HAL Id: jpa-00237674
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Submitted on 1 Jan 1880
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H.-F. WEBER. - Untersuchungen ueber das elementar Gesetz der Hydrodiffusion (Recherches sur la loi élémentaire de l’hydrodiffusion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 469 et 536 (1879);
Phil. Magazine, 5e série, t. IX, p. 487 et 523
Foussereau
To cite this version:
Foussereau. H.-F. WEBER. - Untersuchungen ueber das elementar Gesetz der Hydrodiffusion (Recherches sur la loi élémentaire de l’hydrodiffusion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 469 et 536 (1879); Phil. Magazine, 5e série, t. IX, p. 487 et 523. J. Phys. Theor.
Appl., 1880, 9 (1), pp.325-331. �10.1051/jphystap:018800090032501�. �jpa-00237674�
mètres,
ontrôuve,
comme avec lesdécharges
descondensateurs,
que la chaleur
développée
danschaque
étincelle estproportion-
nelle à sa
longueur,
que cette même chaleurdans chaque partie
de l’étincelle est
indépendante
de salongueur,
que la résistance de l’étincelle estproportionnelle
à salongueur
et que, parconséquent,
la résistance totale des deuxétincelles, ayant
la lon-gueur totale constante, est de même constante, et c’est
pourquoi
la
quantité
d’électricité que forme ladécharge
reste aussi constante.En se servant d’une intensité différente du courant
inducteur
on trouva, comme résultat moyen de
beaucoup
de mesures, que la chaleurdéveloppée
par l’étincelle induite croîtproportionnelle-
ment au carré de l’intensité du courant
inducteur; cependant
lesrésultats sont
irréguliers.
Il sera même utile de faire remarquera ici que MM. Naccari etBellaul, qui
ont étudié la chaleur déve-loppée
dans les tubes deGeissler,
ont observéqu’elle
étaitsimple-
ment
proportionnelle à
l’intensité du courant induit.Toutefois,
ces résultats ne sont
peut-être
pas siopposés
aux miensqu’ils
peuvent
leparaître
toutd’abord, puisque je comparai
la chaleurau courant inducteur eu MM. Naccari et Bellati au courant induit.
En
attendant, j’ai
exécuté sur cettequestion
de nouvelles recher-ches,
dontje publierai
sous peu les résultats.H.-F. WEBER. 2014 Untersuchungen ueber das elementar Gesetz der Hydrodiffusion (Recherches sur la loi élémentaire de l’hydrodiffusion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 469 et 536 (I879); Phil. Magazine, 5e série, t. IX,
p. 487 et 523.
En considérant
l’analogie
duphénomène
de la diffusion desliquides
avec celui de lapropagation
de la chaleur à travers lessolides,
Fick(2)
avait été amené àappliquer
àrhydrodiffusion
laloi énoncée par Fourier pour la conductibilité. Si la concentra-
tion z
(3)
de la dissolution n’est fonction que d’une coordonnée(1) J’appelle résistance de l’étincelle celle que la décharge rencontre clans les gaz
en la produisant.
(2 ) FICK, Ann. de Pogg., t. XCIV, p. 59 ; 1855.
(3) La concentration représente ici le poids de sel contenu dans l’unité de volume du liquide.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090032501
géométrique
x et dutemps t,
laquantité
de selqui
traverse dansun élément de
temps dt
un élétnent de surface ds sera7c étant une constante de diffusion
qui dépend
de la nature du seLC’est la
quantité
de selqui
traverserait l’unité de surface dans l’unité detemps
si la dérivéedz dx
conservai t une valeurégale
àl’unité. Il en résulte que la concentration en un
point
est déter-minée par
l’équation
aux dérivéespartielles
Les
expériences
exécutées par divers auteurs dans le but de vérifier cette loi et de déterminer la constante Aprésentent
undésaccord
qui
nepeut
tenirqu’à
un défautd’exactitude
de la loiou au manque de
précision
des méthodesemployées.
M. Weber s’est
proposé
dereprendre
cette étude avec une mé-Lhode très
précise.
Il a d’abordcomparé
les forces électromotricesdéveloppées
parl’emploi
de deux lamesidentiques
dezinc,
parexemple, qu’il plongeait
dans deux dissolutionsinégalement
con-centrées de sulfate de zinc
séparées
par undiaphragme
poreux.Il a
employé
pour cela la méthode decompensation
de du Bois-Reymond.
On trouve que le courant esttoujours dirigé
de lasolution la
plus
faible vers laplus forte,
et que la force électro- motricepeut
êtrereprésentée
avec exactitude par la fonction para-holique
suivante des concentrations :Z2 et Z j sont les
concentrations,
c’est-à-dire lespoids
de sel con-tenus dans l’unité de volume de
chaque dissolution;
leurs valeursont varié de
0,15
ào, 3 5.
Cette formule
permet
de ramener la mesure de la différence de concentration de deux dissolutions de sulfate de zinc en contact avec des électrodes de zinc à celle d’une force électromotrice,.Cette méthode a
l’avantage
depermettre
l’installation du vasequi
contient les dissolutions dans un lieu
éloigné,
à l’abri del’agita-
327 tion et des variations de
température.
On aemployé
deuxdispo-
sitions
différentes,
lapremière exigeant
des observations pour- suiviespendant plusieurs jours,
la secondepermettant
de vérifier la loi de Fick enquelques
heures et de mesurer en moins d’une heure la constante de diffusi on .Prenlière métlaocle. - Le fond d’un vase
cylindrique
en verreest
occupé
par undisque
de zincamalgamé,
surlequel
on verseune dissolution concentrée de sulfate de zinc d’une
épaisseur l2.
On
dispose
au-dessusd’elle,
sur une hauteurI1,
une seconde dis- solutionbeaucoup
moins concentrée du mémesel,
enayant
soinde la faire arriver par un tube effilé sur un
disque
deliège qui
flotte sur la
première. Enfin,
on recouvre la seconde dissolution d’une seconde lame dezinc, puis
ondétermine,
à des intervalles detemps égaux,
la force électromotrice dusystème.
Pour vérifier la loi de
Fick,
il fautintégrer l’équation
différen-tielle citée
plus
haut. PosonsDésignons
par z, et Z2 les concentrations initiales dans les couches extrêmes en contact avec les lames.L’équation
suivante fournitune
intégrale particulière
satisfaisant à laproposée
D’autre
part,
l’état des couches extrêmes fournit la conditionpour x = o et aussi pour x -
L, quel
que soit t. On en déduit7z étant entier.
L’intégrale générale
est doncLes conditions initiales
permettent
dedéterminer
les con-stantes A en
appliquant
le théorème de Fourier. En enectuant cecalcule
on trouveLes concentrations et z" aux couches extrêmes à un instant
quelconque
seront déterminées par cette formule. Enadoptant
des valeurs de L assez
petites
et en choisissant convenablement1,,
on
peut
fairedisparaître
ou rendrenégligeables
laplupart
destermes et arriver à une
équation
de la formeA1
etB,
étant des constantes. Il convient même de remarquer que le terme enB1,
deviendrarapidement négligeable.
On établissait la
compensation
par la méthode de du Bois-Reymond,
au moyen d’un élément Daniell bien constant, ne va- riant pasde 1 1300 .
Leslongueurs h0, )., , ...
du filemployé qu’il
fallait intercaler dans la
partie
commune aux deuxcircuits, après
des intervalles de
temps égaux Al,
sontproportionnelles à
la forceélectromotrice E. En
conséquence,
laquantité
doit croître d’ahord un peu,
puis
devenir constantequand
leterme en
B1
devientnégligeable.,
eu l’on a alorsDans les
premières observations.,
des variations detempéra-
ture ne
dépassant
pas 2° exercèrent une influence considérable.L’appareil
dediffusion
, convenablementenveloppé ,
fut alorsinstallé dans les caves de l’Observatoire
fédéral,
àZurich,
et lesobservations furent exécutées six fois
par jour,
de trois heures entrois
heures, pendant
douzejours,
avec ungalvanomètre
d’unegrande
délicatesse. Onpouvait apprécier
des variations de concen-tration de
1 120
demilligramme
de sel par centimètre cube. Les329 résultats ont été
parfaitement
d’accord avec lesprévisions
théo-riclues,
et l’on atrouvé,
pour la valeur de laconstante A-,
à la
température
de9°,5,
les unités fondamentales étant le centi-métre,
le gamme(poids)
etle jour.
Seconde lnétltor1e. - Dans le second
procédé,
entre les deuxplaques
dezinc,
distantes seulement de5mm,
2, on introduit uneseule dissolution de sulfate de zinc. On fait alors passer un cou- rant à travers la
dissolution,
de la lame laplus
basse à laplus
haute. Le passage du courant détermine dans le
voisinage
de lalame inférieure une
augmentati on
etprès
de la lamesupér ieure
une diminution de concentration
qui, d’après
les recherches deHittorff,
sont toutes deuxproportionnelles
à l’intensité et à la durée du courant, pourvuqu’on
nedépasse
pas certaines limites.Il se
développe alors,
en senscontraire,
un courant dediffusion,
de telle sortequ’on
atteint bientôt un état stationnaire. Si alorson
interrompt
le courantgalvanique,
onpeut
observer la marche du courant de diffusion seul. Cette méthodepermet
derapprocher
à volonté les
lames,
et parconséquent
de rendre la durée del’expérience
aussipetite qu’on
veut.On
peut
d’abord étudier la diil’usionpendant
le passage même, du courantgalvanique,
dont nousdésignerons
l’intensité par I.La concentration z est encore déterminée par
l’équation
D’autre
part,
la considération des couches extrêmes fournit la relationpour x = o et x . = L. On en
déduite
commeprécédemment,
l’inté-grale générale,
et l’on arrivepour la
force électromotrice de ditiu- sion àl’expression
Cette
équation
apermis
de reconnaîtreexpérimentalement
que laJ. de Phy-s., t. IX. (Septembre 1880.) 23
valeur de fi n’est nullement affectée par le passage simultané d’un
courant
galvanique.
Quand
oninterrompt
ensuite le courantgalvanique,
les diffé-rences de concentration
produites
dans les diverses couchestendent à
disparaître
par l’action du courant de difl’usion. En rai-sonnant comme
précédemment,
on trouve alors uneexpression
dela force électromotrice à
l’époque t, qui prend rapidement
laforme
La diminution de la force électromotrice
étant,
dans ce derniercas, très
rapide,
on abandonne la lnéthode decompensation, qu’on remplace
par Inobservation dupremier
écartcommuniqué
àl’aiguille
d’ungalvanomètre
sensible. Cepremier
écart étant pro-portionnel
à la force électromotricecherchée,
en l’observant à intervalleségaux
et enprenant
lesrapports
des écartsconsécutifs,
. on devait obtenir des résultats constants.
Les nombres obtenus par cette seconde méthode ont été très concordants et sensiblement conformes à la loi de Fick. On a
cherché,
enparticulier,
àdégager
l’influence de latempérature, qui
est considérable.Douze séries
d’expériences
ont donné comme moyennes des valeurs de k variant de o, 1252 pour latempérature 1°,2o
à0,4146
pour 44°,7°.
La marche de cettequantité peu t
êtrereprésentée
par la formule
empirique
k = 0, 1
1 8, (1
-+0 ’J 0557 t).
La loi de Fick suppose aussi que la
quantité k
nedépend
pas de la concentration moyenne de la dissolution.L’expérience
n’apas entièrement confirmé cette
hypothèse.
La constante k diminue très lentementquand
la concentration croît. La loi élémentaire de Fick doit donc étre considérée comme seulementapprochée.
Du
Bois-Reyn1ond
anno:lça, en1859
, que, pour deux lames de zincplongées
dans une dissolution de sulfate dezinc,
lapolarisa-
tion
produite
par un faible courant estnégligeable.
Les résultatsobtenus par la seconde lnéthode de recherche contredisent forn1el- lenienu cette assertion. Ils font voir en même
temps
que lapolari-
sation esL
due,
au moins enpartie,
aux variations de la concen-tration des couches du
liquide
en contact avec les électrodes. Uneexpérience
trèssimple permet
de s’en assurer. Si les deux lames de zinc sont l’une au-dessus del’autre,
etqu’on
fasse passer lecourant
polarisant
de bas enhaut,
on concentre la couche infé-rieure. Si on le fait passer de haut en
bas,
c’est la couchesupé-
rieure
qui
se concentre. Mais alors lapesanteur
tend à détruire ceteffet,
et le courant depolarisation
est decinq
ilsept
foisplus petit.
FOUSSEREAU.
CH. SORET. 2014 Sur l’état d’équilibre que prend, au point de vue de sa concentration,
une dissolution saline primitivement homogène, dont deux parties sont portées à
des températures différentes; Archives de Genève, 3e periode, t. II, p. 48; I879.
M. Soret s’est
proposé
de résoudreexpérimentalement
la ques- tion suivante : « Une dissolutionprimitivement, homogène
étantplacée
dans un tubecylindrique
vertical dont lapartie supérieure
est maintenue à une
température
élevée et lapartie
inférieure àune
température basse,
la concentration restera-t-elle uniforme? »X cet
effet,
il aemployé
des tubes dont lapartie supérieur, effilé,
était chauffée dans un iiiouile de cuivre mince creusé dans une
chaudière,
tandis que lapartie
inférieure de cestubes,
recourbée eteffilée, plongeait
dans l’eau froide. Ces tubes étaientremplis
commedes
iliermoniètres,
de manière à ne renfermer aucune bulled’air,
et,
quand l’expérience
étai tterminée,
on les vidait en cassant lapointe inférieure, puis
lapointe supérieure,
et l’on recueillait dans trois flacons lesportions inférieures,
moyenne etsupérieure
du li-quide.
On a constamment trouvé que lapartie
froide était laplus concentrée, et
d’autantplus
que la concentrationprimitive
de laliqueur
étaitplus
considérable.Pour
interpréter
cerésultat,
M. Soret admet que laquantité
desel
qui
traverse dans untemps
dt l’unité de surface d’unplan
hori-zontal ne
dépend
que de l’état de la dissolution depart
et d’autre dece
plan,
c’est-à-dire que, endésignant
par x la distance à unplan
horizontal
pris
pourorigine,
par z latempérature,
par q la concentra-dq
dttion,
cettequantité
n’est fonction quede y,
T, etComme
dx dx
d’ailleurs elle doit s’annuler