Nou¬
velles intéressantes à ne pas négli¬
ger. Complications dans vos affaires de cœur, dues en partie à votre manque de réflexion.
Gémeaux, 21 mai — 20 Juin : CÉ Quelques difficultés avec vo¬
tre entourage : on n'est pas d'accord avec vous au sujet d'une décision que vous devez prendre. Un peu de patience et une nouvelle solu¬
tion pourrait intervenir qui arran¬
gerait tout. Soyez plus compréhen- sive envers quelqu'un qui vous aime beaucoup.
Hiisïïâ Wßäüe
LES TENDANCES DE VOTRE DESTIN W Cancer, 21 juin — 21 Juillet :
Les voyages vous sont pro¬
pices. Une nouvelle affaire de cœur va vous laisser perplexe.
Ne vous emballez pas, vous le re¬
gretteriez car la médisance vous guette. Soyez plus réaliste et ne vous fiez pas aux apparences.
Lion, 22 juillet — 22 août : Période assez médiocre : vous doutez de vous-même...
et des autres. Cela n'est dû qu'à un peu de lassitude. Réagissez au plus tôt : plus vous trouverez d'intérêt à la vie, plus les événements vous don¬
neront raison. Vous avez des amis très sincères, et vous pouvez leur faire confiance.
•a
Vierge, 23 août — 22 Septem¬
bre : Vous serez très entou¬
rée et votre humeur sera excellente. Agissez cependant avec réflexion dans plusieurs domaines où de la légèreté et de l'étourderie vous feraient perdre des avantages. Chan¬
gement ou voyage en perspective : profitez-en.
Balance, 23 septembre — 22 octobre : Perspectives sentimentales moins bonnes qu'auparavant. Des satisfactions res¬
treintes et même quelque dépit vous guettent. Montrez-vous belle joueuse, votre tour viendra d'épater vos amis.
Il est possible qu'on vous demande d'exercer un talent : si vous savez vaincre votre timidité, vous pouvez réussir.
Scorpion, 23 octobre — 21 novembre : Période paisible.
Votre complaisance sera ré¬
compensée. Vous serez, par contre, un peu lasse d'une certaine routine, mais votre bonne humeur aura tôt fait de réagir, surtout si vous savez gagner J'estime de personnes intéres¬
santes et même influentes.
. » Sagittaire, 22 novembre — V P-2 décembre : Votre fantai- ' * /J_ sie ou votre humeur va voü's faire" commettre quelques bévues.
Votre charme et votre vivacité d'es¬
prit vous vaudront, par contre, des succès. Quelques ennuis vers la fin du mois pourraient être évités si vos actes étaient plus réfléchis. Pensez à faire plaisir à autrui et un peu moins à vous-même.
Capricorne, 23 décembre — 19 janvier : complications
" * probables dans votre vie pri¬
vée, dues à quelques jalousies. Menus ennuis. Vers la fin du mois, vous ferez un changement qui vous fera grand bien. Relations nouvelles à ne pas négliger, sans toutefois croire à tout ce qu'on vous dira. Vous vous rendrez compte vous-même de ce qui est vrai ou imaginaire.
Verseau, 20 janvier au 18 fé¬
vrier : Sentiments inégale¬
ment partagés. Vous vous dévouerez sans qu'on apprécie la peine que vous vous donnerez. Par contre, vous resserrerez des liens amicaux ' qui vous seront très pré¬
cieux. On vous reproche un manque de franchise qui n'est en réalité que de la timidité. Montrez-vous un brin téméraire.
Poissons, 19 février — 20 mars : Petites difficultés avec votre entourage immé¬
diat. Usez d'une douce fermeté, tout reviendra calme. Cette période sera propice aux explications, aux mises au point, pour autant que vous dé¬
fendiez votre point de vue avec assu¬
rance, sans vous énerver. Une bonne influence durant ce mois vous per¬
mettra d'être très convaincante.
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