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REFLETS FRIBOURGEOIS

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Academic year: 2021

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No 2 30

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année 48 pages

Fr. 3.-

REFLETS FRIBOURGEOIS

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Dans ce numéro: Poster du champion fribourgeois de lutte suisse

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30e année Février 1975 No 322

SOMMAIRE

Sur les routes du monde 3 Calendrier des manifestations 4 3e âge 5 Art de bien manger 6 Flashes de la Sarine 10 Le feuilleton de Fribourg-lllustré 12 Flashes de la Broyé 14 8e district fribourgeois 18 Sur une colonne 20 Entre l'église et la pinte 21 Elle chez elle 22 Jeunesse et Sport 23 Le champion de lutte E. Schlaefli 24 Poster d'Ernest Schlaefli 26 Sports d'hiver et divers 27 Morat, cité historique 28 Flashes du Lac 29 Bonjour Monsieur le syndic

de Corbières 30 Flashes de la Gruyère 34 Bénichon et Carnaval de Broc 35 Le commerce de lunetterie Fleury 38 Humour FI

La danse, art éternel Nos animaux Reflets de la terre Les défunts

Horoscope de Vénus

40 41 42 43 45 47

NOTRE COUVERTURE:

Connaissez-vous le village touristi¬

que de Jaun dans la vallée de la Jogne? C'est la splendeur de la neige, et du soleil de la Gruyère.

Dans les 7 districts fribourgeois

Photo: Fribourg-lllustré

DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 81 21 11 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 63

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 63 10 40 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

REFLETS FRIBOURGEOIS Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

35, Route de la Glâne

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75

Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24

Rédaction :

35, route de la Glâne 1700 Fribourg

Rédacteur responsable;

Gérard Bourquenoud

Abonnements:

Du 1er février au 31 décembre 1975:

Fr. 27.50 Etranger:

envoi normal Fr. 37.50 envoi par avion Fr. 62.—

Compte de chèques postaux 17-2851

FRIBOURG-ILLUSTRÉ:

Organe officiel des Fribourgeois Hors-les-murs

J

NOUVEAU en Gruyère R. Chotogny Cone. PTT

Location Vente Reprise

Facilité de payement

Dépositaire officiel:

Philips - Grundig

Hitachi

(3)

de son poids lourd sur les routes du monde

Un convoi de trente-quatre tonnes. ^ M. Lou is Rasquier, dans la cabine de pilotage de son véhicule. Y

Le jour de Saint-Sylvestre, Fribourg- lllustré eut le plaisir de bavarder une heure avec M. Louis Pasquier, de Marly, conduc¬

teur d'un train routier pour une grande entreprise de Lyss qui a actuellement quarante-cinq poids lourds à sa disposition pour les transports de marchandises en Suisse et à l'étranger. Lorsque nous l'avons rencontré, M. Pasquier rentrait de son huitième voyage en Iran. Le deuxième jour de l'an nouveau, il est parti pour Téhéran en compagnie d'une quinzaine de conduc¬

teurs de la même maison. Nous avons profité de cette rencontre fortuite pour lui poser quelques questions sur ce voyage qu'il accomplit souvent seul au volant de son poids lourd, une fois par mois.

Quel itinéraire empruntez-vous pour aller à Téhéran?

Je pars de Lyss vers le Grand Saint- Bernard - Milan - Venise - Trieste - Fernetti, douane italienne - Sesanna, douane yougos¬

lave - Lubjiana - Zagreb - Belgrade - Nice - Dimitrograde, frontière yougoslave - Sofia (Bulgarie) - Plodiw - Kapikule, douane turque - Istanboul, passage du Bosphore, de jour par le ferryboat, de nuit par le pont suspendu de 1000 mètres de long sur la mer - Izmit - Ankara - Sivas - Ersingan - Ersurum - Horazan - Agris - Gurbulak, frontière turque - Bazargan (Iran) - Tabriz - Takestan - Karadg - Téhéran, destination de la marchandise. Le retour en Suisse se fait par le même itinéraire.

Quelle quantité de carburant faut-il pour faire ce voyage?

Il faut trois semaines ^un mois en hiver) pour accomplir ce voyage de 11 000 kilo¬

mètres. Je conduis un poids lourd qui, avec la remorque et la marchandise, pèse trente-

quatre tonnes. Pour un voyage en Iran et retour par la même route, mon véhicule, qui a un réservoir de 600 litres, consomme 4500 litres de gaz-oii. La plupart du temps, nous faisons le plein à l'étranger et parti¬

culièrement en Iran où le carburant est à un prix beaucoup plus bas que chez nous.

En Suisse, 400 litres de gaz-oil coûtent 400 francs, tandis qu'en Iran, nous payons pour la même quantité, 1200 reals ou soixante francs suisses, ce qui fait une éco¬

nomie de 340 francs sur 400 litres.

Que transportez-vous vers ce pays de l'Asie du Sud-Ouest?

L'entreprise pour laquelle je travaille est chargée de transporter en Iran des machines, produits chimiques, pharmaceutiques et ali¬

mentaires, lait en poudre, etc. Au retour, nous apportons du coton, des tapis, des fruits séchés, des lampes à gaz, et même les effets personnels de gens qui quittent l'Iran pour venir habiter en Europe. Ces mar¬

chandises sont livrées non seulement en Suisse, mais aussi en Italie, Autriche, Alle¬

magne et France.

Pourquoi ces transports se font-ils par la route?

Par bateau et par chemin de fer, c'est trop long, et par avion, trop onéreux. Pour le moment, le transport par route est le plus rapide. Au mois de novembre dernier, je suis allé livré de la marchandise à Bagdad, en Irak.

Avez-vous des problèmes à résoudre dans votre profession et au cours des voyages?

Oui, bien sûr. Et ils sont parfois nombreux.

Le premier, c'est la vie de famille. Je ne passe qu'une semaine par mois dans mon foyer, c'est peu pour ma femme et mes enfants.

Mais comme j'aime beaucoup mon métier qui m'amène à découvrir d'autres horizons, ma famille fait preuve de compréhension et de patience. Le deuxième problème c'est le contrôle par la douane de certains pays où il faut attendre plusieurs heures, ou même un jour, les formalités. Le troisième c'est la traversée de la Turquie. Je ne puis rouler de nuit dans ce pays montagneux où le bétail est en liberté. De plus les routes sont étroites, sinueuses et pas encore asphaltées. Je dois également veiller sur mon argent de poche et la marchandise.

J'accomplis environ 500 kilomètres par jour.

Je dors chaque nuit dans la cabine de mon véhicule où je prépare également tous mes repas.

Donnez-nous une image de l'Iran?

L'Iran est un royaume de l'Asie du Sud- Ouest qui s'étend sur 1 648 000 km2 et qui compte 26 284 000 habitants. La langue de ce peuple est le persan. C'est un pays de hautes plaines steppiques et désertiques, au climat continental, cernées par des mon¬

tagnes. Le piémont est jalonné de villes, centres d'oasis où sont cultivés le blé, l'orge, le coton, les arbres fruitiers. L'im¬

portant élevage nomade (ovins et caprins) seule forme d'exploitation du Centre, avec une culture céréalière en extension, ali¬

mente l'industrie textile de caractère sou¬

vent artisanal. Les gisements de pétrole n'ont pas bouleversé la vie sociale de ce pays, essentiellement rural. Téhéran est la capitale de l'Iran. Le chah de Perse règne en maître sur le pays.

Propos recueillis

par Gérard Bourquenoud

Le pont du Bosphore.

(4)

Manifestations annoncées par l'Union fribourgeoise du tourisme

Bulle 11 février 15 février 22 février 1 mars

1, 2, 8 et 9 mars 15 mars

22 mars Charmey 8 et 9 mars 16 mars

Bulle/La Chia Hôtel de Ville Hôtel de Ville Bulle/La Chia Hôtel de Ville Hôtel de Ville Hôtel de Ville

Au Village Au Village

Estavayer-le-Lac

Dès le 1er mars Musée d'Estavayer

Manche des championnats scolaires fribourgeois Vétérans FC Bulle ^oto) Groupe des Coraules (loto) Slalom géant comptant pour la coupe romande

Comission culturelle (théâtre)

Fraternité des malades (loto)

Aides familiales (loto)

XIII

e

Derby des Dents-Vertes Coupe romande

Descente - slalom spécial Trophée des Chamois Course de ski de fond entre Charmey / Château-d'Oex.

7e édition - départ de Charmey, en patrouilles, catégories lourdes et légères

Nouvelle collection des anciennes lanternes des CFF Fribourg

6 février 12 février 21 février 6 mars 10-12 mars 12 mars 17 mars Dès le 22 mars 25 mars Toute l'année:

Aula de l'Université

20 h. 30 Conférence Connaissance du Monde «Marrakech», par Paul Talabot

«Butley» de Simon Gray avec Bernard Fresson - Gérard Lartigau Concert d'abonnement

«Keiko Wataya, pianniste»

Conférence Connaissance du Monde «Le Kenya», par J.-CI. Berrier Baurechtstagung SIA, 400 p. (congrès) Concert d'abonnement Orchestre de Chambre de Lausanne

«Le Premier»

de I. Horovitz

Oeuvre gravée d'Ernest Fuchs. Chef de file de la réalité fantastique de Vienne

«Le Tournant»

de François Dorin Galas Karsenty-Herbert Musée d'art et d'histoire

Musée d'histoire naturelle Jardin botanique

Théâtre Livio 20 h. 30

Aula de l'Université 20 h. 30

Aula de l'Université 20 h. 30

Aula de l'Université Aula de l'Université 20 h. 30

Théâtre Livio 20 h. 30 Musée d'art et d'histoire Théâtre Livio 20 h. 30

Moléson-Village 8 février

8 et 9 février 9 février 16 février 23 février 2 mars 2 mars 2 mars 16 mars

Restaurant de la Pierre-à-Catillon Sur les pentes du Moléson

Sur les pentes du Moléson

Sur les pentes du Moléson

Sur les pentes du Moléson

Sur les pentes du Moléson

Sur les pentes du Moléson

Sur les pentes du Moléson

Sur les pentes du Moléson

Bal du Skibob-Club Fribourg

Course nationale du Skibob- Club Fribourg

(2 x slalom géant) Ire manche Coupe Léco 1re manche Coupe Moléson Ecole suisse de ski

Ecole Club-Migros 2e manche Coupe Moléson Ecole suisse de ski

Ecole Club-Migros

2e manche Coupe Léco

3e manche Coupe Moléson

Ecole suisse de ski

Ecole Club-Migros

Distribution des prix

3e manche Coupe Léco

Distribution des prix

(5)

Rubrique du 3e âge

Pensons

à nos aînés

En 1973,

la fondation

« Pro Senectute»

a aidé

7000 personnes Le rapport annuel de la Fon¬

dation suisse pour la vieillesse (Pro Senectute) démontre de manière impressionnante qu'en dépit des améliorations sen¬

sibles de l'AVS et des prestations complémentaires, les problè¬

mes de la vieillesse n'ont pas été tous résolus. Après l'élimi¬

nation des plus grandes misères économiques, des tâches non moins importantes continuent à se poser dans le domaine de l'aide à la vieillesse.

En 1973, Pro Senectute a aidé:

— 7000 nécessiteux, pour fr.

2,5 millions au total.

— Des milliers de personnes handicapées ou affaiblies, par le service des repas à domi¬

cile (environ 325 000 menus distribués par les services organisés par Pro Senectute;

il en existe qui sont patron¬

nés par d'autres oeuvres), ou les aides au foyer (6130 personnes, 395 000 heures).

— Ceux qui cherchent conseil:

150 assistantes et assistants sociaux ont accordé 61 000 consultations concernant des domaines les plus divers.

— 856 handicapés, auxquels elle a procuré des appareils acoustiques, des prothèses, chaises roulantes etc.

— Les isolés: des travailleurs sociaux ont fait 20 700 visi¬

tes à domicile. On a orga¬

nisé de nouvelles «chaînes

téléphoniques» et clubs de midi, mis sur pied des après-midi récréatifs ainsi que des excursions.

— Ceux qui aiment travailler:

par l'entremise de l'«action P», 575 retraités ont trouvé du travail. De nombreux aînés travaillent dans des ateliers patronnés par Pro Senectute.

— Ceux qui réclament de l'exercice: 45 000 gymnastes du troisième âge se re¬

trouvent régulièrement au sein de presque 2500 grou¬

pes: de nombreux groupes de natation et de marche ont été créés.

— Ceux qui aiment voyager:

plus de 450 aînés ont parti¬

cipé aux «vacances roman¬

des» organisées par les co¬

mités romands de Pro Se¬

nectute et accompagnées par du personnel qualifié.

— Ceux qui veulent savoir, pour qui elle édite la revue

«Zeitlupe», en allemand, tout en collaborant à la revue romande «Aînés»

(35 000 abonnés pour les deux ensemble); Pro Senec¬

tute possède également une bibliothèque et a organisé 54 cours de préparation à la vieillesse.

— Chacun, en informant le public sur les problèmes de la vieillesse, par le truche¬

ment de la presse, de la radio, de la télévision, et en cherchant ainsi à éveiller la compréhension envers les personnes âgées.

Si Pro Senectute doit rester une œuvre privée, elle a be¬

soin de votre don aussi. Pré¬

cisons que la collecte d'octobre 1973 a recueilli fr. 2,5 millions.

Le rôle de l'alimentation La personne âgée qui jouit d'une bonne santé doit avoir, à quelques nuances près, une alimentation proche de celle de l'adulte. L'apport calorique sera d'autant plus réduit que l'on devient inactif. Le poids moyen d'un sexagénaire d'une taille de 1,60 m. est estimé à 65 kg.

L'apport en protéines doit être suffisant. On choisira de préférence les viandes maigres.

Il en va de même pour le pois¬

son. Les œufs, à raison de trois ou de quatre par semaine, complètent l'apport en pro¬

téines, ainsi que les produits laitiers qui, de surplus, repré¬

sentent un apport en calcium particulièrement utile.

L'apport en corps gras est à restreindre; ils favorisent

j4ctiori pour le troisième âge 19 au 26 septembre 1975

Croisière de huit jours sur le bateau «Ellinis», en Méditerranée occidentale.

Réduction pour les bénéficiaires de l'AVS.

Itinéraire et prix du voyage dans une pro¬

chaine édition.

Renseignements: 037/24 75 75 037/46 45 27

Fribourg-lllustré

l'obésité. Les besoins en cé¬

réales sont en moyenne de 40 à 50 g. par jour. On peut faire appel aux céréales servies en légumes (riz, pâtes, se¬

moule).

Les légumes et les fruits crus seront donnés largement.

Ils pourront figurer chaque jour dans les menus. Les fruits secs sont un apport intéressant en sels minéraux (calcium, fer).

Le sucre ne doit pas être consommé en quantités exces¬

sives. Le sel doit être res¬

treint. Les condiments peu¬

vent contribuer à stimuler l'appétit.

Les boissons doivent être suffisantes (plus d'un litre par jour). Le vin, en faible quantité (0,2 I. par jour) et le café à faible dose ne sont pas nocifs.

Activité

psychologique et physique Le maintien de l'activité psychologique au cours du troisième âge est peut-être plus important encore que celui de l'activité physique. Il faut lutter de toutes ses forces contre la monotonie et la rou¬

tine, rester capable d'affronter l'imprévu et cultiver les con¬

tacts. L'expérience passionnante des universités du troisième âge démontre clairement qu'il n'est jamais trop tard pour ap¬

prendre, pour découvrir et pour se passionner.

Celui qui a conservé la fa¬

culté de s'intéresser aux autres et qui continue à donner plus qu'il ne reçoit est particulière¬

ment bien armé pour affronter les vicissitudes de la grande vieillesse. Il faut souhaiter qu'au cours des années à venir les personnes âgées apprennent à mieux s'entraider. Peut-être est-ce finalement la vieillesse elle-même et les services qu'elle

••H-

Un brin de causette entre amis du même âge. A

réclame qui redonneront au troisième âge l'une de ses prin¬

cipales raisons d'être.

Parmi les facteurs qui in¬

fluencent profondément la qua¬

lité de notre vieillesse figure bien entendu la maladie.

Il faut permettre à chacun d'accéder au troisième âge dans les conditions les meilleures et souhaiter par conséquent qu'au cours des années à venir, les principes modernes en matière de prévention médicale puis¬

sent être aussi appliqués à la gériatrie. Pour de nombreux malades qui nous sont confiés, l'hospitalisation aurait pu être retardée ou épargnée si le diagnostic avait été porté plus tôt, c'est-à-dire si le malade n'avait pas attendu les mani¬

festations tapageuses de son affection pour aller consulter le médecin. Les contrôles de santé périodiques dont la charge incombe au médecin- praticien représentent un atout majeur pour une meilleure vieil¬

lesse. Cet examen peut être utile à condition qu'il s'agisse d'un contrôle préalablement pensé et adapté aux circons¬

tances. Il s'agira pour le méde¬

cin de faire la part de ce qui doit être attribué à la vieillesse et de ce qui relève de la maladie, afin de la traiter.

Dr J.-P. Junod Médecin-directeur

Hôpital de gériatrie de Genève

M. Gustave Genoud, de Châ-

tel-St-Denis, garde sa forme

en arrachant des épines dans

les pâturages. ▼

(6)

manger

Hôtel- Restaurant des Bains, Lac-IMoir

En hiver comme en été, la station touristique du Lac Noir se présente comme une perle dans son écrin. Calme et pitto¬

resque, elle offre une brochette de promenades dans les Alpes fribourgeoises. Le touriste peut y pratiquer la natation et la pêche, s'adonner aux joies du ski et du patin.

Sur le plan gastronomique, l'Hôtel des Bains, construit en 1966 par M. et Mme Edouard Neuhaus, répond agréablement aux exigences du tourisme hi¬

vernal et estival. De la salle à boire qui comprend cinquante chaises, on accède à une ter¬

rasse de 150 places d'où la vue est exceptionnelle sur le pay¬

sage de ce beau coin de la Sin- gine. Avec ses quarante-cinq couverts disposés sur des nap¬

pes blanches, la salle à manger, intime et spacieuse, est, pour les gourmets et les connais¬

seurs, une oasis de fraîcheur et de tranquillité. De là, vous pouvez vous divertir au bar- dancing qui, équipé d'une dis¬

cothèque, vous invite à la dé¬

tente et à partager l'amitié qui se crée entre touristes et sportifs. Les repas de noces, banquets de sociétés, assem¬

blées de toute nature, se font dans la grande salle de 120 chaises où les fenêtres s'ouvrent sur le lac et la montagne envi¬

ronnante. Le bois qui réchauffe l'atmosphère donne un cachet particulier à cette salle. L'hôtel comprend six chambres avec tout confort et une terrasse réservée aux hôtes de l'établis¬

sement. Une adresse à retenir pour un changement d'air ou une cure de repos. Deux grands parcs pouvant accueillir une centaine de véhicules sont à la disposition de la clientèle.

Devant les fourneaux, un chef de cuisine, un commis et un apprenti s'évertuent à main¬

tenir le bon renom de la maison.

La carte des mets fait alterner des spécialités culinaires telles que le tournedos au poivre avec gratin dauphinois, le cha¬

teaubriand à la périgourdine, le filet de bœuf Voronoff, le

□ LU P

rognon de veau flambé, sans oublier le menu du jour servi sur assiette. Tout cela arrosé par des vins suisses et français sélectionnés.

Passionnée par sa profession qui lui apporte une belle satis¬

faction, Mme Clotilde Neuhaus, la tenancière, travaille dans l'hôtellerie depuis l'âge de dix- sept ans. Discrète et vigilante, le geste décidé, aimable avec chacun, elle fera tout pour vous. Avec son personnel fidèle et courtois, bien entendu.

Maintenant que vous con¬

naissez l'Hôtel-Restaurant des Bains, son accueil chaleureux, sa cuisine française qui vous séduira, une excursion au Lac Noir en été et en hiver s'im¬

pose!

(Texte et photos

G. Bourquenoud) La grande salle qui domine le lac. ▼

L'Hôtel-Restaurant des Bains face aux sommets enneigés. A

Une salle à manger intime.

Y

Un aperçu de notre carte:

Filets de perches Filet de bœuf Voronoff Tournedos au poivre à la fine- Champagne avec gratin dauphinois

Hôtel-Restaurant des Bains, Lac-Noir

Salles pour banquets et sociétés Bar-Dancing

Chambres tout confort

Chateaubriand à la périgourdine Rognon de veau flambé, etc.

Menu du jour Fam. Neuhaus Tél. 037 3211 OA

(7)

Hôtel de la Menu du jour JAMBON A L'OS Entrecôtes aux morilles Fondue moitié-moitié Salle pour sociétés et banquets CHAMBRES CONFORT Sa bonne cave Famille

M. Pythoud-Sciboz Tél. 029 8 51 42

Croix Fédérale

1699 LE CRET / Fr Rte Bulle-Oron

Auberge

de la Croix-Blanche Téléphone 037 331153 1711 TREYVAUX

Restauration soignée

Locaux agréables et idéals pour banquets, noces, sociétés et fêtes de familles Chambres confortables Jeux de quilles

I~p"1 H. Stöckli-Jendly, chef de cuisine

Hôtel- Restaurant des Bains, Lac-Noir

Une image du bar-dancing.

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La recette de saison Préparation 15 minutes

Cuisson 1 heure 30 Proportions 6 personnes

Longe de veau glacée 1.800 kg longe de veau 2 cuillerées d'huile 1 oignon

1 carotte

Vj petit céleri pomme 2 tomates

1 feuille de laurier, 1 pincée de thym, 2 clous de girofle 2 dl. vin blanc

Sei, poivre

Mettre au four préalablement chauffé un plat à rôtir avec l'huile durant 4-5 minutes. Met¬

tre la longe assaisonnée de sel et poivre. Arroser fréquem¬

ment. Tailler oignon, carotte, céleri, tomates en petits dés (Mirepoix). Ajouter les goûts et incorporer à la longue après une heure de cuisson. Après 15 minutes déglacer avec le vin blanc, arroser encore quelques fois. Sortir la viande, la tran¬

cher, dresser sur plat, passer le fond de cuisson à la passoire fine, rectifier l'assaisonnement,

puis napper sur la viande.

S'accompagne très bien de tous légumes, pommes purées, pâtes.

Bon appétit.

B. Fivat

Restaurant GRUYERIEN Bulle Fam. A. Santarossa-Vallélian Tél. 029 2 75 75

Menu du jour et assiettes Spécialités:

Jambon et saucissons de la borne et toute une gamme de mets à la carte

Toute l'année:

Filets de perches En saison:

Cuisses de grenouilles fraîches

Spécialités de flambés

CAFE-RESTAURANT AUX +

ÂTROIS TREFLES 4»

P. Vallelian - Stucki

Rue de Vevey BULLE Tél. 029/2 7278

RESTAURANT RENOMMÉ POUR SON SERVICE SUR ASSIETTE ET SES SPÉCIALITÉS A LA CARTE (accessible à toutes les bourses)

Auberge de 6amtiswil près de Guin Tél. 037 43 11 23

Menu, carte, spécialités Terrasse d'été

Jeux d'enfants

Jeux de quilles Fermé le lundi Fam. Jungo-Mulhauser

le Cas tel Al

Restaurant-Rôti sserie-Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyère) Cuisine française

Spécialités à la carte et de saison Au café service sur assiette Site idéal pour vacances F. Freiburghaus, chef de cuisine Téléphone 029 2J72 31

Café de Ii TOUR - Restaurant AQUARIUM Tél. (038) 51 38 28 Famille Jules Rosset Le landeron

Spécialités:

Sur commande:

Au cœur de la vieille ville

Le rendez-vous bien connu des antiquaires Salle des Chevaliers

Grotte de l'Aquarium

Raclette, fondue neuchâteloise, assiette

Aquarium, côtelettes, filets de perches

Filets mignons, entrecôtes, tournedos aux

morilles, fondue bourguignonne

(8)

Hôtel de la Belle-Croix

1680 Romont Tél. 037/52 23 41

Famille Dorthe-Ecoffey Restauration soigné»

Truites de rivière Cave réputée Jardin ombragé Chambres tout confort Et chaque jour, le jambon de campa¬

gne à l'os fermé le jeudi

Dancing:

Tous les soirs,

orchestre-attractions-danse Restaurant:

Spécialités à la carte Tournedos aux morilles fr. 12.-

service compris Scampis à l'Indienne fr. 14.-

service compris et toute une gamme d'autres mets.

Dans une cave de Cheyres. Photos: Fribourg-lllustré.

HOTEL RESTAURANT ÏOVRIN&

Salles pour banquets et sociétés

Spécialités maison LA FONDUE CHINOISE Farn. R. Dévaud Tél. 22 32 19

Rue de Lausanne 25 1700 Fribourg

Petite suite gastronomique

2. Après les définitions, un peu d'histoire

Puisque le passé éclaire le présent, il ne faut pas hésiter à y avoir recours. Dès leur ori¬

gine, les restaurants connurent des vocations diverses tenant pour l'essentiel à la qualification de leurs propriétaires. Bien sûr, les rôtisseurs existaient depuis le Moyen Age et les petits métiers exercés en échop¬

pes ou par des ambulants per¬

mettaient aux citadins de sa¬

tisfaire leur faim à peu de frais.

Mais, la tourmente révolution¬

naire ayant fait disparaître une partie de la noblesse tandis qu'elle contraignait l'autre à l'exil, beaucoup de maîtres d'hôtel et de cuisiniers de grande maison se trouvèrent brusquement réduits à l'in¬

action. Les plus avisés en firent le seuil d'une carrière nouvelle.

Ils pensèrent ainsi à s'installer à leur compte mettant leur savoir ou leur talent à la dis¬

position du peuple et des nou¬

velles classes parvenues au pou¬

voir. Le temps passant, les ré¬

putations s'établirent et l'on en vint rapidement à se confier de bouche à oreille — mais il y en a tant dans une ville — les meilleures adresses. La gas¬

tronomie savante commençait

Café du Chamois

Villars-sur-Glâne

NOS SPÉCIALITÉS:

PIZZA

Fabrication maison FONDUES

CROUTES AU FROMAGE SAUCISSES AU FOIE Petite restauration

Salles pour réunions et banquets Fam. Roger Dousse

Tél. 037 24 34 80

Férmé le mercredi 0

Hôtel de la Grappe Cheyres

Fam.

H. Monney-Rapo Tél. 037/6311 66

Spécialités:

Filets de perches Jambon à l'os et chaque jour la CHARBONNADE Salle pour sociétés

et banquets M. Mme R. Skoric-Rothenbûhler Tél. 037 61 26 79

H ôtol-Restaurant Scotch-Bar - Dancing Restaurant français

Cuisine soignée A la carte et sur assiette Spécialiités de saison

Demandez nos menus de Fêtes Salles pour noces et réceptions de 10 à 250 personnes Chambres avec confort

0

Spécialités à la carte En saison:

Chasse

Cuisses de grenouilles Ph. Michel 021 93 80 75 Auberge Restaurant 1699 Ecoteaux

HOTEL DU LION D'OR Relais routier

ST-MARTIN-ORON Michel Schrago Balocchi

Tél. 021 937198

SPECIALITES

Jambon à l'os - Charbonnade Salles pour sociétés

2 jeux de quilles

automatiques

(9)

Connu pour sa BONNE CUISINE Grandes salles pour banquets (de 20 à 500 places) Restaurant de la

place de la Cathédrale Fribourg, tél. 037 22 65 21 Bekannt für

GUTE KÜCHE Grosse Banketträume (von 20 bis 500 Plätzen)

0

Petite suite gastronomique

à faire la conquête de la rue où elle allait retrouver la cuisine traditionnelle. Plus discrète, la

«cuisine bourgeoise» concer¬

nait une clientèle moins riche tandis que les «bouillons», dé¬

laissant toute prétention gas¬

tronomique se partageaient avec les pensions le soin de nourrir les classes les plus modestes.

Ainsi se passèrent le XIXe siè¬

cle et le début du XXe. Pour les favorisés de ce monde, les restaurants complétaient l'agré¬

ment d'une soirée; pour la ma¬

jorité ils demeuraient un luxe inaccessible ou inutile, car les mœurs familiales faisaient pré¬

férer les repas pris chez soi où l'on se trouvait mieux à l'aise pour fêter les événements qui contribuent au plaisir des jours.

Au fur et à mesure que le temps passait, les restaurants se multipliaient, soit par leur qua¬

lité, soit par les solutions pra¬

tiques qu'ils apportaient aux problèmes quotidiens.

La vie devenant plus facile, le progrès modifiant les habitudes, de nouvelles formes de loisirs

et de spectacles étant propo¬

sées à un public de plus en plus étendu, le rôle des restaurants va progressivement se modifier.

On s'y rend avant ou après le spectacle; dans le premier cas, il s'agit surtout d'un en-cas, alors que dans le second, le souper devient le complément logique de la soirée et parfois son attrait majeur.

Maintenant, on va au restau¬

rant, et c'est le but unique de la sortie. C'est une fête. L'éta¬

blissement est choisi suivant les goûts de chacun, la puissance invitante devant en avoir souci.

L'aphorisme de Brillat-Savarin doit être légèrement modifié dans sa lettre mais non dans son esprit: «Convier quelqu'un, c'est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu'il est sous votre toit.» Puisque le toit a changé, il suffit simple¬

ment d'écrire «pendant qu'il est en votre compagnie». In¬

vitez, le restaurateur fera le reste, (sps)

J.-D. Arnaboldi Académie suisse des gastronomes

Un jeune et sympathique chef de cuisine.

•.€t)ftSERFY

Si cest dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe...

C'est dans la cadre ancien et ro¬

mantique de ce vieux moulin de¬

venu

Hôtel-Rôtisserie que vous trouverez l'atmosphère chaude et tranquille, complément agréable pour savourer l'excellence de notre cuisine.

HOTEL rustique, 20 lits, eau courante, douche, bain ROTISSERIE, avec ses spécialités au feu de bois

SALLE DE BANQUET, dans un cadre unique. 120-130 places BAR-CARNOTZET avec sa cave voûtée, et son service sur assiottes

RELAIS DU VIEUX MOULIN 1751 Corsereyprès-Fribourfl Tél. 30 14 44

1470 Estavayer-le-Lac Tél. 037 63 10 07 Fondée en 1562

Ijotri-tetûiirant toi Cerf

Nombreuses SPECIALITES à la broche et au gril

Poissons du Lac Chambres tout confort Famille Michel

te ®aetel VAULRUZ PENSION Restauration soignée Chambres confort Cadre magnifique Séjours toutes durées

Fam. BERNARD FIVAT Chef de cuisine Téléphone 029 2 5940

Café-

Restaurant du

Chevreuil Villailod Restauration soignée

Spécialité: jambon

de campagne

Salle pour banquets

noces et sociétés

Famille Perritaz

Tél. 037 31 11 48

(10)

800000 personnes pour un concert delà

Landwehr

De retour de Tokyo, la Landwehr défile dans les rues de Fribourg.

Le Corps de musique officiel de l'Etat et de la ville de Fri¬

bourg, a vécu sa nonante- sixième soirée des Rois à l'heure japonaise. Plus de 160 person¬

nes y ont pris part, parmi les¬

quelles se trouvaient de très nombreuses personnalités ainsi que les représentants des auto¬

rités civiles, religieuses et mili¬

taires. Tous ces invités furent salués par le dynamique prési¬

dent de la Landwehr, M. Pierre Glasson.

En raison de son état de santé, M. Glasson n'avait pu préparé le rapport annuel.

Celui-ci fut donc rédigé et présenté par M. Louis Rohr- basser, vice-président. L'effec¬

tif de la Landwehr au 31 dé¬

cembre 1974 était de 127 mem¬

bres, soit 116 actifs, cinq mem¬

bres externes et six membres en congé. Cette belle famille de musiciens peut compter sur l'appui moral et financier de 57 membres bienfaiteurs et 826 membres passifs. L'an passé, il y eut septante-cinq répéti¬

tions générales, partielles et marchantes, ainsi que vingt- sept prestations. La fréquenta¬

tion générale (répétitions et prestations) a été de septante- neuf pour cent contre septante- deux en 1973. Le comité a tenu treize séances. Trois jeu¬

nes Landwehriens ont reçu une prime pour leur assiduité au Conservatoire de musique et au pupitre de la société. Ce sont: MM. Mario Baeriswyl, Raymond Verdon, tous deux trompettes, et Daniel Esseiva, trombone. Ont obtenu égale¬

ment une prime pour leur assiduité à la société: MM.

Mario Baeriswyl, Ignace Du- cret, Raymond Stucky, Nicolas Bapst, Louis Rohrbasser, Alfred Cherpillod, Jean-Claude Stucky,

ainsi que deux membres de la batterie, MM. Jean-Claude Gianora et Gérard Terrapon.

La relève se fait régulièrement dans les rangs de la Landwehr puisque quarante-trois élèves sont actuellement inscrits dans les divers cours organisés en vue de leur formation. L'âge moyen des membres de ce corps de musique est de trente- quatre ans. En 1974, la Land¬

wehr a dépensé quinze mille francs pour les frais de Conser¬

vatoire et la formation des jeunes musiciens.

En sa qualité de directeur, M. Jean Balissat fit un remar¬

quable rapport sur l'activité de la Landwehr qui eut la joie de se rendre au Japon pour des concerts qui furent donnés de¬

vant l'empereur Hiro-Hito et dans les rues de Tokio. Nous apprenons de source officielle que 800 000 Japonais ont écouté le concert que la Landwehr a donné à l'occasion de la fête des Cerisiers en fleurs. Préci¬

sons également que neuf mil¬

lions de téléspectateurs japo¬

nais ont pu apprécier les quali¬

tés musicales de ce corps de musique par des émissions en direct et en différé. Quelques semaines après ce voyage au Japon, la Landwehr fit une pro¬

menade d'agrément en Belgi¬

que où elle donna un concert fort réussi dans les jardins de l'Ambassade de Suisse à Bru¬

xelles. M. Balissat félicita tous les musiciens pour l'effort ac¬

compli à la préparation de ces nombreux concerts. Notons encore que Monsieur Hubert Savoy, moniteur des tambours depuis près de vingt ans fut gratifié d'un cadeau.

Prirent la parole au cours de la partie officielle, Mgr Pierre Mamie, évêque du diocèse;

MM. Georges Friedli, président du Grand Conseil; Jean Riesen, président du Conseil d'Etat;

Roch de Diesbach, commandant de corps; Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg; Max Vir- chaux, chef de presse à Swissair;

Louis Demierre, président de la Société de chant de la ville de Fribourg. Ils ont tous relevé comme il se devait ce qui fait la grandeur de la Landwehr et la fierté de ses membres. M.

Pierre Glasson, mit un point final à cette partie oratoire en remerciant du fond du cœur tous les musiciens.

Est-il un plus beau corps de musique que la Landwehr qui ressemble à une perle dans un écrin?

1er chevron argent, avec diplôme de membre actif, pour 5 ans d'activité:

MM. Raoul Balestra Henri Chammartin Daniel Esseiva Michel Haymoz Daniel Macherel François Stucky 2e chevron argent, pour 10 ans d'activité:

MM. Jean-Claude Baechler Jean-Michel Dougoud Claude Gobet Pierre Thierrin 3e chevron argent, pour 15 ans d'activité:

MM. Jean-Claude Gianora Claude Rittiner Werner Spycher

4e chevron argent, pour 20 ans d'activité:

MM. Emile Guisolan Jean-Claude Stucky 3e chevron or,

pour 35 ans d'activité:

M. Ferdinand Ruegg Diplôme de membre vétéran-passif

pour 25 ans de sociétariat à:

Werner Ackermann, Fribourg MM.

Louis Giller, Fribourg Gaston Blanc, Fribourg Pierre Brunisholz, Fribourg Henri Bussey, Fribourg Ernest Buchs, Nierlet-les-Bois Emile Descloux, Fribourg Ernest Haymoz, Fribourg Georges Loup, Fribourg Alphonse Miserey, Berne Benoît Rime, Gruyères Joseph Schneuwly, Villars-s/GI.

Joseph Strebel, Fribourg Un diplôme de membre bienfaiteur

à MM.

Jean Aebischer, Fribourg Henri Baechler, Corminbceuf Amédée Bochud, Fribourg Bernard Borruat, Fribourg Bernard Doffey, Fribourg Georges Gremaud, Fribourg François Hertling, Givisiez Pascal Loison, Carouge/GE Joseph Nuoffer, Fribourg Louis Pauchard, Léchelles Henri Ryser, Fribourg Gilbert Tarchini, Genève Photo FI

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, ««o o»

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(11)

Flashes de la

Sarine

Une volée de dix-neuf

nouveaux gendarmes

La cérémonie d'assermenta- tion de dix-neuf nouveaux gen¬

darmes eut lieu à la cathédrale de Saint-Nicolas à Fribourg, en présence d'une brochette de personnalités, des parents et amis des représentants de l'or¬

dre, et de la chorale de police qui prêta agréablement son concours en interprétant quel¬

ques chants de circonstance.

Des allocutions furent pronon¬

cées par MM. Joseph Cottet, conseiller d'Etat, directeur de police, et Joseph Haymoz, com¬

mandant de la gendarmerie fribourgeoise.

Photos G. Bd/FI

Dans l'allée principale de la cathédrale, les dix-neuf nou¬

veaux gendarmes. A

La prestation de serment devant M. Joseph Cottet, conseiller d'Etat et le dra¬

peau du corps de gendar¬

merie.

Deux médailles Bene Merenti à Neyruz

Deux chantres méritants du chœur mixte de Neyruz ont reçu la distinction papale pour leur longue activité au service du chant sacré. Il s'agit de MM.

Gérard Banderet, ancien direc¬

teur et Pierre Gendre, chantre.

Nous leur présentons nos vives félicitations.

(Photo FI)

Courrier 'des lecteurs Chers amis,

Je profite d'un moment de loisir pour vous adresser mes meilleurs vœux de bonheur et de santé pour l'année 1975. Je souhaite qu'elle vous soit pro¬

pice à tous points de vue. Par la même occasion, je vous re¬

mercie de votre journal qui est très intéressant et qui m'ap¬

porte toujours beaucoup de plaisir quand je le feuillette.

Gustave Esseiva Hospice bourgeoisial 1630 BULLE

...et une à Rössens

A Rössens, c'est M. Louis Clerc, le dynamique président du chœur mixte «L'Echo de la Sarine» (à gauche) qui a reçu la médaille Bene Merenti pour ses 45 ans de dévouement au lutrin paroissial. Nos compli¬

ments et nos vœux!

(Photo FI)

(12)

Feuilleton de Fribourg-lllustré

Les Labours d'Espérance

par Albert-Louis Chappuis ALBERT-LOUIS CHAPPUIS est un paysan que la passion d'écrire ne dé¬

tourne pas de ses occupations profes¬

sionnelles.

Ecrire n'est pas pour lui un agréable passe-temps; c'est un besoin. Un besoin d'exprimer le résultat de ses observa¬

tions, de ses expériences, de son activité débordante. Chappuis construit son œuvre de longue haleine. Dans ses allées et venues, il choisit un décor, situe le drame, le met en scène à même la terre, l'augmente d'une anecdocte, le diminue d'un épisode; il fait évoluer des personnages qui sont du même terroir que lui. Voilà pourquoi ses œuvres ont cet accent de sincérité paysanne, de vérité agreste, qui fait leur charme.

Notre écrivain s'inquiète de certains problèmes pénibles de la campagne. Il se défend de leur apporter une solution.

Il se contente de dénoncer les drames pour qu'on leur accorde une attention d'analyse et le souci d'éviter leurs con¬

séquences souvent funestes. C'est là une attitude d'écrivain généreux.

L'accordéon imposa son rythme. Les cou¬

ples se reformaient, évoluaient en cadence...

Perret s'arrêta.

Les couples s'immobilisaient.

Suffoqués par la chaleur, les valseurs s'épon¬

geaient le front. A peine le silence s'était-il établi que Perret, inlassable, trillait une pol¬

ka, martelait une marche.

Berthe Olivier, dans les bras de François Monachon qui avait retroussé les manches de sa chemise comme ses camarades, se trouvait heureuse mais aussi gênée. Heureuse parce qu'elle avait la conviction que François l'ai¬

mait, gênée, parce que, jusqu'à présent, tout le monde disait qu'il fréquentait Blanche Moinat et que Blanche Moinat était juste¬

ment là.

Berthe, comme toutes les autres, avait attendu le moment du choix avec impatience, avec plus d'impatience encore que toutes les filles et même que Blanche, parce qu'elle savait que quelque chose de surprenant se passerait; elle en avait le pressentiment.

Sortie secrètement en compagnie de Fran¬

çois durant trois soirs, elle avait découvert en lui un camarade de bonne amitié et un amoureux assidu. Elle était si sûre de l'amour de François; elle savait qu'il lui en donnerait publiquement la preuve par la décision qu'il devait prendre en choisissant sa danseuse;

et cette décision, il venait de la prendre: ils dansaient les deux maintenant.

Elle se disait: «Il m'aime, c'est bien vrai, puisqu'il m'a choisie!»

Alors, elle relevait la tête et ses yeux ren¬

contraient les yeux de François. Leurs regards se croisaient discrètement: ils étaient plus éloquents que n'aurait pu l'être toute parole.

Leur amour était né. Ils osaient l'affirmer ouvertement. Rien ne pourrait le détruire.

Mais Berthe était gênée en même temps;

gênée de cet aveu public, devant ses amies;

et puis, gênée encore car, jusqu'à présent, François semblait tourner plutôt autour de la fille du syndic qu'autour d'elle. Chacun le savait dans le village: quelquefois, le jeune homme avait accompagné Blanche au bal dans les villages voisins. Il suffit de cela, il suffit même d'une seule fois, surtout si l'un et l'autre sont d'âge à marier, pour qu'ils soient unis par les curieux avant qu'ils y aient songé eux-mêmes.

Et Berthe Olivier, ça la travaillait; ça la tourmentait parce qu'elle avait le cœur bon.

Bien qu'heureuse, elle songeait aux instants douloureux par lesquels un ami l'avait fait passer, voici quelques mois, en la délaissant pour en courtiser une autre. Cette souffrance intérieure l'avait meurtrie; et quoique la douleur s'amoindrît, il subsistait en elle assez de peine pour qu'elle se préoccupât du cha¬

grin des autres. Alors elle se disait:

— C'est Blanche qui doit souffrir mainte¬

nant!

Plutôt que de s'en réjouir, comme d'aucu¬

nes l'eussent fait, maintenant qu'elle avait retrouvé un amour, un vrai, elle songeait à ce mal qui vous tombe dessus,qui vous tenail¬

le, qui vous broie.

— T'as chaud?

La voix de François la surprit alors qu'elle était toute à ses réflexions. Il lui suffit d'entendre cette question, ces deux mots et encore de sentir deux mains lui resser¬

rant la taille au moment de la question pour que toute pensée triste s'effaçât.

— Oui, répondit-elle! C'est la danse.

— T'as soif?

— Ça va!

— On se retrouvera après, veux-tu?

Oui, mais pas trop tard!

Et ils continuaient de danser en se rap¬

prochant l'un de l'autre. Toujours un peu plus près. François resserrait son bras et Berthe laissait sa main gauche se fondre dans celle de François.

François, lui, bien sûr, était heureux.

Toute la journée, durant son travail, il s'était dit:

— Celle que je demanderai, c'est Berthe Olivier! Et il se disait encore:

— Les gens diront ce qu'ils voudront, c'est elle que je veux, c'est elle que j'aime!

En dansant, il repassait tout cela dans sa tête. Il se remémorait les moments de la journée où, à l'ouvrage, ou bien s'arrêtant sur son outil, il songeait à cette soirée qui devait, pour lui, pour elle, marquer le début d'une fréquentation sérieuse. Et encore, en valsant, il pensait aux soirées qu'il avait passées en compagnie de Berthe!

Il l'avait aussitôt trouvée à son goût, simple, franche de caractère, sérieuse et enjouée à la fois.

Oui, Berthe Olivier lui plaisait, n'en dé¬

plaise à quiconque, aux gens, à ses parents, à ses autres amies avec qui il avait, comme tout jeune homme, flirté quelques dimanches.

Une mèche de cheveux tirés en arrière tomba sur le côté droit de sa tête pour s'arrêter sur son visage. Lâchant la main gauche de sa danseuse, il assura sa coiffure d'un geste rapide, retrouva la main aban¬

donnée et tourna encore, jusqu'à ce que Perret, essoufflé, transpirant comme les danseurs, cessât de jouer.

L'heure avait passé. Les couples, après cette répétition de danse, semblaient s'har¬

moniser et tout paraissait s'arranger.

Monachon s'avança au milieu du cercle encore formé et donna quelques ordres pour que tout soit prêt pour le dimanche de la fête. Afin de marquer cette soirée mémorable, pour ses camarades et pour lui, pour lui surtout, il proposa à l'assemblée de boire un verre. A peine sa proposition fut- elle acceptée que les tables étaient entourées et tout aussi rapidement recouvertes de bouteilles de limonade pour les filles et de vin pour les garçons.

Le vieux Julot, qui avait suivi les opéra¬

tions du haut de l'escalier du café, s'était avancé pour boire avec cette cohorte juvé¬

nile, pleine d'entrain et surtout assoiffée, comme lui l'était toujours, à tel point qu'il se trouvait aussi souvent à la pinte qu'à l'ouvrage.

Observant cette jeunesse, il accosta le domestique du Marais.

— Dis donc, Miko, elle t'a posé, la fille du syndic!

Miko fut visiblement gêné; il était le seul à ne plus être accompagné; Blanchette Moinat avait préféré rentrer à la maison plutôt que s'attarder au café comme ses camarades.

— Elle a préféré rentrer. Elle avait peut- être peur que je la soûle, répondit Miko pour se donner une contenance.

Le soleil printanier battait la terre de ses rayons, lui soutirant l'humidité et le froid qui s'y étaient accumulés durant l'hiver.

En même temps que l'herbe des prairies, elle s'éveillait et s'apprêtait à participer à la kermesse champêtre ayant pour orchestre le chant retrouvé des oiseaux et pour dan¬

seuses les herbes tendres des premières heures printanières. L'orchestre ne cessait de jouer. Entraînées par la brise caressant le sol, les herbes déjà hautes ne cessaient pas non plus de répondre à l'invite de la danse.

Monachon rêvait.

Assis à l'extrémité de son champ, il ac¬

cordait un instant de repos à son attelage, comme il se l'accordait à lui aussi.

Il observait depuis quelques instants, d'un regard légèrement songeur, cette vie nouvelle naissant autour de lui. S'enivrant d'air printanier il était là, au pied du cerisier, mâchant entre ses dents la tige d'une pâquerette dont la fleur roulait entre ses lèvres. Promenant son regard sur le tronc de l'arbre proche, il observa les fourmis réveillées elles aussi, les premières peut-être, par le soleil et le jour, qui, inlas¬

sablement, montaient et descendaient le long du tronc. Le cortège prenait figure de procession, comme si, appelés par quelque instinct, les insectes semblaient monter à la cime de l'arbre pour remercier le soleil avec une conviction évidente et redescendre non moins pressés, satisfaits de la tâche accomplie.

Il voulut les compter, mais perdit rapide¬

ment patience: il avait suivi l'un d'entre eux du regard, qui montait le long du tronc et qui se confondit avec l'écorce brune.

Il soupira.

Quelle vie pouvaient avoir les fourmis?

Il se posait la question, sans même prendre la peine d'y réfléchir pour y répondre.

Un couple de papillons blancs s'approcha, voleta autour de l'attelage et, d'un trait, s'enfonça dans l'azur.

François suivit le couple jusqu'à sa dispa¬

rition.

Il soupira encore.

C'est drôle la vie. Il y a des couleurs, il y a des formes, il y a des chants. Des insectes qui grimpent aux arbres, d'autres qui volent; les uns vous enchantent, les autres vous laissent indifférent. L'herbe pousse, est fauchée, puis pousse à nouveau. Les fleurs poussent, elles aussi, avec leur corolle, fermée d'abord, qui s'ouvre ensuite, qu'on cueille, qu'on jette... Le jour vient, cède la place à la nuit, puis revient. Le soleil rit, boude; il apparaît et disparaît. Les nuages s'accumulent, l'orage se prépare, gronde, s'efface.

Alors le soleil revient, il revient plus grand que jamais; il caresse les fleurs, les herbes, les ailes des papillons, les fourmis le long du tronc, les coeurs, le coeur de Monachon.

François réfléchissait.

Sa pensée ne trahissait ni l'amertume, ni les soucis. Son visage était heureux; son cœur l'était davantage.

C'était Berthe, Berthe qui était là, qui avait sa place tout entière dans son cœur, parce qu'elle y était déjà avant, à côté d'une autre c'est vrai! Maintenant, elle y était toute seule; elle avait toute la place.

Berthe.

Ce nom prenait une telle signification pour François que l'idée de repartir à l'ouvrage avait disparu, que l'idée de ter¬

miner le labour ne lui venait plus.

Berthe.

C'est curieux comme un nom peut s'in¬

troduire, s'attacher, grandir. Berthe! c'est un nom commun! Sa Berthe, à lui, n'avait pas le même nom que les autres Berthe.

Il avait dansé avec elle. Il l'avait demandée pour lever les danses à la kermesse de la jeunesse, dimanche. Hier, il avait passé la soirée en sa compagnie; il l'avait accom¬

pagnée à la maison, pas trop près pour ne

pas éveiller l'attention du chien, mais assez

(13)

— La fille au syndic, la Berthe Olivier?

Qu'est-ce que ça la regarde!

Il donna un coup de fouet qui fit dresser les oreilles des chevaux, tandis que, dans l'air fendu, une fibre de chanvre, soudain détachée par l'éclatement de la ficelle, retombait en dansant vers le sol travaillé.

— Les femmes, c'est bien les femmes! Il faut que ça parlote!

Arrivé à l'extrémité du champ, il souleva la herse d'une main nerveuse, détacha l'herbe retenue aux nombreuses dents, puis laissa choir l'outil qui se planta dans le sol.

L'attelage s'en retourna, docile, habitué qu'il était à ce va-et-vient continu, moins habitué à entendre et à sentir le maître si pressé, si nerveux.

— Si elles ne savent pas tout ce qui se passe au village, elles ne sont pas contentes.

Si rien ne passe par leur bouche, rien ne s'est passé, rien n'a existé. Il faut d'abord qu'elles en parlent, qu'elles en parlent encore, pour tourner le bien en mal et le doubler, et le tripler!...

S'il avait rompu ses relations sentimen¬

tales avec Blanche Moinat, c'était ses affaires, les siennes propres et pas celles des autres.

Alors, que les autres se mêlent de ce qui les regarde. Lui n'entend pas s'inquiéter de ce qui se passe chez eux.

Un mouvement de révolte semblait le gagner car, en plus de tout cela, au-dessus de tout cela, François songeait maintenant à ce certain soir, où...

Tout d'abord le souvenir le gagnait, puis quand la scène allait revivre en sa mémoire, il se récusait, comme si, d'y songer seule¬

ment, quelqu'un allait l'apprendre, le rap¬

porter, et tout se saurait, et tout le monde en parlerait, et le père Moinat serait heu¬

reux.

(A suivre)

Frilioiirg Illustré

a le sens île l'humour

A un écolier qui lui présentait un piètre travail scolaire, le calembouriste posa cette question : «Quelle ressemblance y a-t-il entre un tigre, un beau tableau et ton devoir?»

— Un tigre est tacheté par la nature,

— un beau tableau est acheté par l'Etat,

— ton devoir est à jeter par la fenêtre!

Petit dictionnaire pour tuer le temps Quel est l'oiseau le plus heureux?

— Le hibou, parce que sa femme est chouet¬

Quel est le plus haut jour de l'année? te.

— Le mardi gras, parce que le lendemain il faut descendre (des cendres).

Quelle est la ville la plus féroce?

— Lyon.

Quelle est la ville la plus longue?

— Toulon (tout long).

Quelle est la ville la plus légère?

— Bulle.

Et le village le plus gras?

— Palézieux, parce qu'on ne lui voit pas les yeux.

Au champ du repos d'une ville suisse, centre d'horlogerie, on a relevé cette inscrip¬

tion originale:

«Ci-gît en position horizontale Bernard Strauss, de son vivant horloger. L'honneur fut le ressort de sa vie et le travail le régula¬

teur de son temps. Ses mouvements étaient bons. La crainte de Dieu et l'amour de son prochain furent toujours la clef de sa condui¬

te. Il vécut heureux jusqu'au moment où le grand horloger de l'univers jugea à propos de briser la chaîne de ses jours.»

Citez trois raisons pour lesquelles vous avez choisi votre profession, demande un paysan à un instituteur:

— Juin, juillet, août, répond l'instituteur.

Un Français passe environ trente minutes par jour (soit plus d'une année d'une vie de soixante ans) à serrer des mains. Ce genre de contact plutôt barbare est, chez nous, réduit au minimum. Une fois que nous avons donné la main à quelqu'un...

Feuilleton de Fribourg-lllustré (Suite)

près pour que Berthe n'ait pas trop de che¬

min à faire sans lui.

Ils étaient restés là, l'un contre l'autre, sous un petit pommier qui sentait bon les feuilles qui éclatent; ils avaient discuté un moment, discuté un moment encore, puis discuté jusque tard dans la nuit.

Berthe.

Une fille comme elle, c'est bien vrai, il n'y en a pas beaucoup.

Une fois séparés, il avait attendu encore un grand moment là, sous l'arbre tout d'abord, puis un peu en retrait, dans le pré, pour voir la lumière de sa chambre.

Il regardait encore lorsqu'elle avait éteint, puis, lorsqu'il l'a crut endormie, il s'en était allé, se retournant souvent...

Lise, la fille à Siméon, garde-malade à la ville, en passant par là, sur le chemin allant à la gare, interpella François qui s'arrêta, surpris.

De courtes salutations précédèrent une discussion qui porta sur la fête prochaine.

François demanda:

— Vous serez là?

— Oui, je reviendrai: mes parents sont seuls et ils aiment tant me voir arriver!

— Ils ont assez travaillé!

— Alors, cette fête, ça veut marcher? Toi qui es président, tu dois avoir des soucis?

— On a l'habitude, depuis le temps qu'on y est!

— Et cette danseuse, ce n'est pas Blanchette à ce qu'il paraît?

— Ben non, vous voyez, répondit aussitôt Monachon! Ben non!

— Berthe Olivier, c'est une gentille fille aussi.

Lise avait l'espoir d'en savoir davantage!

Et, comme François ne répondait rien, elle continua:

— Bien sûr qu'à ton âge, tu dois savoir ce que tu fais... ce que tu as à faire!

Elle ne répéta pas deux fois la question car François, pour couper court à une conversation qui tournait sur ce qui ne regardait que lui, se leva et dit:

— Oui, faut regarder du côté de l'ouvrage!

Son fouet claqua. Il donna le départ à son attelage qu'il suivit, marchant à côté de la herse, tandis que la fille à Siméon, sa curio¬

sité non satisfaite, continuait sa route en direction de la petite gare.

La marche de Monachon, lente à travers le labour, le laissait à ses pensées, d'où il émergeait parfois pour crier:

— Hue, allez, hue!

Et il répétait encore ses ordres, sans pour cela user du fouet, qu'il tenait pourtant en main.

— Hue, on s'est assez reposé!

Les chevaux, à chaque rappel, allongeaient le pas. La herse scandait une danse un peu nerveuse, égratignant les sillons, disloquant les mottes, les réduisant, les émiettant.

— Hue! Il faut bien terminer ce champ avant le souper! Hue!

François pressait le pas. Plus le temps

avançait, plus le gars faisait activer son

attelage, parce qu'en lui, en plus de cette

idée de terminer son champ, revenaient les

quelques paroles de la fille à Siméon.

(14)

Flashes de la

Broyé

Nouveau président à la SOBA

Lors de leur dernière assem¬

blée ordinaire, les membres de la Société broyarde d'agricul¬

ture ont élu à la tête de leur coopérative M. Max Chuard, de Cugy, en remplacement de M. Léon Pillonel, ancien député, de Cheyres. Au cours des déli¬

bérations, M. Jean Rapo, nou¬

veau directeur, a rappelé le travail de M. G.-L. Roulin, son prédécesseur, décédé il y a une année.

MM. Max Chuard et Jean Rapo, de gauche à droite sur notre photo. (Photo GP) ▼

Domdidier:

Musicien octogénaire

Membre fondateur de la fan¬

fare paroissiale «La Harpe», M. Maurice Godel a récemment fêté son 80e anniversaire en¬

touré de ses cinq enfants.

Vétéran musicien fédéral et cantonal, M. Godel est une figure sympathique de Domdi¬

dier. Nous lui présentons nos

M." et Mme Maurice Godel.

(Photo GP)

Estavayer :

Cinquante-cinq ans de mariage

M. et Mme Clément-Périsset (Photo GP)

Anciens propriétaires d'une boulangerie-pâtisserie à Esta- vayer-le-Lac, M. et Mme Clé¬

ment Périsset-Pillonel ont fêté au début de l'année le 55e an¬

niversaire de leur mariage.

Jouissant tous deux d'une ex¬

cellente santé, M. et Mme Périsset ont élevé une belle famille de dix enfants. Nous leur présentons nos chaleureux compliments.

■M' : ISs&j

Bussy:

Quarante-cinq ans de mariage

M. et Mme Edmond Pillonel, ancien conseiller communal et agriculteur à Bussy, ont fêté à fin 1974 leurs 45 ans de mariage entourés de l'affection de leurs enfants et petits-enfants. FI s'associe à la joie de cette belle famille en présentant ses vœux chaleureux au couple jubilaire.

M. et Mme Edmond Pillonel et leur famille. (Photo FI)

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Flashes de la

Broyé

Cheyres

et son cyclo-cross

Placé sous le patronage de la Société de développement de Cheyres, le traditionnel cyclo¬

cross qui s'est déroulé dans cette sympathique localité bro- yarde a attiré comme de cou¬

tume la foule des grands jours sur un parcours qui ne man¬

quait certes pas de difficultés.

A l'arrivée, c'est M. André Bise, président du Grand Conseil en 1974, qui a félicité Peter Frischknecht, vainqueur de l'épreuve.

(Photo FI) De gauche à droite Peter Frischknecht, André Bise, président du Grand Conseil et Marcel Chanex, président du VC Estavayer.

L

Cugy :

Un bel anniversaire Un ancien agriculteur de Cugy, M. Alfred Chuard, vient de fêter son 70e anniversaire en présence de ses deux enfants et de ses petits-enfants. L'abbé Joseph Gret, ancien curé de Cugy, actuellement à Cheyres, participa également à cette rencontre familiale qui coïnci¬

dait avec les 43 ans de mariage de M. et Mme Chuard. Nos félicitations!

M. et Mme Alfred Chuard entourés de leurs enfants et petits-enfants. A droite, le curé Gret. (Photo GP)

Un nonagénaire fêté à Delley

La paroisse de Delley-Portal- ban a rendu un émouvant hom¬

mage à M. Michel Delley qui, au début janvier, fêtait son 92e anniversaire. Une manifes¬

tation prévue à l'occasion du 90e anniversaire avait dû être renvoyée. Les autorités civiles et religieuses auxquelles s'était jointe la population ont relevé les mérites de M. Delley, pêcheur professionnel durant 49 ans et père de douze enfants dont deux sont encore en vie.

(Photo GP) M. Michel Delley, entourés de ses deux fils et de ses nombreux petits-enfants. ^

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Flashes de la

Broyé

Ménières:

Le mérite sportif à 82 ans!

Réunie en fin d'année à la salle communale, la population de Ménières a chaleureusement applaudi le nouveau titulaire du Mérite sportif local pour 1974.

Il s'agit de M. Auguste Niering, gymnaste vétéran et fondateur de nombreuses sections de gym- dames dont celle de Ménières, en 1973. D'autres sportifs du village ont également été ré¬

compensés en 1974 après avoir déjà reçu, pour la plupart, le Mérite des années précédentes.

Photo:

Au second rang, de gauche à droite, MM. Gérard Marguet, président de la Commission scolaire, Jean-Pierre Bise, syn¬

dic et président de la Société de tir, Michel Volery, président du Football-Club, Mme Cécile Vorlet, présidente de l'Ouvroir des dames, Claude Wicht, pré¬

sident de la jeunesse, Jean- Paul Périsset, directeur du cours des jeunes tireurs, Ma¬

rianne Corminbceuf, présidente de la section gym-dames, Jo¬

seph Moret, président du chant et Jean-Michel Corminbœuf, troisième cavalier du canton.

Assis, M. Sparenberg, entraî¬

neur du CAF, Marie-Berthe Guisolan, championne suisse, Auguste Niering, titulaire du Mérite sportif 1974 et Jean- Paul Corminbceuf, entraîneur du VC Estavayer.

(Photo GP) Habitants de la Broyé!

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La Vierge ouvrante de Cheyres (Photo G. Bd)

Estavayer-le- Lac :

Ces ustensiles qui rappellent une époque sont exposés au musée

d'Estavayer-le-Lac

Photo G. P.

Références

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