G´ eom´ etrie – Master 1 PMG Temps disponible : 3 heures
Toutes les r´ eponses doivent ˆ etre justifi´ ees. Il est possible d’admettre la r´ eponse ` a une question afin de r´ epondre aux questions suivantes.
Exercice 1 (Question de cours). Soit E un espace vectoriel de dimension n < ∞ sur un corps K de caract´ eristique diff´ erente de 2. Soit q une forme quadratique sur E.
a) D´ efinir ce qu’on entend par ce que q
′soit une forme ´ equivalente ` a q (not´ e q ≃ q
′).
b) Justifier que, si K = R , q et q
′ont sont ´ equivalentes ssi q et q
′ont mˆ eme signature.
c) Justifier que, lorsque K est alg´ ebriquement clos, q ≃ q
′ssi q et q
′ont mˆ eme rang.
Soit K un corps fini et q non d´ eg´ en´ er´ ee. Soit α ∈ K tel que X
2− α est irr´ eductible sur K . d) Justifier qu’un tel α existe.
e) Montrer qu’il existe B base de E telle que Mat
B( q ) vaut 1
nou diag (1
n−1, α ) . f) Soit B une base de E et posons δ = det ( Mat
B( q )) , δ
′= det ( Mat
B( q
′)) . D´ eduire
que q ≃ q
′ssi X
2− δδ
′est r´ eductible dans K .
g) Soit E = K
2. Dire si q ( x
1, x
2) = − 2x
1x
2et q
′( x
1, x
2) = x
21+ x
1x
2+ x
22sont ´ equivalentes pour K = F
5, K = F
7, K = F
25.
Corrig´ e 1. On fournit des r´ eponses rapides pour les questions de cours, hormis pour quelques points omits dans toutes les copies.
a) Cela veut dire qu’il existe f automorphisme lin´ eaire de E tel que q
′= q ○ f . C’est
´ equivalent ` a ce qu’il existe B et B
′bases de E telles que Mat
B( q ) = Mat
B′( q
′) . En effet, ´ etant donn´ e f et une base B
′= ( e
′1, . . . , e
′n) de E, on d´ efinit B = f ( B
′) donc B = ( e
1, . . . , e
n) avec e
i= f ( e
′i) . On trouve, pour tout i = 1, . . . , n :
q ( e
i) = q ( f ( e
′i)) = q ○ f ( e
′i) = q
′( e
′i) ,
donc Mat
B( q ) = Mat
B′( q
′) . R´ eciproquement, si nous avons B = ( e
1, . . . , e
n) et B
′= (e
′1, . . . , e
′n) alors on consid` ere l’automorphisme f de E d´ efini par f (e
′i) = e
ipour tout i = 1, . . . , n. Du fait que Mat
B( q ) = Mat
B′( q
′) on d´ eduit donc q
′= q ○ f . b) En cas de signature identique ( p, m ) , d’apr` es le th´ eor` eme de Sylvester on trouve
deux bases B et B
′de E telle que Mat
B(q) = diag(I
p, −I
m, O
n−m−p) = Mat
B′(q
′),
donc q ≃ q
′d’apr` es la question pr´ ec´ edente. Si q ≃ q
′alors q et q
′ont mˆ eme signa-
ture, car la signature d’une forme quadratique r´ eelle peut se lire sur sa matrice en
n’importe quelle base.
c) Deux formes ´ equivalentes ont mˆ eme rang car le rang se lit sue la matrice. En cas de rang identique, comme le corps est alg´ ebriquement clos on peut extraire la racine de q ( u ) quelque soit u ∈ E, ce qui permet de trouver deux bases B et B
′de E telle que Mat
B( q ) = diag (I
r, O
n−r) = Mat
B′( q
′) , donc les formes q et q
′sont ´ equivalentes.
d) Il est clair que X
2− α est r´ eductible sur K ssi α appartient ` a C
K, l’ensemble des carr´ es de K . Or l’application K
∗→ C
K∗qui envoie x sur x
2´ etant un morphisme de groupes de noyau {±1}, le cardinal de C
K∗est (` − 1)/2, o` u ` est le cardinal de K , ce qui implique que le cardinal C
Kest ( ` + 1 )/ 2. Il existe donc α ∈ K ∖ C
K.
e) On proc` ede par r´ ecurrence sur n. Si n = 1, on prend une base ( e ) de E et on pose a = q ( e ) ∈ K
∗(car q est non d´ eg´ en´ er´ ee). Si a ∈ C
Kon choisit b ∈ K tel que b
2= a et on note u = ( 1 / b ) e donc q ( u ) = 1. Si a ∈ K ∖ C
Kalors ( α / a ) ∈ C
K∗. En effet, si on regarde la projection canonique π ∶ K
∗/C
K∗≃ {±1}, on voit que pour tout c ∈ K
∗on a π ( c ) = 1 ssi c ∈ C
K, donc π ( α ) = π ( a ) = − 1 ce qui implique π ( α / a ) = 1. On prend alors b ∈ K tel que b
2= ( α / a ) et on pose u = be, de sorte que q ( u ) = α, ce qui montre l’´ enonc´ e.
Si n ≥ 2, on prend ( e
1, . . . , e
n) base orthogonale de E et on regarde q ( x
1e
1+ x
2e
2) = a
1x
21+ a
2x
22pour certains a
1, a
2∈ K
∗. On peut trouver (x
1, x
2) ∈ K
2tel que q ( x
1e
1+ x
2e
2) = 1, car ceci revient ` a trouver x
2tel que :
1 − a
2x
22a
1∈ C
K,
i.e. ` a trouver y
2∈ C
Ktel que (1 − a
2y
2)/a
1∈ C
K. Comme la fonction ψ ∶ y ↦ ( 1 − a
2y )/ a
1est une bijection (affine) on voit ψ ( C
K) a cardinal ( ` + 1 )/ 2 et dont intercepte C
K, lui aussi de cardinal ( ` + 1 )/ 2, du moment que la somme de ces deux cardinaux est ` + 1.
On consid` ere donc u
1= x
1e
1+ x
2e
2avec q ( u
1) = 1 et on consid` ere q
1= q ∣
u⊥1. Par hy- poth` ese de r´ ecurrence, on a une base B
1= ( u
2, . . . , u
n) de u
⊥1telle que Mat
B1( q
1) = diag (I
n−1) ou Mat
B1( q
1) = diag (I
n−2, α ) . Ainsi, on pose B = ( u
1, B
1) . Il s’agit d’une base de E et on trouve Mat
B( q ) = diag (I
n) ou Mat
B( q ) = diag (I
n−1, α ) . f) On a X
2− δδ
′r´ eductible sur K ssi δδ
′∈ C
K. Si q ≃ q
′alors il existe deux bases B
1et B
2de E telles que Mat
B1( q ) = Mat
B2( q
′) ; notons M cette matrice. Soit P
1et P
2matrices de passage de B
1` a B et de B
2` a B. Alors on a :
Mat
B( q ) = P
1tM P
1, Mat
B( q
′) = P
2tM P
2. On en obtient :
δ = det ( P
1)
2det ( M ) , δ
′= det ( P
2)
2det ( M ) . Ceci implique δδ
′∈ C
K.
R´ eciproquement, supposons δδ
′∈ C
K. Nous savons qu’il existe deux bases B et
B
′de E telles que Mat
B( q ) = diag (I
n) ou Mat
B( q ) = diag (I
n−1, α ) et Mat
B′( q
′) =
diag (I
n) ou Mat
B′( q
′) = diag (I
n−1, α ) . Un changement de base de B ` a une autre
base modifie det ( Mat
B( q )) par un carr´ e, donc δ ∈ C
Kssi Mat
B( q ) = diag (I
n) , et
de mˆ eme pour δ
′. Ainsi, δδ
′∈ C
Kimplique que Mat
B( q ) = diag (I
n) et Mat
B′( q
′) = diag(I
n), ou alors Mat
B(q) = diag(I
n−1, α) et Mat
B′(q
′) = diag(I
n−1, α). Dans les deux cas on a q ≃ q
′.
g) On a, dans la base canonique B : Mat
B( q ) = ( 0 − 1
−1 0 ) , Mat
B( q
′) = ( 1
121 2
1 ) ,
Donc δ = − 1 et δ
′= 3 / 4 i.e. δδ
′= − 3 / 4. Dans F
5, on a − 3 / 4 = 3 ∉ C
F5donc q /≃ q
′. En revanche dans F
7, on a − 3 / 4 = 1 ∈ C
F7donc q ≃ q
′. Dans F
25, le polynˆ ome X
2− 3 ∈ F
5[X] a une racine car le corps de rupture de X
2− 3 sur F
5poss` ede 25
´ el´ ements (´ etant une extension quadratique de F
5), c’est donc F
25.
Exercice 2 (Questions rapides). Soit Q conique lisse de P
2C. Notons H
Pla droite polaire de P ∈ P
2Cpar rapport ` a Q .
1. Soit Q ∈ P
2Cfix´ e. Quels sont les points P ∈ P
2Ctels que H
Ppasse par Q ? 2. Soit P ≠ Q et R = H
P∩ H
Q. Montrer que H
R= ( P Q ) .
Soit n un entier et E l’espace vectoriel des formes quadratiques sur R
n. 3. Montrer que dim ( E ) = n ( n + 1 )/ 2.
4. Montrer que l’ensemble des quadriques de P
n−1Rpassant par un point A ∈ P
n−1Rforme un hyperplan projectif de P( E ) .
5. Montrer que, si A
1, . . . , A
5∈ P
2Rsatisfont A
i≠ A
jpour i ≠ j et A
k∉ ( A
iA
j) pour k ≠ i, j, alors il existe une et une seule conique de P
2Rcontenant A
1, . . . , A
5. Corrig´ e 2. On donne des r´ eponses. . .rapides.
1. Ce sont les points de H
Q.
2. Soit X, Y, Z les coordonn´ ees de P, Q, R et M la matrice de la forme quadratique d´ efinissant Q en la base canonique. Alors
tXM Z =
tY M Z = 0 donc X, Y annulent
t
ZM i.e. P, Q sont dans H
R, ainsi H
R= ( P Q ) .
3. Une forme quadratique est d´ etermin´ ee par le polynˆ ome qui la repr´ esente en la base canonique et ce polynˆ ome prend la forme a
1,1x
21+ ⋯ + a
n,nx
2n+ a
1,2x
1x
2+ ⋯ + a
n−1,nx
n−1x
n. Nous avons donc n + (
n2) = (
n+12) coefficients et la dimension de E s’en suit.
4. L’ensemble des quadriques de P
n−1Rs’identifie ` a P( E ) car une forme quadratique
non nulle sur R
ns’identifie (en utilisant l’expression en la base canonique) avec
son polynˆ ome de degr´ e deux en ( x
1, . . . , x
n) et la classe de proportionnalit´ e tel
polynˆ ome d´ etermine une et une seule quadrique Q d´ efinie par l’annulation du
polynˆ ome. Le fait de passer par le point (x
1∶ ⋯ ∶ x
n) impose aux coefficients
( a
1,1, . . . , a
n,n) de v´ erifier l’´ equation a
1,1x
21+⋯+ a
n,nx
2n+ a
1,2x
1x
2+⋯+ a
n−1,nx
n−1x
n=
0, ce qui est une ´ equation lin´ eaire non nulle en les ( a
1,1, . . . , a
n,n) . Cette ´ equation
d´ efinit donc un hyperplan de P( E ) .
5. La condition de passage par A
id´ efinit un hyperplan de l’espace projectif P( E ) qui a dimension 5. Ainsi, l’intersection de ces 5 hyperplans contient au moins un
´ el´ ement, i.e. il existe au moins une conique contenant A
1, . . . , A
5et en fait cette conique est aussi unique si les 5 hyperplans sont ind´ ependants.
Maintenant, supposons par l’absurde que les 5 hyperplans ne sont pas ind´ ependants (cette partie ´ etait plus difficile). Alors au moins une des 4 ´ equations s’´ ecrit en fonction des autres, donc la condition de passage par l’un des points, disons celle par le point A
5, peut ˆ etre supprim´ ee, tout en laissant inchang´ e l’en- semble des coniques passant par les points en question. Ceci veut dire que toute conique qui passe par A
1, . . . , A
4passe aussi par A
5. Ainsi, par exemple la r´ eunion des droites ( A
1A
2) et ( A
3A
4) est une conique qui passe par A
1, . . . , A
4, donc par A
5. Conclusion : A
5est colin´ eaire ` a ( A
1A
2) ou ` a ( A
3A
4) , c’est absurde.
Exercice 3. Soit K un corps, n > 0 un entier et consid´ erons P
n= P(K
n+1) . 1. Soit K = Q et n = 2. Consid´ erons la matrice suivante :
N = ⎛
⎜ ⎝
3 − 1 0
− 1 1 2
− 1 − 1 4
⎞ ⎟
⎠ a) Montrer que 2 est valeur propre de N .
b) Dire quels sont les points fixes de l’homographie ϕ d´ efinie par N . c) Trouver les droites fixes de ϕ.
d) Montrer que, pour k > 0, les points et droites fixes de ϕ
ksont ceux de ϕ.
2. Montrer qu’une homographie de P
nCposs` ede au moins un point fixe.
3. Montrer qu’une homographie de P
nCposs` ede au moins un hyperplan fixe.
4. Donner la matrice d’une homographie de P
nCposs´ edant un seul point fixe.
5. Donner la matrice d’une homographie de P
1Rsans point fixe.
Corrig´ e 3. Nous consid´ erons K
n+1muni de sa base canonique et nous ´ ecrivons les ´ el´ ements de K
n+1sous la forme ( x
0, . . . , x
n) ; le point de P
nKd´ etermin´ e par un tel vecteur (pourvu que celui-ci soit non nul) sera not´ e (x
0∶ . . . ∶ x
n). Les matrices seront consid´ er´ ees comme des endomorphismes, o` u on sous entend qu’un endomorphisme s’´ ecrit sous forme matricielle en la base canonique.
1. On travaille sur Q donc en caract´ eristique nulle, ainsi 0 ≠ 2 ≠ 4 et det ( N ) = 16 ≠ 0 de sorte que N d´ efinit bien une homographie.
a) On calcule le polynˆ ome caract´ eristique χ
N(X) de N :
− X
3+ 8X
2− 20X + 16 = −( X − 4 )( X − 2 )
2.
Ainsi 2 est valeur propre de N .
b) Bien sˆ ur N d´ efinit une homographie car det ( N ) ≠ 0. Maintenant ( x
0∶ x
1∶ x
2) et point fixe de ϕ ssi (x
0, x
1, x
2) est vecteur propre de N . On calcule donc :
ker ( N − 2id
Q3) = vect (( 1, 1, 1 )) , ker ( N − 4id
Q3) = vect ((− 1, 1, 1 )) . On a donc deux points fixes, ( 1 ∶ 1 ∶ 1 ) et (− 1 ∶ 1 ∶ 1 ) .
c) Une droite L est constitu´ ee des ( x
0∶ x
1∶ x
2) tels que a
0x
0+ a
1x
1+ a
2x
2= 0, pour un unique point ( a
0∶ a
1∶ a
2) de l’espace dual de P
2K. On sait que l’image de L est la droite dont les coefficients sont donn´ es par le triplet
tN
t( a
0, a
1, a
2) . Ainsi pour trouver les droites fixes de ϕ on calcule :
ker (
tN − 2id
Q3) = vect (( 0, − 1, 1 )) , ker (
tN − 4id
Q3) = vect ((− 1, 0, 1 )) .
Ainsi nous avons deux droites fixes, dons les ´ equations sont : x
1− x
2= 0, x
1− x
2= 0.
d) Pour les points et droites fixes de ϕ
kon ´ etudie les vecteurs propres de N
ket
t
N
k. Comme le polynˆ ome caract´ eristique de N est scind´ e sur Q , la matrice N est trigonalisable sur Q , plus pr´ ecis´ ement il existe P ∈ GL
3(Q) telle que T = P N P
−1est triangulaire sup´ erieure avec (2, 2, 4) sur la diagonale. Donc T
k= P N
kP
−1est triangulaire sup´ erieure avec (2
k, 2
k,4
k) sur la diagonale, ce qui implique que les vecteurs propres de N sont exactement ceux de N
k, quel que soit k entier positif. De mˆ eme en raisonnant sur
tN
kon conclut que les droites fixes de ϕ
ksont les mˆ emes que celles de ϕ.
2. Soit ϕ une homographie et N une matrice qui repr´ esente ϕ. Le polynˆ ome ca- ract´ eristique de N est scind´ e sur C car ce corps est alg´ ebriquement clos. Ainsi ce polynˆ ome poss` ede au moins une racine et N poss` ede un vecteur propre u. On a alors [u] point fixe de ϕ.
3. On raisonne par dualit´ e. Fixons N matrice d’une homographie ϕ. L’hyperplan L constitu´ e des (x
0∶ . . . ∶ x
n) ∈ P
nCtels que a
0x
0+ ⋯ + a
nx
n= 0 a pour image ϕ(L), l’ensemble des (x
0∶ . . . ∶ x
n) ∈ P
nCtels que b
0x
0+ ⋯ + b
nx
n= 0 o` u
t(b
0, . . . , b
n) =
t
N
t(a
0, . . . , a
n). Donc L = ϕ(L) ssi
t(a
0, . . . , a
n) est vecteur propre de la matrice
t
N , et comme C est alg´ ebriquement clos la matrice
tN admet au moins un vecteur propre, ce qui termine la preuve.
4. Il suffit de consid´ erer une matrice N de polynˆ ome minimal ( X − 1 )
n+1, par exemple la matrice N dont le coefficient ( i, j ) -i` eme vaut 0 sauf si i = j ou i = 1, j = 2 auquel cas il vaut 1. En effet, cette matrice n’a que 1 comme valeur propre et son espace propre associ´ e est de dimension 1.
5. Il suffit de donner une matrice dont le polynˆ ome caract´ eristique est irr´ eductible sur
R , par exemple la matrice de la rotation d’un angle ϑ ∈] 0, π [ exprim´ ee en la base
canonique de R
2.
Exercice 4. Soit P
2= P
2(R
3) , fixons t ∈ R et consid´ erons la conique Q d’´ equation : 2tx
1x
2+ x
22+ x
0x
2+ ( t − 1 ) x
20.
1. Dire quel est l’ensemble D des valeurs de t telles que la conique Q est d´ eg´ en´ er´ ee.
2. Dire pour quelles valeurs de t la conique Q est non vide.
Pour i = 0,1, 2, soit H
i⊂ P
2la droite d’´ equation x
i= 0, U
ile plan P
2∖H
ipuis Q
i= Q∩U
i. 3. Dire pour quelles valeurs de t ∈ R ∖ D la conique Q
0est centrale. De quel centre ? 4. Pour quels t ∈ R ∖ D la conique Q
1est une ellipse, une hyperbole ou une parabole ? 5. Soit t = 2. Dire laquelle parmi Q
0, Q
1et Q
2est une parabole.
Corrig´ e 4. Soit B la base canonique de R
3. Notons q
tla forme quadratique qui d´ efinit la conique, pour t ∈ R fix´ e.
1. On ´ ecrit la matrice :
M
t= Mat
B( q
t) = ⎛
⎜ ⎝
t − 1 0
120 0 t
1
2