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Cours 6: La g´eom´etrie de schwarzschild

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Academic year: 2022

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(1)

Cours 6 : La g´ eom´ etrie de schwarzschild

(2)

R´ esum´ e du cours d’aujourd’hui

— Dilatation du temps gravitationnelle.

— Le principe d’´ equivalence.

— D´ eriv´ ee covariante d’un tenseur.

— Les g´ eod´ esiques.

(3)

Le temps dans l’espace-temps de Schwarzschild est courbe

— Le ph´ enom` ene de la dilation du temps gravitationnelle est dˆ u ` a la courbure du temps.

— Les italiens ont mesur´ e la dilatation du temps

gravitationnelle avec des horloges atomiques tr` es pr´ ecises en 1977. Deux horloges c´ esium identiques ont ´ et´ e compar´ ees.

— Une ´ etait ` a Plateau Rosa ` a 3500 m d’altitude, l’autre ` a

Turin ` a 250 m d’altitude. L’horloge ` a Plateau Rosa a gagn´ e

environ trente et une nano secondes par jour sur l’horloge ` a

Turin (Scott , 2015; Briatore and Leschiutta , 1977).

(4)

Explication qualitative

— Souvent on dit que le temps coule plus vite en haute

altitude, ou on dit que les horloges se ralentissent pr` es du

centre de la plan` ete. Mais nous allons voir tout ` a l’heure que

ce n’est pas exactement ¸ ca. C’est plutˆ ot qu’il y a davantage

du temps ` a mesurer en haut altitude. Bien entendu ¸ca vaut

une explication.

(5)

Courbure d’espace-temps

— L’effort final d’imagination est de r´ ealiser que le temps est la quatri` eme dimension d’espace-temps ; l’espace-temps peut ˆ etre courbe !

— Je peux le visualiser avec un diagramme en deux

dimensions : une dimension d’espace et une dimension de temps. Je vais le faire pour l’espace-temps proche de la terre.

C’est similaire pour un trou noir de Schwarzschild.

(6)

4000m 3000m 2000m

250m 1000m

0 1 2 3 4 5 6 7

temps

altitude

Figure 1 – Tranche d’espace-temp, hauteur vs. temps, dans l’espace-

temps de Schwarzschild. ¸ Ca applique proche de la surface de la terre.

(7)

Figure 2 – Qu’est-ce qu’il y a dans l’espace blanc sur la carte ? Par

exemple, l’espace entre les deux cot´ es de Grœnland ? Rien ! Il s’agit

du n´ eant ! La surface de la terre consiste uniquement en la r´ egion

color´ ee de la carte !

(8)

Courbure d’espace-temps

— Dans le diagramme, la r´ egion color´ ee, c’est-` a-dire les trois morceaux en forme de banane, est une tranche

d’espace-temps ` a deux dimensions. (Les directions de

longitude et de latitude ne sont pas repr´ esent´ ees.) Le temps est courbe ! La courbure des bords des morceaux met en

´ evidence la courbure du temps. Bien entendu j’ai beaucoup exag´ er´ e leurs courbures dans ce diagramme.

— Les deux lignes sont les ”lignes d’univers” des deux horloges

dans l’exp´ erience dans les Alpes italiennes. La ligne verte ` a

deux cent cinquante m` etres repr´ esente la ligne d’univers

d’horloge qui reste ` a Turin. La ligne rouge monte au d´ ebut,

atteint 3500 m pour quelques heures, et puis descend jusqu’` a

250 m ; c’est la ligne d’univers de la deuxi` eme l’horloge. La

(9)

fin de cette exp´ erience parce que la banane est plus ´ epaisse en haute montagne.

— Les morceaux de banane sont presque des morceaux d’un diagramme de Minkowski. Les horloges se d´ eplacent l’une par rapport ` a l’autre ` a une vitesse toujours tr` es inf´ erieure ` a celle de la vitesse de la lumi` ere. Donc ce n’est pas n´ ecessaire de rendre compte des effets de relativist´ e restreinte.

— Le bilan : le temps est courbe autour de la Terre. Cela implique une dilatation du temps gravitationnelle. Les

horloges ` a haute altitude mesurent davantage de temps que les horloges ` a basse altitude tout simplement parce qu’il y a davantage du temps l` a ` a mesur´ e !

— La gravitation n’a aucun effet sur la foncitonnement des

horloges.

(10)

Dilatation du temps gravitationnelle : calculs quantitatifs

— Ingorons la partie de la trajectoire (rouge) quand l’horloge a mont´ e la montagne ; consid´ erons juste le mesurement du

temps quand les horloges ont une coordonn´ ee radiale fixe.

— La dur´ ee mesur´ e entre deux valeurs de coordonn´ ee temporelle t = t

1

et t = t

2

est

∆τ =

Z

t2

t1

dτ = 1 c

Z

t2

t1

q

ds

2

r,θφ

=

Z

t2

t1

p g

tt

dt

2

(1)

=

Z

t2

t1

r

1 − 2M G

c

2

r dt = r

1 − 2M G

c

2

r (t

2

− t

1

).

(2)

— Donc le rapport pour l’horloge ` a Plateau Rose, r = r

B

, et

(11)

l’horloge ` a Turin, r = r

A

est :

∆τ (r

B

) − ∆τ (r

A

)

∆τ (r

A

) ≈ r

1 − 2M G c

2

r

B

r

1 − 2M G

c

2

r

A

, (3)

1 − M G c

2

r

B

1 − M G c

2

r

A

,

≈ 1

c

2

(φ(r

B

) − φ(r

A

)) ≈ 1 c

2

∂φ

∂r (r

B

− r

A

),

≈ 9, 81m s

−2

c

2

(3500 − 250)m. (4)

— Pendant un jour, ∆τ (r

A

) = 86400 seconds, on attend

∆τ (r

B

) − ∆τ (r

A

) = 86400 9, 81 × 3250

(3 × 10

8

)

2

≈ 30, 6 ns/jour (5)

(12)

Table 1 – Interpretation physique de l’intervalle ds

2

< 0, intervalle du genre espace

dl = √

−ds

2

dl = distance propre

dl = distance on mesure avec une r` egle ds

2

> 0, intervalle du genre temps

ds

2

= cdτ

dτ = temps propre

dτ = temps on mesure avec une horloge

(13)

Distance et temps

— Les mesures en RR et RG sont effectu´ ees avec des horloges et

des r` egles au repos. En fait, on d´ efinit un r´ ef´ erentiel comme

un essemble d’observateurs chacun portant une horloge et

une r` egle avec lesquelles ils font leurs mesures (Cook , 2004).

(14)

G´ eod´ esiques sur une vari´ et´ e lorentzienne

— Les g´ eod´ esiques jouent un rˆ ole tr` es important.

L’espace-temps dit ` a la mati` ere comment elle doit bouger.

Une particule libre (en l’absence de toute force

´ electromagn´ etique ou nucl´ eaire) suit une g´ eod´ esique.

— Id´ ee intuitive (pour la g´ eom´ etrie riemannienne) : Entre deux points assez proches la trajectoire la plus courte est une

g´ eod´ esique.

— Id´ ee intuitive : La trajectoire la plus droite que possibile.

— Nous allons trouver l’´ equation pour trouver les g´ eod´ esiques de genre temps, c’est-` a-dire les trajectoires des particles massives libres.

— L’´ equation d´ ecoule du fait que l’acc´ el´ eration ~a est nulle sur

(15)

~a = d~ u

dτ = 0.

— C’est une g´ en´ eralisation de la premi` ere loi de Newton. On peut dire que la premi` ere loi de Newton d´ efinit le sens d’une droite. Nous allons appliquer cette d´ efinition d’une droite dans le cadre d’une vari´ et´ e Lorentienne.

— D’abord nous allons voir pourquoi une particule dans un champ gravitationnel est consid´ er´ e « une particule libre » ; i.e. introduire le principe d’´ equivalence entre la gravitation et l’acc´ el´ eration.

— Nous devons aussi rappeler la quadri-vitesse ~ u, et nous

devons d´ efinir la d´ eriv´ ee intrins` eque d’un quadri-vecteur le

long d’une courbe (Hobson et al., 2010, §3.10).

(16)

Le principe d’´ equivalence (EP) fort

— Dans un laboratoire assez petit en chute libre (sans rotation)

les lois de la physique sont les mˆ emes qu’en RR.

(17)

Figure 3 – Pas d’acc´ el´ eration entre les trois observateurs.

(18)

Le principe d’´ equivalence (EP) fort

— Cette id´ ee est dite « le principe d’´ equivalence (EP) » parce qu’elle implique que l’acc´ el´ eration est la mˆ eme chose que la gravitation. Si on ´ etait dans un vaisseau spatial (et sans

regardant par les fenˆ etres) on ne pouvait pas distinguer entre les deux situations suivantes : (a) on est dans un r´ ef´ erentiel inertiel, ` a repose ` a la surface d’une grande plan` ete o` u la

acc´ el´ eration de gravitation ` a la surface est g, (b) On est loin de toutes les plan` etes et autre source de la masse ext´ erieure, mais dans un r´ ef´ erentiel en acc´ el´ eration uniforme ´ egale ` a g.

— Cette id´ ee explique pourquoi la masse d’inertie est ´ egale ` a la masse gravitationnelle, quelque chose connue depuis Galil´ ee mais pas comprise pourquoi.

— Pourquoi nous avons pr´ ecis´ e « un laboratoire assez petit » ?

(19)

Nous voulons que le champ gravitationnel est presque uniforme dans le laboratoire entier. En r´ ealit´ e ceci n’est jamais exactement possible, mais c’est plus proche d’ˆ etre correcte dans un petit laboratoire dans le champ

gravitationnel d’une grande plan` ete.

— La force en raison de la variation du champ gravitationnel

est dite « la force de mar´ ee » .

(20)

La gravitation en tant que courbure de l’espace-temps

— Le EP a conduit Albert Einstein ` a l’id´ ee que la gravitation ne doit pas ˆ etre consid´ er´ ee comme une force conventionnelle, mais plutˆ ot comme une manifestation de la courbure de

l’espace-temps.

— C’est le principe ` a la base de RG.

— La trajectoire d’une particule dans un champ de gravitation et aucune force (pas de champ ´ electrique, nucl´ eaire, etc. ), ce sera celle d’une particule libre – c’est-` a-dire la trajectoire

d’une particule en chute-libre dans un champ de gravitation

est une g´ eod´ esique de l’espace-temps.

(21)

— La ´ equation de mouvement de cette particule est d~ p

dτ = ~ 0.

(22)

G´ eom´ etrie de l’espace-temps

— Le EP nous conduit au r´ esultat que l’espace-temps est une vari´ et´ e pseudo-riemannienne, en particulier une vari´ et´ e lorentzienne.

— Rappelez-vous qu’en le 2

e

cours j’ai dit que nous allions utiliser seulement les vari´ et´ es pseudo-riemanniennes,

c’est-` a-dire les vari´ et´ es pour lesquelles l’´ el´ ement de longueur (carr´ e) a la forme :

ds

2

= g

αβ

dx

α

dx

β

.

— Pour les vari´ et´ es pseudo-riemanniennes, c’est toujours

possible de trouver un syst` eme de coordonn´ ees pour lequel

(23)

g

αβ

(P ) = η

αβ

∂x

µ

g

αβ

P

= 0 (6)

Proche du point P la vari´ et´ e a la g´ eom´ etrie de Minkowski.

Voir Exer. 6.3 (Schutz , 2009) o` u nous avons prouver cela, ou voir § 2.11 de (Hobson et al., 2010).

— Cette id´ ee est une g´ en´ eralisation simple de l’id´ ee intuitive suivante. Mˆ eme si une repr´ esentation de la carte du monde sur le plan euclidien est forcement d´ eform´ ee, un petit

morceau de la surface, comme un plan de ville de quelque km, et tr` es peu d´ eform´ e.

— Mais le EP (le fait que « dans un laboratoire assez petite en

chute libre (sans rotation) les lois de la physique sont les

mˆ emes qu’en RR » ) implique que la g´ eom´ etrie locale de

(24)

g

αβ

(P ) = η

αβ

, ∂

∂x

µ

g

αβ

P

= 0. (7)

— En bref, si on faisait l’hypoth` ese que la gravitation n’est pas une force traditionnelle mais il s’agit de la courbure de

l’espace-temps qui est une vari´ et´ e pseudo-riemannienne, puis le EP est pr´ evoit par les math´ ematiques, en particulier le fait que l’on peut trouver une transformation de coordonn´ ees qui rend

g

αβ

(P ) = η

αβ

, ∂

∂x

µ

g

αβ

P

= 0. (8)

En revanche, le EP nous conduit ` a la g´ eom´ etrie de

(25)

l’espace-temps est celle d’une vari´ et´ e pseudo-riemannienne.

— Et la signature doit ˆ etre lorentzienne parce que c’est

lorentzienne en RR et le nombre de valeur propre n´ egative et positive ne change pas avec une transformation de

coordonn´ ees.

(26)

Gravitation et la courbure d’espace-temps

— Rappelez-vous aussi de cours 2 bien que c’est toujours

possible de trouver un syst` eme de coordonn´ ees pour lequelle Eq. (6) s’applique, cependant ce n’est pas toujours possible d’avoir

2

∂x

µ

x

ν

g

αβ

P

= 0

parce qu’il n’y a pas suffisant degr´ es de libert´ e, voir (Schutz , 2009, § 6.2).

— Donc, quand l’espace-temps est courbe, bien que

l’espace-temps est localement comment ceci de Minkowski, cependant il est globalement courbe.

— Donc, quand l’espace-temps est courbe, bien que nous

(27)

pouvons toujours trouver un syst` eme de coordonn´ ees localement pseudo-Euclidien, cependant ces coordonn´ es n’appliquent que localement.

— Et comme Einstein a trouv´ e le EP dit que « dans un

laboratoire assez petit en chute libre (sans rotation) les lois de la physique sont les mˆ emes qu’en RR. »

— Et finalement, nous devons chercher les cons´ equences de

gravitation dans la courbure (dans la deuxi` eme d´ eriv´ ee du

tenseur m´ etrique).

(28)

Le quadrivecteur vitesse

— En relativit´ e (RR et RG) nous voulons g´ en´ eraliser la notion de vitesse en espace euclidien 3D ` a celle de l’espace-temps de Minkowski en quatre dimensions o` u plus g´ en´ eralement de l’espace tangent d’une vari´ et´ e lorentzienne en quatre

dimensions.

— Un quadrivecteur important est le quadrivecteur vitesse unitaire ou quadrivitesse unitaire. Il est defini´ e par

~ u = u

α

~ e

α

≡ 1

c

dx

α

~ e

α

.

— En RR (dans l’espace-temps de Minkowski) nous avons

(29)

(γdτ = dt). Nous trouvons, u

α

= dx

α

= γ dx

α

dt

= γ

dx

0

dt , dx

1

dt , dx

2

dt , dx

3

dt

= γ

c dt

dt , dx

dt , dy

dt , dz dt

= (cγ, γv

x

, γv

y

, γv

z

) (9)

ou v = (v

x

, v

y

, v

z

) est la vitesse habituelle, la « 3-vitesse » .

(30)

D´ eriv´ ee covariante d’un tenseur

Voyez (Schutz , 2009, § 3.8)

— Rappelez-vous que quand nous d´ erivons un vecteur rep` ere dans un syst` eme de coordonn´ ees curvilignes, il faut tenir compte des d´ eriv´ ees des vecteurs de base :

∂x

α

(u

β

~ e

β

) = ~ e

β

∂x

α

(u

β

) + u

β

∂x

α

( ~ e

β

). (10)

— Mais qu’est-ce que la d´ eriv´ ee d’un vecteur de base ?

∂x

α

(~ e

β

) ≡ Γ

σβα

~ e

σ

,

o` u Γ

σβα

sont les symboles de Christoffel (ou la connexion

affine), voyez ci-dessous.

(31)

— Et donc,

∂x

α

(u

β

~ e

β

) =

~ e

β

∂x

α

(u

β

) + u

β

∂x

α

(~ e

β

)

=

~ e

β

∂x

α

(u

β

) + u

µ

Γ

βµα

~ e

β

= ~ e

β

∂x

α

(u

β

) + u

µ

Γ

βµα

(11)

(32)

R´ esum´ e : D´ eriv´ ee covariante d’un tenseur

— C’est courant de parler de « le vecteur u

α

» plutˆ ot que « le vecteur qui a les composantes u

α

» . C’est important de

comprendre que ce n’est pas strictement correcte, parce que les composantes changent avec une changement de base alors que le vecteur ne change pas. Mais c’est courant parce que c’est plus court.

— De mˆ eme fa¸ con, c’est courant de parler de « le tenseur t

αβ

» plutˆ ot que « le tenseur qui a les composantes t

αβ

» .

— Donc c’est normale d’´ ecrire les r` egles de d´ eriv´ ee covariante

(33)

α

u

β

= ∂

∂x

α

(u

β

) + u

µ

Γ

βµα

, Schutz Eq. (5.50)

α

t

βγ

= ∂

α

t

βγ

+ Γ

βµα

t

µγ

+ Γ

γµα

t

βµ

, Schutz Eq. (5.65) (12) ou voir aussi (Hobson et al., 2010, Eq. (3.32) et Eq. (4.17)).

— La d´ eriv´ ee covariante d’un vecteur ou tenseur est un peu diff´ erente [faites attention au signe negatif] pour les

composantes covariantes :

α

(u

β

) = ∂

∂x

α

(u

β

) − u

µ

Γ

µβα

, voir Schutz Eq. (6.34)

α

(t

βγ

) = ∂

α

t

βγ

− Γ

µβα

t

µγ

− Γ

µγα

t

βµ

, voir Schutz Eq. (5.64) (13)

(Hobson et al., 2010, Eq. (3.33) et Eq. (4.17)).

(34)

Les symboles de Christoffel (ou la connexion affine) : Γ µ αβ

— D´ efinition (Schutz , 2009, Eq. (5.44))

∂x

β

(~ e

α

) = Γ

µαβ

~ e

µ

(14)

— Avec les vecteurs de base naturelles nous avons la sym´ etrie (Schutz , 2009, Eq. (5.74))

Γ

µαβ

= Γ

µβα

.

— Relation avec le tenseur m´ etrique (Schutz , 2009, Eq. (5.75)) Γ

µαβ

= 1

2 g

µσ

[∂

β

g

σα

+ ∂

α

g

σβ

− ∂

σ

g

αβ

] (15)

Ce n’est pas n´ ecessaire de rappeler cet ´ equation, mais c’est

(35)

important de remarquer que Γ

µαβ

est relie ` a les d´ eriv´ ees

temporelle et spatiale du tenseur m´ etrique.

(36)

TD : Exemple familier en deux dimensions

— Par exemple, avec les coordonn´ ees polaires, (x

1

, x

2

) = (r, θ), dans le plan Euclidien,

r = p

x

2

+ y

2

θ = arctan(y/x) (16)

x = r cos θ

y = r sin θ (17)

— TD-13 : Trouvez les deux matrices de transformation entre

le syst` eme de coordonn´ ees Cart´ esien et polaires. Solution :

(37)

rapport des vecteur de base Cart´ esiens (~ e

x

, ~ e

y

) et les vecteur de base Cart´ esiens par rapport des vecteur de base polaire.

Verifiez avec (Schutz , 2009, Eqs. (5.22, 5.23, 5.39)).

— TD-15 : Trouvez quelque symboles de Christoffel :

∂x

1

(~ e

1

) ≡ ∂

∂r (~ e

r

) → trouvez Γ

µrr

∂x

2

(~ e

1

) ≡ ∂

∂θ (~ e

r

) → trouvez Γ

µ

∂x

2

(~ e

2

) ≡ ∂

∂θ (~ e

θ

) → trouvez Γ

µθθ

(18) Verifiez avec (Schutz , 2009, Eq. (5.45)).

— TD-16 Trouver Γ

αµν

utilisant ´ equation (15) ci-dessus.

Comparer vos r´ esultats avec ce que vous avez trouv´ e avec

(38)

´ equation (14).

— TD : Est-ce-que vous pouvez v´ erifier que

Γ

µ

= Γ

µθr

(39)

Exercice ` a la maison :

— Trouver Γ

αµν

pour la sph` ere. Utilise ´ equation (15) ci-dessus.

(40)

Briatore, L., and S. Leschiutta (1977), Evidence for the earth gravitational shift by direct atomic-time-scale comparison, Il Nuovo Cimento B Series 11, 37 (2), 219–231,

doi :10.1007/BF02726320.

Cook, R. J. (2004), Physical time and physical space in general relativity, Am. J. Phys., 72 (2), 214–219,

doi :http://dx.doi.org/10.1119/1.1607338.

Hobson, M., G. Efstathiou, and A. Lasenby (2010), Relativit´ e G´ en´ erale, de boeck, Bruxelles.

Schutz, B. (2009), A first course in General Relativity, Cambridge University Press, Cambridge UK.

Scott, R. B. (2015), Teaching the gravitational redshift : lessons

(41)

from the history and philosophy of physics, Journal of Physics :

Conference Series, 600 (1), 012,055.

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