• Aucun résultat trouvé

H.-A. WILSON. — On the discharge of electricity from hot platinum (La décharge de l'électricité par le platine chaud). — Philosophical Transactions of the Royal Society of Lundon, t. CCII, p. 243 ; 1903

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "H.-A. WILSON. — On the discharge of electricity from hot platinum (La décharge de l'électricité par le platine chaud). — Philosophical Transactions of the Royal Society of Lundon, t. CCII, p. 243 ; 1903"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240905

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240905

Submitted on 1 Jan 1904

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

H.-A. WILSON. - On the discharge of electricity from hot platinum (La décharge de l’électricité par le platine

chaud). - Philosophical Transactions of the Royal Society of Lundon, t. CCII, p. 243 ; 1903

Eugène Bloch

To cite this version:

Eugène Bloch. H.-A. WILSON. - On the discharge of electricity from hot platinum (La décharge de l’électricité par le platine chaud). - Philosophical Transactions of the Royal Society of Lundon, t. CCII, p. 243 ; 1903. J. Phys. Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.415-416. �10.1051/jphystap:019040030041500�.

�jpa-00240905�

(2)

415

H.-A. WILSON. 2014 On the discharge of electricity from hot platinum (La décharge de l’électricité par le platine chaud). 2014 Philosophical Transactions of

the Royal Society of Lundon, t. CCII, p. 243 ; 1903.

Un galvanomètre permet de

mesurer

le courant qu’me différence

de potentiel donnée peut faire passer entre

une

boucle de platine

chauffée

au

rouge par

un

courant et

un

cylindre de platine envelop- pant la boucle. Les deux électrodes sont placées dans

un

tube de

verre

où l’on peut faire le vide ; la température du fil de platine est

déduite de

sa

résistance. Aux faibles pressions, le courant est inap- préciable

au

galvanomètre quand le fil chauffé est positif ; quand il

est négatif, le courant est sensiblement indépendant de la pression

et le même que dans le vide le plus avancé, si le gaz est de l’air, de

l’azote

ou

de la vapeur d’eau. On suppose, bien entendu, que la

pression

ne

devient jamais

assez

grande pour que l’ionisation par les chocs puisse jouer

un

rôle

avec

les forces électromotrices employées;

dans le

cas

contraire, les phénomènes

se

compliquent, mais l’ioni- sation par les chocs suffit à les expliquer.

Le fait capital est le suivant: quand

un

fil neuf vient d’être chauffé,

le courant qu’il est capable de fournir est d’abord relativement

grand, puis décroît et peut tomber à

une

très faible fraction de

sa

valeur primitive. Le fort courant initial est du à l’hydrogène occlus

dans le plaline et qui

se

dégage peu à peu. Cet hydrogène semble jouer le rôle essentiel dans toutes les

mesures

faites jusqu’ici, par

exemple dans celles de Ricllardson (cf. ci-dessus). Quand

un

fil

a

été soigneusement nettoyé dans l’appareil même ou il doit servir par ébullition prolongée

avec

de l’acide nitrique, les courants qu’il four-

nit sont extrêmement faibles. Wilson

a

réussi à obtenir des courants 250000 fois moindres que

ceux

de Richardson dans les mêmes

con-

ditions. Une confirmation de

ses

idées est donnée par l’étude des courants dans l’hydrogène très pur, qui sont effectivement beaucoup plus grands que dans l’air, et sensiblement proportionnels à la pres-

sion de l’hydrogène quand celle-ci est faible. Il semble donc pro- bable que les nombres très élevés trouvés dans l’air et d’autres gaz

sont dus à des traces d’liydrogène.

Les nombres trouvés pour la variation du courant de saturation

avec

la température sont fort bien représentés dans tous les

cas

1

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030041500

(3)

416

par

une

formule de la iorme :

Mais la théorie de cette formule que propose Richardson (voir l’analyse précédente) n’est pas nécessaire : il suffit d’admettre l’ana-

logie entre l’émission de corpuscules par le métal et l’évaporation

d’un liquide, pour pouvoir, par

un

raisonnement thermodynamique indépendant de toute hypothèse cinétique, retrouver la formule pré-

cédente. La seule hypothèse est que des électrons sont produits par

un

mécanisme quelconque à la surface du métal incandescent. Seu- lement ici la signification de la constante

a

n’est plus la même et

ne

permet plus de calculer le nombre d’électrons par centimètre cube du métal ; la signification de la constante b reste

au

contraire à peu

près la même.

En résumé, les résultats de H.y-A. Wilson pour le platine

ne

sont

nullement inconciliables

avec ceux

de Richardson ; seulement il faut

considérer la plus grande part du courant

comme

due dans

ce cas

à

l’hydrogène occlus par le métal. Si l’on veut admettre la théorie ci-

nétique de Richardson, qui reste la plus vraisemblable dans le

cas

du carbone et du sodium, il suffit de la rapporter, dans le

cas

du platine,

non au

métal lni-même, mais à l’hydrogène occlus.

Eugène BLOCH.

Références

Documents relatifs

2° Comme les propriétés physico-chimiques d’une substance sont modifiées par une déformation mécanique, il est possible de déve- lopper l’image latente en

’~° Les raies des gaz extraits de la clévéite n’apparaissent que dans les étoiles chaudes, comme cela est indiqué par l’extension de la radiation continue

La présence, dans la glace refroidie à la température de l’air liquide, d’hydrate de coesium, d’hydrate de lithium, d’oxyde de bismuth, d’oxyde d’aluminium,

Les courbes de supersolubilité de leurs mélanges se rencontrent dans le mélange hypertectique contenant 74 0/0 de salol et dans lequel les deux substances se

vitesse des ions produits dans l’air, à la pression atmosphérique, par les rayons Rôntgen, et cela afin de savoir si la masse des ions dépend de la température....

Hot Conductors (La conductibilité électrique communiquée à un espace vide par des conducteurs chauffés). 2014 Philosophical Transactions of the Royal Society of London,

solidus (et il y en a quatre dans le diagramme joint au mémoire) correspond à la cristallisation d’une série différente de solutions solides provenant du liquide,

tourne dans la même direction avec une vitesse angulaire deux fois plus grande. 11~ est à remarquer que la rotation du tube, tout en entraînant la rotation de l’image,