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Indications Série n˚ 1

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Academic year: 2022

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(1)

Université Cadi Ayyad

Faculté poly-disciplinaire de Safi

Département de Mathématiques et Informatique

Année Universitaire : 2019−2020 Filières : SMA &SMI

Semestre : S2 Module : Algèbre 3

Série N

1

Exercice 1.

1. Soient E1,· · · , Endes K-espaces vectoriels. On définit deux lois+et.sur E1× · · · ×En en posant pour toutλ∈K et pour tous (x1,· · · , xn),(y1,· · · , yn)∈E1× · · · ×En :

(x1,· · · , xn) + (y1,· · · , yn) = (x1+y1,· · · , xn+yn) etλ.(x1,· · · , xn) = (λ.x1,· · · , λ.xn).

Montrer que E1× · · · ×En est unK-espace vectoriel.

2. En déduire que si E est un K-espace vectoriel, alors En est unK-espace vectoriel.

En particulier, Kn est un K-espace vectoriel.

Exercice 2.

1. Soient X un ensemble non vide et E un K-espace vectoriel. On note EX = F(X, E) l’ensemble de toutes les applications de X dans E. On définit deux lois + et . sur EX en posant pour tout λ∈K et pour tout (f, g)∈EX ×EX :

∀x∈X, (f +g)(x) := f(x) +g(x) et (λ.f)(x) :=λf(x).

Montrer EX muni de ces deux lois est un K-espace vectoriel.

2. En déduire que l’ensemble KN de toutes les suites d’éléments de K est un K-espace vectoriel.

3. En déduire aussi que l’ensemble de toutes les suites réelles convergentes est unR-espace vectoriel.

Exercice 3.

Les parties suivantes sont-elles des sous-espaces vectoriels de R2? 1. F1 ={(x, y)∈R2| x=y};

2. F2 ={(x, y)∈R2| x≤y};

3. F3 ={(x, y)∈R2| xy = 0};

4. F4 ={(x, y)∈R2| x+y= 1}.

Exercice 4.

Soient E un K-espace vectoriel et F et Gdeux sous-espaces vectoriels de E.

1. Montrer que F ∪G est un sous-espace vectoriel si, et seulement si F ⊂G ouG⊂F. 2. En déduire que si F 6=E et G6=E. Alors F ∪G6=E.

Exercice 5.

Soient E un K-espace vectoriel et A etB deux parties non vides de E.

1. Montrer que Vect(A) =A si, et seulement si A est un sous-espace vectoriel de E.

2. Démontrer que si A⊂B. Alors Vect(A)⊂Vect(B).

3. En déduire que Vect(A∩B) Vect(A)∩Vect(B) et Vect(A∪B) =Vect(A) +Vect(B).

Exercice 6.

On note e1 et e2 les vecteurs de R2 donnés par e1 = (1,0)et e2 = (0,1). Considérons les sous-espaces vectoriels F0 et G0 deR2 définis par :

F0 ={(x, y)∈R2| y= 0} etG0 ={(x, y)∈R2| x= 0}.

1. Démontrer que F0 =Vect(e1)et G0 =Vect(e2).

1

(2)

2. Montrer que R2 =F0⊕G0.

3. Considérons les sous-espaces vectoriels F1 et G1 de R2 définis par :

F1 ={(x, y)∈R2| x=y} etG1 ={(x, y)∈R2| x=−y}.

Démontrer queF1 =Vect(a1)et G1 =Vect(a2), avec a1 = (1,1) eta2 = (−1,1).

4. Montrer que R2 =F1⊕G1. Exercice 7.

On note P(R,R)(resp. I(R,R)) l’ensemble de toutes les fonctions paires (resp. impaires) de R dansR.

1. Vérifier que P(R,R)et I(R,R) sont des sous-espaces vectoriels du R-espace vectoriel F(R,R).

2. Montrer que F(R,R) =P(R,R)⊕I(R,R).

Exercice 8.

Les applications suivantes sont-elles linéaires ? 1. f1 :R −→R, x7−→f1(x) = 2x;

2. f2 :R−→R, x7−→f2(x) =x2; 3. f3 :R−→R, x7−→f3(x) =x+ 1;

4. f4 :R−→R2, x7−→f4(x) = (x,2x).

Exercice 9.

Considérons l’application ϕ:R2 −→R2,(x, y)7−→ϕ(x, y) = (x−y, x+y).

1. Vérifier que ϕ est une application linéaire.

2. Déterminer le noyau Ker(ϕ) et l’image Im(ϕ) deϕ.

Exercice 10.

Soient E, E1,· · · , En des K-espaces vectoriels et considérons une application f définie par : f : E −→ E1× · · · ×En

x 7−→ f(x) = (f1(x),· · ·, fn(x)).

1. Montrer que f est linéaire si, et seulement si chaque application fi : E −→ Ei, x 7−→ fi(x) est linéaire.

2. Supposons que f est une application linéaire.

i) Déterminer le noyau Ker(f) def en fonction des Ker(fi) pour1≤i≤n.

ii) Déterminer l’image Im(f)de f en fonction des Im(fi) pour1≤i≤n.

Exercice 11.

Soient E et F deux K-espaces vectoriels et ϕ :E −→F une application linéaire. Montrer que si ϕ est bijective. Alors l’application réciproque ϕ1:F −→E est une application linéaire.

Exercice 12.

1. Soient e1 = (1,0) ete2 = (0,1). Montrer que {e1, e2} est une famille libre de K2. 2. Soient a1 = (1,1) eta2 = (−1,1). Montrer que {a1, a2} est une famille libre de K2.

3. Soient e1 = (1,0,0), e2 = (0,1,0), e3 = (0,0,1). Montrer que {e1, e2, e3} est une famille libre de K3.

4. Plus généralement, montrer que {e1,· · · , en}est une famille libre de Kn.

5. Montrer que les familles précédentes sont des familles génératrices. En déduire qu’elles sont des bases.

Exercice 13.

Les familles suivantes de R3 sont-elles libres, liées, génératrices, bases ? 1. a1 = (1,0,1)et a2 = (1,2,2);

2. a1 = (1,0,0), a2 = (1,1,0) eta3 = (1,1,1); 3. a1 = (1,2,1), a2 = (2,1,−1)et a3 = (1,−1,−2);

4. a1 = (1,−1,1), a2 = (2,−1,3) eta3 = (−1,1,−1).

2

(3)

Indications Série n˚ 1

Exercice 1. 1) Remarquons d’abord que E1× · · · ×En 6=∅ car E16=∅ et ... etEn 6=∅(chaque Ei est un K-espace vectoriel). Remarquons aussi + est une loi de composition interne sur E1× · · · ×En et . est une loi de composition externe.

Montrons maintenant par récurrence sur n que E1× · · · ×En est unK-espace vectoriel. Pour n= 1, il n’y rien à montrer. Pour n = 2. On a

1) (E1×E2,+) est un groupe commutatif :

i) ∀(x1, x2),(y1, y2),(z1, z2) ∈ E1 ×E2, [(x1, x2) + (y1, y2)] + (z1, z2) = (x1 +y1, x2+y2) + (z1, z2) = (x1+y1+z1, z2+y2+z2) = (x1, x2) + [(y1, y2) + (z1, z2)];

ii) ∃0 = (0E1,0E2)∈E1×E2, ∀(x1, x2)∈E1×E2, (x1, x2) + 0 = 0 + (x1, x2) = (x1, x2);

iii) ∀(x1, x2)∈E1×E2, ∃ −(x1, x2) = (−x1,−x2)∈E1×E2, (x1, x2)−(x1, x2) = −(x1, x2)+(x1, x2) = 0;

iv) ∀(x1, x2),(y1, y2)∈E1×E2, (x1, x2) + (y1, y2) = (x1+y1, x2+y2) = (y1+x1, y2+x2) = (y1, y2) + (x1, x2);

2) La loi externe . vérifie :

v)αK, ∀(x1, x2),(y1, y2) ∈ E1 × E2, α.((x1, x2) + (y1, y2)) = α.(x1 +y1, x2 +y2) = (α.(x1 + y1), α.(x2+y2)) = (α.x1+α.y1, α.x2+α.y2) =α.(x1, x2) +α.(y1, y2);

vi)α, βK, ∀(x1, x2)∈E1×E2, (α+β).(x1, x2) = ((α+β).x1,(α+β).x2) = (α.x1+β.x1, α.x2+ β.x2) =α.(x1, x2) +β.(x1, x2);

vii)α, βK, ∀(x1, x2) ∈ E1 × E2, α.(β.(x1, x2)) = α.(β.x1, β.x2) = ((αβ).x1,(αβ).x2) = (αβ).(x1, x2);

viii) ∀(x1, x2)∈E1×E2, 1.(x1, x2) = (1.x1,1.x2) = (x1, x2).

Par suite, (E1×E2,+, .)est un K-espace vectoriel.

Supposons maintenant que la propriété est vraie pour n −1. Posons E20 = E2 × · · · ×En. D’après l’hypothèse de récurrence, E20 est unK-espace vectoriel. CommeE1× · · · ×En =E1×E20, on en déduit que (E1× · · · ×En,+, .)est un K-espace vectoriel.

2) Soit E un K-espace vectoriel. Posons E1 = · · · = En = E. Alors d’après la question 1), En =E× · · · ×E =E1× · · · ×En est un K-espace vectoriel.

En particulier, si E =K. Alors Kn =K × · · · ×K est un K-espace vectoriel.

Exercice 2. •) Comme E est un K-espace vectoriel, il contient au moins l’élément neutre 0E. D’où on a l’application nulle 0 : X −→E, x7−→0E qui est donc un élément de EX. i.e.EX 6=∅.

••) L’opération+est une loi de composition interne surEX, et l’opération .est une loi de composition externe sur EX.

1) (EX,+) est un groupe commutatif : i)f, g, hEX, (f +g) +h=f + (g+h); ii) ∃0∈EX,fEX, f + 0 = 0 +f =f; iii)fEX, ∃ −fEX, ff =−f+f = 0;

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Semestre : S2 Module : Algèbre 3

(4)

iv)f, gEX, f +g =g+f; 2) La loi externe . vérifie :

v)αK,f, gEX, α.(f+g) =α.f +α.g; vi)α, βK,fEX, (α+β).f =α.f+β.f; vii)α, βK,fEX, α.(β.f) = (αβ).f; viii)fEX, 1.f =f.

Par suite, (EX,+, .)est un K-espace vectoriel.

2) On aKN=F(N, K). PuisqueKest unK-espace vectoriel, d’après la question 1),KNest unK-espace vectoriel.

3) L’ensemble de toutes les suites réelles convergentes est un sous-espace vectoriel de RN. Exercice 3. i) On aF1 est un sous-espace vectoriel de R2. En effet,

*) On a (0,0)∈F1.

**) Si (λ, µ)∈R×R et (x, y),(x0, y0)∈F1. Alors on a x=y et x0 =y0. D’où λx=λy et µx0 =µy0. Il vient que λx+µx0 =λy+µy0. Donc λ(x, y) +µ(x0, y0)∈F1.

ii)F2 n’est pas un sous-espace vectoriel deR2. CarF2 n’est pas stable par multiplication par un scalaire.

Si (x, y)∈R2 tel que x < y. Alors on a (x, y)∈F2. Mais −(x, y)6∈F2. Car −x >−y.

iii) F3 n’est pas un sous-espace vectoriel de R2. CarF3 n’est pas stable par l’addition. On(1,0)∈F3 et (0,1)∈F3. Mais (1,0) + (0,1) = (1,1)6∈F3.

iv) F4 n’est pas un sous-espace vectoriel de R2. Car (0,0)6∈F4.

Exercice 4. 1) ⇐=) Supposons que FG ou GF. On a donc FG =G ou FG =F. Ainsi dans les deux cas FG est un sous-espace vectoriel de E car F et G sont des sous-espaces vectoriels de E.

=⇒) Supposons que FG est un sous-espace vectoriel de E. Supposons que G 6⊂ F. Montrons que FG. On a G 6⊂ F. Il existe donc aG tel que a 6∈ F. Soit maintenant xF. Il s’ensuit que xFG. Comme aFG et FG est un sous-espace vectoriel, on a x+aFG. Plus précisément, on a x+aG. Car si x+aF, on obtient a = x+axF. Contradiction. On en déduit que x = x+aaG. Ce qui montre que FG. On montre de même que si F 6⊂ G. Alors GF.

2) Supposons que F 6=E etG6=E. Alors on a nécessairement FG6=E. Car si FG=E. Il vient que FG est un sous-espace vectoriel de E. Donc d’après la question 1), FG ou GF. D’où G=E ouF =E. Contradiction avec l’hypothèse. Par suite,FG6=E.

Exercice 5. 1)=⇒) Si Vect(A) = A. Alors A est un sous-espace vectoriel de E. Car par définition, Vect(A)est un sous-espace vectoriel de E.

⇐=) Supposons que A est un sous-espace vectoriel deE. On a donc AA. Or par définition, Vect(A) est le plus petit sous-espace vectoriel de E tel que A ⊂ Vect(A). Il vient que Vect(A) ⊂ A. Par suite, Vect(A) =A.

2) Supposons que AB. CommeB ⊂Vect(B), il vient que A⊂Vect(B). OrVect(A)est le plus petit sous-espace vectoriel de E tel que A⊂Vect(A). On en déduit queVect(A)⊂Vect(B).

3) i) On a ABA et ABB. Donc d’après la question 2), on a Vect(A∩B) ⊂ Vect(A) et Vect(A∩B)⊂Vect(B). D’où Vect(A∩B)⊂Vect(A)∩Vect(B).

Soit aE\{0E}. Considérons A={a} etB ={2a}. Alors on aAB =∅. D’où Vect(A∩B) = {0E}.

Mais Vect(A) = Vect(B) = Vect(a)6={0E}.

ii) On a AAB et BAB. Donc d’après la question 2), on a Vect(A) ⊂ Vect(A ∪B) et Vect(B)⊂Vect(A∪B). D’où Vect(A) + Vect(B)⊂ Vect(A∪B). Car Vect(A∪B) est un sous-espace vectoriel.

D’autre part, on a A ⊂ Vect(A) ⊂ Vect(A) + Vect(B) et B ⊂ Vect(B) ⊂ Vect(A) + Vect(B). D’où

(5)

AB ⊂ Vect(A) + Vect(B) car Vect(A) + Vect(B) sous-espace vectoriel. Or Vect(A∪B) est le plus petit sous-espace vectoriel tel que AB ⊂ Vect(A∪B). Donc Vect(A∪B) ⊂Vect(A) + Vect(B). Ce qui montre que Vect(A∪B) = Vect(A) + Vect(B).

Exercice 6. 1) On a

F0={(x, y)∈R2| y= 0}={(x,0)| x∈R}

={x(1,0)| x∈R}

={x.e1 | x∈R}

={λ.e1| λ∈R}

= Vect(e1).

De même, on a

G0 ={(x, y)∈R2 | x= 0}={(0, y)| y∈R}

={y(0,1)| y∈R}

={y.e2 | y∈R}

={λ.e2 | λ∈R}

= Vect(e2).

2) Pour tout (x, y)∈R2, on a (x, y) = (x,0) + (0, y). Donc R2 =F0+G0. De plus, on aF0G0 ={0}.

Par suite, R2 =F0G0. 3) On a

F1 ={(x, y)∈R2 | y=x}={(x, x)| x∈R}

={x(1,1)| x∈R}

={x.a1 | x∈R}

={λ.a1 | λ∈R}

= Vect(a1).

De même, on a on a

G1 ={(x, y)∈R2 | y=−x}={(−y, y)| y∈R}

={y(−1,1)| y∈R}

={y.a2 | y∈R}

={λ.a2 | λ∈R}

= Vect(a2).

4) Pour tout (x, y) ∈ R2, on a (x, y) = (x+y2 ,x+y2 ) + (x2y,y2x). Donc R2 = F1 +G1. De plus, on a F1G1 ={0}. Par suite, R2 =F1G1.

Exercice 7. 1)•) *) Il est clair que la fonction nulle 0 est paire. Donc0∈P(R,R).

**) Soient λ, µ∈ R et f, g ∈ P(R,R). Donc pour tout x ∈ R, f(−x) = f(x) et g(−x) = g(x). Il vient que pour tout x∈R,(λf+µg)(−x) = λf(−x) +µg(−x) =λf(x) +µg(x) = (λf+µg)(x). C’est-à-dire λf +µg∈P(R,R). Ce qui montre queP(R,R) est sous-espace vectoriel de F(R,R).

••) On montre de même que I(R,R) est sous-espace vectoriel de F(R,R).

2) Soit f ∈ F(R,R). Alors pour tout x ∈ R, on peut écrire f(x) = f(x) +f(−x)

2 + f(x)−f(−x)

2 .

Posons g(x) = f(x) +f(−x)

2 eth(x) = f(x)−f(−x)

2 . Alors g ∈P(R,R),h∈I(R,R)et f =g+h. Ce qui montre queF(R,R) =P(R,R)+I(R,R). De plus, sif ∈P(R,R)∩I(R,R). Alors pour toutx∈R, on

(6)

af(x) = −f(x). C’est-à-dire2f(x) = 0. Donc pour toutx∈R,f(x) = 0. D’oùP(R,R)∩I(R,R) = {0}.

Par suite, F(R,R) =P(R,R)⊕I(R,R).

Exercice 8. i) L’application f1 n’est pas linéaire car R n’est pas un espace vectoriel.

ii) L’application f2 n’est pas linéaire car six, y ∈R. Alors f2(x+y)6=f2(x) +f2(y).

iii) L’application f3 n’est pas linéaire car f3(0)6= 0.

iv) L’application f4 est linéaire. En effet, soient λ, µ∈R et x, y ∈R. Alors on a f4(λx+µy) = (2(λx+µy), λx+µy) =λ(2x, x) +µ(2y, y) =λf4(x) +µf4(y).

Exercice 9. 1) Soientλ, µ∈R et(x, y),(x0, y0)∈R2. On a ϕ(λ.(x, y) +µ.(x0, y0)) = ϕ(λ.x+µ.x0, λ.y+µ.y0)

= (λ.x+µ.x0−(λ.y+µ.y0), λ.x+µ.x0+λ.y+µ.y0)

= (λ(x−y) +µ(x0y0), λ(x+y) +µ(x0 +y0))

= (λ(x−y), λ(x+y)) + (µ(x0y0), µ(x0+y0))

=λ.(xy, x+y) +µ.(x0y0, x0 +y0)

=λ.ϕ(x, y) +µ.ϕ(x0, y0).

Donc ϕ est une application linéaire.

2) *) Soit (x, y)∈R2. On a :

(x, y)∈ker(ϕ)⇐⇒ϕ(x, y) = 0R2

⇐⇒(x−y, x+y) = (0,0)

⇐⇒xy= 0etxy= 0

⇐⇒x=yetx=−y

⇐⇒x=yetx=−y

⇐⇒x=−xety=−y

⇐⇒x= 0ety= 0 .

Donc ker(ϕ) ={0R2}. On en déduit que ϕ est injective.

**) On a

Im(ϕ) ={ϕ(x, y)| (x, y)∈R2}

={(x−y, x+y)| (x, y)∈R2}

={(x, x) + (−y, y)| (x, y)∈R2}

={x.(1,1) +y.(−1,1)| (x, y)∈R2}

={λ.(1,1) +µ.(−1,1)| λ, µ∈R}

= Vect(a1) + Vect(a2)

=R2.

Avec a1 = (1,1)et a2 = (−1,1). On en déduit que ϕ est surjective.

Exercice 10. 1)=⇒) Supposons quef est une application linéaire. Soient(λ, µ)∈K×K etx, yE. On a donc f(λ.x+µ.y) =λ.f(x) +µ.f(y). C’est-à-dire

(f1(λ.x+µ.y), . . . , fn(λ.x+µ.y)) =λ.(f1(x), . . . , fn(x)) +µ.(f1(y), . . . , fn(y))

= (λ.f1(x) +µ.f1(y), . . . , λ.fn(x) +µ.fn(y)).

On en déduit que f1(λ.x+µ.y) = λ.f1(x) +µ.f1(y) et . . . et fn(λ.x+µ.y) = λ.fn(x) +µ.fn(y). Donc chaque application fi: E −→Ei, x7−→fi(x) est linéaire.

(7)

=⇒) Supposons que chaque application fi: E −→ Ei est linéaire. Soient (λ, µ) ∈ K ×K et x, yE.

On a donc

f(λ.x+µ.y) = (f1(λ.x+µ.y), . . . , fn(λ.x+µ.y))

= (λ.f1(x) +µ.f1(y), . . . , λ.fn(x) +µ.fn(y))

=λ.(f1(x), . . . , fn(x)) +µ.(f1(y), . . . , fn(y))

=λ.f(x) +µ.f(y).

Donc f est une application linéaire.

2) Supposons que f est une application linéaire.

i) On a

ker(f) ={x∈E | f(x) = 0E1×···×En}

={x∈E | (f1(x), . . . , fn(x)) = (0E1, . . . ,0En)}

={x∈E | f1(x) = 0E1 et . . . etfn(x) = 0En}

={x∈E | x∈ker(f1)et . . . etx∈ker(fn)}

=

n

\

i=1

ker(fi).

ii) On a

Im(f) ={f(x)| xE}

={(f1(x), . . . , fn(x))| xE}

{f1(x)| xE} × · · · × {fn(x)| xE}

Im(f1)× · · · ×Im(fn).

Exercice 11. Supposons que ϕ est une application linéaire et bijective. Soient (λ, µ) ∈ K ×K et z, tF. Comme ϕ est bijective, il existe x, yE tels que z =ϕ(x) ett =ϕ(y). Il vient que

ϕ1(λ.z+µ.t) =ϕ1(λ.ϕ(x) +µ.ϕ(y))

=ϕ1(ϕ(λ.x+µ.y))

=ϕ1ϕ(λ.x+µ.y)

= IdE(λ.x+µ.y)

=λ.x+µ.y

=λ.ϕ1(z) +µ.ϕ1(t).

Ce qui montre que ϕ1 est une application linéaire.

Exercice 12. 1) Soientλ1, λ2K. On a

λ1.e1+λ2.e2 = 0K2 =⇒ λ1.(1,0) +λ2.(0,1) = (0,0)

=⇒ (λ1,0) + (0, λ2) = (0,0)

=⇒ (λ1, λ2) = (0,0)

=⇒ λ1 =λ2= 0.

Ainsi on a montré que

∀λ1, λ2K, λ1.e1+λ2.e2 = 0K2 =⇒ λ1 =λ2 = 0.

Donc {e1, e2}est une famille libre de K2.

(8)

2) Soient λ1, λ2K. Comme dans la question 1), on a

λ1.a1+λ2.a2 = 0K2 =⇒ λ1.(1,1) +λ2.(−1,1) = (0,0)

=⇒ (λ1, λ1) + (−λ2, λ2) = (0,0)

=⇒ (λ1λ2, λ1+λ2) = (0,0)

=⇒ λ1λ2 = 0etλ1+λ2= 0

=⇒ λ1 =λ2= 0.

Ainsi on a montré que

∀λ1, λ2K, λ1.a1+λ2.a2 = 0K2 =⇒ λ1 =λ2 = 0.

Donc {a1, a2} est une famille libre deK2. 3) Soient λ1, λ2, λ3K. On a

λ1.e1+λ2.e2+λ3.e3 = 0K3 =⇒ λ1.(1,0,0) +λ2.(0,1,0) +λ3.(0,0,1) = (0,0,0)

=⇒ (λ1,0,0) + (0, λ2,0) + (0,0, λ3) = (0,0,0)

=⇒ (λ1, λ2, λ3) = (0,0,0)

=⇒ λ1=λ2 =λ3= 0.

Ainsi on a montré que

∀λ1, λ2, λ3K, λ1.e1+λ2.e2+λ3.e3 = 0K3 =⇒ λ1=λ2 =λ3= 0.

Donc {e1, e2, e3} est une famille libre de K3. 4) Soient λ1, . . . , λnK. On a

λ1.e1+· · ·+λn.en = 0Kn =⇒ λ1.(1,0, . . . ,0) +· · ·+λn.(0, . . . ,0,1) = (0, . . . ,0)

=⇒ (λ1,0, . . . ,0) +· · ·+ (0, . . . ,0, λn) = (0, . . . ,0)

=⇒ (λ1, . . . , λn) = (0, . . . ,0)

=⇒ λ1=· · ·=λn = 0.

Ainsi on a montré que

∀λ1, . . . , λnK, λ1.e1+· · ·+λn.en = 0Kn =⇒ λ1 =· · ·=λn = 0.

Donc {e1, . . . , en} est une famille libre de Kn.

5) i) *) Soit (x, y)∈K2. On a(x, y) = (x,0) + (0, y) =x.(1,0) +y.(0,1) =x.e1+y.e2. Ainsi

∀(x, y)∈K2, ∃λ1 =x, λ2=yK tel que(x, y) = λ1.e1+λ2.e2. Ce qui montre que {e1, e2} est une famille génératrice deK2.

**) On a {e1, e2} est une famille libre et génératrice de K2. Donc {e1, e2} est une base de K2. Ce qui signifie que

∀(x, y)∈K2, ∃!λ1, λ2K tel que(x, y) =λ1.e1+λ2.e2. ii) *) Soit (x, y)∈K2. On a

(x, y) = (x+y

2 ,x+y

2 ) + (xy

2 ,yx

2 ) = x+y

2 .(1,1) + yx

2 .(−1,1) = x+y

2 .a1+yx 2 .a2. Ainsi

∀(x, y)∈K2, ∃λ1 = x+y

2 , λ2 = yx

2 ∈K tel que(x, y) =λ1.a1+λ2.a2. Ce qui montre que {a1, a2} est une famille génératrice deK2.

**) On a {a1, a2} est une famille libre et génératrice deK2. Donc {a1, a2} est une base de K2. Ce qui signifie que

∀(x, y)∈K2, ∃!λ1, λ2K tel que(x, y) =λ1.a1+λ2.a2.

(9)

iii) *) Soit (x, y, z)∈K3. On a

(x, y, z) = (x,0,0) + (0, y,0) + (0,0, z) = x.(1,0,0) +y.(0,1,0) +z.(0,0,1) =x.e1+y.e2+z.e3.

Ainsi

∀(x, y, z)∈K3, ∃λ1 =x, λ2=y, λ3 =zK tel que(x, y, z) = λ1.e1+λ2.e2+λ3.e3. Ce qui montre que {e1, e2, e3} est une famille génératrice de K3.

**) On a {e1, e2, e3} est une famille libre et génératrice de K3. Donc {e1, e2, e3} est une base deK3. Ce qui signifie que

∀(x, y, z)∈K3, ∃!λ1, λ2, λ2K tel que(x, y, z) =λ1.e1+λ2.e2+λ3.e3. iv) *) Soit (x1, . . . , xn)∈Kn. On a

(x1, . . . , xn) = (x1,0, . . . ,0)+· · ·+(0, . . . ,0, xn) =x1.(1,0, . . . ,0)+· · ·+xn.(0, . . . ,0,1) =x.e1+· · ·+xn.en.

Ainsi

∀(x1, . . . , xn)∈Kn, ∃λ1 =x1, . . . , λn =xnK tel que (x1, . . . , xn) =λ1.e1+· · ·+λn.en. Ce qui montre que {e1, . . . , en}est une famille génératrice de Kn.

**) On a {e1, . . . , en} est une famille libre et génératrice de Kn. Donc {e1, . . . , en} est une base de Kn. Ce qui signifie que

∀(x1, . . . , xn)∈Kn, ∃!λ1, . . . , λnK tel que (x1, . . . , xn) =λ1.e1+· · ·+λn.en.

Exercice 13. i) *) Soient λ1, λ2 ∈R. On a

λ1.a1+λ2.a2 = 0R3 =⇒ λ1.(1,0,1) +λ2.(1,2,2) = (0,0,0)

=⇒ (λ1,0, λ1) + (λ2,2,2) = (0,0,0)

=⇒ (λ1+λ2,2, λ1+ 2λ2) = (0,0,0)

=⇒

λ1+λ2 = 0 2λ2 = 0 λ1+ 2λ2 = 0

=⇒ λ1 =λ2= 0.

Ainsi on a montré que

∀λ1, λ2 ∈R, λ1.a1+λ2.a2= 0R3 =⇒ λ1=λ2 = 0.

Ce qui montre que {a1, a2} est une famille libre de R3.

**) Supposons que {a1, a2} est une famille génératrice de R3. Prenons le vecteur(0,1,0)∈R3. Donc il existe λ1, λ2 ∈Rtel que (0,1,0) = λ1.a1+λ2.a2. On en déduit que

(0,1,0) = λ1.a1+λ2.a2 =⇒ (0,1,0) = (λ1+λ2,2, λ1+ 2λ2) =⇒

λ1+λ2 = 0 2λ2 = 1 λ1+ 2λ2 = 0

=⇒

λ1 =−λ2

2 = 1 λ2 = 0.

Contradiction. Par suite, {a1, a2}n’est pas une famille génératrice de R3.

(10)

ii) *) Soient λ1, λ2, λ3 ∈R. On a

λ1.a1+λ2.a2+λ3.a3= 0R3 =⇒ λ1.(1,0,0) +λ2.(1,1,0) +λ3.(1,1,1) = (0,0,0)

=⇒ (λ1,0,0) + (λ2, λ2,0) + (λ3, λ3, λ3) = (0,0,0)

=⇒ (λ1+λ2+λ3, λ2+λ3, λ3) = (0,0,0)

=⇒

λ1+λ2+λ3 =0 λ2+λ3 =0 λ3 =0

=⇒ λ1=λ2 =λ3 = 0.

Ce qui montre que {a1, a2, a3} est une famille libre deR3.

**) Montrons maintenant que{a1, a2, a3}est une famille génératrice deR3. Soit(x, y, z)∈R3. Montrons qu’il existe α1, α2, α3 ∈Rtel que (x, y, z) =α1.a1+α2.a2+α3.a3. On a

(x, y, z) = α1.a1+α2.a2+α3.a3 =⇒ (x, y, z) = (α1+α2+α3, α2+α3, α3)

=⇒

α1+α2+α3 =x α2+α3 =y α3 =z

=⇒

α1 =xy α2 =yz α3 =z.

Ainsi on a montré que

∀(x, y, z)∈R3,α1, α2, α3 ∈Rtel que(x, y, z) =α1.a1+α2.a2+α3.a3. Donc {a1, a2, a3}est une famille génératrice de R3.

***) On a {a1, a2, a3} est une famille libre et génératrice de R3. Donc {a1, a2, a3} est une base de R3. iii) *) On remarque quea2= (2,1,−1) = (1,2,1)+(1,−1,−2) = a1+a3. C’est-à-direa2 est combinaison linéaire de a1 et a3. Donc {a1, a2, a3} est une famille liée de R3. Il s’ensuit que {a1, a2, a3} n’est pas une base de R3.

**) Supposons que{a1, a2, a3}est une famille génératrice deR3. Prenons le vecteur (0,0,1)∈R3. Donc il existe λ1, λ2, λ3 ∈R tel que (0,0,1) =λ1.a1+λ2.a2+λ3.a3. On en déduit que

(0,0,1) =λ1.a1+λ2.a2+λ3.a3 =⇒ (0,0,1) = (λ1+ 2λ2+λ3,1+λ2λ3, λ1λ2−2λ3)

=⇒

λ1+ 2λ2+λ3 = 0 2λ1+λ2λ3 = 0 λ1λ2−2λ3 = 1

=⇒

λ2 =−λ1

λ1λ3 = 0 2(λ1λ3) = 1.

Contradiction. Par suite, {a1, a2, a3} n’est pas une famille génératrice de R3.

iv) *) On remarque que a3 = (−1,1,−1) =−(1,−1,1) =−a1. C’est-à-direa3 est combinaison linéaire de a1 eta2. Donc {a1, a2, a3}est une famille liée de R3. Il s’ensuit que {a1, a2, a3} n’est pas une base de R3.

**) Supposons que{a1, a2, a3}est une famille génératrice deR3. Prenons le vecteur (0,0,1)∈R3. Donc

(11)

il existe λ1, λ2, λ3 ∈R tel que (0,0,1) =λ1.a1+λ2.a2+λ3.a3. On en déduit que

(0,0,1) =λ1.a1+λ2.a2+λ3.a3 =⇒ (0,0,1) = (λ1+ 2λ2λ3,−λ1λ2+λ3, λ1+λ2λ3)

=⇒

λ1+ 2λ2λ3 = 0

−λ1λ2+λ3 = 0 λ1+λ2λ3 = 1

=⇒

λ1+ 2λ2λ3 = 0 λ1+λ2λ3 = 0 λ1+λ2λ3 = 1.

Contradiction. Par suite, {a1, a2, a3} n’est pas une famille génératrice de R3.

(12)

2. Montrer que R2 =F0⊕G0.

3. Considérons les sous-espaces vectoriels F1 et G1 de R2 définis par :

F1 ={(x, y)∈R2| x=y} etG1 ={(x, y)∈R2| x=−y}.

Démontrer queF1 =Vect(a1)et G1 =Vect(a2), avec a1 = (1,1) eta2 = (−1,1).

4. Montrer que R2 =F1⊕G1. Exercice 7.

On note P(R,R)(resp. I(R,R)) l’ensemble de toutes les fonctions paires (resp. impaires) de R dansR.

1. Vérifier que P(R,R)et I(R,R) sont des sous-espaces vectoriels du R-espace vectoriel F(R,R).

2. Montrer que F(R,R) =P(R,R)⊕I(R,R).

Exercice 8.

Les applications suivantes sont-elles linéaires ? 1. f1 :R −→R, x7−→f1(x) = 2x;

2. f2 :R−→R, x7−→f2(x) =x2; 3. f3 :R−→R, x7−→f3(x) =x+ 1;

4. f4 :R−→R2, x7−→f4(x) = (x,2x).

Exercice 9.

Considérons l’application ϕ:R2 −→R2,(x, y)7−→ϕ(x, y) = (x−y, x+y).

1. Vérifier que ϕ est une application linéaire.

2. Déterminer le noyau Ker(ϕ) et l’image Im(ϕ) deϕ.

Exercice 10.

Soient E, E1,· · · , En des K-espaces vectoriels et considérons une application f définie par : f : E −→ E1× · · · ×En

x 7−→ f(x) = (f1(x),· · ·, fn(x)).

1. Montrer que f est linéaire si, et seulement si chaque application fi : E −→ Ei, x 7−→ fi(x) est linéaire.

2. Supposons que f est une application linéaire.

i) Déterminer le noyau Ker(f) def en fonction des Ker(fi) pour1≤i≤n.

ii) Déterminer l’image Im(f)de f en fonction des Im(fi) pour1≤i≤n.

Exercice 11.

Soient E et F deux K-espaces vectoriels et ϕ :E −→F une application linéaire. Montrer que si ϕ est bijective. Alors l’application réciproque ϕ1:F −→E est une application linéaire.

Exercice 12.

1. Soient e1 = (1,0) ete2 = (0,1). Montrer que {e1, e2} est une famille libre de K2. 2. Soient a1 = (1,1) eta2 = (−1,1). Montrer que {a1, a2} est une famille libre de K2.

3. Soient e1 = (1,0,0), e2 = (0,1,0), e3 = (0,0,1). Montrer que {e1, e2, e3} est une famille libre de K3.

4. Plus généralement, montrer que {e1,· · · , en}est une famille libre de Kn.

5. Montrer que les familles précédentes sont des familles génératrices. En déduire qu’elles sont des bases.

Exercice 13.

Les familles suivantes de R3 sont-elles libres, liées, génératrices, bases ? 1. a1 = (1,0,1)et a2 = (1,2,2);

2. a1 = (1,0,0), a2 = (1,1,0) eta3 = (1,1,1); 3. a1 = (1,2,1), a2 = (2,1,−1)et a3 = (1,−1,−2);

4. a1 = (1,−1,1), a2 = (2,−1,3) eta3 = (−1,1,−1).

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