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Lien avec la théorie des ensembles

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lien avec la théorie des ensembles

Notation

La proposition “x ∈ X ” se lit “x est un élément de X ”, “x appartient à X ” ou “x est dans X ”.

L’ensemble vide ∅ est l’ensemble n’ayant aucun élément.

Remarque

Valeur vérité de “∀x ∈ ∅, P (x )” et “ ∃x ∈ ∅, P (x )”.

(2)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit A et B deux ensembles.

I Inclusion : A est inclus dans B, noté A ⊂ B, si tout élément de A est aussi un élément de B.

I Egalité : A et B sont égaux, noté A = B, s’ils ont les mêmes éléments.

I Complémentaire : le complémentaire de A dans B est

l’ensemble noté B \ A composé des éléments de B qui ne sont pas dans A.

I Intersection : l’intersection de A et B est l’ensemble noté A ∩ B composé des éléments qui appartiennent à la fois à A et B.

I Réunion : la réunion de A et B est l’ensemble noté A ∪ B

composé des éléments qui appartiennent soit à A, soit à B,

soit aux deux simultanément.

(3)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit A et B deux ensembles.

I Inclusion : A est inclus dans B, noté A ⊂ B, si tout élément de A est aussi un élément de B.

I Egalité : A et B sont égaux, noté A = B, s’ils ont les mêmes éléments.

I Complémentaire : le complémentaire de A dans B est

l’ensemble noté B \ A composé des éléments de B qui ne sont pas dans A.

I Intersection : l’intersection de A et B est l’ensemble noté A ∩ B composé des éléments qui appartiennent à la fois à A et B.

I Réunion : la réunion de A et B est l’ensemble noté A ∪ B

composé des éléments qui appartiennent soit à A, soit à B,

soit aux deux simultanément.

(4)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit A et B deux ensembles.

I Inclusion : A est inclus dans B, noté A ⊂ B, si tout élément de A est aussi un élément de B.

I Egalité : A et B sont égaux, noté A = B, s’ils ont les mêmes éléments.

I Complémentaire : le complémentaire de A dans B est

l’ensemble noté B \ A composé des éléments de B qui ne sont pas dans A.

I Intersection : l’intersection de A et B est l’ensemble noté A ∩ B composé des éléments qui appartiennent à la fois à A et B.

I Réunion : la réunion de A et B est l’ensemble noté A ∪ B

composé des éléments qui appartiennent soit à A, soit à B,

soit aux deux simultanément.

(5)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit A et B deux ensembles.

I Inclusion : A est inclus dans B, noté A ⊂ B, si tout élément de A est aussi un élément de B.

I Egalité : A et B sont égaux, noté A = B, s’ils ont les mêmes éléments.

I Complémentaire : le complémentaire de A dans B est

l’ensemble noté B \ A composé des éléments de B qui ne sont pas dans A.

I Intersection : l’intersection de A et B est l’ensemble noté A ∩ B composé des éléments qui appartiennent à la fois à A et B.

I Réunion : la réunion de A et B est l’ensemble noté A ∪ B

composé des éléments qui appartiennent soit à A, soit à B,

soit aux deux simultanément.

(6)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit A et B deux ensembles.

I Inclusion : A est inclus dans B, noté A ⊂ B, si tout élément de A est aussi un élément de B.

I Egalité : A et B sont égaux, noté A = B, s’ils ont les mêmes éléments.

I Complémentaire : le complémentaire de A dans B est

l’ensemble noté B \ A composé des éléments de B qui ne sont pas dans A.

I Intersection : l’intersection de A et B est l’ensemble noté A ∩ B composé des éléments qui appartiennent à la fois à A et B.

I Réunion : la réunion de A et B est l’ensemble noté A ∪ B

composé des éléments qui appartiennent soit à A, soit à B,

soit aux deux simultanément.

(7)

Lien avec la théorie des ensembles

Notation

La notation “A ⊂ B” se lit aussi “A est une partie de B”. La notation “A ∩ B” se lit “A inter B”, et la notation “A ∪ B” se lit “A union B”.

Notation

La notation “B \ A” se lit aussi “B moins A”, et est parfois notée { B (A), voire A si A ⊂ B et qu’on n’éprouve pas la nécéssité de préciser B.

Exemple

On considère les ensembles A = [−1, 2[ et B = [0, 3]. A-t-on

A ⊂ B ou B ⊂ A ? Expliciter A ∩ B et A ∪ B, A \ B et B \ A.

(8)

Lien avec la théorie des ensembles

Notation

La notation “A ⊂ B” se lit aussi “A est une partie de B”. La notation “A ∩ B” se lit “A inter B”, et la notation “A ∪ B” se lit “A union B”.

Notation

La notation “B \ A” se lit aussi “B moins A”, et est parfois notée { B (A), voire A si A ⊂ B et qu’on n’éprouve pas la nécéssité de préciser B.

Exemple

On considère les ensembles A = [−1, 2[ et B = [0, 3]. A-t-on

A ⊂ B ou B ⊂ A ? Expliciter A ∩ B et A ∪ B, A \ B et B \ A.

(9)

Lien avec la théorie des ensembles

Notation

La notation “A ⊂ B” se lit aussi “A est une partie de B”. La notation “A ∩ B” se lit “A inter B”, et la notation “A ∪ B” se lit “A union B”.

Notation

La notation “B \ A” se lit aussi “B moins A”, et est parfois notée { B (A), voire A si A ⊂ B et qu’on n’éprouve pas la nécéssité de préciser B.

Exemple

On considère les ensembles A = [−1, 2[ et B = [0, 3]. A-t-on

A ⊂ B ou B ⊂ A ? Expliciter A ∩ B et A ∪ B, A \ B et B \ A.

(10)

Lien avec la théorie des ensembles

Soit A et B deux ensembles, alors on a les équivalences logiques :

I A ⊂ B ≡ ∀a ∈ A, a ∈ B,

I A = B ≡ (A ⊂ B ) et (B ⊂ A),

I A ⊂ B ≡ (x ∈ A) ⇒ (x ∈ B),

I A = B ≡ (x ∈ A) ⇔ (x ∈ B),

I x ∈ A \ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ / B)

I x ∈ A ∩ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ B)

I x ∈ A ∪ B ≡ (x ∈ A) ou (x ∈ B) Remarque

Dans le domaine des probabilités, “ A ∩ B” se lit “ A et B” et

“ A ∪ B” se lit “ A ou B”

(11)

Lien avec la théorie des ensembles

Soit A et B deux ensembles, alors on a les équivalences logiques :

I A ⊂ B ≡ ∀a ∈ A, a ∈ B,

I A = B ≡ (A ⊂ B) et (B ⊂ A),

I A ⊂ B ≡ (x ∈ A) ⇒ (x ∈ B),

I A = B ≡ (x ∈ A) ⇔ (x ∈ B),

I x ∈ A \ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ / B)

I x ∈ A ∩ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ B)

I x ∈ A ∪ B ≡ (x ∈ A) ou (x ∈ B) Remarque

Dans le domaine des probabilités, “ A ∩ B” se lit “ A et B” et

“ A ∪ B” se lit “ A ou B”

(12)

Lien avec la théorie des ensembles

Soit A et B deux ensembles, alors on a les équivalences logiques :

I A ⊂ B ≡ ∀a ∈ A, a ∈ B,

I A = B ≡ (A ⊂ B) et (B ⊂ A),

I A ⊂ B ≡ (x ∈ A) ⇒ (x ∈ B),

I A = B ≡ (x ∈ A) ⇔ (x ∈ B),

I x ∈ A \ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ / B)

I x ∈ A ∩ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ B)

I x ∈ A ∪ B ≡ (x ∈ A) ou (x ∈ B) Remarque

Dans le domaine des probabilités, “ A ∩ B” se lit “ A et B” et

“ A ∪ B” se lit “ A ou B”

(13)

Lien avec la théorie des ensembles

Soit A et B deux ensembles, alors on a les équivalences logiques :

I A ⊂ B ≡ ∀a ∈ A, a ∈ B,

I A = B ≡ (A ⊂ B) et (B ⊂ A),

I A ⊂ B ≡ (x ∈ A) ⇒ (x ∈ B),

I A = B ≡ (x ∈ A) ⇔ (x ∈ B),

I x ∈ A \ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ / B)

I x ∈ A ∩ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ B)

I x ∈ A ∪ B ≡ (x ∈ A) ou (x ∈ B) Remarque

Dans le domaine des probabilités, “ A ∩ B” se lit “ A et B” et

“ A ∪ B” se lit “ A ou B”

(14)

Lien avec la théorie des ensembles

Soit A et B deux ensembles, alors on a les équivalences logiques :

I A ⊂ B ≡ ∀a ∈ A, a ∈ B,

I A = B ≡ (A ⊂ B) et (B ⊂ A),

I A ⊂ B ≡ (x ∈ A) ⇒ (x ∈ B),

I A = B ≡ (x ∈ A) ⇔ (x ∈ B),

I x ∈ A \ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ / B)

I x ∈ A ∩ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ B)

I x ∈ A ∪ B ≡ (x ∈ A) ou (x ∈ B) Remarque

Dans le domaine des probabilités, “ A ∩ B” se lit “ A et B” et

“ A ∪ B” se lit “ A ou B”

(15)

Lien avec la théorie des ensembles

Soit A et B deux ensembles, alors on a les équivalences logiques :

I A ⊂ B ≡ ∀a ∈ A, a ∈ B,

I A = B ≡ (A ⊂ B) et (B ⊂ A),

I A ⊂ B ≡ (x ∈ A) ⇒ (x ∈ B),

I A = B ≡ (x ∈ A) ⇔ (x ∈ B),

I x ∈ A \ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ / B)

I x ∈ A ∩ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ B)

I x ∈ A ∪ B ≡ (x ∈ A) ou (x ∈ B) Remarque

Dans le domaine des probabilités, “ A ∩ B” se lit “ A et B” et

“ A ∪ B” se lit “ A ou B”

(16)

Lien avec la théorie des ensembles

Soit A et B deux ensembles, alors on a les équivalences logiques :

I A ⊂ B ≡ ∀a ∈ A, a ∈ B,

I A = B ≡ (A ⊂ B) et (B ⊂ A),

I A ⊂ B ≡ (x ∈ A) ⇒ (x ∈ B),

I A = B ≡ (x ∈ A) ⇔ (x ∈ B),

I x ∈ A \ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ / B)

I x ∈ A ∩ B ≡ (x ∈ A) et (x ∈ B)

I x ∈ A ∪ B ≡ (x ∈ A) ou (x ∈ B) Remarque

Dans le domaine des probabilités, “ A ∩ B” se lit “ A et B” et

“ A ∪ B” se lit “ A ou B”

(17)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit E un ensemble, l’ensemble des parties de E, noté P (E ), est l’ensemble de tous les ensembles inclus dans E .

Exemple

On donnera l’ensemble des parties de l’ensemble vide, de l’ensemble

{0, 1, 2}, et une idée du cardinal de cet ensemble lorsque E est fini.

(18)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit E un ensemble, l’ensemble des parties de E, noté P (E ), est l’ensemble de tous les ensembles inclus dans E .

Exemple

On donnera l’ensemble des parties de l’ensemble vide, de l’ensemble

{0, 1, 2}, et une idée du cardinal de cet ensemble lorsque E est fini.

(19)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit E et I deux ensembles un ensemble, et {A i } i ∈I un sous-ensemble de P(E). On peut définir la réunion [

i∈I

A i et l’intersection \

i∈I

A i de la manière suivante :

x ∈ [

i∈I

A i ⇔ ∃i ∈ I , x ∈ A i

x ∈ \

i∈I

A i ⇔ ∀i ∈ I , x ∈ A i

Exemple

Décrire [

n∈ N

[n, n + 1[ et \

n∈ N

0, 1

n

.

(20)

Lien avec la théorie des ensembles

Définition

Soit E et I deux ensembles un ensemble, et {A i } i ∈I un sous-ensemble de P(E). On peut définir la réunion [

i∈I

A i et l’intersection \

i∈I

A i de la manière suivante :

x ∈ [

i∈I

A i ⇔ ∃i ∈ I , x ∈ A i

x ∈ \

i∈I

A i ⇔ ∀i ∈ I , x ∈ A i

Exemple

Décrire [

n∈ N

[n, n + 1[ et \

n∈ N

0, 1

n

.

(21)

Relations

Définition

Le produit cartésien E × F est l’ensemble formé par tous les couples de la forme (e , f ) où e ∈ E et f ∈ F .

Exemple

L’ensemble R × R , aussi noté R 2 est l’ensemble

R × R = {(x , y ) : x , y ∈ R }

qui est une représentation du plan... cartésien !

(22)

Relations

Définition

Le produit cartésien E × F est l’ensemble formé par tous les couples de la forme (e , f ) où e ∈ E et f ∈ F .

Exemple

L’ensemble R × R , aussi noté R 2 est l’ensemble

R × R = {(x , y ) : x , y ∈ R }

qui est une représentation du plan... cartésien !

(23)

Relations

Définition

Une relation R de E vers F est donnée par son graphe G qui est une partie de E × F . On dit alors que e est en relation avec f , qu’on note eRf , si et seulement si (e, f ) ∈ G :

eRf ⇔ (e, f ) ∈ G

Quand F = E , on parle de relation sur E .

Exemple

On représente le graphe de la relation ≤ sur l’ensemble E ={0,1,2}.

Définition

Une fonction ϕ : E → F est une relation de E vers F qui a la

propriété que tout élément e ∈ E est en relation avec au plus un

élément f ∈ F par ϕ.

(24)

Relations

Définition

Une relation R de E vers F est donnée par son graphe G qui est une partie de E × F . On dit alors que e est en relation avec f , qu’on note eRf , si et seulement si (e, f ) ∈ G :

eRf ⇔ (e, f ) ∈ G

Quand F = E , on parle de relation sur E .

Exemple

On représente le graphe de la relation ≤ sur l’ensemble E ={0,1,2}.

Définition

Une fonction ϕ : E → F est une relation de E vers F qui a la

propriété que tout élément e ∈ E est en relation avec au plus un

élément f ∈ F par ϕ.

(25)

Relations

Définition

Une relation R de E vers F est donnée par son graphe G qui est une partie de E × F . On dit alors que e est en relation avec f , qu’on note eRf , si et seulement si (e, f ) ∈ G :

eRf ⇔ (e, f ) ∈ G

Quand F = E , on parle de relation sur E .

Exemple

On représente le graphe de la relation ≤ sur l’ensemble E ={0,1,2}.

Définition

Une fonction ϕ : E → F est une relation de E vers F qui a la

propriété que tout élément e ∈ E est en relation avec au plus un

élément f ∈ F par ϕ.

(26)

Relations d’ordre

Définition

Une relation d’ordre R sur E est une relation qu’on note souvent ≤ (ou ≥) et qui vérifie les trois propriétés :

I réfléxivité : ∀e ∈ E , e ≤ e

I antisymétrie :

∀e ∈ E, ∀f ∈ E , ((e ≤ f ) ET (f ≤ e ) ⇒ e = f

I transitivité :

∀e ∈ E, ∀f ∈ E , ∀g ∈ E , ((e ≤ f ) ET (f ≤ g) ⇒ (e ≤ g )

Exemple

L’ordre usuel ≤ sur R est une relation d’ordre.

L’ordre alphabétique est un ordre sur les mots.

(27)

Relations d’ordre

Définition

Une relation d’ordre R sur E est une relation qu’on note souvent ≤ (ou ≥) et qui vérifie les trois propriétés :

I réfléxivité : ∀e ∈ E , e ≤ e

I antisymétrie :

∀e ∈ E, ∀f ∈ E , ((e ≤ f ) ET (f ≤ e ) ⇒ e = f

I transitivité :

∀e ∈ E, ∀f ∈ E , ∀g ∈ E , ((e ≤ f ) ET (f ≤ g) ⇒ (e ≤ g )

Exemple

L’ordre usuel ≤ sur R est une relation d’ordre.

L’ordre alphabétique est un ordre sur les mots.

(28)

Relations d’ordre

Définition

Soit F ⊂ E un sous-ensemble non vide. Un élément e de E est un

I un minorant de F si : ∀f ∈ F , e ≤ f ,

I un majorant de F si : ∀f ∈ F , e ≥ f .

Si E = F , on note min{E } le minorant de E et max{E} le majorant de E quand ils existent.

Définition

Soit F ⊂ R un sous-ensemble non vide. Un élément e de E est un

I On appelle infimum de F le plus grand minorant de F (par convention −∞ si F n’a pas de minorant). Il est noté inf {F }.

I On appelle suprémum de F le plus petit majorant de F (par

convention +∞ si F n’a pas de majorant). Il est noté sup{F }.

(29)

Relations d’ordre

Définition

Soit F ⊂ E un sous-ensemble non vide. Un élément e de E est un

I un minorant de F si : ∀f ∈ F , e ≤ f ,

I un majorant de F si : ∀f ∈ F , e ≥ f .

Si E = F , on note min{E } le minorant de E et max{E} le majorant de E quand ils existent.

Définition

Soit F ⊂ R un sous-ensemble non vide. Un élément e de E est un

I On appelle infimum de F le plus grand minorant de F (par convention −∞ si F n’a pas de minorant). Il est noté inf {F }.

I On appelle suprémum de F le plus petit majorant de F (par

convention +∞ si F n’a pas de majorant). Il est noté sup{F }.

(30)

Fonctions numériques

Définition (Fonction numérique)

Une fonction numérique f est une fonction de R dans R .

C’est donc un procédé qui à tout nombre réel x d’un sous-ensemble D f de R associe un unique nombre réel noté f (x ). On écrit alors :

f : D f → R x 7→ f (x )

L’ensemble D f est appelé ensemble de définition de f .

Remarque

I Une fonction est donc la donnée à la fois du procédé qui permet de calculer sa valeur mais aussi de l’ensemble de définition D f .

I Ne pas confondre la fonction f et le nombre réel f (x ).

(31)

Fonctions numériques

Définition (Fonction numérique)

Une fonction numérique f est une fonction de R dans R .

C’est donc un procédé qui à tout nombre réel x d’un sous-ensemble D f de R associe un unique nombre réel noté f (x ). On écrit alors :

f : D f → R x 7→ f (x )

L’ensemble D f est appelé ensemble de définition de f .

Remarque

I Une fonction est donc la donnée à la fois du procédé qui permet de calculer sa valeur mais aussi de l’ensemble de définition D f .

I Ne pas confondre la fonction f et le nombre réel f (x ).

(32)

Exemple

I Pour deux nombres réels a et b fixés, on peut définir la fonction affine f : x 7→ a x + b sur D f = R .

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | est définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) est définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 est définie sur

D f = R = R \ {0}.

(33)

Exemple

I Pour deux nombres réels a et b fixés, on peut définir la fonction affine f : x 7→ a x + b sur D f = R .

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | est définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) est définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 est définie sur

D f = R = R \ {0}.

(34)

Exemple

I Pour deux nombres réels a et b fixés, on peut définir la fonction affine f : x 7→ a x + b sur D f = R .

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | est définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) est définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 est définie sur

D f = R = R \ {0}.

(35)

Exemple

I Pour deux nombres réels a et b fixés, on peut définir la fonction affine f : x 7→ a x + b sur D f = R .

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | est définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) est définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 est définie sur

D f = R = R \ {0}.

(36)

Définition (Image et antécédent)

Soit f une fonction numérique définie sur l’ensemble D f . Si x est un élément de D f alors le nombre réel f (x ) est appelé image de x par f . L’ensemble

f (D f ) = {f (x) : x ∈ D f }

qui regroupe toutes les images par f des éléments x de D f est appelé ensemble image de f .

Soit y un nombre réel, on appelle antécédent de y par f tout réel

x de D f tel que f (x ) = y .

(37)

Définition (Image et antécédent)

Soit f une fonction numérique définie sur l’ensemble D f . Si x est un élément de D f alors le nombre réel f (x ) est appelé image de x par f . L’ensemble

f (D f ) = {f (x) : x ∈ D f }

qui regroupe toutes les images par f des éléments x de D f est appelé ensemble image de f .

Soit y un nombre réel, on appelle antécédent de y par f tout réel

x de D f tel que f (x ) = y .

(38)

Exercice

Donner les ensembles image des fonctions suivantes :

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 définie sur D f = R .

Remarque

Un réel peut n’avoir aucun antécédent, peut en avoir un seul, ou plusieurs.. voire une infinité.

Exercice

Donner des exemples pour chacun des 4 cas de la remarque

précédente.

(39)

Exercice

Donner les ensembles image des fonctions suivantes :

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 définie sur D f = R .

Remarque

Un réel peut n’avoir aucun antécédent, peut en avoir un seul, ou plusieurs.. voire une infinité.

Exercice

Donner des exemples pour chacun des 4 cas de la remarque

précédente.

(40)

Exercice

Donner les ensembles image des fonctions suivantes :

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 définie sur D f = R .

Remarque

Un réel peut n’avoir aucun antécédent, peut en avoir un seul, ou plusieurs.. voire une infinité.

Exercice

Donner des exemples pour chacun des 4 cas de la remarque

précédente.

(41)

Exercice

Donner les ensembles image des fonctions suivantes :

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 définie sur D f = R .

Remarque

Un réel peut n’avoir aucun antécédent, peut en avoir un seul, ou plusieurs.. voire une infinité.

Exercice

Donner des exemples pour chacun des 4 cas de la remarque

précédente.

(42)

Exercice

Donner les ensembles image des fonctions suivantes :

I La fonction valeur absolue | · | : x 7→ |x | définie sur D f = R .

I La fonction partie entière E : x 7→ E(x ) définie sur D E = R .

I La fonction inverse f : x 7→ x 1 définie sur D f = R .

Remarque

Un réel peut n’avoir aucun antécédent, peut en avoir un seul, ou plusieurs.. voire une infinité.

Exercice

Donner des exemples pour chacun des 4 cas de la remarque

précédente.

(43)

Définition (Restriction d’une fonction)

Soient f une fonction numérique définie sur D f . Soit A un

sous-ensemble de D f , on appelle restriction de f à A la fonction notée f |A définie sur D f

|A

= A par f |A (x ) = f (x ) pour tout x ∈ A.

Exemple

Expression de la restriction de la fonction valeur absolue

| · | : x 7→ |x | à l’ensemble des nombres réels négatifs

R − = ] − ∞, 0].

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