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* année Premier Journal illustré Fribourgeois Le numéro 60 cts Mars 1957

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No 125 J. A. 12

m

* année Premier Journal illustré Fribourgeois Le numéro 60 cts Mars 1957

ILLUSTRÉ

NOUVEAU FORMAT = + PRATIQUE + DE PAGES Répondant au désir souvent exprimé par son public, Fri- bourg-lllustré présente son premier numéro tiré sous un format qui correspond mieux aux habitudes modernes de l'édition. Il saisit cette occa¬

sion de dire à ses lecteurs fidèles depuis douze ans la joie qu'il a de leur faire plaisir chaque mois en leur présentant une nouvelle tranche de notre vie fri- bourgeoise si sympathique.

Premier journal illustré fri¬

bourgeois et seul journal fribourgeois vraiment illus¬

tré, il est fier de ce nouveau pas en avant.

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Carnaval et ses féeries sont passés. Ils vous disent « Au revoir et à bientôt : » En

effet, un reportage leur sera consacré dans notre prochain numéro.

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2 FBIBOURG-ILLiTJST B £ Mars 1957 M. Fernand Kieffer

C'était Fernand, le coiffeur des dames.

Un accident stupide l'a tué, sur le bou¬

levard de Pérolles. D'origine française M. Kieffer avait gardé, de son pays, le sens de la beauté. Et la coiffure est un art qu'il faut, pour chaque minois, réin¬

venter. Aimable avec chacun, M. Kieffer parlait volontiers, avec cordialité et en¬

train. Mais, silencieusement alors, il s'oc¬

cupait des deshérités, ouvrait son cœur à la misère.

Mlle Marie-Louise Briilhart

Agée de 60 ans, Mlle Briilhart, vi¬

vait chez son neveu, M. Aloys Fontana.

Sa vie durant, elle connut chaque Jour que le chemin de la fabrique de chocolats de Villars où elle travailla comme ou¬

vrière pendant 40 ans. Sa santé n'était pas solide et elle souffrit toujours du coeur. Depuis deux ans déjà son état s'était aggravé et elle avait dû arrêter tout travail pour se soigner, hélas en vain, de façon plus suivie.

M. Louis Python PP '

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■Ikw Entrepreneur de son état, M. Louis Py¬

thon habitait Arconciel où il avait fondé un foyer. U avait assumé la construction de bien des immeubles dans la région et d'édifices importants tels que l'église d'Ependes. Tout en ne négligeant pas ses 11 enfants, il s'intéressait à la vie ' des sociétés locales et l'estime de ses concitoyens le fit siéger durant de nom¬

breuses années au conseil communal d'Arconciel et à la commission scolaire.

M. Walter Probst

M. Probst-Helfer, technicien diplômé du Technicum de Berthoud avait été de 1930 à 1952, contremaître dans l'entre¬

prise Hogg-Mons et Fils S. A. et dirigea en cette qualité nombre de chantiers importants. En 1952 un accident le priva d'une jambe. Il supporta la douleur sans se plaindre, s'occupa de ses frères d'in¬

fortune en fondant la section fribour- geoise de l'Union suisse des invalides et se refit une situation, qu'il allait encore améliorer comme représentant.

Le Docteur Romain Pasquier

Quelle figure sympathique que celle du Dr Pasquier, médecin en chef du sanato¬

rium d'Humilimont, décédé en pleine activité, malgré sa santé depuis long¬

temps fragile, à l'Age de 59 ans. Après de solides études médicales il s'établit à Bulle en 1928 où, pendant 12 ans il fit partie du conseil communal. Il s'intéres¬

sa à la lutte contre la tuberculose, se spécialisa dans cette branche et fut, non seulement le médecin autorisé mais l'ami de ses malades.

M. Marius Risse

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Victime de la chaussée verglacée, M.

Marius Risse a trouvé la mort à 19 ans, en allant rendre visite à ses parents à La Serbache. Il avait en effet quitté de bonne heure le foyer familial pour ga¬

gner sa vie et aider à ses nombreux frè¬

res et sœurs. Dans les deux places qu'il occupa il donna entière satisfaction à ses employeurs. C'était un jeune homme économe et laborieux qui, très jeune, avait su envisager avec sérieux ses res¬

ponsabilités.

M. Jules Renevey

C'est avec surprise que l'on a appris la mort à Fribourg, de M. Jules Renevey, décédé à 62 ans après une courte mala¬

die. Très apprécié de ses patrons et de ses camarades de travail, il exerçait la profession de cartonnier dans l'une des entreprises de la place. Issu d'une fa¬

mille où la musique a toujours été à l'honneur, il suivait avec intérêt la vie de la Concordia dont son frère Louis est sous-directeur.

Mme Marie Tarchini

Elle a rejoint, à quelques semaines d'in¬

tervalle, son époux, M. Charles Tarchini.

Agée de 69 ans, malade depuis long¬

temps, elle partageait avec son mari la • vertu de bonté. Chez elle comme chez lui, c'était une fleur discrète, pleine de nuance et de délicatesse. C'était vers les deshérités que la défunte se tourna avec prédilection, s'occupant pendant trente ans, entre autres œuvres, de celle de Saint-Martin.

M. Fernand Esseiva

1 Originaire de Charmey, M. Fernand Esseiva avait conservé l'ardeur comba¬

tive de sa Gruyère natale. Il s'était éta¬

bli à Vuistemens-sur-Ogoz, où travail¬

lant la terre, il avait élevé une belle famille. C'est après une longue maladie, supportée avec courage, qu'il disparait à l'âge de 64 ans, laissant un grand vide autour de lui et le souvenir d'un homme énergique et droit aux solides principes chrétiens.

Mme Antoinette Raboud

Une vie de 74 ans, faite tout entière de labeur et de foi, fut celle de Mme Joseph Raboud, née Antoinette Fragnière, dé¬

cédée à Grandvillard. Elle était née à Lessoc où elle passa sa jeunesse, épousa ensuite à Grandvillard M. Raboud qui y exploite un commerce de bois et éleva avec lui une belle famille de onze en- fanr«, dont l'un est missionnaire en Afrique équatoriale française et elle donna à ses enfants l'exemple lumineux des humbles vertus.

M. Isidore Grandjean

C'est une belle figure de Gruyérien qui disparaît avec M. Isidore Grandjean, décédé à Enney dans sa 90me année.

Avec son épouse, qui est sa contempo¬

raine, il avait élevé une belle famille de 11 enfants auxquels il a donné l'ex¬

emple, non seulement d'un agriculteur connaissant à fond son métier, mais aussi d'un brave homme toujours prêt à rendre service avec le sourire. Il était fort connu dans la région où pendant de nombreuses années il fut garde forestier.

M. Marcel Oberlin

Il avait 20 ans, il allait terminer, par un baccalauréat, ses études secondaires à Saint-Michel. H aimait le sport. Une chute dans une descente à ski l'a tué.

Fils cadet de M. Jean Oberlin, receveur général, le jeune Marcel était de ceux qui préparent leur vie sans fanfaron¬

nade, avec une assurance sans déclara¬

tions, une confiance tranquille. Le sport était pour lui le moyen d'aguerrir son courage, de former son caractère pour une vie qui ne lui a pas été donné de vivre Mme Anna Roubaty

Emportée à l'âge de 38 ans seulement, Mme Pierre Roubaty, née Anna Bongard a succombé à une maladie qui la minait depuis plusieurs années. Domiciliée à Villars-sur-Glâne, elle y était aimée pour son caractère simple et bon, pour ses attestions envers les malades. Avec cou¬

rage elle conduisait son foyer, donnant à ses enfants, un bel exemple d'énergie et de fol chrétienne.

Mme Lina Favre

Mme Emile Favre, née Lina Fahrn!, dé¬

cédée en octobre dernier au Crêt était, depuis de nombreuses années atteinte gravement et paralysée, ne pouvait pres¬

que plus se déplacer. Elle essayait cepen¬

dant de se rendre le plus utile possible, faisant l'ouvrage que lui permettait son état. Donnant l'exemple du courage à ses enfants, elle en fut récompensée par une affection jamais démentie jusqu'à sa mort, survenue soudainement à l'âge de 58 ans.

Mme Anny Aeby

Dès sa sortie de l'école primaire, Anny Aebischer qui par son mariage allait de¬

venir Mme René Aeby, entra comme ven¬

deuse aux Grands Magasins Aux Trois Tours. Öle devait y passer toute sa vie, pendant plus de 15 ans, souriante et ex¬

perte, au rayon de la parfumerie. Que de clientes revenaient chez elle, con¬

fiantes en ses conseils, heureuses de son accueil, jusqu'à l'été passé où la maladie s'empara d'elle pour la conduire, à 31 ans, au tombeau.

R.

Vicaire <

le R.P. 1 breux m par suite Né en 1 avait ét depuis lo chait inls quence 1 que ses conférant

P. Marc Magn

u couvent des Capucii tiare avait dû, depui ois, abandonner son d'une grave maladi 885, d'Estavayer-le-4 i ordonné prêtre e rs, de paroisse en paj issablement, unissant a grande bonté de confrères remarquèr

de nombreuses ch.

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is de Bulle, is de nom- ministère e de cœur.

Sibloux, il i 1911 et

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Mars 1957 FBIBOUR6-ILLUSTSÊ 3

L'ancien week-end de 4 mètres de côté sert maintenant de hall central.

Cette maison serait la vôtre si..

Aimeriez-vous posséder un beau jardin d'une pose, une maison de cinq pièces avec tout le confort mo¬

derne, une basse-cour, un colom¬

bier et un rucher ? — Une telle propriété serait la vôtre si vous aviez fait comme M. Robert Vorlet, caporal de gendarmerie. Car, tout ce qu'il possède, il l'a bâti de ses mains durant ses loisirs. Passionné d'apiculture dès son enfance, il fut affecté au poste de la gare à Fri- bourg, il y a dix-huit ans, après avoir servi, entre autres, au Lac- Noir et à Vaulruz. Il lui fallait un terrain à proximité de la ville pour son rucher et il le trouva aux

« Daillettes >, en dessous du châ¬

teau d'eau de Marly. Comme c'était la guerre, M. Vorlet appli¬

qua le plan Wahlen à son petit domaine. Avec le précieux concours de son épouse et grâce à l'ama¬

bilité de feu M. H. Hogg, entre¬

preneur, qui lui prêta un wagon¬

net et cent mètres de rails, il se mit aux terrassements car la pose était bossellée comme pas deux.

Bientôt, il fallut une cave pour les légumes du jardin et, sur cette cave, il était normal de jucher un petit week-end en bois de 4 mètres de côté. Inutile de dire que la

cuisine se faisait dehors et qu'il fallait chercher l'eau à 300 mè¬

tres. Ce week-end forme la pièce centrale de la villa actuelle dont les matériaux ont été acquis au fur et à mesure des économies de M. Vorlet et du développement de son rucher. (Eminent spécialiste des abeilles, il a inventé un type de ruchette pour l'élevage des reines. Est-il nécessaire d'ajouter qu'il possède la médaille d'or de la société romande d'apiculture ? Autre médaille à son actif : la ra¬

rissime distinction décernée par l'USAR.) Tantôt couvreur, maçon, menuisier ou charpentier, M. Vor¬

let joint à sa dextérité des dons enviables de sculpteur et de pein¬

tre. Tout ceci pour ne pas parler de sa profession de gendarme où il s'est particulièrement distingué dans l'identification des bracon¬

niers pour laquelle il a reçu un diplôme de reconnaissance de la

« Diana ». Tout ceci pour ne pas dire que M. Vorlet projette de construire un rucher dans la ré¬

gion de la Valsainte et d'ajouter un garage à sa propriété.

Lors de notre visite, nous avons demandé à M. Vorlet son secret et il nous a répondu, simplement :

« Il faut aimer ce que l'on fait. »

Les soirées sont bonnes dans le logis que l'on s'est construit soi-même. Voici Madame et Monsieur Robert Vorlet.

Le poulailler, avec son colombier, est le domaine de Madame.

Il a fallu une dizaine d'années à M. Vorlet pour construire sa villa. Patience et longueur de temps...

Le rucher, avec sa trentaine de ruches, est l'un des plus beaux du pays.

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4 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Mars 1957

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M. Claude Blancpain, directeur de la Brasserie du Cardi¬

nal, remet les locaux rénovés au tenancier, M. A.

Bertschy, président de la société fribourgeoise des cafetiers.

M. Hack, architecte à Fribourg, a contribué, avec M. Buffat, architecte à Genève, à la réussite des locaux.

Le voici (à gauche) en compagnie de M. R. Bardy.

UNE VRAIE BRASSERIE:

LA NOUVELLE „VIENNOISE"

Mme Bertschy, la souriante épouse du tenan¬

cier, dirige le service d'une façon impeccable.

Elle est aussi un peu la maman des étudiants qui ont leur « Stamm » à la Viennoise.

lies enfants de la famille Bertschy aident leurs parents à donner à leur brasserie son caractère, amical et Joyeux. Ci-dessus, Mlle

Marie-Thérèse et M. Alphonse.

Une attitude de M. Bernard Blancpain, lors de l'inaugu¬

ration.

Après un semestre de fermeture, la brasserie de la Viennoise vient de s'ouvrir à nouveau au public.

Comme le disait un invité, le jour de l'inauguration, « c'était bien plus long qu'un long carême » et pour le public en général, et pour les sociétés dont le « Stamm » est là, et pour les habitués, et pour les propriétaires, la Brasserie du Car¬

dinal à Fribourg, et, surtout, pour les tenanciers, M. A. Bertschy et sa famille qui se trouvent heureux d'avoir terminé leurs vacances for¬

cées. En vérité, la réouverture de la Viennoise est un événement pour les gens de Fribourg, tant la renommée de cet établissement est grande.

H, Stamm, fondé de pouvoir, en compagnie du prési¬

dent de 1'« Ancienne », M. Wolhauser. Deux vétérans de 1'« Ancienne, SFG », et de la Vien¬

noise, MM. Pierre Bardy et Alfred Koch.

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Mars 1957 FRIBOURG-ILLUSTRÊ

/

M. Zendali, fondé de pouvoir de la Brasserie du Cardinal, et M. Musy, chef de service à la police.

Echange de vues entre M. Pierre Blancpain et M. Dreyer, directeur des G.F.M.

Parmi les membres des auto¬

rités invités, M. le préfet Renevey.

Lorsque les travaux commencè¬

rent, on craignit deux choses : Que le bâtiment fût démoli et que le caractère de la nouvelle brasserie ne fût plus celui de l'ancienne.

C'était craindre en vain et sans savoir que M. Claude Blancpain, directeur de la Brasserie du Car¬

dinal, serait l'âme de cette réno¬

vation. En effet, M. Claude Blanc¬

pain a mis tout son goût pour les arts et les belles choses, toute sa connaissance du service de la bière, tout son sens de l'élégance, à maintenir le génie des lieux et à le mettre mieux en évidence. Il l'a fait, sans doute, avec d'autant plus de plaisir que le tenancier est reconnu comme l'un des meilleurs et que l'esprit de la Viennoise est dû à son affabilité, à sa cor-

Deux amis de la Viennoise, M. Bersier, imprimeur, et M. Bruderer.

dialité et à un sens inné très vif de l'art de bien recevoir. Tout cela pour vous réserver le plaisir de visiter, dans notre prochain numéro, cet établissement qui, de la cave à bière modèle, en pas¬

sant par la brasserie et les salles pour sociétés, vous conduira tout naturellement à commander une bonne bière. Car, et c'est là le point de touche, il n'existe pas de bon établissement si l'on n'y tire pas bien la bière. Et l'on peut dire que, si la bière est le champion des désaltérants, de par les efforts de M. Bertschy et de la Brasserie du Cardinal, elle est la reine de la Viennoise où tout concourt à créer autour d'elle cette atmo¬

sphère de bonne compagnie qui fait la douceur de vivre.

Les étudiants en couleurs étaient de la fête.

/

De nombreux tenanciers étaient venus féliciter M.

Bertschy. Ci-dessus, M. Strebel, conseiller national, et Mme Dévaud, du café des Alpes.

Le Chancelier de l'Université, M. Aepli (à gauche) et le président du Tribunal cantonal, M. Guggenheim, appré¬

cient la Viennoise.

M. Vicarino en compagnie de M. Brasey, ingénieur en

génie civil, auquel on doit la solidité de la construction.

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FRIBOURG-ILLUSTRÉ Mars 1957

M. Charles Vesln, président du comité d'exposition, et M.

Ernest Lauper, bottier-orthopédiste, président de la société.

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LES BEAUX DIMANCHES DES PEINTRES

M. Louis Macherel présente l'une de ses toiles à M. le conseiller d'Etat Ducotterd.

Pour la seconde fois, la société des Peintres du Dimanche a monté son exposition. Lors du vernissage, à la galerie de l'Université, le pré¬

sident du comité d'organisation, M. Charles Vesin, souligna qu'une telle manifestation ne procédait d'aucune prétention. En effet, comme les sociétés canines font montre de leurs « ours » en public, les peintres amateurs font montre de leurs toiles. Ils ne se mettent pas pour autant en concurrence avec les professionnels, même si le catalogue porte mention de quelques prix. Car enfin, un ama¬

teur sur ondes-courtes peut avoir construit lui-même son poste et vouloir le vendre. Et, par-dessus

le marché, le poste peut être ex¬

cellent. Il en serait autrement, évidemment, si les fournitures étaient gratuites pour les ama¬

teurs et non pour les profession¬

nels.

Et puis, si vous allez voir une ex¬

position de peinture, il se peut que l'envie vous vienne d'acquérir une toile. On ne voit pas très bien pourquoi celui qui l'a peinte vous la donnerait sans autres.

Il va de soi que les amateurs ten¬

dent toujours à maîtriser leur matière comme le professionnels.

C'est, d'abord, affaire de techni¬

que et les Peintres du Dimanche n'hésitent pas à suivre des cours.

Ils ajoutent à cette préoccupation

M. Gilbert Macherel, de l'administration AVS, s'est classé second au concours

de natures mortes.

Le Dr Victor Hardung aban¬

donne, de temps à autre, la physique, pour se vouer aux paysages du Vully et de la

Singine.

M. Alphonse Dorthe, dont les toiles ont été très remarquées, en échange de propos avec M. Gaston Colliard, administrateur de l'Avenir et peintre du dimanche (mais qui n'a pas pré¬

senté de travaux cette année).

Nombre de peintres amateurs ont suivi les cours de Raymond Meuwly. Notre photo le montre avec sa femme, lors du

vernissage.

le fait que leur activité, fonda¬

mentalement non-commerciale, les guide sur le chemin du plaisir per¬

sonnel plutôt que de l'esthétique, bien que ces deux termes soient loin de s'exclure. On trouve donc chez eux un accent de sincérité qui manque parfois ailleurs car il y a beaucoup d'originalité qui est le fruit de ce que Paul Valéry nom¬

mait la contre-imitation.

Pour son premier reportage sur cette aimable société, nous avons choisi de vous présenter les pein¬

tres plutôt que leurs toiles, une telle figuration souffrant moins, au reste, des simplifications dues au noir et blanc photographiques.

Et, parcourant ces deux pages, vous rencontrerez nombre de con¬

naissances et, qui sait, peut-être

vous sentirez-vous le cœur endi-

(Suite page 7)

(7)

Mars 1957 FBIBOURG-ILLUSTRfi

Le lauréat du concours de natures mortes et de fleurs, M. Max Bugnon, en compagnie de l'un de ses amis, M. Gabriel Seydoux,

commissaire à l'impôt anticipé.

manché et déciderez de vouer vos loisirs au crayon, à l'aquarelle, à l'huile ou au modelage. Un cours de dessin par correspondance avait lancé le slogan : « Vous avez bien

appris à écrire, vous pouvez ap¬

prendre à dessiner ». Il suffit de commencer et il n'est jamais trop tard.

Sœur Marie — à qui l'on avait dft, en grande partie, le spectacle d'Anne de Xainctonge — est venue voir les toiles de son frère, M. Eugène Loup, institu¬

teur à Vuadens.

M. I-ouis Macherel était au nombre des exposants.

Deux employés des EEF se retrouvent devant leurs œuvres, MM. André Fracheboud et Ernest Ihrminger.

M. Brügger, comptable à l'arsenal, rencontre M. Bapst, em¬

ployé GFM, dans un même amour de la peinture.

*

M. André Dessonnaz pré¬

sentait quelques portraits de belle facture, tel ce « E.

Baudois, pêcheur ».

M. Dessonnaz et M. René Mauroux, conseiller communal, qui nous a valu un « Ecce Homo » et qui s'est acquis le Sme prix

du concours.

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FRIBOURG-ILLVSTRÊ Mars 1957

AUX 16"' CHAMPIONNATS FRIBOURGEOIS DE SKI à ûiâtei-$t-Denis

Le Champion fribourgeois, Jean Jordan, a le sou¬

rire. Cl-dessus, il vient de remporter brillamment le premier rang au fond pour « Seniors I ». Quel¬

ques jours plus tard, il confirmait sa classe en décrochant le titre de champion suisse des 50 km.

■V ; M. Paul Pauly, président du

S.C. Ch&tel, présidait le comité d'organisation.

h

Roger *llme, du S.C. Charmey, s'est classé second au fond en « Seniors II/III ».

Irénée Beaud, du S.C. Albeuve, est sorti premier au fond et troisième au combiné alpin, en catégorie « Seniors II/III ».

La réussite des 16mes Championnats Fribourgeois est due, en grande partie, à l'organisation exemplaire mise sur pisd par le Ski-Club de Châtel-St-Denis qui a su régir, à la satisfaction de tous, ces compétitions réunissant plus de 200 concurrents aux Paccots. En effet, s'il y avait de la neige, elle était tombée de la dernière heure et il fallut taper les pis¬

tes et régler les parcours à la dernière minute. Le samedi, le Vélodrome du Pra- let, réputé à juste titre pour son carac¬

tère sélectif, offrait deux pistes de slalom où l'on courait simultanément sous le contrôle d'enregistreurs automatiques mis en service pour la première fois. Le dimanche, la descente, au Pralet égale¬

ment, réservait une belle surprise : le junior Gonzague Overney. du S.A.S. Fri- bourg, obtenait le meilleur temps toutes catégories si l'on excepte Altmann qui descendait hors-concours. Quant au fond, son tracé accidenté permettait à Jean Jordan de se classer en tête et d'accéder au rang de Champion fribourgeois.

Le dynamique vice-président du comité d'organisation et chef de la commission technique, M. François Pilloud, industriel à Ch&tel, échange ses impressions avec M. Robert Genoud,

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Mars 1957 FRIBOURG-ILLUSTRÊ

Gérard Genoud, du S.C. Châ- tel, a réalisé l'exploit, entre deux jours de service, de se classer 1er au slalom, 2me à la descente et 1er au com¬

biné alpin (en Seniors I).

Robert Sudan, du S.C. Broc, participait à ces épreuves.

Le chef inlassable du bureau des calculs, Mlle Marguerite

Vionnet.

Première au slalom, 2me à la descente, Danielle Bailly a remporté le combiné alpin et le titre officieux de championne fribour-

geoise. M. et Mme Paul Colliurd, ancien président

du S.O. Châtel, contrôlent les arrivées au tableau noir.

Classement des meilleurs résultats SLALOM

Dames : 1. Danielle Bailly, Châtel ; 2. Nadia Dise- rens, Châtel.

Juniors : 1. Raymond Pilloud, Châtel ; 2. Jacques Braillard, Albeuve.

Seniors 1: 1. Gérard Genoud, Châtel ; 2. Joseph Mauron, Vudallaz.

Seniors II/III : 1. Kinet Dupasquier, Bulle ; 2. André Chiller, Châtel.

DESCENTE

Dames : 1. Huguette Brulhart, Flamatt ; 2. Danielle Bailly, Châtel.

Juniors : 1. Gonzague Overney, Fribourg ; 2. Raoul Colliard, Châtel.

Seniors I : 1. (hors concours), René Altmann, Blo- nay ; 1. Gérard Genoud, Châtel ; 2. Roger Ros- sier, Fribourg.

Seniors II/III : 1. Kinet Dupasquier, Bulle ; 2. André Chiller, Châtel.

FOND

Juniors : 1. Hector Buchs, Bellegarde ; 2. Alexandre Buchs, Bellegarde.

Seniors I : 1. Jean Jordan, Hauteville ; 2. Michel Haimoz, Hauteville.

Seniors II'TU : 1. Irénée Beaud, Albeuve ; 2. Roger Rime, Charmey.

COMBINÉ ALPIN

Dames : 1. Danielle Bailly ; 2. Nadia Diserens.

Juniors : 1. Gonzague Overney ; 2. Norbert Berthoud.

Seniors 1: 1. Gérard Genoud ; 2. André Morerod.

Seniors II/III : 1. Dupasquier Kinet ; 2. André Chiller.

CHAMPIONNAT (COMBINÉ III)

Juniors : 1. Gonzague Overney ; 2. Michel Colliard.

Seniors I : 1. Jean Jordan ; 2. Bernard Overney.

Seniors II : 1. André Chiller ; 2. Irénée Beaud.

M. Bord, instituteur, classe les résultats avec Mme Robert Genoud.

M. le conseiller d'Etat Claude Genoud, représentait le gouvernement... chez lui.

Au bureau des calculs, MM. Louis Perroud, conservateur du

Registre Foncier, et Léon Tache, employé EEF. M. Georges Pauli, dévoué starter, et M. Victor Pilloud, pré»>

dent du Monte-Pente de Corbettaz, chronométreur.

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FRIBOUBG-ILLUSTBÊ Mars 1957 Une conférence avec films

sur l'Egypte

Sous l'impulsion du Dr J. Muller.

président, l'Association interna¬

tionale pour la Paix « Henri La Fontaine > organise actuellement de nombreuses conférences à Fri¬

bourg. Cette association de carac¬

tère international se propose d'évi¬

ter les guerres par l'étude de leurs causes et de faire des propositions pratiques aux différents gouverne¬

ments. Sa neutralité lui permet d'inviter tour à tour les deux par¬

tis en présence à faire des exposés en relation immédiate ou no 1 avec le conflit les opposant. Cest ainsi que, récemment, un nombreux public se pressait à la salle de cinéma de l'Université où M. le Dr Badarois, professeur à l'uni¬

versité du Caire et attaché culturel de l'ambassade d'Egypte à Berne, présenta deux films sur l'Egypte moderne qui apportèrent aux spec¬

tateurs un aspect de ce pays que le conflit arabo-israélien finit par faire oublier. Dans un avenir pro¬

chain, c'est la délégation diploma¬

tique d'Israël qui sera priée de faire de semblables exposés.

(Photo à droite)

M. Badarois, attaché culturel de l'ambassade d'Egypte, au cours de

sa conférence.

M. le Dr J. Muller, pré¬

sident de l'Association Internationale pour la Paix, introduit le confé¬

rencier.

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Mars 1957 FBIBOl'RG-ILLCSTB£

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14 FRIBOURG-ILLUSTRÉ Mars 1957

POLITIQUE SANS PARTI Le Prestige

• — Dis donc, fit Nicolas en rencontrant Joseph, tu te rappelles ce qu'on disait des Hongrois, la dernière fois qu'on s'est vus. Eh bien, pour compléter le tableau, j'ai lu un article dans un journal du canton — article en leur faveur, bien entendu — et qui avait pour titre : «Encore les Hongrois». Alors je dis : Bravo pour le tact ! D'autant plus qu'il y en a bon nombre maintenant qui commencent à savoir le français.

— Je crois qu'on est en train de les guérir du prestige helvétique. Mais, est-ce que tu as des nouvelles de cette famille hongroise dont tu m'avais parlé ?

— Je les ai revus deux ou trois fois. Evidemment, ça ne paraît pas brillant pour ceux qui ne savent pas : Us n'ont guère de goût à l'ouvrage. Seulement, il y a une explication et on se demande vraiment comment on serait, à leur place... Madame a appris par la radio que sa sœur avait été tuée... Us ont envoyé un paquet à sa mère. Le paquet est arrivé. Et la lettre de remercie¬

ment aussi, avec la confirmation de la mort de la sœur et des nouvelles tout ce qu'il y a de plus neutres. Quelques jours plus tard, nouvelle lettre de la maman : « Rentrez en Hongrie. Tout est bien, on est bien mieux qu'avant...

etc. » Et, quelques jours plus tard encore, nouvelle lettre, mais postée en Autriche par une connaissance : « J'ai été forcée par les Russes à écrire ma dernière lettre. Ne croyez rien, c'est tout le contraire qui est vrai. Ne rentrez surtout pas, la police vous recherche pour avoir tué ce soldat russe, vous savez bien comment. »

Alors, je te demande un peu comment ces Hongrois n'auraient pas tendance à se laisser aller, comment ils devraient avoir goût à l'ouvrage. Parce que, eux, ils savent ce que ça veut dire pour la maman d'être « interrogée » par la police politique. Et il faut penser que tous ces réfugiés ont laissé chez eux de la parenté, des amis, même de vagues connaissances, qui risquent la prison et pire simplement parce que eux sont partis.

— Ajoutons ä cela que la seule expression véritable de la volonté de ces hommes sous le régime de terreur de leur pays a été, durant des années, d'éviter d'être pris. Ce n'est pas là un bon apprentissage de la liberté et c'est une réaction normale que la leur d'étrenner, un peu bruyamment parfois, la liberté qu'ils ont trouvée chez nous.

— Et cette liberté qui s'exprime finalement, comme on dit, par le Grand Conseil ! ...Pour rester dans le ton, qu'est-aJSjue tu penses de ces officiers de la police ?

— Oh tu sais, moi, ça m'est bien égal. Je ne sais pas s'il y a un article dans la constitution au sujet des officiers du corps des sapeurs-pompiers et je trouve que c'est la même chose. Tant qu'il y a une organisation, il y a une hiérarchie et ce n'est pas le titre qui compte, c'est la fonction. Quant au prestige, il n'a pas besoin de ficelles au chapeau.

— Eh bien, pendant qu'on est sur des questions de prestige, parlons un peu de ces votations fédérales. Une nouvelle fois, les partis qui se vantent tant d'être le reflet des aspirations du peuple (même au point qu'ils se pren¬

nent souvent pour le gouvernement), ils n'ont pas eu raison. Pratiquement, on n'a vu seulement de la propagande pour la TV et la Protection Civile et presque rien contre. Ça n'a pas empêché le peuple de n'être deux fois pas d'accord

— Mais, ce qui était bien amusant, c'étaient tous ces journaux qui mena¬

çaient les téléspectateurs de ne plus voir sur leurs écrans que de la publicité.

Cette publicité, comme Us disaient tout en l'acceptant largement dans leurs colonnes... Mol, je pense que la publicité est un service d'Information rendu au public et un bon accélérateur de la marche des affaires. Et puis, si c'est elle qui soutient dorénavant la TV, les téléspectateurs payeront peut-être moins cher.

— Quant aux gens d'Unterbaech, ils n'ont pas été bêtes. Leur station est en plein essor touristique, avec un téléphérique tout neuf. Et ils ont admira¬

blement réussi leur publicité. Fribourg aurait bien fait de leur choper leur idée pour son 800 mètres.

— Puisque tu t'échauffes, je ne sais pas si tu as remarqué la dernière : La KIPA vient de diffuser les résultats de la collecte-record 1956 pour l'uni¬

versité de Fribourg. Notre canton vient au 22me rang de la Confédération avec une moyenne de 18 et. par catholique majeur alors que le premier rang est tenu par Zoug avec 61 et. !

— Eh bien, on est de nouveau vers la queue !

— Bravo ! Tu viens de faire la remarque qui s'impose quand on lit le com¬

muniqué de la KIPA. Et ça doit dégoûter les catholiques des autres cantons.

Seulement, ce que j'aimerais bien que l'on n'oublie pas dé dire, chaque fols qu'on publie ces chiffres de quêtes, c'est que, si louable que soit l'effort de St-Gall avec ses près de 90 000 francs, en plus de ses 25 000 francs de quête, le canton de Fribourg verse annuellement dans les deux millions à l'Univer¬

sité. Pour une fois qu'on est les premiers, 11 n'y a pas besoin de se gêner.

LES EAUX MORTES

Les Eaux Mortes ou le Songe d'une nuit blanche (sous-titre) ou La traite des blanches vue par une jeune fille de 18 ans (comme l'indi¬

que la «bande de garantie») est un livre de l'imagination et de la plume de Solange Broillet, jeune écrivain fribourgeois et fille du pein¬

tre Henri Broillet. Pourquoi plutôt « livre » et non « roman » ? — Eh bien, parce qu'il s'agit d'un récit, d'une nouvelle trop longue pour être une nouvelle et trop compartimentée pour avoir la consistance d'un roman. En effet, l'auteur agit par tableaux juxtaposés peu favorables au mouvement. L'action, au reste, est simple : Une fille de bonne famille est enlevée, violée, transférée erç Afrique du Nord, par des gens du" métier et vouée à la prostitution. Elle meurt empoisonnée par une camarade jalouse de sa beauté.

Solange Broillet lit son œuvre à son préfacier, M. Jean d'Esme président des Gens de Lettres de France.

Songe d'une nuit blanche nous promettait un beau cauchemard.

Malheureusement, Myriam, l'héroïne, a le tempérament faible et elle décide bien vite de s'adonner à une espèce d'apostolat auquel elle est portée par sa bonté naturelle et l'attachement aux croyances religieu¬

ses de son enfance. Lauteur suggère que sa tentative ne se sera, peut- être, pas soldée par un échec puisqu'elle aura sauvé un jeune homme du suicide.

Il semble que l'on n'ait pas évité le piège d'écrire un roman rose dans un cadre noir. D'un côté, Myriam, toute frêle et blanche, pres- qu'une sainte. De l'autre, la clientèle, dévergondée et fermée aux conversations d'ordre spirituel, clientèle qui, naturellement, s'agace de se trouver aux prises avec une raisonneuse, à part Yvan qui n'est, somme toute, qu'un jeune homme légèrement désabusé.

Une rose dans un cadre noir, même si elle se fane, ça peut faire joli. Mais le lecteur des Eaux Mortes risque fort de sentir constamment la présence de l'auteur plutôt que celle de ses personnages. En effet, ils manquent de densité et leur existence se rapproche d'une définition.

Il y a aussi trop d'épisodes et la monotonie de l'homme à la recherche de son plaisir se calque inévitablement sur les visages qui défilent et qui, sous des noms divers sont toujours le même.

Le roman de Solange Broillet aura eu le mérite de s'inscrire dans le contexte de cette action sociale pour l'abolition de la prostitution en soulevant, une fois de plus, quelques aspects de ce problème.

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Mars 1957 15

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F K 1 R O I" R G - I L L V S T R Ê Mars 195 A l'Attemblée générale

des

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M. le dentiste Maillard, officier technique en charge, au eût/*

du major James Weissenbach dont il a repris les fonction), au sein de la société.

A droite M. Fernand Rehm remplit les fonctions de secrétaire

de la société.

l'armi les membres actifs, M. A. Bugnon, maître bras¬

seur.

, Jules Schœnenweid, ancien président, à la même table que , Jean Gross, chef d'exercices depuis 24 ans et vice-président.

Un membre honoraire bien connu, M. Martin Oremaud, employé aux Chocolats Vil-

lars.

L'Assemblée générale de la sec¬

tion fribourgeoise de la Société suisse des troupes de santé, tenue à l'Hôtel de la Tête-Noire, a été marquée, cette année, par le fait ou'elle coïncidait avec le 55me an¬

niversaire de la fondation de ce groupement qui sait se rendre utile en maintes circonstances par l'organisation du service sani¬

taire de nombreuses manifesta¬

tions. Ce fut l'occasion d'évoquer un long et fructueux passé dont M. le major James Weissenbach

retraça, de façon précise, les mul¬

tiples aspects. Ce fut aussi l'occa¬

sion de renouveler les mandats du comité par acclamation et de fra¬

terniser dans l'ambiance d'une véritable fête de famille, les dif¬

férents rapports présentés recueil¬

lant une unanime approbation. La Brasserie Beauregard ayant offert le boire, le manger fut tiré de la réserve de caisse et la soirée se termina en agréable échange de propos dans une ambiance de vraie camaraderie.

M. Charles Fache, le sym¬

pathique président des sani¬

taires.

Qui ne reconnaîtrait pas Zouki Brohy des EEF ?

C'est bon signe : le caissier, M. H. Briigger, a le sourire.

A. Lehner, est un fidèle

membre vétéran. Le chef du matériel de la section, M. Joseph Baeriswyl

Deux membres honoraires dévoués : MM. César Thalmann et

Oscar Dousse.

Références

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