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H.-F. WEBER. — Untersuchungen ueber das elementar Gesetz der Hydrodiffusion (Recherches sur la loi élémentaire de l'hydrodiffusion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 469 et 536 (1879); Phil. Magazine, 5e série, t. IX, p. 487 et 52

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237674

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237674

Submitted on 1 Jan 1880

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H.-F. WEBER. - Untersuchungen ueber das elementar Gesetz der Hydrodiffusion (Recherches sur la loi élémentaire de l’hydrodiffusion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 469 et 536 (1879);

Phil. Magazine, 5e série, t. IX, p. 487 et 523

Foussereau

To cite this version:

Foussereau. H.-F. WEBER. - Untersuchungen ueber das elementar Gesetz der Hydrodiffusion (Recherches sur la loi élémentaire de l’hydrodiffusion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 469 et 536 (1879); Phil. Magazine, 5e série, t. IX, p. 487 et 523. J. Phys. Theor.

Appl., 1880, 9 (1), pp.325-331. �10.1051/jphystap:018800090032501�. �jpa-00237674�

(2)

mètres,

on

trôuve,

comme avec les

décharges

des

condensateurs,

que la chaleur

développée

dans

chaque

étincelle est

proportion-

nelle à sa

longueur,

que cette même chaleur

dans chaque partie

de l’étincelle est

indépendante

de sa

longueur,

que la résistance de l’étincelle est

proportionnelle

à sa

longueur

et que, par

conséquent,

la résistance totale des deux

étincelles, ayant

la lon-

gueur totale constante, est de même constante, et c’est

pourquoi

la

quantité

d’électricité que forme la

décharge

reste aussi constante.

En se servant d’une intensité différente du courant

inducteur

on trouva, comme résultat moyen de

beaucoup

de mesures, que la chaleur

développée

par l’étincelle induite croît

proportionnelle-

ment au carré de l’intensité du courant

inducteur; cependant

les

résultats sont

irréguliers.

Il sera même utile de faire remarquera ici que MM. Naccari et

Bellaul, qui

ont étudié la chaleur déve-

loppée

dans les tubes de

Geissler,

ont observé

qu’elle

était

simple-

ment

proportionnelle à

l’intensité du courant induit.

Toutefois,

ces résultats ne sont

peut-être

pas si

opposés

aux miens

qu’ils

peuvent

le

paraître

tout

d’abord, puisque je comparai

la chaleur

au courant inducteur eu MM. Naccari et Bellati au courant induit.

En

attendant, j’ai

exécuté sur cette

question

de nouvelles recher-

ches,

dont

je publierai

sous peu les résultats.

H.-F. WEBER. 2014 Untersuchungen ueber das elementar Gesetz der Hydrodiffusion (Recherches sur la loi élémentaire de l’hydrodiffusion); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 469 et 536 (I879); Phil. Magazine, 5e série, t. IX,

p. 487 et 523.

En considérant

l’analogie

du

phénomène

de la diffusion des

liquides

avec celui de la

propagation

de la chaleur à travers les

solides,

Fick

(2)

avait été amené à

appliquer

à

rhydrodiffusion

la

loi énoncée par Fourier pour la conductibilité. Si la concentra-

tion z

(3)

de la dissolution n’est fonction que d’une coordonnée

(1) J’appelle résistance de l’étincelle celle que la décharge rencontre clans les gaz

en la produisant.

(2 ) FICK, Ann. de Pogg., t. XCIV, p. 59 ; 1855.

(3) La concentration représente ici le poids de sel contenu dans l’unité de volume du liquide.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090032501

(3)

géométrique

x et du

temps t,

la

quantité

de sel

qui

traverse dans

un élément de

temps dt

un élétnent de surface ds sera

7c étant une constante de diffusion

qui dépend

de la nature du seL

C’est la

quantité

de sel

qui

traverserait l’unité de surface dans l’unité de

temps

si la dérivée

dz dx

conservai t une valeur

égale

à

l’unité. Il en résulte que la concentration en un

point

est déter-

minée par

l’équation

aux dérivées

partielles

Les

expériences

exécutées par divers auteurs dans le but de vérifier cette loi et de déterminer la constante A

présentent

un

désaccord

qui

ne

peut

tenir

qu’à

un défaut

d’exactitude

de la loi

ou au manque de

précision

des méthodes

employées.

M. Weber s’est

proposé

de

reprendre

cette étude avec une mé-

Lhode très

précise.

Il a d’abord

comparé

les forces électromotrices

développées

par

l’emploi

de deux lames

identiques

de

zinc,

par

exemple, qu’il plongeait

dans deux dissolutions

inégalement

con-

centrées de sulfate de zinc

séparées

par un

diaphragme

poreux.

Il a

employé

pour cela la méthode de

compensation

de du Bois-

Reymond.

On trouve que le courant est

toujours dirigé

de la

solution la

plus

faible vers la

plus forte,

et que la force électro- motrice

peut

être

représentée

avec exactitude par la fonction para-

holique

suivante des concentrations :

Z2 et Z j sont les

concentrations,

c’est-à-dire les

poids

de sel con-

tenus dans l’unité de volume de

chaque dissolution;

leurs valeurs

ont varié de

0,15

à

o, 3 5.

Cette formule

permet

de ramener la mesure de la différence de concentration de deux dissolutions de sulfate de zinc en contact avec des électrodes de zinc à celle d’une force électromotrice,.

Cette méthode a

l’avantage

de

permettre

l’installation du vase

qui

contient les dissolutions dans un lieu

éloigné,

à l’abri de

l’agita-

(4)

327 tion et des variations de

température.

On a

employé

deux

dispo-

sitions

différentes,

la

première exigeant

des observations pour- suivies

pendant plusieurs jours,

la seconde

permettant

de vérifier la loi de Fick en

quelques

heures et de mesurer en moins d’une heure la constante de diffusi on .

Prenlière métlaocle. - Le fond d’un vase

cylindrique

en verre

est

occupé

par un

disque

de zinc

amalgamé,

sur

lequel

on verse

une dissolution concentrée de sulfate de zinc d’une

épaisseur l2.

On

dispose

au-dessus

d’elle,

sur une hauteur

I1,

une seconde dis- solution

beaucoup

moins concentrée du méme

sel,

en

ayant

soin

de la faire arriver par un tube effilé sur un

disque

de

liège qui

flotte sur la

première. Enfin,

on recouvre la seconde dissolution d’une seconde lame de

zinc, puis

on

détermine,

à des intervalles de

temps égaux,

la force électromotrice du

système.

Pour vérifier la loi de

Fick,

il faut

intégrer l’équation

différen-

tielle citée

plus

haut. Posons

Désignons

par z, et Z2 les concentrations initiales dans les couches extrêmes en contact avec les lames.

L’équation

suivante fournit

une

intégrale particulière

satisfaisant à la

proposée

D’autre

part,

l’état des couches extrêmes fournit la condition

pour x = o et aussi pour x -

L, quel

que soit t. On en déduit

7z étant entier.

L’intégrale générale

est donc

Les conditions initiales

permettent

de

déterminer

les con-

(5)

stantes A en

appliquant

le théorème de Fourier. En enectuant ce

calcule

on trouve

Les concentrations et z" aux couches extrêmes à un instant

quelconque

seront déterminées par cette formule. En

adoptant

des valeurs de L assez

petites

et en choisissant convenablement

1,,

on

peut

faire

disparaître

ou rendre

négligeables

la

plupart

des

termes et arriver à une

équation

de la forme

A1

et

B,

étant des constantes. Il convient même de remarquer que le terme en

B1,

deviendra

rapidement négligeable.

On établissait la

compensation

par la méthode de du Bois-

Reymond,

au moyen d’un élément Daniell bien constant, ne va- riant pas

de 1 1300 .

Les

longueurs h0, )., , ...

du fil

employé qu’il

fallait intercaler dans la

partie

commune aux deux

circuits, après

des intervalles de

temps égaux Al,

sont

proportionnelles à

la force

électromotrice E. En

conséquence,

la

quantité

doit croître d’ahord un peu,

puis

devenir constante

quand

le

terme en

B1

devient

négligeable.,

eu l’on a alors

Dans les

premières observations.,

des variations de

tempéra-

ture ne

dépassant

pas 2° exercèrent une influence considérable.

L’appareil

de

diffusion

, convenablement

enveloppé ,

fut alors

installé dans les caves de l’Observatoire

fédéral,

à

Zurich,

et les

observations furent exécutées six fois

par jour,

de trois heures en

trois

heures, pendant

douze

jours,

avec un

galvanomètre

d’une

grande

délicatesse. On

pouvait apprécier

des variations de concen-

tration de

1 120

de

milligramme

de sel par centimètre cube. Les

(6)

329 résultats ont été

parfaitement

d’accord avec les

prévisions

théo-

riclues,

et l’on a

trouvé,

pour la valeur de la

constante A-,

à la

température

de

9°,5,

les unités fondamentales étant le centi-

métre,

le gamme

(poids)

et

le jour.

Seconde lnétltor1e. - Dans le second

procédé,

entre les deux

plaques

de

zinc,

distantes seulement de

5mm,

2, on introduit une

seule dissolution de sulfate de zinc. On fait alors passer un cou- rant à travers la

dissolution,

de la lame la

plus

basse à la

plus

haute. Le passage du courant détermine dans le

voisinage

de la

lame inférieure une

augmentati on

et

près

de la lame

supér ieure

une diminution de concentration

qui, d’après

les recherches de

Hittorff,

sont toutes deux

proportionnelles

à l’intensité et à la durée du courant, pourvu

qu’on

ne

dépasse

pas certaines limites.

Il se

développe alors,

en sens

contraire,

un courant de

diffusion,

de telle sorte

qu’on

atteint bientôt un état stationnaire. Si alors

on

interrompt

le courant

galvanique,

on

peut

observer la marche du courant de diffusion seul. Cette méthode

permet

de

rapprocher

à volonté les

lames,

et par

conséquent

de rendre la durée de

l’expérience

aussi

petite qu’on

veut.

On

peut

d’abord étudier la diil’usion

pendant

le passage même, du courant

galvanique,

dont nous

désignerons

l’intensité par I.

La concentration z est encore déterminée par

l’équation

D’autre

part,

la considération des couches extrêmes fournit la relation

pour x = o et x . = L. On en

déduite

comme

précédemment,

l’inté-

grale générale,

et l’on arrive

pour la

force électromotrice de ditiu- sion à

l’expression

Cette

équation

a

permis

de reconnaître

expérimentalement

que la

J. de Phy-s., t. IX. (Septembre 1880.) 23

(7)

valeur de fi n’est nullement affectée par le passage simultané d’un

courant

galvanique.

Quand

on

interrompt

ensuite le courant

galvanique,

les diffé-

rences de concentration

produites

dans les diverses couches

tendent à

disparaître

par l’action du courant de difl’usion. En rai-

sonnant comme

précédemment,

on trouve alors une

expression

de

la force électromotrice à

l’époque t, qui prend rapidement

la

forme

La diminution de la force électromotrice

étant,

dans ce dernier

cas, très

rapide,

on abandonne la lnéthode de

compensation, qu’on remplace

par Inobservation du

premier

écart

communiqué

à

l’aiguille

d’un

galvanomètre

sensible. Ce

premier

écart étant pro-

portionnel

à la force électromotrice

cherchée,

en l’observant à intervalles

égaux

et en

prenant

les

rapports

des écarts

consécutifs,

. on devait obtenir des résultats constants.

Les nombres obtenus par cette seconde méthode ont été très concordants et sensiblement conformes à la loi de Fick. On a

cherché,

en

particulier,

à

dégager

l’influence de la

température, qui

est considérable.

Douze séries

d’expériences

ont donné comme moyennes des valeurs de k variant de o, 1252 pour la

température 1°,2o

à

0,4146

pour 44°,7°.

La marche de cette

quantité peu t

être

représentée

par la formule

empirique

k = 0, 1

1 8, (1

-+

0 ’J 0557 t).

La loi de Fick suppose aussi que la

quantité k

ne

dépend

pas de la concentration moyenne de la dissolution.

L’expérience

n’a

pas entièrement confirmé cette

hypothèse.

La constante k diminue très lentement

quand

la concentration croît. La loi élémentaire de Fick doit donc étre considérée comme seulement

approchée.

Du

Bois-Reyn1ond

anno:lça, en

1859

, que, pour deux lames de zinc

plongées

dans une dissolution de sulfate de

zinc,

la

polarisa-

tion

produite

par un faible courant est

négligeable.

Les résultats

obtenus par la seconde lnéthode de recherche contredisent forn1el- lenienu cette assertion. Ils font voir en même

temps

que la

polari-

sation esL

due,

au moins en

partie,

aux variations de la concen-

(8)

tration des couches du

liquide

en contact avec les électrodes. Une

expérience

très

simple permet

de s’en assurer. Si les deux lames de zinc sont l’une au-dessus de

l’autre,

et

qu’on

fasse passer le

courant

polarisant

de bas en

haut,

on concentre la couche infé-

rieure. Si on le fait passer de haut en

bas,

c’est la couche

supé-

rieure

qui

se concentre. Mais alors la

pesanteur

tend à détruire cet

effet,

et le courant de

polarisation

est de

cinq

il

sept

fois

plus petit.

FOUSSEREAU.

CH. SORET. 2014 Sur l’état d’équilibre que prend, au point de vue de sa concentration,

une dissolution saline primitivement homogène, dont deux parties sont portées à

des températures différentes; Archives de Genève, 3e periode, t. II, p. 48; I879.

M. Soret s’est

proposé

de résoudre

expérimentalement

la ques- tion suivante : « Une dissolution

primitivement, homogène

étant

placée

dans un tube

cylindrique

vertical dont la

partie supérieure

est maintenue à une

température

élevée et la

partie

inférieure à

une

température basse,

la concentration restera-t-elle uniforme? »

X cet

effet,

il a

employé

des tubes dont la

partie supérieur, effilé,

était chauffée dans un iiiouile de cuivre mince creusé dans une

chaudière,

tandis que la

partie

inférieure de ces

tubes,

recourbée et

effilée, plongeait

dans l’eau froide. Ces tubes étaient

remplis

comme

des

iliermoniètres,

de manière à ne renfermer aucune bulle

d’air,

et,

quand l’expérience

étai t

terminée,

on les vidait en cassant la

pointe inférieure, puis

la

pointe supérieure,

et l’on recueillait dans trois flacons les

portions inférieures,

moyenne et

supérieure

du li-

quide.

On a constamment trouvé que la

partie

froide était la

plus concentrée, et

d’autant

plus

que la concentration

primitive

de la

liqueur

était

plus

considérable.

Pour

interpréter

ce

résultat,

M. Soret admet que la

quantité

de

sel

qui

traverse dans un

temps

dt l’unité de surface d’un

plan

hori-

zontal ne

dépend

que de l’état de la dissolution de

part

et d’autre de

ce

plan,

c’est-à-dire que, en

désignant

par x la distance à un

plan

horizontal

pris

pour

origine,

par z la

température,

par q la concentra-

dq

dt

tion,

cette

quantité

n’est fonction que

de y,

T, et

Comme

dx dx

d’ailleurs elle doit s’annuler

pour ’

dx - o

et -

dx = o, e

changer

de

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