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La traduction pour l'industrie pharmaceutique et le marché des biotechnologies : élaboration d'une typologie des textes centrée sur la langue cible et analyse de ses implications pour la traduction

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Academic year: 2022

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Master

Reference

La traduction pour l'industrie pharmaceutique et le marché des biotechnologies : élaboration d'une typologie des textes centrée sur la

langue cible et analyse de ses implications pour la traduction

CHRISTE, Valérie

Abstract

Ce mémoire a pour but l'élaboration d'un cadre d'analyse destiné à des traducteurs francophones souhaitant se spécialiser en traduction pour l'industrie pharmaceutique et le marché des biotechnologies. L'industrie pharmaceutique est un secteur fortement règlementé et un traducteur se doit de connaître les normes légales qui régissent la rédaction des documents produits par les sociétés pharmaceutiques. Pour mener notre recherche, nous nous sommes donc concentrée uniquement sur les documents rédigés en français et destinés à être publiés et utilisés en Suisse romande ou en France. Après avoir recensé les documents produits par l'industrie pharmaceutique devant être traduits en français, nous avons cherché à déterminer les critères sur lesquels fonder une typologie des textes produits par l'industrie pharmaceutique qui soit pertinente pour un traducteur. Nous avons ensuite analysé deux des genres de documents recensés pour en déterminer les caractéristiques structurelles, stylistiques, phraséologiques et terminologiques qui doivent être maîtrisées par un traducteur.

CHRISTE, Valérie. La traduction pour l'industrie pharmaceutique et le marché des biotechnologies : élaboration d'une typologie des textes centrée sur la langue cible et analyse de ses implications pour la traduction. Master : Univ. Genève, 2020

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:139710

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Document 1 – IPR (mise à jour en août 2018)

Source : Swissmedic, Information sur le médicament, s.d., s.p.

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Ventolin Nébuliseur-doseur/Diskus/Solution

GlaxoSmithKline AG

Composition

Principe actif: Salbutamolum (ut Salbutamoli sulfas).

Excipients:

Nébuliseur-doseur: Norflurane (HFA 134a, gaz propulseur exempt CFC), Propellentium ad aerosolum.

Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur): Lactosum q.s. ad pulverem (le lactose contient des protéines lactiques [0,1–0,2% p/p]).

Solution concentrée 5 mg/mL: Benzalkonii chloridum (comme agent conservateur), Excipiens ad solutionem.

Solution prête à l'emploi 1,25 mg/2,5 mL: Excipiens ad solutionem (ne contient pas d'agents conservateurs).

Forme galénique et quantité de principe actif par unité Nébuliseur-doseur:

100 µg de salbutamol par nébulisation (à travers l'embout buccal).

Diskus (Inhalateur pulvérulent multidoseur):

doses unitaires à 200 µg de salbutamol.

Solution pour appareils aérosols:

Solution concentrée: 5 mg de salbutamol par mL.

Solution prête à l'emploi: doses unitaires de 1,25 mg de salbutamol par 2,5 mL.

Indications/Possibilités d’emploi

Nébuliseur-doseur/Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur):

Traitement et prévention des bronchospasmes dans l'asthme bronchique et la bronchite chronique avec ou sans emphysème pulmonaire.

Traitement immédiat du bronchospasme aigu et prévention de l'asthme d'effort.

Traitement d'entretien de l'asthme chronique et de la bronchite chronique.

Solution concentrée et solution prête à l'emploi pour inhalation:

Traitement et prévention des bronchospasmes dans l'asthme bronchique et la bronchite chronique avec ou sans emphysème pulmonaire. Traitement de l'état de mal asthmatique.

Posologie/Mode d’emploi

Le nébuliseur-doseur, le Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur) et les solutions Ventolin sont exclusivement destinés à l'inhalation et l'aspiration se fait par la bouche.

Le salbutamol ne remplace pas les médicaments anti-inflammatoires (corticostéroïdes). Les broncho-dilatateurs ne doivent pas être utilisés seuls ou en tant que traitement principal, chez les patients souffrant de l'asthme grave ou instable.

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La dose doit être adaptée à la gravité de la maladie et peut être modifiée en fonction de la réponse du patient jusqu'à ce que les symptômes soient sous contrôle, ou alors être réduite à la posologie minimale compatible avec la poursuite du traitement.

Nébuliseur-doseur:

Adultes et adolescents de plus de 12 ans: bronchospasmes aigus: 1-2 inhalations.

Prévention de l'asthme d'effort: 2 inhalations avant l'activité physique. Traitement à long terme:

2 inhalations 3-4×/jour. Les patients qui ont besoin d'augmenter la posologie à plus de 2 inhalations 8x/jour devront le signaler au médecin afin que celui-ci puisse prendre des mesures cliniques supplémentaires.

Enfants de 4-12 ans: bronchospasmes aigus: 1 inhalation. Prévention de l'asthme d'effort: 1 inhalation avant l'activité physique. Traitement à long terme: 1 inhalation 3-4×/jour. Si nécessaire, la dose unitaire peut être augmentée à 2 inhalations. Les enfants n'utiliseront le nébuliseur-doseur que sous surveillance d'un adulte. Si la posologie doit être augmentée à plus de 8 inhalations/jour pour obtenir l'effet souhaité, il faut prévenir les parents de l'enfant qu'ils doivent en informer son médecin pour lui permettre d'adopter des mesures cliniques complémentaires.

Enfants de moins de 6 ans: étant donné que les enfants en bas âge sont généralement incapables d'utiliser le nébuliseur-doseur correctement, il est recommandé d'avoir recours à une chambre à inhaler.

Le mode d'emploi du nébuliseur-doseur est joint à l'emballage.

Aux patients qui ont des difficultés à synchroniser le déclenchement du nébuliseur-doseur et l'inhalation, on proposera une chambre à inhaler.

Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur):

Adultes et adolescents de plus de 12 ans: dans les bronchospasmes aigus ou en prévention de l'asthme d'effort (avant le début d'une activité physique), appliquer une dose unitaire; dans le traitement à long terme, une dose unitaire 3 à 4 fois par jour. Si la dose journalière requise dépasse 800 µg, il faut prévenir le patient qu'il doit en informer son médecin pour lui permettre d'adopter des mesures cliniques complémentaires.

Enfants de 6 à 12 ans: dans les bronchospasmes aigus ou en prévention de l'asthme d'effort (avant le début d'une activité physique), appliquer une dose unitaire; dans le traitement à long terme, une dose unitaire 3 à 4 fois par jour. Si la dose journalière requise dépasse 800 µg, il faut prévenir les parents de l'enfant qu'ils doivent en informer son médecin pour lui permettre d'adopter des mesures cliniques complémentaires.

Solution pour appareils aérosols:

Les solutions pour appareils aérosols ne doivent pas être injectées ni avalées.

Traitement à long terme: la solution s'administre à l'aide d'un nébuliseur électrique (appareil aérosol) ou d'un respirateur à pression positive intermittente (IPPB). La solution Ventolin concentrée pour appareils aérosols doit être diluée selon les instructions posologiques suivantes; pour la solution prête à l'emploi, verser le contenu d'une unidose dans le gobelet à médicament.

Adultes et enfants de plus de 6 ans:

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Inhaler 3-4×/jour 0,25 mL de solution Ventolin (1,25 mg de salbutamol) dilué dans 2-3 mL de solution physiologique stérile ou 1 unidose prête à l'emploi (1,25 mg/2,5 mL).

Enfants de moins de 6 ans:

Inhaler 2-3×/jour 0,15 mL de solution Ventolin dilué dans 1 mL de solution physiologique stérile. La pipette de dosage incluse dans l'emballage n'est pas adaptée pour le dosage de 0,15 mL et il est recommandé d'utiliser un dispositif de dosage approprié (par exemple une seringue de 1 mL), qui doit être éliminé après chaque utilisation.

L'efficacité clinique des solutions Ventolin pour appareils aérosols n'est pas garantie chez les enfants de moins de 18 mois. La durée de l'inhalation dépend de l'appareil utilisé.

Etat de mal asthmatique: inhaler, à l'aide du respirateur, 0,25–0,5 mL de Ventolin dilué dans 2–3 mL de solution physiologique stérile pendant 15 minutes toutes les 4 à 6 heures.

Les solutions pour appareils aérosols ne doivent pas être injectées.

Posologies spéciales

L'effet broncho-dilatateur d'une dose dure normalement 4 heures. Le patient doit être informé que si l'efficacité d'une dose s'amoindrit ou que sa durée d'action diminue, il ne doit en aucun cas augmenter la dose de son propre chef, mais consulter le médecin qui pourra instaurer éventuellement des mesures supplémentaires (cf. «Mises en garde et précautions»).

Une réévaluation à intervalles réguliers s'impose en cas d'asthme sévère, car des situations menaçant le pronostic vital peuvent se produire à tout moment. Les patients qui en souffrent présentent des symptômes continus, des exacerbations fréquentes et un DEP (débit expiratoire de pointe ou «peak-flow») inférieur à 60% des valeurs normales, avec une variabilité de plus de 30%, qui ne se normalisent pas malgré l'administration d'un broncho- dilatateur. Pour ces patients, une corticothérapie inhalée à doses élevées ou per os est indiquée. En cas d'aggravation subite des symptômes, il peut être nécessaire d'augmenter la dose du corticostéroïde sous surveillance médicale.

Contre-indications

Hypersensibilité à l'un des composants de la forme galénique administrée (cf. «Composition»);

administration simultanée de bêtabloquants non sélectifs (p.ex. le propranolol).

Les formes non parentérales de Ventolin ne doivent pas être utilisées pour empêcher les contractions précoces sans complication ou les menaces d’avortement.

Ventolin Diskus est contre-indiqué chez les patients présentant une allergie sévère aux protéines du lait.

Mises en garde et précautions

Une prudence particulière s'impose chez les patients souffrant des affections ou présentant les états suivants: hyperthyroïdie, hypertension, tachycardie, tachyarythmie, cardiomyopathie obstructive hypertrophique, infarctus du myocarde récent, cardiopathie coronaire grave, myocardite, vice mitral, syndrome de Wolff-Parkinson-White, phéochromocytome, diabète sucré, tendance aux spasmes, hypokaliémie et traitement antécédent par des sympathomimétiques à hautes doses.

L'utilisation orientée par la symptomatologie aiguë («à la demande») pourrait se révéler le cas échéant plus adéquate qu'un emploi régulier.

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Normalement, l'effet broncho-dilatateur dure au moins 4 heures. Si l'effet d'une dose habituellement efficace dure moins de 3 heures, le patient devra consulter son médecin afin que celui-ci puisse prendre des mesures supplémentaires.

Si la dyspnée s'aggrave rapidement et que les inhalations supplémentaires n'apportent aucun soulagement, le patient devra se rendre immédiatement chez son médecin ou à l'hôpital le plus proche.

Le salbutamol ne remplace pas le traitement par des anti-inflammatoires (corticostéroïdes).

Notamment chez les patients souffrant d'asthme sévère ou instable, les broncho-dilatateurs ne doivent pas constituer la seule ou la principale thérapie.

Il convient de surveiller la réponse au traitement à l'aide de tests de la fonction pulmonaire (débit expiratoire de pointe (Peak Expiratory Flow, PEF), par exemple).

La nécessité d'augmenter la dose du β2-agoniste peut être l'indication d'une thérapie non optimalisée ou d'une aggravation de l'asthme traité. Il convient donc de reconsidérer le schéma thérapeutique et d'envisager éventuellement l'adjonction d'un corticostéroïde.

Une aggravation subite et progressive de l'asthme traité met en jeu le pronostic vital et nécessite d'envisager l'instauration d'une corticothérapie ou l'augmentation posologique d'une corticothérapie éventuellement déjà en cours. Chez les patients à risque, il est recommandé de vérifier quotidiennement le débit expiratoire de pointe («peak-flow»).

Il convient également de vérifier régulièrement la technique d'inhalation.

Il faut tenir compte du fait qu'une thérapie par des β2-agonistes (notamment en cas d'administration parentérale et d'application à l'aide d'un nébuliseur), ainsi que l'administration simultanée de dérivés de la xanthine ou de diurétiques (cf. «Interactions») peut entraîner une hypokaliémie sérieuse. Dans ces situations, il est recommandé de surveiller le taux sérique de potassium. Une prudence particulière s'impose lors d'une thérapie concomitante avec des médicaments susceptibles de compromettre la tolérance cardiaque au salbutamol et la régulation cardiovasculaire, d'aggraver une hypokaliémie et d'augmenter la pression intra- oculaire ou de provoquer un bronchospasme (cf. «Interactions»).

Comme d'autres β2-agonistes, Ventolin peut entraîner des modifications métaboliques réversibles, p.ex. une hyperglycémie. Les patients diabétiques ne peuvent éventuellement pas compenser cette hyperglycémie et l'apparition d'une acidocétose a été rapportée.

L'administration simultanée de corticostéroïdes peut renforcer cet effet.

On dispose de rapports rarissimes faisant état de la survenue d'une acidose lactique associée à l'administration d'un β2-agoniste à courte durée d'action, utilisé à des doses thérapeutiques élevées par voie intraveineuse ou sous forme de spray, et ce principalement chez des patients ayant été traités pour une exacerbation aiguë d'asthme (cf. «Effets indésirables»). Une augmentation des taux de lactate risque d'entraîner une dyspnée et une hyperventilation compensatrice, qui – faussement interprétées comme des signes d'échec d'une thérapie antiasthmatique – pourraient conduire à une intensification inappropriée du traitement par les β-agonistes à courte durée d'action. Dans ces conditions, il est donc recommandé de surveiller les patients pour dépister toute augmentation des taux sériques de lactate et de l'acidose lactique qui en résulte.

En raison du risque d'un glaucome aigu à angle fermé, les préparations contenant du salbutamol ne devraient pas être associées à des anticholinergiques (p.ex. bromure

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d'ipratropium) qu'en respectant des mesures de précaution adéquates (cf. également

«Interactions»).

Chez l'enfant, la prise non intentionnelle de Ventolin solution pour appareils aérosols risque de provoquer une intoxication sévère (cf. «Surdosage»). Les utilisateurs seront donc alertés de la nécessité absolue de tenir le produit hors de portée des enfants.

La solution pour inhalation, concentrée et prête à l'emploi, est destinée exclusivement à être inhalée par la bouche. Ne pas injecter ni avaler les solutions.

Comme dans le cadre d'autres traitements par inhalation, une survenue de bronchospasmes paradoxaux – caractérisés par des sifflements respiratoires directement après l'administration – est possible. Dans un tel cas, le patient doit immédiatement être traité par une autre forme galénique de Ventolin ou par un autre bronchodilatateur à courte durée d'action. Le traitement par la forme galénique de Ventolin ayant déclenché l'effet indésirable doit être arrêté et le patient doit passer à un autre médicament bronchodilatateur à courte durée d'action.

Interactions

Eviter l'association de Ventolin avec des β-bloquants non sélectifs (p.ex. propranolol) (cf.

«Contre-indications»).

Lors de l'administration simultanée d'autres sympathomimétiques, l'effet de chaque substance est renforcé. Une augmentation des effets indésirables tels que, p.ex. arythmies, est alors probable. L'administration simultanée de méthylxanthines (p.ex. théophylline) a des effets similaires.

Les inhibiteurs de MAO et les antidépresseurs tricycliques risquent de renforcer l'effet circulatoire du salbutamol et de déclencher des crises hypertensives.

La L-dopa, la L-thyroxine, l'oxytocine et l'alcool peuvent compromettre la régulation cardiovasculaire. Les glycosides digitaliques, la quinidine et d'autres anti-arythmiques peuvent compromettre la tolérance cardiaque au salbutamol. Les glycosides digitaliques, les diurétiques, les méthylxanthines et les corticostéroïdes peuvent aggraver une hypokaliémie (le contrôle des électrolytes est nécessaire). Les bêta-bloquants antagonisent l'effet du salbutamol (cf. «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»). L'administration simultanée de bromure d'ipratropium peut provoquer un glaucome aigu à angle fermé (cf.

«Mises en garde et précautions»). Après un traitement concomitant par la nifédipine, l'efficacité broncholytique du salbutamol a augmenté. Lors de l'administration simultanée d'hydrocarbures halogénés pour l'anesthésie, le risque d'arythmies augmente.

L'effet hypoglycémiant des antidiabétiques peut être réduit.

Grossesse/Allaitement Grossesse:

Dans des expériences sur l'animal, le salbutamol a montré des effets fœtotoxiques. Des études contrôlées chez la femme enceinte ne sont pas disponibles; l'administration de salbutamol chez l'homme pendant de nombreuses années n'a cependant révélé aucune indication suggérant un effet tératogène de Ventolin.

Etant donné que le salbutamol passe la barrière placentaire, du moins les effets sympathomimétiques sur le fœtus ne peuvent être exclus. Pour cette raison et en raison du risque incomplètement élucidé, Ventolin ne doit pas être pris pendant la grossesse (surtout pendant le premier trimestre), sauf en cas d'indication absolue.

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6 Allaitement:

Comme il est probable que le salbutamol passe dans le lait maternel, il convient de ne pas allaiter pendant le traitement par Ventolin sauf si l'utilité thérapeutique l'emporte sur le risque potentiel. On ne sait pas si le salbutamol exerce un effet défavorable chez le nouveau-né.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines Aucune étude adéquate n'est disponible.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont énumérés ci-dessous par classes d'organes et en fonction de leur fréquence. Les différentes fréquences sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10),

«fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10000,

<1/1000), «très rares» (<1/10000). La fréquence des effets indésirables très fréquents, fréquents et occasionnels est normalement déterminée dans le cadre d'études cliniques. Il s'agit là de fréquences absolues, les taux d'effets indésirables dans les groupes recevant un placebo et des préparations comparatives n'ont pas été pris en compte dans la répartition des catégories de fréquences. La fréquence des événements indésirables rares et très rares a été établie sur la base de signalements spontanés. Les signalements spontanés ne reflètent pas obligatoirement de manière exacte l'incidence effective d'effets indésirables.

Système immunitaire:

Très rares: Réactions d'hypersensibilité, p.ex. œdème de Quincke, urticaire, bronchospasme, hypotension, collapsus cardio-vasculaire (cf. «Contre-indications»).

Troubles du métabolisme et de l'alimentation:

Rares: Hypokaliémie.

Très rares: Augmentation de l'appétit.

Un traitement par des agonistes β2 peut donner lieu à une hypokaliémie sérieuse.

Très rare: acidose lactique.

On dispose de rapports rarissimes, issus de l'expérience post-marketing et faisant état d'acidose lactique chez des patients qui recevaient du salbutamol, administré par voie intraveineuse ou sous forme de spray, pour traiter des exacerbations aiguës de l'asthme.

Troubles psychiatriques:

Très rares: Nervosité, insomnie, sensation d'oppression, irritabilité.

Système nerveux:

Fréquents: Tremblements (des mains en particulier), céphalées.

Très rares: Hyperactivité, vertiges.

Troubles oculaires:

Très rares: Glaucome.

Troubles cardiaques:

Occasionnels: Palpitations, tachycardie.

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Rares: Arythmies cardiaques (dont fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire et extrasystoles).

Troubles vasculaires:

Rares: Vasodilatation périphérique.

Organes respiratoires:

Très rares: Bronchospasme paradoxal, bronchospasmes légers, irritation du pharynx, maux de gorge, enrouement.

Troubles gastro-intestinaux:

Occasionnels: Irritation des muqueuses de la bouche et du pharynx.

Très rares: Troubles gastro-intestinaux de type nausées et vomissements.

Troubles cutanés:

Très rares: Suées.

Troubles musculo-squelettiques:

Occasionnels: Crampes musculaires.

Très rares: Hyperkinésie.

Troubles rénaux et urinaires:

Très rares: Troubles de la miction.

Troubles généraux:

Très rares: Fatigue, malaise.

Les effets indésirables suivants sont la plupart du temps des symptômes de surdosage:

tremblement des muscles squelettiques (en particulier au niveau des mains), tension, augmentation de la fréquence cardiaque (compensant la vasodilatation périphérique) et palpitations.

Ces effets indésirables sont typiques des sympathomimétiques et disparaissent, dans la plupart des cas, en cas d'utilisation prolongée.

Surdosage

Les symptômes d'un surdosage correspondent à une stimulation β-adrénergique accrue ou excessive et/ou à l'augmentation d'intensité ou de fréquence d'un ou plusieurs des effets indésirables susmentionnés, en particulier tremblement des muscles squelettiques (notamment au niveau des mains), tension (non provoquée par une stimulation du SNC), vasodilatation périphérique s'accompagnant d'une accélération généralement minime de la fréquence cardiaque. En présence de symptômes d'un léger surdosage, il suffit généralement d'arrêter le médicament. Le cas échéant, un sédatif ou un tranquillisant et des mesures symptomatiques appropriées peuvent être indiqués.

Comme le surdosage peut provoquer une hypokaliémie, on surveillera le taux sérique de potassium.

Lors d'un surdosage massif, les symptômes suivants peuvent se manifester: douleurs thoraciques, tachycardies (avec des fréquences jusqu'à 200 battements/min), palpitations, arythmies, hypertension ou hypotension évoluant jusqu'au choc qui comporte le risque d'arrêt

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cardiaque et de décès. Ces cas imposent l'instauration d'une thérapie intensive, le cas échéant, des mesures de réanimation et de défibrillation électrique.

L'efficacité d'une dialyse pour le traitement d'un surdosage aigu au salbutamol n'a pas été établie à ce jour.

Des cas d'acidose lactique ont été signalés en rapport avec des doses thérapeutiques élevées et des surdosages d'agonistes β-adrénergiques à courte durée d'action. En cas de surdosage, il peut donc être indiqué de surveiller le taux sérique de lactate ou de surveiller une éventuelle acidose métabolique (surtout si la tachypnée persiste ou s'aggrave, même si le bronchospasme a disparu ou que les sifflements respiratoires ont cessé).

La marche à suivre ultérieure dépendra des exigences cliniques ou des recommandations éventuelles du centre d’information toxicologique.

Propriétés/Effets Code ATC: R03AC02 Mécanisme d'action:

Le salbutamol, administré par inhalation, entraîne une broncho-dilatation intense, rapide (dans les 5 minutes) et durable (pendant 4 heures) par une stimulation sélective des récepteurs β2 des muscles bronchiques.

Pharmacocinétique Absorption:

Lors d'une administration par inhalation, 10–20% de la dose parviennent dans les voies respiratoires inférieures; le reste se dépose principalement dans le pharynx pour être ensuite dégluti ou adhère à l'inhalateur. La fraction qui parvient dans les voies respiratoires est absorbée au niveau du parenchyme pulmonaire mais n'est pas métabolisée dans le poumon.

La biodisponibilité du salbutamol administré par voie orale est de 50%. Suite à son inhalation, le salbutamol entraîne une broncho-dilatation pendant 4 heures, le début d'action s'instaurant dans les 5 minutes.

Distribution:

La liaison aux protéines plasmatiques s'élève jusqu'à 10%. Le salbutamol passe la barrière placentaire, mais on ignore s'il est sécrété dans le lait maternel.

Métabolisme:

Après avoir atteint la circulation sanguine, la substance est métabolisée par le foie, puis est excrétée par voie rénale sous forme inchangée et sous forme de phénolsulfate. Après l'absorption gastro-intestinale, la fraction déglutie est aussi largement métabolisée en phénolsulfate lors de son premier passage hépatique. La substance inchangée et le phénolsulfate sont excrétés principalement par voie rénale.

Elimination:

Le salbutamol administré par voie intraveineuse a une demi-vie d'élimination de 4–6 heures;

il est excrété par voie rénale, en grande partie sous forme inchangée ou sous forme de 4'-0- sulfate (phénolsulfate) dans les 72 heures. L'excrétion dans les fèces est insignifiante.

Données précliniques

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Potentiel carcinogène et mutagène: lors de l'administration à long terme de très fortes doses à des rats, on a observé, comme avec d'autres puissants agonistes des récepteurs β2, la formation de léiomyomes bénins du mésovarium. De l'avis prédominant, il n'est toutefois pas établi qu'un tel effet soit transposable chez l'homme.

Les recherches sur la mutagénicité n'ont donné aucune indication d'un potentiel génotoxique.

Toxicologie de la reproduction: les études sur le rat n'ont donné aucune indication d'un potentiel tératogène. Par contre, les études sur la souris ont révélé, comme pour d'autres agonistes des récepteurs β2, que le salbutamol avait lui aussi un effet tératogène dans la mesure où une dose de 2,5 mg/kg administrée par voie sous-cutanée (soit 4 fois la dose orale maximale administrée chez l'homme) a entraîné la formation d'une fente palatine chez 9,3%

des foetus.

Chez le rat, l'administration par voie orale de 0,5 mg/kg, 2,32 mg/kg et 10,75 mg/kg quotidiennement pendant toute la durée de la gestation n'a entraîné aucun effet embryotoxique ou fœtotoxique. Lors de l'administration de 50 mg/kg, on a observé une augmentation de la mortalité des nouveaux-nés. Dans le cadre d'une étude sur la reproduction menée chez le lapin, l'administration d'une dose quotidienne de 50 mg/kg de poids corporel, ce qui correspond à 78 fois la dose orale maximale utilisée chez l'homme, a permis d'observer des malformations crâniennes chez 37% des fœtus.

Dans une étude de fertilité et de reproduction chez le rat, avec administration de salbutamol par voie orale à des doses de 2 mg/kg ou de 50 mg/kg par jour, aucun effet négatif sur la fertilité, le développement embryo-fœtal, le nombre de petits, le poids à la naissance ou la vitesse de croissance n'a été observé, sauf pour le nombre des jeunes animaux encore en vie le 21e jour post partum pour la dose de 50 mg/kg par jour.

Remarques particulières Conservation:

Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.

Remarques concernant le stockage:

Nébuliseur-doseur: Ne pas conserver au dessus de 30 °C, tenir à l'abri du gel et de l'exposition directe au soleil.

Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur): Ne pas conserver au dessus de 30 °C et tenir à l'abri de l'humidité.

Solution concentrée 5 mg/mL: conserver à température ambiante (15-25 °C) et à l'abri de la lumière. La solution concentrée est à utiliser dans le mois qui suit l'ouverture du flacon (jeter le reste); le problème réside dans la possible croissance de germes et non dans l'instabilité du principe actif. Les solutions diluées préparées par le patient doivent être reconstituées chaque jour. Le contenu résiduel du nébuliseur est à jeter.

Solution prête à l'emploi 1,25 mg/2,5 mL: conserver à température ambiante (15-25 °C) et à l'abri de la lumière. Après le retrait de la feuille de protection, les unidoses de la solution prête à l'emploi se conservent 3 mois à l'abri de la lumière.

Remarques concernant la manipulation:

Nébuliseur-doseur:

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Si le récipient est froid, l'effet thérapeutique peut être diminué. Il convient donc, le cas échéant, de retirer le récipient métallique de sa gaine en plastique et de le réchauffer en le tenant un moment dans les mains. Ne pas utiliser d'autres sources de chaleur. Le récipient du nébuliseur-doseur est pressurisé; ne pas l'endommager, l'ouvrir de force ou le jeter au feu, même vide.

Le capuchon de protection de l'embout buccal devrait être replacé après chaque emploi du nébuliseur-doseur.

Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur):

Le Diskus doit être conservé en position fermée et la manette permettant la libération d'une dose ne doit être actionnée qu'immédiatement avant l'emploi.

Solutions:

Le pH de la solution concentrée est de 3,5, celui de la solution prête à l'emploi de 4,0.

Numéro d’autorisation

Ventolin Nébuliseur-doseur sans HCFC: 54320 (Swissmedic).

Ventolin Diskus: 53898 (Swissmedic).

Ventolin Solution concentrée pour appareils aérosols: 37397 (Swissmedic).

Ventolin Solution prête à l'emploi pour appareils aérosols: 37397 (Swissmedic).

Présentation

Ventolin Nébuliseur-doseur sans HCFC à 200 pulvérisations de 100 µg, (B)

Ventolin Diskus Inhalateur pulvérulent multidoseur à 60 doses unitaires de 200 µg, (B) Ventolin Solution concentrée 5 mg/mL, 20 mL, avec pipette de dosage, (B)

Ventolin Solution prête à l'emploi 1,25 mg/2,5 mL à 60 doses unitaires de 2,5 mL, (B) Titulaire de l’autorisation

GlaxoSmithKline AG, 3053 Münchenbuchsee.

Mise à jour de l’information Août 2018.

(12)

1 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ASPIRINE 500 mg VITAMINE C OBERLIN, comprimé effervescent 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Acide acétylsalicylique ... 500,00 mg Acide ascorbique ... 200,00 mg

Pour un comprimé effervescent.

Excipient à effet notoire : un comprimé contient 391 mg de sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé effervescent.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament contient de l'aspirine et de la vitamine C.

Cette présentation est RESERVEE A L’ADULTE ET A L’ENFANT à partir de 30 kg (soit environ entre 9 et 15 ans) dans le traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

4.2. Posologie et mode d'administration Posologie

Population pédiatrique

Douleurs d'intensité légère à modérée et/ou états fébriles :

Chez l'enfant, il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids de l'enfant et de choisir une présentation adaptée. Les âges approximatifs en fonction du poids sont donnés à titre d'information.

La dose quotidienne d'acide acétylsalicylique recommandée est d'environ 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises, soit environ 15 mg/kg toutes les 6 heures ou 10 mg/kg toutes les 4 heures.

oPour les enfants ayant un poids de 30 à 40 kg (environ 9 à 13 ans), la posologie est de 1 comprimé effervescent par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 comprimés par jour.

oPour les enfants ayant un poids de 41 à 50 kg (environ 12 à 15 ans), la posologie est de 1 comprimé effervescent par prise, à renouveler si besoin au bout de 4 heures, sans dépasser 6 comprimés par jour.

Pour les adultes et les enfants dont le poids est supérieur à 50 kg (à partir d'environ 15 ans) : La posologie quotidienne maximale recommandée est de 3 g d'aspirine, soit 6 comprimés par jour.

La posologie usuelle est de 1 comprimé effervescent à 500 mg, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum. En cas de douleurs ou de fièvre plus intenses, 2 comprimés à 500 mg, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 6 comprimés effervescents par jour.

(13)

2

Pour les sujets âgés :

La posologie quotidienne maximale recommandée est de 2 g d'aspirine, soit 4 comprimés effervescents par jour.

La posologie usuelle est de 1 comprimé effervescent à 500 mg, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum. En cas de douleurs ou de fièvre plus intenses, 2 comprimés à 500 mg, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum, sans dépasser 4 comprimés effervescents par jour.

Mode d'administration Voie orale.

Boire immédiatement après dissolution complète du comprimé effervescent dans un grand verre d'eau.

Fréquence d'administration

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.

Chez l'enfant, elles doivent être régulièrement espacées, y compris la nuit, de préférence de 6 heures, et d'au moins 4 heures : se conformer à la posologie spécifiée ci-dessus.

Chez l'adulte, elles doivent être espacées d'au moins 4 heures.

En raison de la présence de vitamine C, éviter la prise en fin de journée.

Durée de traitement

Le patient doit être informé de ne pas utiliser l'acide acétylsalicylique plus de 3 jours en cas de fièvre et de 5 jours en cas de douleurs sans l'avis d'un médecin ou d'un dentiste.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Antécédents d'asthme provoqué par l'administration de salicylés ou de substances d'activité proche, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Grossesse au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) pour des doses supérieures à 100 mg par jour (voir rubrique 4.6).

Ulcère gastroduodénal en évolution.

Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise.

Risque hémorragique.

Insuffisance hépatique sévère.

Insuffisance rénale sévère.

Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.

En association avec le méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine (voir rubrique 4.5) et pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique.

En association avec les anticoagulants oraux pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique et chez un patient ayant des antécédents d'ulcère gastroduodénal (voir rubrique 4.5).

(14)

3 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En cas d'association d'autres médicaments, pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence d'acide acétylsalicylique dans la composition des autres médicaments.

En cas d'administration à long terme de médicaments antalgiques à fortes doses, la survenue de céphalées ne doit pas être traitée avec des doses plus élevées.

L'utilisation régulière d'antalgiques, en particulier l'association d'antalgiques, peut conduire à des lésions rénales persistantes avec un risque d'insuffisance rénale.

Des syndromes de Reye, pathologies très rares mais présentant un risque vital, ont été observés chez des enfants avec des signes d'infections virales (en particulier varicelle et épisodes d'allure grippale) et recevant de l'acide acétylsalicylique.

En conséquence, l'acide acétylsalicylique ne doit être administré chez ces enfants que sur avis médical, lorsque les autres mesures ont échoué. En cas d'apparition de vomissements persistants, de troubles de la conscience ou d'un comportement anormal, le traitement par l'acide acétylsalicylique doit être interrompu.

Dans certains cas de forme grave de déficit en G6PD, des doses élevées d'acide acétylsalicylique ont pu provoquer des hémolyses. L'administration d'acide acétylsalicylique en cas de déficit en G6PD doit se faire sous contrôle médical.

La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :

oantécédents d'ulcère gastroduodénal, d'hémorragie digestive ou de gastrite, oinsuffisance rénale ou hépatique,

oasthme : la survenue de crise d'asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti- inflammatoires non stéroïdiens ou à l'acide acétylsalicylique. Dans ce cas, ce médicament est contre- indiqué,

ométrorragies ou ménorragies (risque d'augmentation de l'importance et de la durée des règles).

Des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment au cours du traitement sans qu'il y ait nécessairement de symptômes préalables ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, le sujet de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (voir rubrique 4.5). En cas d'hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement.

Les comprimés effervescents à 500 mg ne sont pas adaptés à l’enfant de moins de 30 kg pour lequel il existe des dosages mieux adaptés.

Compte-tenu de l'effet antiagrégant plaquettaire de l'acide acétylsalicylique, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extraction dentaire).

L'acide acétylsalicylique modifie l'uricémie (à dose antalgique l'acide acétylsalicylique augmente l'uricémie par inhibition de l'excrétion de l'acide urique, aux doses utilisées en rhumatologie, l'acide acétylsalicylique a un effet uricosurique).

Aux fortes doses utilisées en rhumatologie, il est recommandé de surveiller l'apparition des signes de surdosage. En cas d'apparition de bourdonnements d'oreilles, de baisse de l'acuité auditive et de vertiges, les modalités de traitement devront être réévaluées.

Chez l'enfant, il est recommandé de surveiller la salicylémie notamment lors de la mise en route du traitement.

L'utilisation de ce médicament est déconseillée en cas d'allaitement.

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 391 mg de sodium par comprimé. A prendre en compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.

(15)

4

En raison d'un effet légèrement stimulant dû à la présence de vitamine C, il est souhaitable de ne pas prendre ce médicament en fin de journée.

La prise concomitante de ce médicament est déconseillée avec : ol’acétazolamide,

ol’anagrélide,

oles anticoagulants oraux, pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou <

3 g par jour) d'acide acétylsalicylique et chez un patient n'ayant pas d'antécédents d'ulcère gastroduodénal,

oles anticoagulants oraux, pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à 375 mg par jour) et chez un patient ayant des antécédents d'ulcère gastroduodénal (voir rubrique 4.5), oles anti-inflammatoires non stéroïdiens pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour), antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique,

ole clopidogrel (en dehors des indications validées pour cette association à la phase aiguë du syndrome coronarien),

oles glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) pour des doses anti- inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique,

ohéparines de bas poids moléculaire (et apparentés) et héparines non fractionnées : doses curatives et/ou sujet âgé et pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique,

ole pemetrexed chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.2), ole ticagrélor,

ola ticlopidine,

oles uricosuriques (voir rubrique 4.5).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Interactions avec l’aspirine :

Risque lié à l'effet antiagrégant plaquettaire

Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l'abciximab, l'aspirine, le clopidogrel, l'époprosténol, l'eptifibatide, l'iloprost et l'iloprost trométamol, le tirofiban et la ticlopidine.

L'utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l'héparine et aux molécules apparentées aux anticoagulants oraux et aux autres

thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique régulière.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

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5 +Anticoagulants oraux

Pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique et en cas d'antécédents d'ulcère gastroduodénal.

Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d'antécédent d'ulcère gastroduodénal.

+Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique.

Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires).

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4) +Acétazolamide

Majoration des effets indésirables, et notamment de l’acidose métabolique, de l’acide acétylsalicylique à doses élevées et de l’acétazolamide, par diminution de l’élimination de l’acide acétylsalicylique par l’acétazolamide.

+Anagrélide

Majoration des évènements hémorragiques.

+Anticoagulants oraux

Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques d'acide acétylsalicylique (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) et en l'absence d'antécédent d'ulcère gastroduodénal.

Majoration du risque hémorragique.

+Anticoagulants oraux

Pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à 375 mg par jour) et en cas d'antécédent d'ulcère gastroduodénal.

Majoration du risque hémorragique, notamment en cas d'antécédent d'ulcère gastroduodénal. Nécessité d'un contrôle en particulier du temps de saignement.

+Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique.

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+Clopidogrel (en dehors des indications validées pour cette association à la phase aiguë du syndrome coronarien)

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

+Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Pour les doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).

Majoration du risque hémorragique.

+Héparines de bas poids moléculaire (et apparentés) et héparines non fractionnées : doses curatives et/ou sujet âgé

Pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique.

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire) et agression de la muqueuse gastroduodénale par l'acide acétylsalicylique.

Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.

+Pemetrexed

Chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.2), risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique à doses anti- inflammatoires soit ≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).

+Ticagrélor (en dehors des indications validées pour cette association dans les syndromes coronariens aigus)

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

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6 +Ticlopidine

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

+Uricosuriques (benzbromarone, probénécide)

Diminution de l'effet uricosurique par compétition de l'élimination de l'acide urique au niveau des tubules rénaux.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+Clopidogrel (dans les indications validées pour cette association à la phase aiguë du syndrome coronarien)

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires. Surveillance clinique.

+Diurétiques

Pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+Inhibiteurs de l'enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II Pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+Méthotrexate utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine

Pour des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique. Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par les anti-

inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Pour des doses antiagrégantes plaquettaires d'acide acétylsalicylique (50 à 375 mg par jour). Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par les anti- inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+Pemetrexed

Chez les patients ayant une fonction rénale normale, risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

+Ticagrélor (dans les indications validées pour cette association dans les syndromes coronariens aigus)

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

Surveillance clinique.

+Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants Diminution de l'absorption digestive de l'acide acétylsalicylique.

Prendre les topiques gastro-intestinaux, les antiacides ou les adsorbants à distance (au moins 2 heures) de l'acide acétylsalicylique.

Associations à prendre en compte

(18)

7 +Anticoagulants oraux

Pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à 375 mg par jour).

Majoration du risque hémorragique.

+Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises).

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestive.

+Déférasirox

Avec l’acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique.

Majoration du risque hémorragique.

+Héparines de bas poids moléculaire (et apparentés) et héparines non fractionnées : doses curatives et/ou sujet âgé

Pour des doses antiagrégantes d'acide acétylsalicylique (de 50 mg à 375 mg/j).

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire) et agression de la muqueuse gastroduodénale par l'acide acétylsalicylique.

+Héparines de bas poids moléculaire (et apparentés) et héparines non fractionnées : doses préventives

L'utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l'hémostase majore le risque de

saignement. Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l'association des héparines à doses préventives, à l'acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.

+Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (citalopram, dapoxétine, escitalopram, fluoxetine, fluvoxamine, paroxetine, sertraline)

Majoration du risque hémorragique.

+Thrombolytiques

Augmentation du risque hémorragique.

Interactions avec la vitamine C :

A doses supérieures à 2 g/jour en vitamine C, l'acide ascorbique peut interférer avec les tests biologiques suivants : dosages de la créatinine et du glucose sanguins et urinaires (contrôle du diabète par tigette à la glucose-oxydase).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi +Déféroxamine

Avec l'acide ascorbique à fortes doses et par voie IV : anomalie de la fonction cardiaque, voire insuffisance cardiaque aigüe (en général réversible à l'arrêt de la vitamine C).

En cas d'hémochromatose, ne donner de la vitamine C qu'après avoir commencé le traitement par la déféroxamine. Surveiller la fonction cardiaque en cas d'association.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Ce médicament est destiné à l'adulte et à l'enfant à partir de 30 kg (soit environ entre 9 et 15 ans).

Cependant, en cas d'utilisation dans des circonstances exceptionnelles chez les femmes en âge de procréer, il faut rappeler les points suivants :

D'une façon générale, l'acide acétylsalicylique ne doit pas être prescrit au cours de la grossesse.

Grossesse

Faibles doses, inférieures à 100 mg par jour

(19)

8

Les études cliniques montrent que des doses inférieures à 100 mg/jour semblent être sûres dans le cas d'utilisations obstétricales extrêmement limitées nécessitant une surveillance spécialisée.

Doses comprises entre 100 et 500 mg par jour

L'expérience clinique concernant l'administration de doses comprises entre 100 mg et 500 mg par jour est insuffisante. En conséquence, les recommandations ci-dessous pour les doses supérieures à 500 mg par jour s'appliquent à ces doses.

Doses supérieures ou égales à 500 mg par jour

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du fœtus. Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après

traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % à approximativement 1,5 %. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-

implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-fœtale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogénèse de la gestation. Sauf nécessité absolue, l'acide acétylsalicylique ne doit donc pas être prescrit au cours des 24 premières semaines d'aménorrhées (5 mois de grossesse révolus). Si de l'acide acétylsalicylique est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de six mois (5 mois révolus), la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus), tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :

une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire),

un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale associée à un oligohydramnios.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

un allongement du temps de saignement du fait d'une action antiagrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

En conséquence, l'acide acétylsalicylique est contre-indiqué au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus).

Allaitement

L'acide acétylsalicylique passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé pendant l'allaitement.

Fertilité Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

ASPIRINE 500 mg VITAMINE C OBERLIN, comprimé effervescent n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

(20)

9 4.8. Effets indésirables

LIES A L’ASPIRINE

Effets gastro-intestinaux : odouleurs abdominales,

ohémorragies digestives patentes, (hématémèse, mélaena...) ou occultes, responsables d'une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d'autant plus fréquentes que la posologie est plus élevée, oulcères gastriques et perforations.

Effets sur le système nerveux central : océphalées, vertiges,

osensation de baisse de l'acuité auditive, obourdonnements d'oreille,

qui sont habituellement la marque d'un surdosage.

Effets hématologiques :

osyndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura,...) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l'acide acétylsalicylique. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d'intervention chirurgicale.

Réaction d'hypersensibilité :

ourticaire, réactions cutanées, réactions anaphylactiques, asthme, œdème de Quincke.

Syndrome de Reye chez l'enfant (voir rubrique 4.4).

LIES A LA VITAMINE C

A doses supérieures à 1 g/jour en vitamine C, possibilité de : troubles digestifs (brûlures gastriques, diarrhées, douleurs abdominales), troubles urinaires (lithiases oxaliques, cystiniques et/ou uriques).

Des cas d’étourdissements, d’urticaire, de rashs et de chromaturie ont été rapportés.

A doses supérieures à 3 g/jour en vitamine C, risque d'hémolyse chez les sujets déficients en G6PD.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

(21)

10 4.9. Surdosage

LIE A L’ASPIRINE

L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) où elle peut être mortelle.

Symptômes :

oIntoxication modérée :

Bourdonnements d'oreille, sensation de baisse de l'acuité auditive, céphalées, vertiges sont la marque d'un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.

oIntoxication sévère :

Chez l'enfant, le surdosage peut être mortel à partir de 100 mg/kg en une seule prise.

Les symptômes sont : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.

Conduite d'urgence :

oTransfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé,

odécontamination digestive et administration de charbon activé, ocontrôle de l'équilibre acide base,

odiurèse alcaline permettant d'obtenir un pH urinaire entre 7,5 et 8, possibilité d'hémodialyse dans les intoxications graves,

otraitement symptomatique.

LIE A LA VITAMINE C

A doses supérieures à 1 g/jour en vitamine C, possibilité de : troubles digestifs (brûlures gastriques, diarrhée, douleurs abdominales), troubles urinaires (lithiases oxaliques, cystiniques et/ou uriques).

A doses supérieures à 2 g/jour en vitamine C, l'acide ascorbique peut interférer avec les tests biologiques suivants : dosages de créatinine et du glucose sanguins et urinaires (contrôle du diabète par tigette à la glucose-oxydase).

A doses supérieures à 3 g/jour en vitamine C, risque d'hémolyse chez les sujets déficients en G6PD.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGÉSIQUES ET ANTIPYRÉTIQUES-ANILIDES.

Code ATC : N02BA01.

(N : Système nerveux central) Mécanisme d’action

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L'acide acétylsalicylique appartient au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens ayant des propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Son mécanisme d'action repose sur l'inhibition

irréversible des enzymes cyclo-oxygénase impliquées dans la synthèse des prostaglandines.

L'acide acétylsalicylique inhibe également l'agrégation plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques LIÉES À L’ASPIRINE

Absorption

L'acide acétylsalicylique est rapidement et presque complètement absorbé par voie orale. Les pics plasmatiques sont atteints en 15 à 40 minutes.

La biodisponibilité de l'acide acétylsalicylique varie selon les doses : elle est d'environ 60% pour les doses inférieures à 500 mg et 90% pour les doses supérieures à 1 g en raison de la saturation de l'hydrolyse hépatique.

L'acide acétylsalicylique subit une hydrolyse rapide donnant de l'acide salicylique (métabolite également actif).

Distribution

L'acide acétylsalicylique et l'acide salicylique diffusent rapidement dans tous les tissus. Ils traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le lait maternel.

L'acide salicylique est en grande partie lié aux protéines du plasma (à 90%).

La demi-vie plasmatique est de 15 à 20 minutes pour l'acide acétylsalicylique, de 2 à 4 h pour l'acide salicylique.

Biotransformation-Elimination

L'acide acétylsalicylique est fortement métabolisé au niveau hépatique. Il est excrété principalement par voie urinaire sous forme d'acide salicylique et de conjugué glucuronide ainsi que sous forme d'acide salicylurique et d'acide gentésique.

LIÉES À LA VITAMINE C

L'absorption digestive de la vitamine C est bonne. En cas d'apport supérieur aux besoins, l'excès est éliminé par voie urinaire.

5.3. Données de sécurité préclinique Potentiel mutagène et cancérogène

L'acide acétylsalicylique a fait l'objet de très nombreuses études précliniques effectuées in vitro et in vivo dont l'ensemble des résultats n'a révélé aucune raison de suspecter un effet mutagène.

Les études à long terme effectuées chez le rat et la souris n'ont indiqué aucun effet cancérogène de l'acide acétylsalicylique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients

Bicarbonate de sodium, acide citrique anhydre, glycine, povidone.

6.2. Incompatibilités

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