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(1)

REFLETS FRIBOURGEOIS

illustré

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0 Revue bimensuelle 21 novembre 1986 N° 22

Fr. a50

SYMBOLE D'UNE TERRE PROSPÈRE 177V GRUÉRIEJV AU FC ZURICH

KURT FURCLER, L'HOMME DE FER

(2)

Kurt Fur gier:

l'homme defer Cet homme politique saint-

gallois n'avait que 47 ans lors¬

que le 8 décembre 1971 il fut élu au Conseil fédéral. Mais il était incontestablement une des personnalités les plus marquantes du Conseil natio¬

nal auquel il appartenait de¬

puis dix-sept ans II avait mené sa carrière tambour battant, en ouvrant une étu¬

de d'avocat à 26 ans Assu¬

mant la fonction de secrétai¬

re, puis de président du parti chrétien-social saint-gallois, Kurt Furgler fut député au Grand Conseil de son canton durant deux législatures, pour finalement entrer au Conseil national à l'âge de trente ans. En plus des com¬

missions importantes dont il faisait partie, de la présiden¬

ce du groupe démo-chrétien et de son immense travail dans son étude d'avocat, il a encore trouvé le temps de faire une rapide ascension au grade de colonel-brigadier et de pratiquer divers sports jusqu'à devenir capitaine de l'équipe suisse de handball.

Rien, dans la vie, n'a freiné cet homme enthousiaste et plein de volonté

Ce qui l'a surtout mis en évi¬

dence et qui a permis à sa ré¬

putation de dépasser les limi¬

tes de son canton et de la Suisse alémanique, c'est la présidence de la commission d'enquête sur l'affaire des Mi¬

rage Celle-ci a fait passer sur le gril une multitude de per¬

sonnalités de l'administra¬

tion et de l'état-major géné¬

ral. Pourquoi cela? Parce que Kurt Furgler aimait aller au fond des choses Au sein de son parti, il avait une influen¬

ce déterminante sur l'amélio¬

ration de la doctrine démo¬

chrétienne A la tête de la commission militaire comme à celle des affaires étrangè¬

res, il s'est montré d'une inlas¬

sable curiosité et a toujours fait preuve d'une subtilité de théologien, d'une alacrité d'esprit propre à un grand ju¬

riste et d'une rigueur de rai¬

sonnement naturelle chez un professeur de droit. Dans chaque situation où il fallait dénouer des problèmes, il sa¬

vait faire preuve de patience, de souplesse et d'intelligen¬

ce

Acceptant son mandat gou¬

vernemental, Kurt Furgler déclara que l'avenir devait être construit avec le con¬

cours de tous, avant tout avec la jeunesse et qu'il était nécessaire de dissiper dans la vieille génération le senti¬

ment d'insécurité et de peur qu'elle éprouve face à la con¬

testation de la société actuel¬

le

Originaire de Valens-Pfäfers (SO, né le 24 juin 1924 à Saint- Gall, cet homme de fer, com¬

me l'appelle ses collègues du Conseil fédéral, s'est révélé très tôt un acteur doué d'un sens exceptionnel de la com¬

munication et d'une rare maîtrise du verbe Parlant couramment cinq langues, il donnait toujours l'impres¬

sion de l'homme fort du Con¬

seil fédéral. Et il l'était. Car il a réussi à dominer de la tête et des épaules non seulement le Conseil fédéral, mais la poli¬

tique dans son ensemble Cela, Kurt Furgler le doit aux vertus d'une brillante intelli¬

gence, mais aussi à son excep¬

tionnelle capacité de com-

Kurt Furgler, un homme politi¬

que d'une grande classe, lors de son intronisation à la Confrérie du gruyère

prendre les gens et leurs problèmes Sa totale aisance auprès des humbles comme des grands de ce monde a fait de lui une personnalité qui demeurera d'exception dans le sérail de la politique de notre pays Sa grande am¬

bition était la Révision de la Constitution fédérale qui s'est malheureusement enli¬

sée dans le sable, sans oublier l'échec de la loi sur l'aménage¬

ment du territoire et celui de la police fédérale de sécurité Après quinze années d'acti¬

vité au sein du Gouverne¬

ment fédéral, le Chef du Dé¬

partement de l'économie va quitter sa fonction à la fin de l'année Sa démission a non seulement provoqué une surprise de taille, mais crée un suspense dans la succes¬

sion de cet homme que l'on peut qualifier d'irremplaça¬

ble Avec ses talents de com- municateur, Kurt Furgler est à l'aise pour assumer une haute responsabilité à l'UNES- CO ou à la Croix-Rouge inter¬

nationale Tel est peut-être le destin de cet homme politi¬

que de soixante-deux ans!

Gérard Bourquenoud

2 FraBOURG

(3)

SOMMAIRE

Kurt Furgler: l'homme de fer

L'amour bafoué 4

Trente perles pour La Villanelle 5

Vuadens: le concert du siècle 7

Promotion du gruyère à Paris 9

Pesée des fromages: un rite 13

La formation laitière 15

Nouvelles forces pour l'agriculture 17 Du nouveau à la Clinique Garcia 20

De la culture aux arts 21

Des aînés en pleine forme 22

Une émeraude pour «La Fribourgia» 26

La vie dans les districts 28

Un amour retrouvé 30

Patrick Tornare au FC Zurich 35

Education des chiens d'utilité 36 Avec les gymnastes fribourgeois 37

Du fort au faible 39

Un prêtre parle de l'exorcisme 43

Couverture

Symbole d'une terre Parler du gruyère, c'est évoquer immanquablement les vanils sur lesquels il se fabrique, les alpages et les chalets dont l'image imprègne le folklore du Pays de Fribourg. Sans refuser l'inévitable évolution, le jour n'est pas venu encore où la chaudière sera définitive¬

ment évincée de nos alpages, même si dans certains chalets, comme celui de «La Cuva» que l'on découvre sur le chemin de montagne qui va des Paccots à la Dent-de-Lys, la fabrication a été abandonnée il y a quinze ans. Ce magnifique chalet, propriété de M"'c

Charles Pilloud, de St-Aubin, et de Mme Louis Fra- gnière, de Lausanne, exploité par M. Philippe Genoud, des Monts-de-Corsier, est encore équipé de la chaudière et de tout le matériel pour la fabrication du gruyère qui, comme celui de plaine, conservera son titre de noblesse et demeurera le symbole d'une terre généreuse et prospère.

Photo G. Bourquenoud-FI

TOURISME

L'Hôtel PrfneroseaU fices du tourisme.

Le tourisme:

une activité constamment en mouvement

Fondée en 1928, l'Association suisse des directeurs d'offices du tourisme s'est donné comme buts de favoriser les échanges dans la profession, de développer les contacts tant professionnels que personnels, de promouvoir la formation et de collaborer étroite¬

ment avec toutes les organisations et institutions qui touchent de très près au tourisme. Forte actuellement de 70 membres actifs, 45 d'entre eux, dont une dizaine de candidats (formation de deux ans exigée), étaient à titre volontaire au Lac-Noir pour un sémi¬

naire organisé au sein de cette association, sous la responsabilité de M. Eric Gerber, de Zurich, président de la formation profes¬

sionnelle, et de M. André Willi, de Villars, directeur des cours.

Le tourisme exige une formation continue

Pourquoi avoir choisi Le Lac- Noir pour tenir ce séminaire de trois jours? Parce qu'un endroit isolé s'avère beaucoup plus favo¬

rable au travail de perfectionne¬

ment en équipe. Celle-ci reste unie durant les loisirs comme pendant les cours. Un état d'esprit qui est bénéfique aussi aux directeurs d'offices du tourisme, lesquels sont pratiquement toute l'année des voyageurs de commerce, en ce sens qu'ils sont constamment à la recherche de moyens financiers et surtout de nuitées pour leur ré¬

gion.

Les thèmes de ce séminaire, qui pour la première fois avait lieu dans le canton de Fribourg, étaient tout particulièrement axés sur la formation du chef anima¬

teur, le comportement du chef en¬

vers ses collaborateurs, la qualité de la vie pour un tourisme de qua¬

lité, le financement des offices du tourisme, la coopération dans le marketing ainsi qu'une prise de conscience du tourisme. Ces cours, qui ont lieu dans une am¬

biance chaleureuse et fraternelle, contribuent pour une bonne part au perfectionnement, à la ré¬

flexion et à l'image même de la formation dans le domaine tou¬

ristique.

Cette association a obtenu, en 1981, l'instauration d'un diplôme d'expert en tourisme. Le premier examen a été fixé au printemps prochain, pour lequel dix-huit personnes s'y préparent par des cours intensifs à Coire. En 1988, les jeunes gens auront la possibili¬

té de suivre une école de tourisme durant deux ans à Sierre. Dans un proche avenir également, l'asso¬

ciation a l'intention de revoir la formation des collaborateurs des offices du tourisme.

Le tourisme au Pays de Fribourg M. Jacques Dumoulin, directeur de l'Union fribourgeoise du tou¬

risme, a brossé en grandes lignes le développement du tourisme dans le canton de Fribourg, où il existe 33 sociétés de développe¬

ment et où il faudra penser à une régionalisation. Il n'a pas manqué de relever qu'une maison de con¬

grès s'avère de plus en plus urgente en ville de Fribourg.

Texte et photo G. Bd FRIBOURG 3

(4)

.Entre croissants....

L'enquête d'un hebdomadaire romand ayant pour titre: « Les Romands racontent leur sexualité» a fait couler beau¬

coup d'encre. Le nonante pour cent de la population était choquée, scandalisée et écœu¬

rée. Ce déballage de vie intime à fantasmes est d'une tristesse à faire pleurer. A-t-on perdu tout respect de soi et de la per¬

sonne humaine pour étaler au grand jour les faits de certains désaxés et marginaux qui sont loin de représenter la sexualité des gens de chez nous. Que doivent penser les adolescents de cette grand-mère de 83 ans qui, lors d'une croisière, est attendue par le pianiste du bar dans sa cabine ? Et que dire de ce médecin dont toutes les paroles et tous les regards tournent autour du sexe?

Satisfaire son orgueil, assouvir un besoin et se laisser gagner par l'instinct... Les hommes ne sont pas des bêtes que diable!

Notre époque a-t-elle oublié ce qui fait la différence? Les sen¬

timents, cela existe, et la joie que l'on procure à autrui réchauffe le cœur et rend heu¬

reux

L'amour ne doit pas être bafoué. Il est trop grand, trop noble pour accepter des com¬

promis. Il apporte, à qui sait le trouver, des joies durables et merveilleuses. Il est ta vie, l'espoir, la bonté. Il surmonte tous les obstacles. Il peut pren¬

dre différentes formes. Amour filial, amour conjugal, amour maternel, amour spirituel, amour du prochain... Chacun le trouve quelque part, dans un repli de son cœur qu'il fait

Le vrai sens du mot AMOUR

A-t-on oublié qu 'il faut aimer avant tout pour vivre une sexualité harmonieuse? Sans amour, plus rien n'a de sens.

S'aimer dans la confiance, le respect de l'autre est un choix pour lequel bon nombre de Romands ont opté. De ceux- là, on en parle pas, on les ignore... mais ils existent et apportent l'équilibre à leur famille et à une société qui s'achemine vers la décadence.

Par leur exemple, ils donnent à la jeunesse le désir de suivre le même chemin.

Aimer, c'est avant tout chérir.

Qu'en est-il de la tendresse dans ces rencontres d'un soir?

battre plus vite et plus intensé¬

ment. Le monde a besoin de le redécouvrir pour s'épanouir.

Pourquoi alors un journal qui se dit «de famille» publie-t-il de tels articles? Pour vendre davantage. Le profit et l'argent ont fait main basse sur les vraies valeurs. Mais les réac¬

tions des lecteurs ont été posi¬

tives. Elles témoignent de la santé psychique d'une grosse majorité. Et cette majorité croit encore en l'amour. Sans lui, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue.

R.-Xt. E

... et cafë chaud!.

Libre opinion.

Il y a vraiment des moments bizarres dans la vie. Tenez, l'autre jour par exemple. Je me promenais, sans but au¬

cun, les mains profondément enfouies dans mes poches, l'esprit badin et frivole. Une journée sans histoires me direz-vous. Comme tant d'au¬

tres. Eh bien attendez la sui¬

te... Je flânais donc, quand soudain une main fine, élé¬

gante, me tapote légèrement

Bon, voilà le premier: j'aime¬

rais bien dorénavant que ce soit le soleil qui tourne autour de la terre et non le contraire.

Depuis le temps que cet ordre existe, on pourrait bien chan¬

ger un peu, non? Elle me re¬

garde, étonnée, mais Finit par acquiescer. Et d'un. Le deu¬

xième... ah oui... je ne sais si j'ose... voilà: j'aimerais que notre ami à tous, le poète Franz Aebischer, fasse son en-

ON PEUT RÊVER.

l'épaule. Je me retourne, sur¬

pris, le regard inquisiteur, pour découvrir une jeune fille aux charmes certains. Alors, sans ambages, elle me lâche:

«Je suis une bonne fée dotée de pouvoirs extraordinaires et magiques. Fais-moi part de trois vœux et ils seront exau¬

cés. » Mon étonnement passé, je me marre carrément. Les histoires de bonne fée, c'est seulement dans les contes pour les mômes qui ne veu¬

lent pas manger leur soupe ou qui ne peuvent s'endormir sans avoir les yeux pleins de chaudrons magiques, de monstres quelconques ou de lutins. Mais moi, voyons, un adulte averti. Mon interlocu¬

trice ne sourcille guère et me balance à nouveau ses boni¬

ments. Là, j'arrête net mes sarcasmes. Après tout, qu'est- ce que je risque? Je lui formu¬

le trois demandes et puis ter¬

miné. J'active mes méninges.

Trois vœux. C'est beaucoup et c'est peu en même temps...

trée au sein de notre Exécutif cantonal. Ses yeux s'agrandis¬

sent un peu plus. Elle ferme ses paupières, serre les dents, se concentre. Enfin, en sueur, elle soupire de soulagement.

C'est fait. Et de deux. Le troi¬

sième (et dernier) vœu... j'en ai un qui me tient particuliè¬

rement à cœur. J'hésite long¬

temps. Bon: je voudrais sin¬

cèrement que Kurt Furgler revienne sur sa décision de dé¬

missionner du Conseil fédé¬

ral. Simplement. Sa stupeur n'a plus de bornes. Elle récite un chapelet de paroles mysté¬

rieuses, invoque je ne sais quel dieu, se prosterne, crie, hurle, se roule par terre. Puis soudain, elle se relève et me dit, dépitée, que ce troisième vœu n'est pas exauçable. Elle a tout essayé, paraît-il. Dom¬

mage. Bon, ne cédons pas au découragement, elle doit être une fée peu influente. Ou alors...

Etarcos

Temps de parole

Lutter contre l'injustice, instaurer plus de justice requiert une dimension de l'espérance qui s'appelle la persévérance courageuse.

4 FRBOLRG

(5)

30e anniversaire

de LA VILLAJVELLE

Un spectacle haut en couleurs

l H

Le groupe folklorique «La Villanelle».

Afin de passer dignement le cap de ses 30 années d'existence, le groupe folklorique «LA VILLA¬

NELLE» de Montagny, plus jeune et plus dynamique que jamais, a décidé de présenter au public quatre concerts, haut en couleurs, au centre sportif de Cousset.

ga jusqu'à Paris. Puis ce sont

«LES DEMOISELLES D'AVI¬

GNON». Picasso avec Braque et son tableau « Les maisons de l'Es- taque» vont lancer un nouveau style de peinture: le cubisme.

«GUERNICA» sonne le glas de la liberté et annonce au monde entier le début de la grande nuit.

La dernière partie, «LE CHANT DE L'OEIL NOIR», témoigne de l'audace constante de Picasso.

Pierre HUWILER et Philipe Mo¬

rand ont voulu restituer, dans cet¬

te œuvre musico-poétique, l'état d'esprit qui a animé ce célèbre peintre dans les grands moments de son existence.

Anniversaire dignement fêté, car ce ne sont pas moins de 100 chan¬

teurs, 25 musiciens et 25 danseurs qui se sont produits, quatre soirs consécutifs, devant un public en¬

thousiasmé autant par la qualité musicale que par la perfection de l'exécution.

Texte et photos André Brunisholz Pour cette occasion, son direc¬

teur, M. Pierre Huwiler, a réuni trois de ses formations chorales qui s'associent à «LA VILLA¬

NELLE», La Chanson du Pays de Neuchâtel, Le Groupe vocal Mosaïque de Lausanne, un or¬

chestre de 25 musiciens et 25 dan¬

seurs pour interpréter, en création fri bourgeoise, «PABLO», évoca¬

tion musicale qu'il a mise en mu¬

sique sur des poèmes de Philippe Morand, œuvre qui retrace les moments clés de la vie du grand maître Picasso.

L'œuvre se compose de quatre moments. Tout d'abord, «PA¬

BLO PABLO PABLO», les dé¬

buts d'un certain Pablo Ruiz Blas- co, dit Picasso, dans son cheminement artistique de Mala¬

ie Chanson du Pays de Neuchâtel.

FRIBOUPG 5

(6)

NOTES MUSICALES

PLAFFEIEN:

Glanzvoller Unterhaltungsabend der Trachtengruppe «Kaiseregg»

Gegen 400 Personen erfreuten sich am zweiten Trachtenabend der Trachtentanzgruppe «Kaiser¬

egg», die mit einem abwechs¬

lungsreichen Programm aufwar¬

tete.

Zur Eröffnung trat Moritz TVütsch aus dem Muotathal mit einem Büchelsolo auf die Bühne.

Präsident Gérald Buchs, betonte in seiner Begrüssungsrede, dass für jede Trachtengruppe der Trachtenabend ein Höhepunkt des Jahres darstelle. So könne der Verein den vielen Passivmitglie¬

dern und Trachtenfreunden als Dank für ihre grosse Unterstütz¬

ung und Sympathie, etwas Freude und Geselligkeit in ihren Alltag bringen. Mit viel Stolz durfte er auch die bestens bekannte Trach¬

tengruppe aus dem Muotathal begrüssen und willkommen heis- sen. Gleich zu Beginn gab die Kindertanzgruppe von Plaffeien ihr Können zum Besten. Erstaun¬

lich, was die beiden Kindertanz- leiterinnen Anneliese Piller und Anni Rumo, mit ihren Schützlin¬

gen schon Zustande gebracht ha¬

ben. Die Trachtengruppe Muota¬

thal, mit ihrem Tanzleiter Gerold Gwerder, zeigte sehr schöne In¬

nerschweizer Tänze, die mit viel Applaus verdankt wurden. Nun war es an der einheimischen Trachtengruppe Kaiseregg. Mit einem Freiburger- und Solothur- ner Tanz gaben sie ihr Können zum Besten. Nach der Pause wur¬

de das Mundartstück «Va Höi cheere, zämemache, Bùrdene ù trischtne» aufgeführt ein Stück das jeweils vom Präsidenten aus Mundarttexten und Pirmin Mül- hauser arrangiert wird. Danach warteten nochmals alle Tanzgrup¬

pen mit ihren abwechslungs¬

reichen Tänzen auf, was beim

Publikum viel Freude und Be¬

geisterung auslöste. Besonders der Tknz «Murtenlaube» von Trudy Ackermann und Josef Bo- vet, kam mit viel Begeisterung an.

Zum Schluss versammelten sich die beiden Tanzgruppen auf der Bühne. Mit dem Tanz «Dr Seppl»

und dem Büchelsolo, verabschie¬

deten sie sich vom treuen Publi¬

kum. Ein toller, farbenprächtiger Unterhaltungsabend war zu En¬

de.

Text und Foto O. Vonlanthen

6 FRßOURG

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VU ADEPTS:

te concert du siècle

Je n'ai pas choisi un titre à grand effet, je suis simplement parti de la réalité. C'est le 25 octobre 1886 que fut fondée «La Société de l'Espérance», chœur mixte à partir de 1958.

Il n'est pas possible de laisser une centenaire dans l'oubli. Une fête s'impose, reste la formule à trouver. Pour le moins, elle est originale. En demandant à 12 compositeurs d'écrire chacun une partition, on s'exposait à un manque d'unité. Quelle correction apporter? Recourir au poème, à un auteur qui propose aux mu¬

siciens conviés l'unité de l'inspiration. Le poète, jeune encore, est Jean-Dominique Humbert. Son texte «L'étendue» est avant tout un hymne à la nature, une invitation aux aveugles que nous som¬

mes, à tous les incroyants qui pensent que le paradis terrestre n'est plus. Les images projetées de Jean-Marie Ruffieux nous ont prouvé que, dans cette église de Vuadens, les aveugles ont vu.

Par les interprétations du chœur mixte de Vuadens, douze musi¬

ciens ont fait planer des harmonies nouvelles: les sourds ont en¬

tendu.

sicale. Ce musicien, racé et sensi¬

ble, directeur du chœur mixte de Vuadens, est un chef exigeant, sa direction est précise, sobre. Ses in¬

tentions passent et son mérite est grand dans l'interprétation des douze pièces. «Ciel, fenêtres», d'André Ducrest, dénote un mé¬

tier sûr, l'harmonisation est cha¬

toyante. «L'Etendue», d'Yves Pil¬

ler, clôt le concert: solide architecture musicale qui multi¬

plie les points de fuites.

Ce concert du siècle a innové, la chanson populaire bifurque et prend le large. Ces noces du poè¬

me et du chant marquent une date dans notre histoire musicale fri- bourgeoise.

Une maîtrise polonaise

Pour marquer l'événement, le chœur mixte de Vuadens avait in¬

vité la maîtrise «Strzecha» du Collège de Racibôrz/Pologne. A cette formation est adjoint un pe¬

tit orchestre. Ce chœur n'a pas la culture musicale des chanteurs de Vuadens, ses interprétations de musique classique sont approxi¬

matives. Mais, dans le répertoire populaire, il émeut et convainc.

Ces jeunes chanteurs, filles et gar¬

çons costumés, sous la direction de Piotr Libéra, ont une attitude hiératique, les visages sont graves, les voix un peu acides. Ils font res¬

sortir à merveille les caractères de la musique slave. Sur les ailes de cette musique, on est transporté vers les grands horizons de la na¬

ture et de la mystique et peut-être que les mystères des vieilles souf¬

frances de l'histoire donnent aux interprétations ce qui manque à notre folklore heureux.

Le chœur de Vuadens a des lettres de noblesse, la chronique qui rela¬

te un siècle d'existence fleurit dans le luxe d'une plaquette qui se tient sur les hautes cimes de la volonté et des conquêtes artistiques. C'est le visage d'une communauté qui brille par la joie de chanter, par l'union des cœurs et l'harmonie des voix.

Gérard Menoud

Une palette

«Lente, lointaine», d'Henri Bae- riswyl, est une belle composition moderne, à la phrase parfois gré¬

gorienne. «Aux fontaines», de Louis-Marc Crausaz, difficile à traduire, fait parfois songer à Poulenc «Aux portes du jour», de Charly Torche, chant aux har¬

monies nobles, est un pastel musi¬

cal. «Matin d'avril», de Patrick Bron, très contrasté, use de sou¬

ples polyphonies. «Sur le chemin, l'arbre», d'Oscar Moret, est un chœur puissant, accompagné à l'orgue dans le style baroque.

«Des arbres, le soir», de Pierre Huwiler, est une pièce brève:

mystérieuse incantation. «L'eau, le regard», de Francis Volery, en¬

gage une belle gradation sonore, avec des phrases qui respirent bien. «Au ciel de la forêt», de Jac¬

ques Aeby, est une pièce colorée, au chromatisme hardi et cha¬

toyant. «Pierres, rivières», de Philippe Morard, est une des compositions les plus réussies, ri¬

che de plénitudes sonores. «Dans l'hiver, le pré», de Jean-Daniel Sciboz, est une fine aquarelle mu-

if chœur mixte de Vuadens tors de son concert. Phoio FRI

FRBOURG 7

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8 FRIBOURG

(9)

r I CONFRÉRIE

Le pavillon du fromage de Suisse au SIAL 1986 à Paris.

Une montée à

l'alpage sur les bords de la Seine

En 1602, le Gouvernement fribourgeois offrait quatorze meules de Gruyère au roi de France. Le 22 octobre 1986, la Confrérie du gruyère s'est déplacée en TGV de Lausanne à Paris pour y tenir son 12e chapitre sur invitation du Club français du fromage de Suisse que préside M. Michel Duflot, intronisé en qualité de compagnon d'honneur en 1983, à Gruyères. Pour ce déplace¬

ment dans la ville lumière à l'occasion de la Foire internationale de l'alimentation, le Conseil de ladite confrérie était accompa¬

gné de plus de 200 Suisses, d'un chœur costumé de la Gruyère, du quatuor de cuivres d'Albeuve et d'un soliste, lesquels ont eu le privilège de vivre une merveilleuse soirée gastronomique en compagnie d'une centaine de français.

Une confrérie respectée Cette manifestation destinée à la

promotion de l'authentique gruyère - même si l'Union suisse du commerce de fromage, à Ber-

d'une cérémonie haute en cou¬

leurs, une vingtaine de nouveaux compagnons, parmi lesquels se trouvaient plusieurs importateurs français de fromage de gruyère, ont été intronisés par le Conseil de la confrérie. En promettant de se soumettre aux obligations de la

chartre ainsi que le soulignait le gouverneur Robert Menoud lors du rituel, les nouveaux défenseurs de l'authentique gruyère devront s'efforcer de le faire mieux con¬

naître, le consommer et le pro¬

mouvoir valablement.

L'éclat d'une soirée

ne, ne l'entend pas de la même oreille - a déroulé ses fastes dans le luxueux restaurant du Pavillon Dauphine, à Paris. Au cours

Au fil des heures animées par le petit chœur de la Gruyère dirigé par le talentueux Michel Corpa- taux, le quatuor de cuivres et le soliste Maurice Murith qui inter¬

préta le « Ranz des vaches» devant 300 convives réunis, chacun a pu apprécier la finesse dans l'harmo¬

nie des mets et des vins, la finesse dans l'élévation des propos de Ro¬

bert Menoud, gouverneur de la

Confrérie du gruyère, qui ne pou¬

vait que chanter les louanges pour la perfection du repas dans une ambiance authentiquement grué- rienne. Finesse et raffinement des hôtes qui, au dessert, ont ma¬

gnifié la qualité d'un gruyère fa¬

briqué à Autigny, dont le goût de noisette convenait agréablement à la dégustation d'un brie de Meaux.

FP60URG 9

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CONFRÉRIE

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ftéïte Gr&ÈïS-

Amitié franco-suisse En sympathisant lors de telles rencontres, on ne fait pas que de goûter à la vie comme on déguste un gruyère, mais des contacts fructueux se nouent, des échan¬

ges facilitent la compréhension et l'amitié entre deux pays. Et à ce ti¬

tre, le chapitre de Paris a été une parfaite réussite. Des points d'at¬

traits qui ne manqueront pas de se répercuter favorablement sur

l'écoulement de l'authentique gruyère vers la France qui en achè¬

te déjà 1460 tonnes par an. Si l'on veut être certain d'acheter du gruyère helvétique à Paris, on de¬

mandera toujours du «Fri- bourg». N'en déplaise à l'Union suisse du commerce de fromage qui, sans aucun respect et un manque de politesse impardon¬

nable, s'est permis de faire de la Présentation d'un gruyère d'Autigny porté sur l'oji par Bernard Bovet, habillé du costume gruérien et membre du conseil. Photos Th. B.

Le conseil de la Confrérie du gruyère lors de la cérémonie d'intronisation au Pavillon Dauphine, à Paris. Aucentre, M. Michel Duflot, président du Club français du fromage de Suisse.

publicité pour l'emmental dans un dossier de presse destiné à la promotion du gruyère. Une four¬

re qui ne contenait aucune photo réservée au gruyère, alors que ce chapitre parisien était organisé par la Confrérie du gruyère. Je dis bien gruyère.

Avec un tel affront, les Fribour- geois ne vont pas tarder à marcher une nouvelle fois sur Berne. Et probablement avec moins d'élé¬

gance et de beauté que le Conseil de la confrérie l'a fait lors de son chapitre à Paris où les atours cha¬

toyants et colorés d'une manifes¬

tation ont resserré les liens d'ami¬

tié franco-suisses.

G. Bd

Vacherin fribourgeois

Pour la main et la fondue

Utilisé en quantité importante pour la fondue, le vacherin fri¬

bourgeois (produit entièrement fabriqué dans le canton) a vu ses ventes progresser de 13% en 1985.

La quantité prise en charge par la Centrale du vacherin fribour¬

geois, à Bulle, a progressé, elle aussi, de 20%. 98,32% de la mar¬

chandise livrée ont été classés en première qualité, 1,68% en deuxième choix, en raison de la pâte, du goût et de la présentation qui ne donnaient pas satisfaction.

Aujourd'hui, le consommateur demande un fromage fin, propre, léger et de super qualité.

Les statistiques montrent que les fromages à pâte mi-dure et molle emportent de plus en plus la pré¬

férence des consommateurs.

L'augmentation des achats de fro¬

mages suisses ( + 2,7 kilos entre 1975 et 1985) est indiscutable¬

ment en faveur du vacherin fri¬

bourgeois qui s'approprie une part de ce marché. Au cours des

d'a^' fcû

dernières années, ce produit a net¬

tement amélioré sa position, tout particulièrement dans les cantons de Berne, Soleure et Bâle. En 1985, 6,6 kilos de fromage à pâte

mi-dure par ménage ont été con¬

sommés. Le vacherin fribourgeois participe pour 3 % au marché na¬

tional de ce type de fromage (8,5% en Suisse romande).

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ECONOMIE LAITIERE

A la Tzintre sur Charmey

Le gruyère de montagne y est roi

Au temps passé, le jour de la fête de la Saint-Jacques, le chapelain du lieu venait chanter un office dans la chapelle de la Tzintre. Ce jour était aussi consacré à des réjouissances publiques. Durant fort longtemps aussi, les caves de l'endroit re¬

cevaient la visite de l'abbé Alphonse Me- noud, aumônier des armaillis, décédé il y a quelques semaines. La pesée des froma¬

ges de la Tzintre est chaque année une fête pour les fabricants de gruyère de monta¬

gne. Celle de l'automne dernier s'est dé¬

roulée dans une ambiance fraternelle et en présence de MM. Charles Pilloud, di¬

recteur de la Chambre fribourgeoise de l'agriculture, et Georges Rime, inspecteur des laiteries.

Quantité et qualité

La sonde dans la main droite, l'acheteur de ces fromages, M. Guy Macheret, de Villars-sur- Glâne, a examiné la pâte, le goût et l'arôme de chaque meule qui passait sur la balance. Ce marchand a ainsi vu défiler 47 tonnes de fro¬

mage de montagne provenant de treize pro¬

ducteurs. «L'arôme varie d'un lot à un autre, nous dit le baron, mais la qualité comme la quantité est supérieure à l'an passé. C'est un peu comme les vins. »

Du nouveau dans la taxation

Lors de la pesée du 20 octobre 86, l'acheteur appliquait pour la première fois un nouveau

La 40' pesée pour Gustave Bugnard, saleur.

Photos FR1

Un fromage de montagne examiné par M. Guy Macheret, acheteur (à droite), sous les yeux de MM. Robert Guillet, président de la Société d'économie alpestre (au centre), et André Ruffieux, teneur de montagnes.

système de taxation. Il s'agit du pointage qui est plus bas que par le passé, mais qui est com¬

posé par des primes qui, elles, ont été quelque peu améliorées. Pour un lot taxé 19 points, le producteur bénéficiera d'une prime de 28 francs par 100 kilos, soit autant que les 20 points de la taxation antérieure.

En guise

de reconnaissance

La cave de la Tzintre vidée de son contenu, ar¬

maillis, fabricants et invités se sont retrouvés au Restaurant du Maréchal-Ferrant pour un repas gastronomique au cours duquel M. Guy Macheret a relevé les mérites de M. Gustave Bugnard, saleur et responsable de la cave de¬

puis quarante ans. Il a également complimenté M. Guy Clément, teneur de montagnes, et son fabricant, M. Gremaud, lesquels ont obtenu la médaille d'or au Concours international des fromages de montagne, à Grenoble.

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ÉCONOMIE LAITIÈRE

Centre de formation laitière et fromagère

La plus haute moyenne suisse

Soirée récréative.

Nouveaux maîtres fromagers.

Le 17 octobre, soit deux semaines après la soirée de clôture des Ecoles agricoles de Grangeneuve, c'est le tour des Ecoles laitière et fromagère.

Après une visite du centre de formation laitière, l'Ecole convie ses élèves et invités à un magnifique spectacle audio-visuel intitulé «Pays de Fribourg», œuvre, pour la partie photographique du grand artiste qu'était Leo Hilber.

et du fromager. » Paroles qui pa¬

raissent quelque peu désabusées, mais qui se justifient lorsque l'on sait qu'un tiers des apprentis n'ob¬

tiennent pas, année après année, leur certificat fédéral de capacité.

Le rapport de M. Raemy est, lui, plus réjouissant. En effet, dit-il,

«les 4 Suisses alémaniques de no¬

tre école qui se sont présentés ont réussi l'examen de maîtrise froma¬

gère, malgré le fait qu'ils ont suivi l'école en français. D'autre part, la plus haute moyenne suisse des maîtrises fromagère et laitière a été obtenue par les élèves de notre centre».

Après une allocution de M. Hans Baechler, chef du Département de l'intérieur et de l'agriculture, c'est, moment attendu, la remise des di¬

plômes.

Texte et photos André Brunisholz

Après un apéritif servi dans le hall d'entrée, c'est la présentation des rapports des cours d'apprentissa¬

ges, d'écoles d'industrie laitière et des maîtrises fromagère et laitière par MM. Hiirzeler et Raemy. «En ce qui concerne les exigences du¬

rant la formation, je suis persua¬

dé, déclare M. Hiirzeler, que les évolutions du métier ne permet¬

tent en aucun cas d'abaisser le ni¬

veau, bien au contraire! La for¬

mation doit veiller au grain afin de satisfaire aux rudes conditions de la vie professionnelle du laitier

Elèves de l'Ecole de laiterie.

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UN PAYS, UNE TERRE

Institut agricole de Grangeneuve

Le vert

n'est pas couleur d'espérance

Les paroles prononcées par les orateurs au cours de la cérémonie de clôture des cours et de remise des diplômes des centres de for¬

mation agricole masculine et féminine de Grangeneuve, vendre¬

di soir 3 octobre, illustrent bien tout à la fois les sentiments d'in¬

quiétude et la grogne qui régnent dans notre agriculture.

Les élèves de l'Ecole d'agriculture.

Après le travail, les loisirs et la danse.

S'adressant à l'assistance, M.

Jean-Nicolas Philipona, prési¬

dent de l'UPF, déclare: «La pay¬

sannerie a le sentiment qu'elle est lâchée par la population au profit de ceux qui utilisent son travail.

Les grands distributeurs suisses ont déterré la hache de guerre contre l'agriculture. »

Mnlc Anne-Marie Chavaz, direc¬

trice du Centre de formation fé-

M. Hans Baechler, conseiller d'Etat, entouré de nouveaux maîtres agriculteurs.

minine pour l'économie familiale agricole, s'inquiète du peu d'inté¬

rêt que manifestent les jeunes paysannes pour la formation pro¬

fessionnelle, du moins du côté ro¬

mand. « Le 25 % des jeunes pay¬

sannes seulement assurent leur formation professionnelle. Un sondage révèle que le 60% d'entre elles ne sont pas intéressées à la fréquentation d'une école profes¬

sionnelle agricole. Etre paysanne, ce n'est pas un métier, mais un état que l'on accepte le jour du maria¬

ge.»

M. Placide Robadey, chef du Centre de formation agricole masculine, à la fois fin lettré et plein d'humour, fait plus d'une fois sourire l'assistance qui, ma foi, en avait bien besoin. Il tient à féliciter les 638 jeunes qui ont sui¬

vi les cours des divers degrés de fonction, ce qui est le reflet d'une bonne fréquentation de l'école.

C'est ensuite le moment attendu de la remise des diplômes, en commençant par les dames, com¬

me il se doit. C'est ainsi que 84 d'entre elles ont réussi leurs examens. Du côté masculin, ce ne sont pas moins de 141 candidats qui obtiennent leur diplôme.

Il appartient ensuite à M. Hans Baechler, conseiller d'Etat et di¬

recteur de l'Agriculture et ancien professeur, de s'exprimer. Il souli¬

gne le fait que la question que les paysans se posent est celle de l'avenir de notre agriculture. Cha¬

cun est inquiet de voir une surpro¬

duction de viande, de lait et, de¬

puis quelques années, de vin. Ce ne sont pas là des facteurs propres à améliorer la condition paysan¬

ne. Enfin, après les soucis, la dé¬

tente, elle est assurée par un or¬

chestre qui fera danser les assistants jusque tard dans la nuit.

Texte et photos André Brunisholz FRIBOUPG 17

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Un voyage aux Etats-Unis pour un couple marlinois

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Au mois de septembre dernier, la firme Renault organisait des jour¬

nées «Portes ouvertes» dans tou¬

tes les agences de Suisse, à l'occa¬

sion du lancement de la nouvelle Renault 21. Pour susciter l'intérêt du public, un concours était orga¬

nisé qui a vu la participation de quelque 24 000 personnes, dont 642 à l'agence marlinoise que di¬

rige M. Jean Schuwey. L'un des douze voyages pour deux person¬

nes aux Etats-Unis a été gagné par un jeune couple de Marly, M. et Mme Michel Broillet, qui auront ainsi la joie de découvrir la gran¬

diose ville de Boston.

G. Bd

Le couple marlinois (à droite) en compagnie de M. Jean Schuwey, directeur de l'agence de Marly, et d'un délégué de la ftrme Renault. Photo G. Sciboz

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ENTRE L'ÉGLISE ET LA PINTE

eu

Duvairt trois Le juge des divorces dit sévère¬

ment au mari qui comparaît devant lui:

- Votre femme vous accuse, au cours des trois ans qu'a duré votre union, de ne pas lui avoir adressé une seule fois la parole - Mais, répond le mari, je ne me serais pas permis de l'interrom¬

pre

Ayant échoué sur une île dé¬

serte en compagnie d'une fort jolie femme un naufragé jette à la mer une bouteille dans la¬

quelle il a glissé une feuille où il a inscrit quelques mots - Vous êtes sûr, questionne sa jolie compagne que cela suffit, comme formalité pour divor¬

cer de votre femme?

Dans une rue de Paris, un pas¬

sant se trouve nez à nez avec une dame:

- Tiens, s"écrie-t-il, voilà une éter¬

nité que je ne vous avais pas vue Où étiez-vous donc pas¬

sée?

déciS--

- J'étais en Amérique, explique la dame

- Et vous y êtes restée long¬

temps?

- Oh! environ trois maris Un fonctionnaire questionne son médecin:

- Comment, autrefois, les gens pouvaient-ils bien dormir sans barbituriques?

- Oh! très simplement, répond le médecin. Toute la journée, ils travaillaient.

* # *

Ne sachant trop comment préparer les artichauts et n'ayant pas de livre de cuisine chez moi, j'ai frappé chez ma voisine, dont le mari était plombier. Une de ses parentes est venue à la porte «Excusez- moi, lui dis-je, j'aurais besoin d'un tuyau pour ma cuisine»

Elle me répondit, d'une voix complètement affolée: «Oh!

la la! je ne pourrai jamais trou¬

ver ça dans tout ce fouillis!»

Un avocat plaide un procès en divorce:

- Mon client, dit-il, en trouvant sa femme adultère au lit avec un garçon boucher a vu rou¬

ge.. Vous savez, Monsieur le juge, ce qu'on ressent dans une telle situation.

Un candidat à une élection lé¬

gislative partielle examine, l'air déconfit, les résultats de l'élec¬

tion au cours de laquelle son adversaire l'a littéralement pul¬

vérisé

- Eh bien, lui dit un journaliste, le peuple a parlé

- Bien sûr, fait le malheureux candidat, encore mal remis de sa déconvenue Mais pourquoi a-t-il éprouvé le besoin de par¬

ler si fort?

* * *

On interroge un politicien, ha¬

bile à ménager la chèvre et le chou.

- Quel est votre avis sur l'exten¬

sion du Marché commun?

- Eh bien, dit-il, la moitié de mes amis est pour le oui et l'autre moitié est pour le non.

- Mais vous, personnellement, que ferez-vous?

- Je suivrai mes amis!

- Je veux divorcer, annonce un petit homme à l'avocat qu'il est venu consulter.

- Nous allons nous occuper de cela. Mais, d'abord, sous quel ré¬

gime êtes-vous marié?

- Sous un régime dictatorial.

Avant l'avènement de la télévision, les dimanches étaient consacrés aux re¬

trouvailles familiales Si cette tendance existe en¬

core dans nos campa¬

gnes, elle a par contre nettement diminué en ville.

Tristes dimanches Avec l'approche de l'hiver, le citadin se calfeutre da¬

vantage chez lui et ses in¬

vités dominicaux s'appel¬

lent Jacques Martin, Pa¬

trick Sabatier et autres.

Du jeu complètement dé¬

bile au feuilleton tout aussi abrutissant, il y en a vraiment pour tout le monde. Alors, à l'intérieur même du noyau familial, le dialogue n'a plus lieu. Il se limite à «Passe-moi le pain» et autres nécessi¬

tés pratiques.

Ainsi, au fil des mois, les dimanches se suivent et se ressemblent. Puis, les années passent et la vie sépare, inévitablement, ceux que le destin avait réunis. Les enfants se ma¬

rient, les plus âgés quit¬

tent cette terre pour un monde que l'on prétend meilleur et tout recom¬

mence. Pris dans l'engre¬

nage des ambitions et de la course à l'argent du¬

rant toute la semaine, l'homme moderne négli¬

ge trop souvent ce jour de repos au profit de sa¬

tisfactions solitaires et égoïstes. Raison pour la¬

quelle les dimanches sont pour beaucoup d'une grande tristesse.

Le rat des villes

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Clinique Garcia Fribourg

Le nouveau bloc opératoire destiné à ta chirurgie osseuse. Photos G. Bd

Un bloc opératoire

pour ta chirurgie des os La science médicale évolue si rapi¬

dement que notre santé, qui était longtemps aux mains des guéris¬

seurs de toute nature, est au¬

jourd'hui l'affaire de spécialistes qui travaillent avec un équipe¬

ment technique toujours plus per¬

fectionné. C'est ainsi que la Clini¬

que Garcia a, elle aussi, décidé de se moderniser dans ce domaine par la réalisation d'un nouveau bloc opératoire dont le coût s'est élevé à 1,4 million de francs. Ce dernier a été présenté le vendredi 10 octobre 86 à une brochette de personnalités, parmi lesquelles M"" Elisabeth Déglise, présidente du Grand Conseil, Hubert Lau- per, préfet de la Sarine, et Denis Clerc, conseiller d'Etat.

Celui-ci a rappelé dans son allo¬

cution que sa fonction de Direc¬

teur de la Santé publique du can¬

ton de Fribourg lui conférait le devoir de se soucier du bien-être du peuple et de se préoccuper des

problèmes des hôpitaux comme d'une institution privée telle que la Clinique Garcia. Il se félicita des progrès réalisés dans l'amélio¬

ration des moyens techniques mis à disposition du corps médical, ce

qui a pour effet de diminuer le nombre d'hospitalisations à l'ex¬

térieur. Il exprima d'autre part le vœu que les patients dont la santé oblige à passer dans ce nouveau bloc opératoire destiné spéciale¬

ment à la chirurgie osseuse, en sortiront le cœur réchauffé par l'espoir d'une guérison partielle, si ce n'est totale. Puis le curé Pittet appela la protection de Dieu sur ces locaux où médecins et person¬

nel soignant tentent par tous les moyens de soulager les souffran¬

ces de l'être humain.

En plus de cette cinquième salle d'opération bienvenue pour le corps médical et les patients, la Clinique Garcia dispose égale¬

ment d'une radiologie moderne, d'un laboratoire d'analyses, d'un institut de physiothérapie et d'une maternité. Avec ses 80 lits répartis dans 40 chambres, cet établisse¬

ment hospitalier de Fribourg en¬

registre environ 17 000 nuitées par an et occupe 125 personnes sous la direction de Révérende Mère Marie-Adrienne, laquelle est secondée par plusieurs reli¬

gieuses de la congrégation de Saint-Thomas de Villeneuve, ainsi que par un personnel qualifié pla¬

cé sous la responsabilité de M™

Carmen Kaeser. G. Bd Flash sur la découverte des installations par quelques personnalités.

20 FRIBOURG

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LE MONDE LITTERAIRE5,

Le fou de Dieu de Juan Fernandez-Krohn

«D'un seul coup je laisse tomber ma serviette, je sors la baïonnette en l'empoignant de la main droite, et je fais un grand bond, visant le cœur du pape, c'est-à-dire le cœur de l'Eglise. »

C'est en ces ternies que Juan Fernandez-Krohn décrit sa tentative d'assassinat à I-ati- ma, au Portugal, contre la vie du pape Jean Paul II, le 12 mai 1982. Il ajoute dans son récit: «La nuit qui suivit cet événement, j'eus le som¬

meil le plus long et le plus re¬

posant de ma vie, comme si tous les anges du ciel s'étaient rassemblés autour de mon lit».

C'est que, ayant «consommé son sacrifice», il se sentait

«soulagé d'avoir gardé les mains propres».

Ordonné prêtre, l'auteur ra¬

conte aussi dans ce livre qua¬

tre ans de vie à Ecône, sanc¬

tuaire des intégristes, ainsi que ses voyages au Chili et en Argentine. Il se sent victime lui aussi des sanctions infli¬

gées contre Monseigneur Le- febvre par une Eglise qui, au moment du Concile, avait dé¬

claré à la face du monde, «en bonne mère» qu'elle était,

«qu'elle ne condamnait plus».

Pour Fernandez-Krohn, ce fut un drame, une «torture intérieure» de se sentir obligé à la fois de rester fidèle à la causé de l'évêque «suspendu»

et de vénérer en même temps le souverain pontife, que l'Eglise considérait comme

«infaillible».

Condamné à une peine de sept ans de prison, ayant con¬

nu l'une des prisons de haute sécurité les plus dures d'Euro¬

pe, Vale de Judeu (Vallée des Juifs), il a été libéré le 22 no¬

vembre 1985, après trois ans et demi de prison.

Aujourd'hui, «ayant ramené la figure du pape Jean Paul II à dimension humaine», il se sent «humainement réconci¬

lié avec lui».

Libéré ainsi de certaines chaî¬

nes intérieures, il entend com¬

mencer une vie nouvelle dans la «fidélité à la Foi pure». Un cheminement complexe qui nous est confié pour la pre¬

mière fois.

Editions Pierre-Marcel Favre 29, rue de Bourg

1002 Lausanne.

Le siècle

où la Suisse bougea Un nouveau regard sur le XIXe, par Georg KREIS

1798: La Suisse est une al¬

liance d'oligarchies dont l'économie, la politique, la société sortent à peine du Moyen Age. En 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, elle s'est transfor¬

mée en un Etat moderne, dé¬

mocratique, industrialisé. En six générations! Sur ce bond prodigieux, sur cette accélé¬

ration inouïe de l'Histoire, aucun ouvrage en français n'était paru depuis... 1900. Le voici, écrit par l'un des meil¬

leurs historiens suisses et con¬

çu parallèlement à la grande

série historique de la Télévi¬

sion romande «Dernières nouvelles de notre passé».

Pour restituer les idéeç, les controverses, les drames, les personnages du XIXe siècle, cet ouvrage recourt à l'illus¬

tration, aux discussions re¬

constituées, aux interviews imaginaires. Alfred Escher, industriel, baron du chemin de fer, fondateur du Crédit Suisse, l'homme le plus puis¬

sant de son époque, s'expli¬

que; un ouvrier métallurgiste lui répond. Des émigrants di¬

sent leur nostalgie, racontent

Ut*

If®**

pourquoi ils sont partis aux Etats-Unis fonder une New Bern ou une New Claris. Des femmes osent désormais af¬

firmer que la société les écra¬

se. Les catholiques (vaincus de 1848) s'effraient ; le pro¬

grès va trop vite. I^es radicaux (considérés alors comme des gauchistes) s'impatientent: le progrès va trop lentement.

Les premiers socialistes dé¬

noncent : le progrès va de tra¬

vers. Un Etat moderne est en train de naître.

Ce livre publié simultané¬

ment en français, en alle¬

mand et en italien fait pen¬

dant à la série historique de la Télévision suisse diffusée en trois langues. C'est une pre¬

mière, un effort de dimension nationale auquel ont partici¬

pé producteurs, réalisateurs, comédiens et éditeurs des trois régions.

Editions 24 1 leures.

un commerce dangereux Les Marchands de sang

«Le sang, c'est la vie, et la vie ne se vend pas. » C'est avec ce slogan que l'Association bré¬

silienne des donneurs bénévo¬

les de sang essaie de dévelop¬

per son action et de faire cesser le trafic du sang.

«Donner bénévole», un pléo¬

nasme? Dans notre pays où le don du sang, sous l'égide de la Croix-Rouge, s'inscrit dans le patrimoine humani¬

taire, on a peine à imaginer que dans les bidonvilles des grands centres du tiers monde ou dans les «slums» améri¬

cains, les pauvres vendent leur sang pour survivre.

«Les donneurs sont heureux de leur gain annexe, les méde¬

cins et les patients sont heu¬

reux de pouvoir se procurer des préparations plasmati- ques et l'industrie crée des emplois et améliore la balan¬

ce des paiements. Que peut- on souhaiter de plus?» dira un représentant de l'industrie chimique. En effet, à l'heure où tout se vend, pourquoi pas le sang?

Pour certains, ce gain annexe répété deux ou trois fois par

semaine pendant des années conduit sûrement à la mort.

Pour d'autres, à l'autre bout de la chaîne, ce sang qui de¬

vrait donner la vie véhicule la maladie ou la mort. Car l'im¬

mense profit que tous les in¬

termédiaires retirent de ce tra¬

fic vaut plus que les règles élémentaires d'hygiène ou la sauvegarde de la santé.

Editions Pierre-Marcel Favre 1002 lausanne.

FRIBCXJPG 21

(22)

Pour la troisième fois le Noël des aînés

Vous tous qui nous lisez, aidez-nous à faire de ce Noël, qui devient une tradition, une belle et joyeuse fête pour nos aînés seuls et handica¬

pés.

Nous étions quarante en 1984, nonante en 1985. Combien serons-nous en 86? Une cen¬

taine j'espère, mais tout dépend de nos res¬

sources Nous avons à nouveau besoin de donateurs qui, par leur générosité, nous per¬

mettront d'inviter nos aînés à un excellent goûter agrémenté de divertissements La joie, la bonne humeur et la reconnaissance que l'on lisait sur tous ces visages marqués par les ans ne peut laisser nos lecteurs insensibles. Ce plai¬

sir des retrouvailles que beaucoup attendent déjà nous incite à aller de l'avant. Avec votre aide bien sûr, pour des gens de chez nous qui n'ont pas été favorisés par la vie Ils méritent, plus que quiconque, notre gentillesse, notre soutien et notre amitié

Ne les décevons pas et offrons quelque chose pour leur Noël. Dons en nature (pour les cor¬

nets), dons en espèces (pour le goûter au Ri¬

chelieu qui nous ouvre à nouveau gracieuse¬

ment ses portes). La plus petite obole est une étoile qui brillera dans la nuit de Noël et dans le cœur de tous ceux qui reçoivent et de tous ceux qui donnent.

Alors n'oubliez pas..

RM E CCP17-9555-7

Action de Noël - FRIBOURC illustré - FRIBOURG

LECRÊT

Noces cfémeraude pour un couple

Henri Magne et son épouse née Gilberte Favre. coulent des jours heureux dans le village de Le Crêt, où récemment ils ont fêté leurs quarante ans de mariage Lui aura huitante ans le 24 novembre elle a eu soixante et un ans le 27 octobre der¬

nier. Ensemble ils ont élevé une famille de cinq enfants qui leur ont donné huit petits-enfants qui font la joie et le bon¬

heur de ce couple très uni.

La rédaction de FRIBOURC illustré s'associe de tout cœur aux compliments adressés à ce sympathique couple et lui expri¬

me ses félicitations et des vœux sincères de santé

G Bd FRBOURG

(23)

Grand-papa et grand-maman visitent U Comptoir

Organisé avec bonheur, le Comptoir de Fribourg, avec les animations de nos districts, ne manquait pas d'am¬

biance Les organisateurs avaient, malgré le programme chargé, pen¬

sé à nos aînés et leur avaient réser¬

vé une journée

Cest ainsi que, très tôt, ceux-ci sont arrivés, heureux sans doute qu'on ait eu une pensée pour eux. Le Home médicalisé avait même orga¬

nisé un service de transport à l'in¬

tention de ses pensionnaires handi¬

capés

Et c'était un vrai plaisir de voir avec quelle gentillesse les exposants les accueillaient. Mais, ce qui eut le plus grand succès en même temps que la plus grande affluence, c'est sans conteste le studio de télévision où les attendaient Claudette, en com¬

pagnie du pianiste Michel Cuex.

Tout ce monde voulait entendre

«sa» chanson, et la présentatrice autant que le pianiste se sont prê¬

tés au jeu, nos aînés ont pu jouir d'un véritable festival de succès d'hier et même d'avant-hier. Merci aux organisateurs d'avoir pensé à nos anciens, merci à tous ceux qui les ont pilotés dans le dédale du Comptoir.

Texte et photos André Brunisholz

un bel anniversaire pour Aloys Baechler Le 21 octobre dernier était jour de fête pour Aloys Baechler, de Mary, qui fran¬

chissait le cap de ses nonante ans A l'occasion de cet anniversaire, le jubilai¬

re était entouré de ses huit enfants et de ses petits-enfants qui lui ont expri¬

mé leur reconnaissance par des com¬

pliments Ouvrier à l'usine Winkler, à Marly, il a vécu fort longtemps à Cour- tion où il a élevé sa famille en compa¬

gnie de son épouse décédée en 1985. A l'heure actuelle, il coule des jours paisi¬

bles au home médicalisé de la Sarine où il reçoit fréquemment ses enfants qui lui font le plaisir de jouer aux cartes l'es¬

pace d'une visite

A ce fidèle abonné à notre revue la ré¬

daction de FRIBOURG illustré exprime ses félicitations et tous ses vœux de santé pour une heureuse vieillesse

CP.-GBd

(24)

LES ARTS

ANDRE TORREILLES Peintures récentes

En Allemagne, où il faisait son service militaire, André Torreilles s'enchantait aux églises baroques qui lui don¬

naient ce double plaisir de lui proposer une organisation ai¬

mable de l'espace (quelque peu délirante, bien sûr, mais de ce délire on se nourrit) et de jouer de la foi théâtralisée (puisque, c'est bien connu, la décoration divertit, tandis que le décor conduit au rôle) qui le renvoyait aux images de son enfance catholique, cata¬

lane et romaine, dans cet Es- tagel où chaque saison s'ou¬

vrait par une belle cérémonie, tantôt à l'église du village, tantôt dans telle ou telle autre des chapelles dans les vignes, où chaque enfant est un petit diacre au temps supposé de l'innocence.

1 .eve la tête, mon petit, tu ver¬

ras des étoiles et des anges. A quoi les reconnaîtrai-je, ma¬

man? A leur frôlement, mon trésor.

Ailes de poules et ailes d'an¬

ges, moignons plus ou moins déplumés, de quelle mort et de quelle déchéance nous parlez-vous? De quelle ab¬

sence, surtout? (et comme la vie est lente et l'espérance vio¬

lente, cela va sans dire!) Et les espaces infinis devraient d'autant plus effrayer le fer¬

vent contemplateur des signes du zodiaque qu'il a quasi¬

ment le nez dessus.

Vous croyiez vous rincer l'œil, rêver, voir l'invisible par un trou de la végétation, voilà que l'infini se précipite à vo¬

tre rencontre, à vous renverser les risibles tréteaux dont vous êtes si fier, où vous ne ferez pourtant que trois petits tours. Le poulailler survit aux poules et ce n'est pas à la même échelle qu'on mesure l'âge des astres et celui des as¬

trologues.

Passent les mois, les poules et la gloire du monde, quand vous arrivez au dernier signe, que vous reste-t-il sinon l'ineffable, c'est-à-dire la mé¬

moire qui déjà brouille, es¬

tompe, reconstruit.

Roger Pay rot, 1986 Château d'Attalens, jusqu'au 5 décembre.

«Rèbeta ton bredzon»

Remet ton bredzon, de Francis Brodard

Vaulruz a certainement la cote en matière de présenta¬

tion de pièces de théâtre en patois.

Et l'auteur le plus joué ces derniers temps c'est certaine¬

ment Francis Brodard, qui a composé près de 20 pièces de théâtres et de comédies. Son sens de la répartie et la riches¬

se de son patois font toujours la joie des acteurs et des spec¬

tateurs.

«Rèbeta ton bredzon» est la huitième pièce du même au¬

teur qui sera présentée sur la scène de Vaulruz, dès le 15 no¬

vembre jusqu'au début de dé¬

cembre.

Cette pièce met aux prises la terrible Hermine et son amant, spéculateur et accapa¬

reur de terres, contre une fa¬

mille paysanne, ruinée par les astuces d'un partage préparé avec des reçus et des comptes trompeurs. Après une affaire de séquestre, il faudra les as¬

tuces d'un juge pour dénouer la trame des intrigants et faire preuve de l'innocence du jeu¬

ne Bernard, paysan que l'on voulait évincer. C'est ainsi que le bredzon jeté aux orties a retrouvé sa vraie destina¬

tion.

On pourrait mettre le patois en parallèle de l'histoire du

Estavayer-le-Lac - Salle de la Priilaz Samedi 29 novembre 1986, à 20 h 30

Après l'immense succès du gala de ballets de Tchaïkovski, le Scala Theater de Bâle présente:

La chauve-souris Opérette de Johann Strauss

Avec le Wiener Operetten Theater et son orchestre

RENE MAURON Sculpteur - Ebéniste - Peintre Exposition rétrospective «50 ans de création».

Exposition jusqu'au 27 novembre 1986.

Avry-Art Galerie - Avry-sur-Matran.

133»

bredzon, ce patois que l'on découvre toujours mieux grâ¬

ce au théâtre, au chant, cette langue ancestrale dont la so¬

norité fait vibrer l'âme du pays. Il faudra venir en Gruyère, voir ce théâtre que

les acteurs de Vaulruz mettent en scène avec le brio qu'on leur connaît.

Dates à retenir: 15, 16, 21, 22, 29 et 30 novembre 1986.

C. Ruedin

24 FRBOURG

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