• Aucun résultat trouvé

0f0′(x)>0 pourxnon nul) et la fonctionfn est strictement croissante surR

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "0f0′(x)>0 pourxnon nul) et la fonctionfn est strictement croissante surR"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Colle PCSI Corrections Semaine 15 2013-2014

EXERCICE 1 :

1. En utilisant les notations de la question 3., pour tout n,fn est dérivable surR et pour toutxréel, on obtient fn(x) = 3x2+n, ce qui implique quefn(x)>0 pour toutxet toutnnon nul (pourn= 0,f(0) = 0f0(x)>0 pourxnon nul) et la fonctionfn est strictement croissante surR.

On a également lim

x→−∞fn(x) =−∞et lim

x→+∞fn(x) = +∞.

La fonctionfn réalise donc une bijection de Rdans R, ce qui assure, pour toutn∈N, l’existence d’un unique un solution de l’équationfn(x) = 0.

2. Pour toutn∈N, fn(0) =−1<0 etfn(1) =n>0. On donc 0< un61.

3. Pourx∈]0,1] etn∈N,fn+1(x)−fn(x) =x >0.

un+1∈]0,1] donc, avec ce qui précède,fn+1(un+1)−fn(un+1) =−fn(un+1)>0. (on rappelle quefn+1(un+1) = 0)

Or−fn(un+1) =fn(un)−fn(un+1), ce qui permet d’écrire quefn(un)> fn(un+1), et commefn est strictement croissante surR, on obtient

un+1< un

la suite (un)n∈N est strictement décroissante.

un+1

un

x y

y=fn(x) y=fn+1(x)

1

O 1

b

b b b

4. La suite (un)n∈N est strictement décroissante et minorée par 0 donc elle converge vers une limite L comprise entre 0 et 1. De plus, pour tout n ∈ N, fn(un) = 0 ⇔ u3n +nun −1 = 0 ⇔ un = 1−u3n

n et comme un∈]0,1], 1−u3n

n 6 1 n.

On a donc, pour toutn∈N,0< un6 1

n et par le théorème des gendarmes, on conclut que L= lim

n→+∞un= 0

EXERCICE 2 :

1. La fonctionf :x7−→ln(1 +x)xest dérivable sur ]−1,+∞[ et

x>−1, f(x) = 1

1 +x−1 = −x 1 +x

Sur l’intervalle ]−1,+∞[,f(x) est du signe de−xcar 1 +x >0. C’est à diref est strictement croissante sur ]−1,0] et strictement décroissante sur [0,+∞[ doncf atteint un maximum strict en 0 qui vautf(0) = 0 donc, pour toutx>−1, ln(1 +x)x60⇔ln(1 +x)6x.

My Maths Space 1 sur 3

(2)

Colle PCSI Corrections Semaine 15 2013-2014

2. Pour tout (m, n)∈N∗2, on a :

m+n+ 1 m+n

m+n

=

1 + 1 m+n

m+n

= e(m+n) ln(1+m1+n)

D’après 1., on peut écrire que ln

1 + 1 m+n

6 1

m+n, donc on obtient :

∀(m, n)∈N∗2,

m+n+ 1 m+n

m+n

6e

A partir de là, si l’on trouve une suite d’éléments deAqui converge vers e, on pourra conclure que e = sup(A).

Soitun=

1 + 1 2n

2n

= e2nln(1+1/2n), compte-tenu de lim

x→0

ln(1 +x)

x = 1, on peut écrire que

n→+∞lim 2nln

1 + 1 2n

= 1 et donc lim

n→+∞un= e.

Ainsi sup(A) = e

EXERCICE 3 :

Soit (un)n∈Nune suite décroissante de limite 0 telle queun+1+un+∞∼ 1

n. On souhaite démontrer queun+∞∼ 1 2n. 1. Pour tout entiern∈N,an=n(un+un+1).

(a) Comme un+1+un

+

1

n, on peut dire quen(un+un+1) converge vers 1 (caractérisation des équivalents) ainsi (an)n>0 est convergente sa limite est 1.

(b) Comme (un) est décroissante,un> un+1 pour toutnet

2un+16un+un+162un⇒2nun+16an62nun(⋆).

Puis en multipliant par n+ 1 et divisant par n+ 1 la première partie de l’inégalité (⋆),on obtient pour n>1,

2n n+ 1

n+ 1

un+16an⇔2(n+ 1)un+16n+ 1 n an

écrite au rangn−1, pourn>2, l’inégalité devient 2nun6 n

n−1an−1,(>).

grâce à (>) et (⋆), on obtient, pourn>2,an62nun6 n n−1an−1. L’utilisation du théorème des gendarmes permet de conclure que lim

n→+∞2nun= 1 donc queun

+∞

1 2n. 2. On considère la suite (un) définie parun = 1

2n+(−1)n

n . (un) vérifie-t-elle les conditions énoncées sur la suite (un) au début de l’exercice ?

• Pourn>2,√

n < n <2n⇒ 1

n > 1 n > 1

2n. Ainsi pour npair, un >0 et pourn impair,un <0. La suite n’est pas monotone.

• Pourn>1,un+1+un= 1 2n+ 2+ 1

2n+ (−1)n

1

n− 1

n+ 1

= 1

2n+ 2+ 1

2n+ (−1)n

n

n+ 1(√

n+ 1 +√ n)

Or (−1)n

n

n+ 1(√

n+ 1 +√

n) +∞∼ 1

2n3/2 qui est négligeable devant 1 2n+ 2+ 1

2n +∞∼ 1

n doncun+1+un+∞∼ 1 n.

• De façon évidente,un

+∞

(−1)n

n . On peut donc conclure que le fait que (un) soit décroissante est une condition nécessaire pour obtenir queun

+∞

1

2n dans le contexte de l’exercice.

EXERCICE 4 :

My Maths Space 2 sur 3

(3)

Colle PCSI Corrections Semaine 15 2013-2014

EXERCICE 5 :

My Maths Space 3 sur 3

Références

Documents relatifs

En utilisant la r´ eciproque du th´ eor` eme des milieux dans le triangle ABC , I est le milieu de [AC], donc si (KI) ´ etait parall` ele ` a (BC ) alors K serait le milieu de

On inverse la fonction v donc aussi les variations puis on multiplie par −1 on inverse donc ` a nouveau

[r]

[r]

Dans tout le problème, on confondra un polynôme à coecients réels avec la fonction polynomiale dénie dans R qui lui est associée..

strictement négative sur un intervalle I, la fonction a le sens de variation contraire de celui

On peut contrôler graphiquement en traçant la courbe représentative de à

Si des r´ esultats du cours sont utilis´ es, ils doivent clairement ˆ etre ´ enonc´ es. Soit a