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année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 6Q eis NOVEMBRE 1954

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année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 6Q eis NOVEMBRE 1954

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ORGANE INDEPENDANT Administration : Avenue de la Gare 6, Fribourg, Tél. 2 37 60 Abonnement: 1 an Fr. 6.- Etranger Fr. 8.50 Chèq. post, lia 2851 Editeur: René Dessonnaz Annonces 12 et. le mm.

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Scène do vendantes au Vully, eérémoniale dans sa simplicité. Le raisin est bon,

mais rare, la prêle ayant dévasté les vignobles. (Voir notre reportage à l'intérieur) Deux souriantes Genevoises du cor

la bénichon de OliAiel-St-Denis. tèjje de la fête des

(Voyez nos photos costumes et coutumes aux paj;es suivantes.)

Au 1er rallye de la section fribourpeoise de l'AKTM, le président de la section fribourpcoisc, M. Gaston Blanc, et M. Guido Bise, du comité d'organisation, sont

fort affairés. (Lisez notre reportage.)

Deux jeunes espoirs sportifs : il (rauche, .Jean-l'ierre ('nennet du ('KO Bulle,

sorti premier dans la catégorie juniors B, .'{(>00 m., au 5e Tour de Kossens \

droite, .Jean-l'ierre Conns, du CA Kribourtf, classé 2e. (Voir Ich photos il l'intérieur)

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Page 2 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Novembre 1954 Le Dr Paul Ryncki

Colonel du service de santé de l'ar¬

mée suisse, le Dr Paul Ryncki, mé¬

decin-chirurgien était connu, non seulement pour ses capacités pro¬

fessionnelles, mais pour son bon cœur qui lui gardait l'estime et l'amitié de ses malades. L'an der¬

nier il avait été appelé au poste im¬

portant de médecin en chef de la Croix-Rouge suisse. Il n'aura, hé¬

las, pas exercé ses fonctions long¬

temps car la mort l'a enlevé pré¬

maturément, à l'âge de 59 ans à l'affection des siens et à l'estime générale.

M. Emile Mutrux

Représentant d'une grande maison de trousseaux, M. Mutrux, d'ori¬

gine vaudoise, était l'amabilité per¬

sonnifiée. fca déférence et la ser¬

viabilité commerciales, tout exté¬

rieures souvent, avaient fait place, chez lui, à une bonté profondé¬

ment humaine toute empreinte de cordialité ; il aimait à faire plaisir et à rendre son prochain heureux.

Les revers ne lui furent pas épar¬

gnés et sa brusque disparition, à l'âge de 52 ans, a profondément peiné ses nombreux amis.

(Photo Rast)

M. Philippe Geinoz

Avec M. Philippe Geinoz, décédé à l'âge de 77 ans, disparait un au¬

thentique montagnard cîe la Gruyè¬

re, attaché à ses vanils et à ses tra¬

ditions, un chrétien fidèle et un père de famille laborieux qui a tou¬

jours rempli avec conscience tout son devoir. Il faisait partie de ce groupe des barbus, qui, non seule¬

ment dans les manifestations fol¬

kloriques et les cortèges donnent une belle image de notre pays, mais qui, dans leur vie entière font rayonner leur sagesse, leur travail et leur amour de la terre.

(Photo Schneider) M. Edouard Gaillard

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C'est une figure bien sympathique qui disparait avec M. Edouard Gaillard, décédé, après une cruelle maladie, à l'âge de 65 ans. D'un caractère empreint de bonté et d'un commerce toujours agréable, le défunt exerçait la profession de peintre en bâtiment où il avait acquis la maîtrise et avait établi son atelier dans le quartier d'Alt.

Il avait élevé une belle famille à laquelle il se consacra entièrement et qui l'entourait de son affection.

(Photo Lorson)

M. Aloïs Jeckelmann

C'est dans sa 47me année que M.

Alois Jeckelmann a été enlevé à l'affection des siens, après une pénible maladie supportée avec une grande résignation chrétien¬

ne. Le défunt fut, durant quinze années, concierge des fabriques Cafag S. A. et Papro S. A., et il en remplit ■< les travaux ennuyeux et faciles qui veulent beaucoup d'a¬

mour » avec une fidélité et une conscience qui lui valurent l'esti¬

me de ses supérieurs et l'amitié de tout le personnel.

(Photo Stolz)

M. Albert Feller

M. Alphonse Michel

Né en 1870 à Cressier-sur-Morat dans une famille qui devait comp¬

ter 14 enfants, M. Michel, après son court stage à sa sortie de l'école normale, enseigna pendant 18 ans à Cournillens et fut un des mem¬

bres fondateurs de la Cécilienne de Courtion. Il enseigna ensuite à Massonnens, puis à Le Saulgy et pendant 8 ans à Villarlod où il fut également à l'origine de la Céci¬

lienne. Il dut quitter son dernier poste, Les Ecasseys pour raison de santé et passa à Lussy, chez son frère, une heureuse vieillesse, aimé et respecté de tous.

M.Joseph Buchs

Chef compétent de la Maison A. Feiler et Cie, où il travailla pendant 35 ans et où il avait con¬

quis le respect de tous par son labeur incessant et ses initiatives intelligentes, M. Feller, décédé après quelques jours de maladie, à l'âge de 62 ans, était aussi le pa¬

tron aimé et compréhensif. Il joua un rôle important comme député radical et plus encore comme pré¬

sident cantonal (les tireurs fribour- geois où il remplaça M. Savoy après avoir assumé longtemps la vice-présidence. Il était capitaine d'infanterie. (Photo Rast)

Marchand de bétail fort connu dans la Gruyère, M. Joseph Buchs, qui habitait à Bulle, a trouvé sur les routes du Haut-Valais une mort tragique qui, à 40 ans, l'enlève à l'affection des siens. Près de Ra- rogne, il a été s'écraser, à un vi¬

rage terminant un long tronçon droit, contre un peuplier bordant la route. Sa voiture y a été dé¬

molie et M. Buchs tué sur le coup.

Cette nouvelle a jeté la conster¬

nation dans les nombreux milieux où il était apprécié.

Accordons une plus large part aux fieiirs dans nos jardins On est parfois surpris lorsqu'on se

promène au printemps dans les quar¬

tiers élégants d'une ville, ou en voya¬

geant en pays étranger, de constater combien la part accordée aux fleurs est en général modeste, notamment parmi les personnes qui pourraient consacrer une partie de leur terrain à la culture des fleurs. Elles s'estiment déjà fort heureuses lorsque végètent tristement dans un petit coin une ou deux tulipes hâtives. Et quand, au mois de mai, les lilas fleurissent de toute leur splendeur, cola leur suffit. Elles ne se soucient nul¬

lement de savoir que tout au long de ce mois béni les tulipes tardives célèbrent leur fête des couleurs.

Il faudrait pouvoir conduire ces jardi¬

niers trop modestes dans les parterres que les tulipes multicolores ont conquis.

Ils ouvriraient de grands yeux devant les possibilités qui leur sont offertes, devant le spectacle grandiose qui se déploie sous leur regard. Ils verraient les tulipes-Mendel, produit d'un croisement entre le groupe duc van Tholl et les tulipes Darwin, lesquelles fleurissent entre la fin d'avril et le début de mai

et auxquelles succèdent avec une vi¬

gueur que rien n'arrête les tulipes- Triomphe. A la mi-mai, ce sont les tuli¬

pes-Darwin aux longues tiges qui se mettent sur les rangs et un peu plus tard apparaissent les tulipes-Breeder dont le teintes originales et variées sont un régal pour les amis des fleurs. Les dernières en ligne se nomment tulipes- lis et tulipes-cottage.

Bien qu'il ne soit pas toujours facile de trouver un endroit où planter ces tulipes tardives, puisqu'il faut en géné¬

ral songer à préparer, au mois de mai,

les plates-bandes destinées aux myosotis et aux pensées pour la floraison de l'été, on peut tout de même découvrir un petit coin en cherchant bien. A cette saison, les plates-bandes de roses sont encore dénudées et quelques tulipes par-ci par- là, leur donneront un peu de vie. Les parterres de petits arbrisseaux disposent certainement, eux aussi, d'une ou deux places vides où quelques tulipes seront d'un effet charmant. Les bulbes doivent être plantés au plus tard fin septembre ou début octobre et il faut faire atten¬

tion, en les plantant, de ne pas abîmer les racines des plantes voisines. On éprouvera une grande joie, au prin¬

temps, d'avoir enrichi son jardin de ces quelques fleurs.

M. Amédée Suchet

A Semsales est décédé, à l'âge de 65 ans, M. Amédée Suchet, bien connu dans la région où. pendant de nombreuses années, il avait exercé les fonctions de forestier d'Etat. Miné par une longue et douloureuse maladie, il avait ré¬

signé cette charge dernièrement.

M. Suchet était une figure estimée dans les milieux apicoles et faisait partie de la Société romande d'api¬

culture où ses collègues recou¬

raient volontiers à sa grande expé¬

rience du monde des abeilles.

(Photo Glasson)

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Marie Torriani

A Bulle, est décédée subitement, à l'âge de 76 ans, Mme Marie Torriani, bien connue dans le chef- lieu de la Gruyère pour son affa¬

bilité, sa courtoisie et son cœur généreux. Personne débordante d'activité, elle fut d'abord la colla¬

boratrice précieuse de son mari qui fonda le premier cinéma bul- lois. Elle continua par la suite à s'intéresser à cette activité que reprit son fils Marcel bien connu dans les milieux de directeurs de salles et qui l'entourait de son af¬

fection.

M. Ferdinand Cottier

Cette figure populaire de Bulle, s'est éteinte doucement, à l'âge de 81 ans. Facteur retraité, originaire de Bellegarde, il était le cadet d'une nombreuse famille à laquelle appartenait Mgr Cottier. Sous les dehors un peu rudes de son carac¬

tère franc, il cachait un bon cœur et une ironie de bon aloi. Il aimait à raconter, en les saupoudrant d'humour, les nombreux souvenirs de sa longue carrière à laquelle succéda une retraite tranquille où la montagne avait la préférence.

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Novembre 1954 FRIBOUBG-ILLUSTKÊ Page 3 Jusqu'à ces derniers temps, c'était à la rue

Guillimann, presque en face du théâtre Livio, que M. Joseph Bianchi avait installé ses ateliers : une clôture de planches, avec une grosse porte, une petite baraque de bois où un fourneau lui per¬

mettait imprudemment, l'hiver, de se chauffer tant bien que mal, un hangar en avant-toit et un terrain à ciel ouvert avaient, pendant de lon¬

gues années, suffi à ce tailleur de pierre et à ses ouvriers pour faire de la « belle ouvrage ».

M. Bianchi s'est installé, il y a 54 ans, à Fri- bourg et, Tessinois plein de courage et de foi en son métier, il a travaillé sans relâche, tranquil¬

lement, sans autre publicité que son travail bien fait. Bien des gens ignorent encore, à l'heure actuelle qu'à côté des monuments funéraires dont il a décoré bien des cimetières et des travaux en simili qu'on lui a confiés, M. Bianchi, véritable artiste, est l'auteur de la réfection de nombreux monuments et, entre autres, de plusieurs de nos belles fontaines sculptées.

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M. Bianchi dans son atelier prépare un moule. Le moulage d'un escalier. Ponçage d'un monument funéraire.

Trouvaille artistique à la Grand'Rue L'immeuble No 31 de la Grand'rue, qui avait

été acheté par la société immobilière Aaregg S. A., à Berne, a été, ces temps derniers, com¬

plètement démoli en vue de le transformer en appartements de une et deux pièces. Seuls res¬

taient debout la façade et les deux murs mitoyens.

C'est sur ceux-ci, sous le badigeon qui les recou¬

vrait, que M. G. Schmid, professeur à l'Université et président de la commission cantonale des mo¬

numents historiques, a découvert des peintures murales, sous forme de faux-joints et de médail¬

lons à figures. Ces œuvres offrent un grand inté¬

rêt par leur valeur artistique et historique. Grâce à certains de leur détail, on a pu les situer dans

le second quart du XlVe siècle. Ce sont les pre¬

mières peintures de cette époque, de caractère profane, dont on retrouve la trace dans notre canton. On mesure l'importance de cette décou¬

verte, d'autant plus que seules, deux peintures retrouvées à Zurich et conservées maintenant au musée national nous donnent une image de cette époque. Un relevé des peintures de la Grand'rue a été fait par les artistes Bernard Meuwly et Yoki. On a de plus essayé de détacher les frag¬

ments intacts pour pouvoir les conserver et reconstituer ainsi la grande salle de fêtes où elles formaient un ensemble de valeur.

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Vue générale du garage avec l'habitation.

tième de millimètre ne représente plus aucune difficulté pour cet habile homme de métier.

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Quelques concurrents : à gauche, M. Philippe Meinvly et M. Armin Holniann.

Ces lettres n'ont rien de secret, surtout à notre époque où les initia¬

les sont à la mode. L'Association romande des troupes motorisées gar¬

dait cependant un secret pour ses membres. Elle avait préparé, en cette fin d'octobre son rallye auquel parti¬

cipèrent 16 équipes, formées chacune d'un conducteur et d'un navigateur, qui se donnèrent rendez-vous à Rossens et s'en allèrent, sur 47 km., faire le tour de la rive gauche du district de la Sarine, mordant un petit: peu sur le district du lac. Parmi les équipes concur¬

rentes, 15 avaient une automobile et une

Un poste, (le pointage à Noréaz. A gauche, M. Félix Klaus et M. Koland Wiprct.

M. Gaston lîlanc, (à gauche) M. Guido Bise et M. Marcel Zosso, avant le départ.

avait choisi la motocyclette. Le parcours était donc secret. De même qu'un farceur avait écrit une fois au bas d'une lettre :

«Je ne signe pas, vu que c'est une lettre anonyme », de même le parcours était inconnu, puisqu'il s'agissait d'un rallye. Il a fallu donc travailler de la boussole, calculer des coordonnées sur des cartes qui, par astuce, ne portaient que des noms de fermes isolées mais où l'on pouvait se repérer sur des voies de chemin de fer, des rivières ou des bourgs. Parcours à effec¬

tuer à une moyenne prescrite, chemin forestier à faire hoque¬

ter les plus solides ressorts, corsèrent ce rallye qui se termina au Guintzet et que M. Gaston Blanc, expert au service canto¬

nal des automobiles, avait organisé de main de maître dans tous ses détails.

I)e gauche à droite : MM. Roland Girard, Koger rittet, Thoriii et Fernand Tliorln.

Au centre, M. Hoff-Grumser donne le départ à une

équipe. Deux équipes avant le départ.

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Page 6 FRIBOURG-ILLUSTRÉ Novembre 19o4

Vendanges au Pays de Fribourg

Le pays de Fribourg ne figure certes pas sur les grandes cartes vinicoles et bien des Fribourgeois eux-mêmes igno¬

rent ou méconnaissent malheureuse¬

ment, les crus de notre terre. Et cepen¬

dant, notre canton possède sur son ter¬

ritoire et sur les bords du Léman, des parchets qui ne méritent point cette indifférence ou même cette ironie dont on les entoure trop souvent. Nous avons été rendre visite, au moment des ven¬

danges à des vignobles du Lac, de la

Broyé et du Lavaux. Nous y avons pas¬

sé de bien agréables instants, bu des verres qui, contrairement à ce qu'on prétend, n'ont rongé ni notre gosier, ni notre plume. Nous avons surtout fait connaissance avec des viticulteurs de

chez nous qui aiment leur métier, le savent et qui sont dignes de l'intérêt de notre population.

Si vous ne connaissez pas le Vully, le Cheyres et le Faverges, faites-en provi¬

sion. Les vins fribourgeois vous prouve¬

ront qu'ils valent leurs cousins des can¬

tons voisins.

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l"n beau moment de lu journée pour les vendangeurs : les

« 1 lieu res » !

A CHEYRES

Tout amateur de sites idylliques connaît Chey¬

res, appelé par certains la 'Riviera fribourgeoise:-.

Paisiblement étiré au pied d'un coteau boisé de sapins et de cerisiers sauvages, il allonge ses opulentes maisons le long de la grand-route Esta- vayer-Yverdon. Le lac de Neuchâtel, d'habitude calme et limpide, lui forme une bordure bleutée.

Au moyen âge, ses habitants y cultivaient la vigne et déjà les pressoirs y déversaient, chaque automne, le moût sucré qui, une fois fermenté dans les grands vases, procure le bon vin du ter¬

roir. Aujourd'hui encore, la culture de la vigne, comme celle des cerises, y demeure à l'honneur.

Que ce soit en juin, au temps des cerises ou en automne, lors des vendanges, le visiteur quitte toujours le village avec son panier de cerises noi¬

res ou avec son cornet de raisin et n'oubliera pas d'y ajouter une « cuchaule » Charly que l'on vient de bien loin chercher à l'époque de la bénichon.

Et il aura visité les caves, aux peintures très fines et très anciennes, de M. le député Pillonel et admiré avec quel art les viticulteurs de l'endroit savent tirer parti des presses à bras qu'ils gar¬

dent jalousement.

L'un des plus anciens pressoirs du village.

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Mme Henri Blanc

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choix Bonne

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Ses vins 0 So restauration

Oscar Bovet

Apres avoir chargé le pressoir pour la nuit, on a droit à un dernier verre ! Au centre, M. le député ï.éon Pillonel,

de Chevres.

AU VULLY M. Louis Chervet, à Praz, nous a

reçus avec un sourire lassé et, d'un geste résigné, il nous a montré la colline aux parchets qui montent à l'assaut du ciel, entre les petits murs blancs qui les déli¬

mitent. Cette année fut en effet bien mauvaise pour les viticulteurs du Vully : un nuage jaune dans l'orage d'été, dur et implacable, s'est dirigé tout droit vers la colline et y a déversé sur ses flancs la grêle dévastatrice. Mitraillant tout sur son passage, cette colonne aveugle a troué les feuilles, détaché les raisins encore verts, déchiqueté les plants. Les brantards qui, aujourd'hui, ramènent les grappes au pressoir ont

bien moins de travail que les autres an¬

nées, le 70 % de la récolte a été, en quelques minutes, anéantie. Anéantis aussi, le travail et les espoirs du vigne¬

ron...

Cependant, ne perdant pas courage, nos Vullerains se sont remis à la tâche et pourront tout de même vous vendre du Vully ! A ce propos, M. Chervet, qui après nous avoir fait visiter ses caves et son pressoir hydraulique, nous invi¬

tait à déguster son Vully, nous contait que les marchands l'achètent au prix de 1 fr. 50 le litre, et qu'il a eu la surprise d'en boire à Bâle au prix coquet de 7 fr.

la bouteille !

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Novembre 1954 FRIBOl'RG-ILLUSTRÉ Page 7

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Toutes les fferles trouveront de la pince dans cette cuve,

bien aménagée, de Praz. Le raisin cueilli va être foulé dans ces gerles.

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Un pressoir moderne à Praz, celui de M. Louis Chervet qu'on reconnaît ci-dessus, à Rauche.

AUX FAVERGES Au haut du grand lac qui étend dans

le soleil sa nappe bleue et or, dans les vignes du Lavaux, l'Etat de Fribourg possède les vignobles des Faverges et d'Ogoz, crus renommés qu'il offre aux hôtes qu'il veut spécialement honorer et qu'il vend aussi aux amateurs de bon vin. Ces vignes avec celles d'Epesses et de Burignon, furent autrefois plantées par les moines cisterciens de l'abbaye d'Hauterive. Ils en avaient gardé, au travers des siècles, la propriété et, en 1848, ces biens précieux passèrent à l'Etat.

Mais l'Etat, aujourd'hui, avec un directeur de Forêts, Vignes et Domaines

tel que M. le conseiller d'Etat Georges Ducotterd, ingénieur-agronome, avec un administrateur tel que M. Joseph Jungo, qui soigne amoureusement ses vignes, aidé de M. Gerster, adjoint, a conservé intact l'héritage des moines et l'a fait bénéficier des progrès de la technique moderne sans lui enlever, pour autant, son cachet ancien. Et si la récolte n'est, cette année, pas très abondante, la faute en est au mauvais temps. Par contre, si la qualité de la vendange dépasse la moyenne, c'est peut-être bien grâce aux soins de ceux qui sont responsables de cette enclave vinicole de Fribourg dans le canton de Vaud.

Magnifique coup d'oeil sur les Alpes depuis le domaine des Faverges, propriété de l'Etat de Fribourg.

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M. Gerster, administrateur-adjoint, en compagnie du vigneron des Faverges M. Kogivue, contrôle les litres de moût en faisant une encoche sur une huche qui est la seule comptabilité des vignerons.

des Faverges dans le Lavaux.

Vignerons aux Faverges.

La journée a été pénible et on se retrouve à la nuit tombante au pressoir. A droite, M. Joseph Jungo, administrateur des vignes de l'Etat, et MM. Aimé Genton et Frédéric Bernet, vignerons des

Faverges. Un brantard au travail sur le chemin des vignes d'Ogoz,.

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Novembre 1954 Page 9 CHAMPIONNAT SUISSE

DES QUILLEURS Le championnat suisse des quilleurs par club s'est déroulé cette année à Fribourg pour les clubs de la série B. Pendant trois samedis et dimanches de file, aux cafés du Belvédère et des Tanneurs, les membres de quelque 30 équipes inscrites, dont quatre fribourgeoises, firent glis¬

ser la boule lourde et capricieuse parfois vers les quilles stoïques qui tant de fois abattues se rele¬

vaient chaque fois, attendant héroïquement la nouvelle rafale qui les fauchait dans un crépite¬

ment sourd, tandis qu'à l'autre bout de l'asphalte luisant, le joueur contemplait avec joie son héca¬

tombe et qu'un public passionné applaudissait les plus belles passes.

Cette manifestation, organisée de main de maître par la section de Fribourg, sous la direc¬

tion de M. Arthur Sigrist, se termina, le dernier A (rauche, M. le préfet Renevey et M. Not/., hôtelier à Chiffres, président cantonal des quil¬

leurs.

L'équipe fribourj*eoïsi' « Gottéron » qui s'est franche à droite : MM. Alois Sapin, Bernard l'i

Charles G rauwiller, Kranz liriilhart et soir, par une manifestation officielle ar

café des Tanneurs. Après quelques mots de bienvenue de M. Sigrist, on entendit M. Oesch, de Zurich, président central suisse et M. le préfet Marcel Renevey, représentant le gouvernement. M. Edy Brunner, de Chiètres, président cantonal, donna lecture du palmarès qui vit une vic¬

toire bernoise, mais où l'on applaudit en¬

suite les quatre clubs fribourgeois, classés en 2me, 3me, 4me et Tme places. ,J. r.

L'équipe de Fribourg a Zaclirin^ia » a obtenu le 4e rang. De (jauche à droite : MM. Joseph Curty, Arnold Schmutz, Louis IVissard, Hans Rappo.

Aloys Vonlanthen, Ifjna/. Gasser, Kmile Corpataux, Arthur Sigrist, prési¬

dent de la section de Kribourg, et, assis, M. Emile Clirty.

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Trio Romandia's,, Jeannette Clerc, Adolphe Brulhard,

Georges Cotting Dirigés par le célèbre virtuose

ROBERT REMY Samaritaine 115 Fribourg De gauche à droite : Robert Remy, Jeannette Clerc,

Adolphe Brulhard, Georges Cotting

Le nouveau commandant de gendarmerie

Dans sa séance du 19 octobre, le Conseil d'Etat a nommé M. Jacques Waeber, jusqu'alors greffier adjoint

près le tribunal de l'arrondissement de la Sarine au poste de commandant de gendarmerie, en remplacement de M. Laurent Brulhart. démissionnaire. Le nouveau titulaire est né en 1921 et est originaire de Tavel.

L'autorité a tenu à faire appel non seulement à un jeune qui a l'âme d'un chef, mais aussi à un juriste

— M. Waeber est licencié en droit — qui puisse en même temps dominer les nombreux problèmes de droit qui se posent souvent au commandant de gendarmerie.

Cette nomination a été favorablement accueillie par la population et tous ceux qui connaissent M. Waeber s'en sont réjouis. En effet il sait joindre la fermeté à la compréhension et s'imposer sans heurt. Commandant la comp. 1-20, le capitaine Waeber a su se faire estimer à la fois de ses chefs et de ses hommes. Dans ses fonc¬

tions de greffier, il a toujours fait preuve de précision et d'amabilité. Le Corps de musique La Concordia et le Chœur d'hommes La Mutuelle l'ont félicité chacun par des concerts devant son domicile et ses contempo¬

rains de 1921 l'ont fêté au cours d'une soirée très cor¬

diale où ils lui ont offert une channe.

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A S'Hôpital des Bourgeois Le Dr Bernard Plancherel a été nommé chef du service interne de l'hôpital des Bourgeois en remplacement du Dr Edouard de Buman, qui se retire après une longue et fructueuse activité. Le nouveau titulaire est âgé de 34 ans, il a fait ses études de médecine à Fribourg et Lausanne puis de nombreux stages où il s'était orienté plus spécialement vers les affections pulmonaires.

(Photo Bonafini)

LE TOUR DE ROSSENS Cette épreuve annuelle, organisée par

le C. S. de Rössens s'est courue pour la cinquième fois, le 24 octobre et, si le temps ne fut. pas des plus resplendissant, un public nombreux est cependant venu applaudir les nombreux concurrents.

La course a été précédée par un relais de quatre fois cent mètres. Ensuite, plus de quatre-vingts coureurs s'alignèrent au départ, et l'on remarquait parmi eux, à côté des licenciés A et B, une réjouis¬

sante pléiade de juniors et de vétérans

venus de toutes les parties du canton.

Leurs efforts, certes- récompensés d'un bon verre revigorant de Talismalt, le furent aussi par de nombreux prix et par les applaudissements de leurs admi¬

rateurs. Spectateurs et coureurs se don¬

nèrent ensuite rendez-vous à l'IIôtel du Barrage, où, au rythme d'un joyeux concert, ils fêtèrent les vainqueurs de cette manifestation réussie que le club sportif local avait organisée avec soin.

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Avant le départ. On recommit ci-dessus, à Rauclii-. Al. Louis Moulli-t, insti¬

tuteur, M. J'aul Monney et M. i'abbé Morirr, révérend curé de Kossens.

(10)

Page 10 FRIBOl'KG-ILLl'STKÊ Novembre 1954

La Fête de Châtel-St-Denis

Qui n'a pas sa petite bénichon ? Dans notre pays où des villages s'enorgueillis¬

sent d'avoir leur propre bénichon, Châtel- St-Denis se devait de ne pas manquer

■iur cette liste de tirés-à-part. Aussi est- ce le 3me dimanche d'octobre que Châ- tel est en liesse, qu'on y mange le mou¬

ton aux poires à botzi la cuchaule et la moutarde. Mais cette année, Chàtel y a ajouté une manifestation des plus réussies. Le mérite en revient à la Fédé¬

ration fribourgeoise et à l'Association gruérienne des costumes et coutumes.

Celles-ci, en effet, ne se sont pas seule¬

ment contentées de tenir, sous la direc¬

tion de leurs présidents respectifs, MM.

Henri Naef, conservateur du Musée gruérien et Henri Gremaud, homme de lettres, leurs assemblées générales. Elles ont tenu à prouver à la population de Châtel que " les mœurs, les coutumes, les fêtes et tout ce qui vient des aïeux » pour reprendre un texte de l'abbé Bovct -- sont bien vivants chez nous, que notre folklore n'est pas seulement 1 attrait touristique qui fil accourir de nombreux visiteurs dans la capitale de la Vevey.se pour y voir le cortège costu¬

me, mais qu'il est l'incarnation vivante de notre peuple, l'expression de son art et de sa foi.

IK-hutnnts mais surtaux, les jeunes musiciens (le la fanfare I-a Lyrettr De charmants petits liul-

lois participaient au eortèire Deux musiciens chevronnés de La Lyrette.

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Novembre 1954 FBIBOUKG-ILU'S T K fi Page 11

UNE INNOVATION AU MAGASIN KNOPF

Vue partielle du magasin où tous les articles sont si bien exposés.

L'escalier large et facile qui conduit au nouveau rayon du ménage.

Les Grands Magasins Knopf S.A. vien¬

nent de transporter au sous-sol de leur magasin de la rue de Romont 1, leur rayon d'articles de ménage qui se trou¬

vait précédemment au 2me étage de ce même magasin.

Cette amélioration, qui a pour but de mettre mieux à la portée du public ce rayon important dans un local plus vaste que le précédent, a été accompagné de gros travaux d'aménagement.

Du fond du rez-de-chaussée, un nou¬

vel escalier, large et facile, a été cons¬

truit à côté de l'ascenseur et amène ainsi rapidement la clientèle dans ce local clair et accueillant. Pour remé¬

dier aux inconvénients inévitables aux sous-sols, les Grands Magasins Knopf ont fait installer un système spécial d'aération : l'air frais, aspiré de la rue, est tout d'abord débarrassé de ses im¬

puretés par un filtre. Il est ensuite ame¬

né, grâce à un mécanisme automatique, à une température constante et toujours agréable. Enfin des humidificateurs lui donnent l'humidité idéale pour la res¬

piration. Cet air constamment frais rem¬

place l'air vicié rejeté au dehors.

L'agencement des rayons, conçu selon les conceptions modernes de la vente, permet au client de circuler à son aise, de contempler les divers assortiments sans jamais être dérangé et sans avoir l'impression pénible d'être engagé dans un mouvement obligatoire. Tous les arti¬

cles, bien exposés, peuvent être exami¬

nés tout à loisir et les ménagères seront certainement enchantées d'aller visiter le nouveau rayon des articles de ménage chez Knopf.

Un nouveau système (l'étalage permet à la cliente d'examiner à son aise tous les articles.

Voulez-vous une poêle, une marmite, un coquelon ? Tout un choix s'offre il vous le long de ces rayons.

La caisse est très bien conçue et permet un açcès facile.

Un coin du rayon des poteries.

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Page 12 FRIBOURG- IL LUSTRÉ Novembre 1954

JE REVIENS DE BELLECHASSE

M. Rentsch, ingénieur agronome, l'actif directeur de Be liée liasse.

I At bâtiment administratif, rehaussé d'un étage, après l'incendie causé par le pyromane Tlialmann.

A la l'orge, un détenu répare les outils agricoles.

Lors tiu dernier congrès pénitentiaire catholique international. un groupe de participants français, parmi lesquels se trouvait l'aumônier général des prisons de Fiance, résumait ainsi ses impres¬

sions après sa visite a Bellechasse : c'est, parmi tous ceux que nous avons vus. un modèle. Si le détenu est là pour expier une faute, il s'y prépare déjà à se réintégrer normalement dans la so¬

ciété et il y reste un homme que ses supérieurs et ses gardiens rééduquent par l'exemple fie leur travail. Bellechasse est en avance de vingt ans sur les pri¬

sons françaises.

Ce jugement autorisé suffirait déjà à faire tomber les critiques sans fonde¬

ment que l'on entend çà et là sur le pénitencier de Bellechasse et son direc¬

teur, M. le Dr Rentsch. Une visite nous convaincra mieux encore de la réalité, car nous aurons la faculté de parler seul à seul avec des détenus.

Bellechasse, avec son domaine de plus de mille poses, est à lui seul un petit village. Le jour de notre passage, il s'y trouve 310 détenus dont <11 fem¬

mes — et la majeure partie y a été pla¬

cée par des cantons confédérés.

Le bâtiment principal, où se situe l'ad¬

ministration, abrite les hommes condam¬

nés à des peines de prison ou de réclu¬

sion. Les internés administratifs se trou¬

vent à part, à la colonie de travail. Les jeunes délinquants sont également sépa¬

rés des autres et, aux Vernes, l'école et le travail se complètent. La Sapinière, de son côté, est destinée au relèvement des buveurs, tandis qu'enfin toutes les

Par une curieuse coïncidence,

notre reporter a justement eu l'occasion d'assister à une tentative d'évasion

L'alarme est donnée, le chien de police est sorti, M. Rentsch court ù son garage.

Le travail aux champs est coupé par une pose au cours de laquelle les détenus reçoivent du thé.

détenues sont réunies dans la colonie de femmes.

Les détenus, sauf les jeunes, suivent l'horaire suivant : ils se lèvent à 5 heu¬

res et à 6 heures, après avoir déjeuné, commencent leur travail soit en équipe, soit seuls, suivant les tâches auxquelles ils sont affectés. Ceci jusqu'à 11 h. 15, avec une interruption d'un quart d'heure à 9 heures. Le diner est suivi d'une récréation et à 1 h. on se remet au travail jusqu'à 6 h. 30, avec une inter¬

ruption à 15 h. Le détenu touche, le matin, sa ration quotidienne de 600 gr.

de pain qu'il peut manger à sa conve¬

nance, soit aux repas, soit pendant les interruptions où il a droit encore à du thé ou du chocolat. Trois fois par semaine, à midi, il a de la viande. Aucun détenu ne s'est plaint du régime alimen¬

taire. La journée est certes bien rem¬

plie. mais Bellechasse n'est pas une maison de vacances et. avec l'extinction des (eux à 20 h. 30, le sommeil néces¬

saire ne fait pas défaut.

Si la majeure partie des détenus tra¬

vaille, soit aux champs, soit aux étables et écuries très modernes de cette exploi¬

tation. que M. Rentsch mène avec tout«.' la compétence d'un ingénieur-agronome, cette majeure partie n'absorbe cepen¬

dant pas tous les bras. Utilisant au mieux les capacités professionnelles de ses pensionnaires . le directeur dé¬

tache certains d'entre eux à des occupa¬

tions artisanales, telles que forgeron ou cordonnier, par exemple, qui dimi¬

nuent d'autant les frais généraux et per¬

mettent à l'établissement de se sulhre à lui-même.

La colonie des femmes fait la cuisine, s'occupe de la lingerie, possède un ate¬

lier de tricotage et de raccommodage.

Les bons à rien, les vagabonds sans force et sans métier, sont là encore bons à quelque chose : dans un atelier de tissage, ils sont occupés à faire des tapis, selon des procédés très simples.

N'essayez pas. lors d'une visite, - le premier dimanche du mois est réservé aux visites de distinguer reclus et prisonniers, petits voleurs occasionnels ou assassins récidivistes. Nous avons croisé, par exemple, tout seul, un détenu petit et d'aspect sage, doux comme un mouton. Il avait tué sa femme à coups de hache ■ et tel autre qui semble dangereux a simplement manqué à ses obligations militaires...

Régime de travail, qui oblige les gar¬

diens à montrer l'exemple, régime de ("•pfiance qui laisse une large part à

>n personnalité du détenu sans se lais-

■ glisser dans un sentimentalisme de i'p.'blesse, tel nom est apparu Belle¬

chasse où le détenu sait même rire à l'occasion, où des femmes préparent les égumes au soleil avec des fou-rires étouffés.

Il faut faire vite et bien, des ordres précis permettront seuls de retrouver l'évadé.

I) ne doit pas être loin, car des paysans l'ont repéré dans cette contrée.

y . /

Repris ! L'évadé sort d'un champ de pommes de terre, sous le regard de son directeur.

Dans la colonie des femmes, un atelier de couture occupe une partie des pensionnaires.

On utilise toutes les capacités professionnelles et le tailleur n'est

pas le moins utile.

Cela lui vaut un retour dans la voiture de M. Rentsch, en

attendant les sanctions.

Références

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