HAL Id: jpa-00237600
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Submitted on 1 Jan 1880
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V. v. LANG. - Neue Beobachtungen an tönenden Luftsäulen (Nouvelles observations sur les colonnes d’air
vibrantes); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 292; 1879
E. Masse
To cite this version:
E. Masse. V. v. LANG. - Neue Beobachtungen an tönenden Luftsäulen (Nouvelles observations sur les colonnes d’air vibrantes); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VII, p. 292; 1879. J.
Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.103-105. �10.1051/jphystap:018800090010301�. �jpa-00237600�
I03 La méthode
que j’emploie est, je croisa meilleure,
en ce sens queInexpérience
peut être suivie par un nombreux auditoire. Ce n’estautre chose d’ailleurs
qu’une
modification de ladisposition
em-ployée
par M.K0153nig
dans ses tuyaux àcapsules manométriques.
On
prend
le tuyau portant uneparoi
en verre que l’on trouve dans toutes les collectionsd’Acoustique.
On ferme ce tuyau parune
plaque
de bois ou deliège.
Enforçant
un peu le vent de lasoufflerie,
on obtient facilement le soncorrespondant
à un noeudsitué à peu
près
au tiers du tuyau àpartir
de sa base et à un ventresitué au tiers du tuyau à
partir
de son extrémité fermée.On descend alors dans ce tuyau une membrane en
baudruche,
tendue sur un anneau
rigide,
que l’on utilise à la manière ordinaire pour montrerqu’elle
vibre aux ventres et que le sable dont elleest recouverte reste immobile aux noeuds. Puis on descend à la
place
de cette membrane unepetite capsule manométrique
quetout le monde peut
préparer,
etqui
estsupportée
par deux tubes étroits en verre traversant à frottement le couvercle du tuyau,. L’un des tubes amène le gaz del’éclaxrage,
que l’on allume à l’ex- trémité de l’autre. La flamn1e ainsi obtenue reste immobile aux ventres et vibre au contraireénergiquement
aux noeuds.Cette
disposition
mesemble,
pourl’enseignement, préférable
àcelle de M.
K0153nig,
où lesmembranes, disposées latéralement,
nemontrent pas immédiatement ce
qui
se passe dans la direction même de lapropagation
du mouvementvibratoire,
seul casqui,
cii
général,
est traitéthéoriquement
dans les Cours. E. BICHAT.V. v. LANG. 2014 Neue Beobachtungen an tönenden Luftsäulen (Nouvelles observations
sur les colonnes d’air vibrantes); Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série,
t. VII, p. 292; I879.
Dans ces
expériences,
l’air d’un tuyau de verre était mis en vi- brations au moyen d’uneplaque élastique placée
horizontalement àune
petite
distance de l’ouverture inférieure du tube. A l’extré- mitésupérieure
du tuyau se trouvait un tube en cartonqu’on
pou- vait élever ou abaisser defaçon
à accorder la colonne vibranteavec la
plaque.
Pour déterminer la
position
desnoeuds,
l’auteur descendai t dansArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090010301
I04
le tuyau un chercheur
A,
formé d’un tube de verre fermé à sapartie
inférieure par une membrane surlaquelle
étaitrépandue
dusable ;
uneplaque
deliège découpée
en forme de croix bouchait lapartie supérieure.
Le sable semé sur la membrane se mettait partout en mouvement
sous l’influence de la résonnance de
l’air,
et cela àn’importe quel niveau ;
la différence entre les ventres et les n0153uds était très peumarquée,
commeHopkins
en avaitdéjà
fait la remarque.Seulement, pendant
l’ascension ou la descente du chercheur dans le tuyau unphénomène
très intéressant seproduisit : chaque
foisque le chercheur rencontrait un noeud, le son s’élevait d’une ma-
nière très
rermarquable,
aupoint,
ditl’auteur, qu’on croyait
en-tendre un siffle t.
Le son de la
plaque correspondait
à 1229vibrations,
et, la lon- gueur du tuyau étantégale
à872mm,
la colonne d’airprésentait
sixnoeuds. Tirait-on le chercheur à travers le tuyau, on entendait le
son augmenter six fois.
Au lieu d’un chercheur
composé
d’une membrane et d’un tuyau,on
prit
unsimple
tube fermé en bas par uneplaque
de laiton. Le tuyau de laiton fut exac temen t lnis au ton de laplaque
eny j e tant
de
petits
morceaux de cirequ’on
faisait fondre. Ce chercheur B donna les mémes résultats que lepremier.
On est tout d’abord
porté
à voir dans ce renforcement une ré-sonnance du chercheur. Il est vrai que, si l’on verse dans le cher- cheur B une couche de sable un peu
épaisse,
son effet cesse presquecomplètement; mais,
enagissant
de même avecA,
lephénomène
de tout à l’heure subsiste. Il faut donc voir ici une cause autre que la résonnance.
Voici
l’explication
de l’auteur:Les noeuds successifs d’un tuyau sonore envoient à notre oreille des ondes sonores de
phases
exactementcontraires;
si donc un deces mouvements d’onde est
supprimé par l’introduction
d’un corpsétranger
dans len0153ud,
l’intensité du son doit augmenter.En d’autres termes, le chercheur détruit l’interférence de deux
phases
vibratoirescontraires,
résultatqui rappelle
celui obtenupar M.
Lissajous
dansl’expérience classique
où il renforce le sond’une
plaque
vibrante en lnaintenant au-dessus un ouplusieurs
secteurs de carton.
I05
Quand
on fait passer vivement un résonnateur dans le tuyau, on obtient un autrephénomène
curieux : le son baissependant
l’as-cension du chercheur eu augmente
pendant
sa descente; la diié-rence entre les deux sons peut atteindre un demi-ton.
E. MASSE.
W. ROSICKY. 2014 Ueber die optischen Eigenschaften des Russes (Propriétés optiques du noir de fumée); Sitzungsb. der Wien. Acad., t. LXXVIII; I878.
r
La densité du noir de
fumée,
déterminée en pesant uneplaque
de verre recouverte d’une couche
d’épaisseur
connue, esto,05
pour desplaques
récemmentpréparées,
et0,06
pour desplaques pré- parées depuis plusieurs jours.
On détermine l’indice de réfractionen
plaçant
dansl’appareil
de M. Jamin uneplaque
recouverte enpartie
d’une couche de noir de fuméed’épaisseur
connue et mesu-rant le
déplacement
desfranges
fournies par lapartie
du faisceauqui
a traversé le noir : cet indice est1,039.
On constate que le re- tard est dû auxparcelles
de charbon et non aux couches d’air in-terposées ;
enplongeant
enpartie
laplaque
dans de l’huile de pavot, depetites
bulles d’air sedégagent
et le noir retarde les rayonsplus
que l’huile. Soient Dn la densité réelle du
noir,
/ln son indice deréfraction,
7lh celui del’huile, p2
etq À
les retardsproduits
par le noir dans l’air et dansl’huile ;
les relationsdonnent n,t =
2,38g,
indice dudiamant,
et Dn =2,3,
valeur voi- sine de la densité dugraphite.
Les anneaux colorés obtenus en enfumant
légèrement
sur unelampe
uneplaque
de verre ou de métal suivent les mêmes lois que les anneaux des lamesminces;
leur intensité estbeaucoup plus
faible : elle diminue
rapidement
avecl’angle
d’incidence.La relation i =
Je-kd ,
danslaquelle
J est l’intensité du faisceauincident,
i celle du faisceauqui
a traversé une couched’épaisseur d,
permet de calculer le coefficient d’extinction k. Les mesuresd’intensité faites au moyen des
disques
tournants de Talbot(1)
Philosophical Magazine, 3e série, t. V, p. 3 2ï.