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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Théorème de Darboux

Francinou-Gianella-Nicolas, Oraux X-ENS Analyse 1, page 238

Théorème : Soit I un intervalle et f : I R une fonction dérivable. Alors f

0

(I) est un intervalle.

1ère méthode :

L'ensemble f

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(I) est un intervalle s'il contient [α, β] dès que α et β sont dans f

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(I).

Soit a < b deux points de I et λ un réel compris entre f

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(a) et f

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(b) . On va montrer qu'il existe x [a, b] tel que f

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(x) = λ . En vertu de la formule des accroissements nis, il nous sut de montrer qu'il existe deux points du graphe de f dénissant un segment de pente λ . On va alors s'intéresser aux pentes des segments issus des deux points (a, f(a)) et (b, f (b)) .

On pose ϕ(t) = f (t) f (a)

t a pour t ∈]a, b] et ψ(t) = f (b) f (t)

b t pour t [a, b[. En fait, ϕ (resp. ψ) se prolonge en a (resp. en b ) par ϕ(a) = f

0

(a) (resp. ψ(b) = f

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(b) ) et sont donc continues sur [a, b] . Les images de l'intervalle [a, b] par les applications ϕ et ψ sont donc deux intervalles qui contiennent respectivement f

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(a) et f

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(b) et qui se coupent puisqu'ils contiennent tous les deux f (b) f (a)

b a = ϕ(b) = ψ(a). Par conséquent, leur réunion est un intervalle qui contient l'intervalle délimité par f

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(a) et f

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(b).

En particulier, l'un des deux au moins contient λ. La formule des accroissements nix permet de conclure.

2ème méthode :

Posons T = {(x, y ) I

2

, y < x} et soit ψ : T R dénie par ψ(x, y) = f (y) f (x)

y x On a

ψ(T) f

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(I) ψ(T )

La première inclusion provient de la formule des accroissements nis, et la seconde de la dénition de la dérivée comme limite de taux d'accroissements. Or T est connexe (et même convexe) et ψ est continue.

Donc ψ(T) est un intervalle de R et son adhérence ψ(T ) est l'intervalle fermé qui a les mêmes extrémités.

Dans ces conditions, f

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(I) ne peut être qu'un intervalle.

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