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Nature d’une intégrale généralisée

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Intégrales généralisées

TD8

Intégration sur un segment

Exercice 8.1 (F)

Déterminer les limites suivantes : lim

n→+∞

n−1

X

k=0

k

n2 ; lim

n→+∞

1 n

n

X

k=0

(ek+n)1n ; lim

n→+∞

1 n

2n−1

X

k=n

sin n .

Commençons par un rappel :

Rappel. Sommes de Riemann.

On pensera à une somme de Riemann lorsqu’on cherche la limite d’une suite (un) qui est une somme finie dentermes et que le terme général de cette somme dépend également de n. On procèdera alors ainsi :

• commencer par mettre 1

n en facteur, et identifier une fonction f continue sur [0,1]

de sorte queun= 1 n

n−1

X

k=0

f k

n

.

• Par le théorème des sommes de Riemann, on a lim

n→+∞un=Z 1

0

f(t) dt. On appliquer cette méthodes aux sommes considérées.

• On a pour toutn≥1 :

n−1

X

k=0

k n2 = 1

n

n−1

X

k=0

k n = 1

n

n−1

X

k=0

f k

n

f :x∈[0,1]7→x est continue. Par le théorème des sommes de Riemann, on en déduit donc que :

n→+∞lim

n−1

X

k=0

k n2 =Z 1

0

tdt= 1 2.

• On a pour toutn≥1 : 1 n

n

X

k=0

(ek+n)n1 = 1 n

n

X

k=0

ekn+1 = e n

n−1

X

k=0

enk + e2 n

== e n

n−1

X

k=0

f(k/n) +e2 n

f :x∈[0,1]7→ex est continue. Par le théorème des sommes de Riemann, on en déduit donc que :

n→+∞lim 1 n

n

X

k=0

(ek+n)n1 =e Z 1

0

etdt+ 0 =e(e−1).

(2)

• On a pour toutn≥1, en faisant un glissement d’indices : 1

n

2n−1

X

k=n

sin n = 1

n

n−1

X

j=0

sin(j+n)π

n = 1

n

n−1

X

j=0

sin n +π

=−1 n

n−1

X

j=0

sin n

= 1 n

n−1

X

j=0

f(j/n)

f :x ∈[0,1]7→ sin() est continue. Par le théorème des sommes de Riemann, on en déduit que :

n→+∞lim 1 n

2n−1

X

k=n

sin n =−

Z 1

0 sin(πt) dt=−

−cos(πt) π

1 0

=−2 π.

Exercice 8.2 (FF)

Étudier la fonction f définie surRpar :

f(x) =Z 2x

x

dt

t4+t2+ 1.

On étudiera la parité, les variations, et l’on montrera que limx→+∞f(x) = 0.

La fonction g : t 7→ √ 1

t4+t2+ 1 est continue sur R. Pour tout x ∈ R, Z 2x

x

dt

t4+t2+ 1 est l’intégrale d’une fonction continue sur un segment. Il n’y a donc aucun problème de convergence ici, et f(x) est bien définie pour tout x∈R, soitDf =R

Pour tout x∈R, on a :

f(−x) =Z −2x

−x

dt

t4+t2+ 1.

Effectuons le changement de variable u=−t, affine donc licite, dans cette intégrale. On obtient (toutes ces intégrales convergent, et sont égales) :

f(x) =Z 2x

x

−du

p(−u)4+ (−u)2+ 1 =−f(x). Donc f est une fonction impaire.

Notons Gune primitive de g surR (qui existe bien car g est continue). Gest donc C1, et on a pour tout x∈R:

f(x) =G(2x)−G(x).

f apparait ici comme la composée de fonctions de classeC1. Elle est doncC1, et on a pour tout x∈R:

f0(x) = 2G0(2x)−G0(x) = 2g(2x)−g(x) = √ 2

16t4+ 4t2+ 1− √ 1 t4+t2+ 1

= 2√

t4+t2+ 1−√

16t4+ 4t2+ 1

√16t4+ 4t2+ 1√

t4+t2+ 1 = √ 4(t4+t2+ 1)−(16t4+ 4t2+ 1) 16t4+ 4t2+ 1√

t4+t2+ 1(2√

t4+t2+ 1 +√

16t4+ 4t2+ 1)

= √ −12t4+ 3

16t4+ 4t2+ 1√

t4+t2+ 1(2√

t4+t2+ 1 +√

16t4+ 4t2+ 1) du signe de −12t4+ 3 = 3(−4t4+ 1) = 3(1−2t2)(1 + 2t2) = 3(1−√

2t)(1 +√

2t)(1 + 2t2). Ainsi, f est décroissante sur ]− ∞,−1

2], croissante sur ]−1

2,1

2[ puis décroissante sur ]12,+∞[.

(3)

La fonctiong étant décroissante sur R+, on a pour tout x >0 et pour tout t∈[x,2x] : g(2x)≤g(t)≤g(x).

D’où par croissance de l’intégrale (x≤2x) : xg(2x) =Z 2x

x

g(2x) dtf(x)≤ Z 2x

x

g(x) dt=xg(x). Or on a :

xg(2x) = x

√16x4+ 4x2+ 1 ∼

x→+∞

x

16x4 = x 4x2 = 1

4x −→

x→+∞0.

De même, on a limx→+∞xg(x) = 0. Par théorème des gendarmes, on en déduit que limx→+∞f(x) existe et vaut 0. Notons enfin que puisquef est impaire, on a également limx→−∞f(x) = 0.

Exercice 8.3 (FFF - QSP ESCP 2018) Pour toutn∈N, on pose :

un=Z 1

0

dt 1 +t+tn. Montrer que la suite (un) converge et déterminer sa limite.

Pour tout t∈[0,1[, on a :

n→+∞lim 1

1 +t+tn = 1 1 +t. Aucun résultat de notre cours ne justifie cependant que :

n→+∞lim Z 1

0

dt 1 +t+tn

(∗)= Z 1

0 n→+∞lim dt

1 +t+tn =Z 1

0

dt

1 +t = [ln(1 +t)]10ln(2).

Et cette égalité (∗) est fausse en général : on ne permute pas une limite et une intégrale sans aucune justification !

Tentons donc de justifier cette égalité en faisant la différence : Z 1

0

dt

1 +t+tn −ln(2) =Z 1

0

dt 1 +t+tn

Z 1 0

dt

1 +t =Z 1

0

1

1 +t+tn − 1 1 +t

dt

=Z 1

0

(1 +t)−(1 +t+tn)

(1 +t+tn)(1 +t) dt=Z 1

0

−tn

(1 +t+tn)(1 +t)dt En prenant les valeurs absolues, on obtient :

Z 1 0

dt

1 +t+tn −ln(2) =

Z 1

0

tn

(1 +t+tn)(1 +t)dt

=Z 1

0

tn

(1 +t+tn)(1 +t)dt≤ Z 1

0

tndt= 1 n+ 1. Comme lim

n→+∞

1

n+ 1, on a par le théorème des gendarmes que lim

n→+∞

Z 1 0

dt

1 +t+tn −ln(2) existe et vaut 0, ce qui se réécrit :

n→+∞lim Z 1

0

dt

1 +t+tn = ln(2).

(4)

Exercice 8.4 (FFFF - Oral ESCP 2013) Soit f la fonction définie par

f(x) =Z 2x

x

dt t+ sin(t). 1. Déterminer le domaine de définitionDf de f.

2. Montrer quef est de classeC1 surDf.

3. Déterminer limx→+∞f(x). En déduire limx→−∞f(x).

4. Montrer que l’on peut prolongerf par continuité enx= 0.

On note ˜f la fonction ainsi prolongée.

5. Montrer que ˜f est dérivable sur R. Calculer ˜f0(0).

6. La fonction ˜f est-elle de classeC1 surR?

1. Posons φ:t7→t+ sin(t). φest définie, continue et dérivable sur R, et on a : φ0(t) = 1 + cos(t)≥0

et nul si et seulement sitπ+2πZ, c’est à dire en des points isolés. Ainsiφest strictement croissante, φ(0) = 0, doncφs’annule une unique fois en 0.

Ainsi pour tout x ∈R, la fonction g:t7→ 1

t+ sin(t) est continue sur [x,2x] (ou [2x, x] si x <0). Doncf est définie surR.

2. g étant continue surR+(resp. R), elle admet une primitiveGde classeC1 surR+ (resp.

R). On a donc pour toutx >0 (resp. x <0) :

f(x) =G(2x)−G(x).

Ainsi f est de classe C1 sur R+ (resp. R) comme composée de fonctions de classe C1 et on a pour tout x >0 (resp. x <0) :

f0(x) = 2G0(2x)−G0(x) = 2

2x+ sin(2x) − 1 1 + sin(x). 3. Pour tout x >1, pour toutt∈[x,2x], on a :

1

t+ 1 ≤ 1

t+ sin(t) ≤ 1 t−1 d’où par croissance de l’intégrale (sur un segment) :

ln(2x+ 1

x+ 1) =Z 2x

x

1

t+ 1dt≤f(x)≤ Z 2

x

x 1

t−1dt= ln(2x−1 x−1 ).

On a limx→+∞ln(2x+ 1

x+ 1) = limx→+∞ln(2x−1

x−1 ) = ln(2). Par théorème des gendarmes, limx→+∞f(x) existe et vaut ln(2).

(5)

Notons également que la fonctiongest impaire. Pour toutx6= 0, on a donc par changement de variable u=−t :

f(−x) =Z −2x

−x

g(t) dt=Z 2x

x

g(−u)(−du) =Z 2x

x

g(u) du=f(x) Donc f est une fonction paire. On en déduit en particulier que limx→−∞f(x) = ln(2).

4. Au brouillon. Quand t→0, on a :

t+ sin(t) =t+t+o(t) = 2t+o(t)

donc 1

t+ sin(t) ∼0 1

2t Et donc f(x) ≈ Z 2x

x

dt 2t = 1

2ln(2x x ) = 1

2ln(2). Essayons à présent de justifier ces égalités.

Solution. On a : f(x)−1

2ln(2) =Z 2x

x

dt t+ sin(t) −

Z 2x x

dt

2t =Z 2x

x

t−sin(t) 2t(t+ sin(t))

| {z }

=h(t)

dt

La fonction h est continue sur R+ et surR. Et on a à l’aide d’un développement limité en 0 :

2t(t+ sin(t))∼0 4t2 ett−sin(t)∼0 t3 6. Ainsi on ah(t)∼0 t

24. En particulier les intégralesZ 1

0

h(t) dtetZ 0

−1

h(t) dtsont faussement impropres et convergent. On en déduit pour x >0 :

f(x)−1

2ln(2) =Z 2x

x

h(t) dt=Z 1

x

h(t) dtZ 1

2x

h(t) dt −→

x→0+

Z 1 0

h(t) dtZ 1

0

h(t) dt= 0. De même on montre que lim

x→0f(x)−1

2ln(2) = 0.

On peut donc conclure que f est prolongeable par continuité en 0 en posant ˜f(0) = 1 2ln(2) 5. On a déjà calculer f0(x) pour tout x 6= 0. Après réduction au même dénominateur, on a

pour toutx6= 0 :

f0(x) = 2 sin(x)(1−cos(x)) (2x+ sin(2x))(x+ sin(x)).

À l’aide d’un développement limité au voisinage et d’équivalents usuels, on montre que f0(x)∼0 x

8. On est donc dans la situation suivante :

La fonction ˜f est continue surR, de classeC1 surR, et on a lim

x→0f˜0(x) = 0

Par le théorème de passage à la limite sur la dérivée, on en déduit que ˜f est de classe C1 sur R, et on a ˜f0(0) = 0.

6. On vient de voir que ˜f est bien C1 sur R par le théorème de passage à la limite sur la dérivée.

(6)

Nature d’une intégrale généralisée

Exercice 8.5 (FF)

Déterminer la nature des intégrales généralisées suivantes.

Z +∞

1

e−πtdt ; Z +∞

0

dt (1 + 2t)√

t ; Z +∞

0

1

1 +t+ (tlnt)2 dt ; Z +∞

1 sin1 t

dt Z 1/2

0

√1

tlntdt ; Z +∞

0

1 + sin(x2)

x2 dx ; Z +∞

0

1

ttdt ; Z +∞

0

cos(1t)e−t

t dt ; Z

π 4

0

t

sin(2t)−sin(t)dt

• La fonction f : t 7→ √ 1

tln(t) est continue sur ]0,1/2], donc l’intégrale Z 1/2

0

√1

tlntdt est généralisée en 0. En 0, on a :

√ 1

tln(t) =o1

t

. 1

t ≥0 pour tout t >0.

Z 1/2

0

√1

tdtconverge en tant qu’intégrale de Riemann en 0 d’exposant α= 1/2<1.

Par théorème de comparaison, l’intégrale Z 1/2

0

√1

tlntdtconverge.

• La fonctionf :x7→ 1 + sin(x2)

x2 est continue sur ]0,+∞[, donc l’intégraleZ +∞

0

1 + sin(x2) x2 dx est généralisée en 0 et en +∞.

En 0, on a : 1 + sin(x2)

x2

x→0

1 x2. 1

x2 ≥0 pour tout x >0.

Z 1

0

dx

x2 diverge en tant qu’intégrale de Riemann en 0 d’exposantα= 2≥1.

Par théorème de comparaison, l’intégraleZ 1

0

1 + sin(x2)

x2 dxdiverge, et doncZ +∞

0

1 + sin(x2) x2 dx diverge aussi.

• La fonctionf :t7→ 1

tt =e−tln(t)est continue sur ]0,+∞[, donc l’intégraleZ +∞

0

cos(1t)e−t

t dt est généralisée en 0 et en +∞.

En 0, on a lim

t→0f(t) = e0 = 1 par croissances comparées. Donc l’intégrale est faussement généralisée en 0, et converge donc.

En +∞, on a : t2e−tln(t) = 1

ln(t)2(tln(t))2e−tln(t) → 0 lorsque t → +∞ par croissances comparées.

Donc f(t) =ot12

en +∞. 1

t2 ≥0 lorsquet >0.

(7)

Z +∞

1

dt

t2 converge en tant qu’intégrale de Riemann en +∞d’exposant α= 2>1.

Par théorème de comparaison, l’intégraleZ +∞

1

cos(1t)e−t

t dtconverge, et doncR0+∞cos(1t)e−t

t dt aussi.

• Pour tout t >0, on a : 0≤

cos(1t)e−t

t

t−1/2e−t=t1/2−1e−t

CommeZ +∞

0

t1/2−1e−tdt= Γ(1/2) converge, l’intégraleZ +∞

0

cos(1t)e−t

t dtconverge absol- ument par théorème de comparaison, donc converge.

• La fonction f :t7→

t

sin(2t)−sin(t) est continue sur ]0, π/4] en tant que quotient de fonc- tions continues dont le dénominateur ne s’annule pas. Donc l’intégraleZ

π 4

0

t

sin(2t)−sin(t)dt est généralisée en 0.

En 0 :

Il nous faudrait un équivalent en 0, mais on a une différence au dénominateur, qui nécessite donc de passer par un développement limité :

sin(2t)−sin(t) = 2t+o(t)−(t+o(t)) =t+o(t)∼t.

Ainsi, on a :

f(t) ∼

t→0

√1 t.

√1

t ≥0 lorsque t >0.

L’intégraleZ 1

0

dt

t converge en tant qu’intégrale de Riemann en 0 d’exposantα= 12 <

1.

Par théorème de comparaison, l’intégrale Z

π 4

0

t

sin(2t)−sin(t)dtconverge.

Exercice 8.6 (F)

Déterminer la nature des intégrales généralisées suivantes, et en cas de convergence, calculer leur valeur.

Z +∞

0

t2e−tdt ; Z 1/2

0

1

t(lnt)2dt ; Z +∞

−∞

arctan(t)2

1 +t2 dt ; Z +∞

−∞

tln(t2)

1 +t4 dt ; Z +∞

−∞ ln1 t2

1 t dt.

Exercice 8.7 (F)

Montrer que les intégrales généralisées suivantes convergent et déterminer leur valeur à l’aide d’une intégration par parties.

Z 1 0

lnx

x dx ; Z +∞

0

1

t3e−1/tdt ; Z +∞

0 ln1 + 1 x2

dx.

(8)

Exercice 8.8 (FF - Exemple d’intégrale généralisée semi-convergente) 1. À l’aide d’une intégration par parties, montrer que l’intégrale généraliséeZ +∞

π

sint

t dtconverge.

2. (a) Soit n∈N. Montrer queZ

π

|sint|

t dt≥

n

X

k=2

1

Z (k−1)π

|sint|dt.

(b) Montrer que pour toutk∈N,Z

(k−1)π

|sint|dt= 2.

(c) En déduire que limn→+∞Z

π

|sint|

t dt= +∞. (d) En déduire que l’intégrale généraliséeZ +∞

π

|sint|

t dtdiverge.

Ainsi, l’intégraleZ +∞

π

sint

t dtconverge mais ne converge pas absolument. Elle est ditesemi-convergente. 1. Soit A > π, on fait une intégration par parties sur le segment [π, A] :

+ 1t sin(t)

&

- −1 t2

R

←− −cos(t) Les fonctionst7→ 1

t ett7→ −cos(t) sont bien de classe C1 sur [π, A]. Par IPP, on a : Z A

π

sin(t)

t dt=−cos(t) t

A π

Z A

π

cos(t) t2 dt

= cos(π)

π −cos(A)

A

Z A π

cos(t) t2 dt.

Or on a lim

A→+∞

cos(A)

A = 0 comme produit d’une fonction bornée par une fonction qui tend vers 0. De plus on a :

• pour touttπ :

0≤

cos(t) t2

≤ 1 t2.

Z +∞

π

dt

t2 converge en tant qu’intégrale de Riemann en +∞ avec un exposant >1.

Par théorème de comparaison, Z +∞

π

cos(t)

t2 dt converge absolument, donc converge. Ainsi la limite :

A→+∞lim cos(π)

π −cos(A)

A

Z A π

cos(t) t2 dt existe et est finie, donc lim

A→+∞

Z A π

sin(t)

t dt aussi. On peut donc conclure que l’intégrale R+∞

π

sin(t)

t dtconverge.

2. (a) Soit n∈N. On a par la relation de Chasles : Z

π

|sint|

t dt=

n

X

k=2

Z (k−1)π

|sin(t) t dt.

(9)

De plus pour tout k ∈ J2, nK t ∈ [(k−1)π, kπ], on a |sin(t)|

t ≥ |sin(t)

, d’où par croissance et linéarité de l’intégrale :

Z (k−1)π

|sin(t)

t dt≥ 1

Z (k−1)π

|sin(t)|dt.

D’où finalement l’inégalité : Z

π

|sint|

t dt

n

X

k=2

1

Z (k−1)π

|sint|dt.

(b) La fonctiont7→ |sin(t)|étantπ-périodique, on a pour toutk∈N que : Z

(k−1)π

|sin(t)|dt=Z π

0

|sin(t)|dt=Z π

0 sin(t) dt car sin est positif sur [0, π]. Enfin on a :

Z π

0 sin(t) dt= [−cos(t)]π0 = 2. D’où le résultat.

(c) On en déduit que pour tout n∈N : Z

π

|sint|

t dt

n

X

k=2

2 kπ.

Or on a lim

n→+∞

n

X

k=2

2

car la série X1

k est divergente. Par théorème d’encadrement, on en déduit que :

n→+∞lim Z

π

|sint|

t dt= +∞.

Par suite, l’intégrale généralisée Rπ+∞|sint|

t dtest divergente.

Exercice 8.9 (F)

Déterminer la nature des intégrales suivantes et préciser leur valeur en cas de convergence en utilisant les changements de variable indiqués entre parenthèses.

Z +∞

1

lnx

x2 dx (poser t= lnx) ; Z +∞

0

1

et+ 1dt (poseru=et) Z 1

0

1

u(1−lnu)2 du (poser u=ex) ; Z +∞

0

1 (x+ 1)√

xdx (poser u=√ x)

Exercice 8.10 (F)

Étudier la nature des intégrales suivantes (on utilisera si nécessaire un changement de variable affine).

Z 0

−∞x2exdx ; Z 3

0

√ dx

−x2+ 2x+ 3 ; Z 1

1 2

lnt

(1−t)52dt ; Z +∞

−∞ e−2x2+12xdx.

(10)

Rappel. Changement de variables affine.

Un changement de variables affine est un changement du typeϕ(t) =at+b aveca∈R et b∈R. Un tel changement de variables est automatiquement licite, on ne vous demandera donc pas de justifier dans ce cas la classe C1 et la stricte monotonie. On rédigera donc simplement de la manière suivante :

« On effectue un changement de variables affine, donc licite ».

Notons enfin qu’un changement de variables affine ne sera pas forcément précisé dans l’énoncé. C’est à vous dans ce cas de figure d’en être à l’initiative.

• Effectuons le changement de variablest=−xdans l’intégraleZ 0

−∞

x2exdx. Ce changement de variables étant affine, il est licite. De plus, on a t : +∞ → 0 lorsque x : −∞ → 0, et dt=−dx.

Par le théorème de changement de variables, les intégralesZ 0

−∞

x2exdxetJ =Z 0

+∞(−t)2e−t(−dt) = Z +∞

0

t2e−tdt sont de même nature, et en cas de convergence sont égales. Or J = Γ(3), donc elle converge et vaut 2! = 2. On peut donc conclure queZ 0

−∞x2exdxconverge et vaut 2.

• Commençons tout d’abord par factoriser le polynôme du second degré au dénominateur.

Après calcul du discriminant et des racines, on a :

−x2+ 2x+ 3 =−(x−3)(x+ 1) = (3−x)(x+ 1).

On notera en particulier que cette quantité est strictement positive sur [0,3[, de sorte que f : x 7→ √ 1

−x2+ 2x+ 3 est continue sur [0,3[. L’intégrale Z 3

0

dx

√−x2+ 2x+ 3 est donc généralisée en 3.

En 3, on a :

√ 1

−x2+ 2x+ 3 = 1

p(3−x)(x+ 1) ∼

x→3

1 2p(3−x).

1

p(3−x) ≥0 pour tout 0≤x≤3.

L’intégrale Z 3

0

dx

p(3−x) converge, en tant qu’intégrale de Riemann en 3, d’exposant α= 12 <1.

Par théorème de comparaison, on en déduit que Z 3

0

√ dx

−x2+ 2x+ 3 converge.

• Effectuons le changement de variables x = 1−t, affine donc licite. On a dx = −dt, et x: 1/2→0 lorsquet: 1/2→1. Par le théorème de changement de variables, les intégrales Z 1

1/2

ln(t)

(1−t)5/2 dt etJ =Z 0

1/2

ln(1−x)

x5/2 (−dx) =Z 1/2

0

ln(1−x)

x5/2 dx sont de même nature.

(11)

Pour l’intégrale J, la fonction f :t 7→ ln(1−x)

x52 est continue sur ]0,1/2], donc l’intégrale Z 1/2

0

f(x)dx est généralisée en 1.

En 1, on a : f(x) ∼

x→0

−x

x52 =− 1 x3/2. 1

x3/2 ≥0 pour tout x≥0.

Z 1/2

0

1

x3/2dxdiverge en tant qu’intégrale de Riemann en 0 d’exposant α= 3/2≥1.

Par théorème de comparaison, l’intégrale J diverge, et donc l’intégrale Z 1

1/2

ln(t) (1−t)5/2 dt également.

Faire une factorisation canonique du polynôme du second degré apparaissant dans l’exponentielle. Après changement de variables affine, on se ramènera ainsi à une intégrale de Gauss.

Astuce.

On a :

−2x2+12x=−2(x2−6x) =−2(x2−6x+9)+18 =−2(x−3)2+18 =−

2(x−3)2+18. Effectuons alors le changement de variables t =√

2(x−3), affine donc licite. On a dt=

√2dx, ett:−∞ →+∞lorsquex:−∞ →+∞.

Par le théorème de changement de variables, les intégrales Z +∞

−∞

e−2x2+12xdx et J = Z +∞

−∞ e−t2+18 dt

√2 = e18

√2 Z +∞

−∞ e−t2dt sont de même nature. Or J est une intégrale de Gauss, donc converge et vaut e18

√2

π. DoncZ +∞

−∞

e−2x2+12xdx converge également et vaut e18qπ2.

Exercice 8.11 (FF)

1. (a) À l’aide du changement de variable y = 1

x, montrer que les intégrales Z 1

0

lnx

1 +x2dx et Z +∞

1

lnx

1 +x2dx convergent et sont de valeurs opposées.

(b) Que peut-on en déduire sur l’intégraleZ +∞

0

lnx 1 +x2dx?

2. Soita >0. À l’aide d’un changement de variable, prouver la convergence et déterminer la valeur de l’intégrale Z +∞

0

lnx a2+x2dx.

Exercice 8.12 (FFFF - QSP ESCP 2016)

Soit f une fonction continue sur [1,+∞[ telle que Z +∞

1

f(t) dt converge. Montrer que Z +∞

1

f(t) t dt converge également.

(12)

Notons pour commencer qu’il n’est pas possible d’utiliser la majoration f(t)

tf(t) car f n’est pas forcément positive, ce qui exclu également d’utiliser les théorèmes de comparaison.

L’astuce ici est d’utiliser une intégration par parties. Pour cela, f étant continue sur [1,+∞[, on note F l’unique primitive def sur cet intervalle s’annulant en 1, c’est à direF(x) =Z x

1

f(t) dt. Pour tout x >1, on a :

+ 1t f

&

- −t12 R

←− F

Les fonctionsF ett7→ 1

t sont de classe C1 sur [1,+∞[, on obtient : Z x

1

f(t)

t dt= F(x) x +Z x

1

F(t) t2 dt.

Puisque Z +∞

1

f(t) dt converge, F admet une limite finie en +∞, qu’on notera `. Donc on a

x→+∞lim F(x)

x = 0.

D’autre part, on a par définition de la limite (avec ε= 1) :

∃A >1, ∀t≥A, `−1≤F(t)≤`+ 1.

Ainsi en posant M = max(|`−1|,|`+ 1|), on a pour tout tA,|F(t)| ≤M. On en déduit donc que

F(t) t2

M t2

Par théorème de comparaison, on en déduit que l’intégrale Z +∞

A

F(t)

t2 dt converge absolument, donc converge. Il en est donc de même deZ +∞

1

F(t)

t2 dt. AinsiZ x

1

F(t)

t2 dtadmet une limite finie quand x→+∞.

On peut donc conclure que Z x

1

f(t)

t dt admet une limite finie quand x → +∞, de sorte que Z +∞

1

F(t)

t2 dt converge.

Exercice 8.13 (FFFF) 1. Montrer que l’intégraleZ 1

0

t−1

ln(t)dt converge. On note I sa valeur.

2. À l’aide du changement de variables u=−ln(t), montrer queI =Z +∞

0

e−ue−2u

u du.

3. Montrer queI = lim

ε→0+

Z ε

e−u u du. 4. En déduire queI = ln(2).

(13)

1. La fonction f :t7→ t−1

ln(t) est continue sur ]0,1[. Donc l’intégrale est généralisée en 0 et en 1.

• En 0 : on a f(t)∼0 −1

ln(t) et lim

t→0

−1

ln(t) = 0. Donc l’intégrale est faussement impropre en 0. Elle converge donc.

• En 1 : on a ln(t)∼1 (t−1), donc f(t)∼1 1 et l’intégrale est faussement impropre en 1. Elle converge donc.

Ainsi l’intégrale Z 1

0

t−1

ln(t) dtconverge.

2. On poseu=ϕ(t) =−ln(t) qui est C1 et strictement monotone sur ]0,1[. Donc le change- ment de variables est licite. On a u : +∞ →0 lorsquet : 0→ 1,t =e−u, dt=−e−udu. Les intégrales en jeu sont donc de même nature, c’est à dire convergentes d’après 1., et on a l’égalité :

I =Z 0

+∞

e−u−1

−u (−e−u) =Z +∞

0

e−ue−2u u du.

3. On a I = lim

ε→0+

Z +∞

ε

e−ue−2u

u du. De plus pour toutε >0, on a : Z +∞

ε

e−ue−2u

u du=Z +∞

ε

e−u u du

Z +∞

ε

e−2u u du possible car toutes les intégrales en jeu convergent. En effet, u 7→ e−u

u est continue sur [ε,+∞[, donc l’intégrale Z +∞

ε

e−u

u duconverge. En +∞ :

e−u u =o

1 u2

,

• 1 u2 ≥0,

Z +∞

1

1

u2 du converge (intégrale de Gauss en +∞).

Par théorème de comparaison, l’intégraleZ +∞

ε

e−u

u du converge. On montre de même que Z +∞

ε

e−2u

u du converge aussi. On peut donc poursuivre notre calcul. Par changement de variable affine (donc licite) v= 2u dans cette dernière intégrale, on a

Z +∞

ε

e−2u

u du=Z +∞

e−v v/2

dv

2 =Z +∞

e−v v dv.

On en déduit enfin que : Z +∞

ε

e−ue−2u

u du=Z +∞

ε

e−u u du−

Z +∞

e−u

u du=Z

ε

e−u u du Ainsi on a bien I = lim

ε→0

Z ε

e−u u du.

(14)

4. Brouillon. On a quand u→0, e−u u0 1

u, et donc quandε→0,Z

ε

e−u u du

Z ε

du u = ln(2). Reste à justifier ces égalités.

Rédaction. On a : Z

ε

e−u

u du−ln(2) =Z

ε

e−u u du−

Z ε

du

u =Z

ε

e−u−1 u

| {z }

=g(u)

du.

g est une fonction continue sur R, et on a g(u) ∼0 −u

u =−1. Donc g est prolongeable par continuité en 0. En particulier, l’intégraleZ 1

0

g(u) du est faussement impropre en 0, et converge donc. On en déduit alors que :

Z ε

g(u) du=Z 1

ε

g(u) duZ 1

g(u) du−→

ε→0

Z 1 0

g(u) duZ 1

0

g(u) du= 0. On peut donc conclure que :

I = lim

ε→0

Z ε

e−u

u du= ln(2) d’où le résultat souhaité.

Suites et fonctions définies par des intégrales généralisées

Exercice 8.14 (FF)

Soit f la fonction définie parf(x) =Z +∞

1

√ 1

1 +tx+2dt. 1. Montrer que l’ensemble de définition def est ]0,+∞[.

2. Montrer que la fonctionf est décroissante sur ]0,+∞[. En déduire que f admet une limite finie en +∞.

3. Montrer que pour toutx >0, 0≤f(x)≤ 2

x. En déduire la limite def en +∞. Exercice 8.15 (FF)

Pour x∈R, on note, sous réserve de convergence, f(x) =Z +∞

0

e−t

t cos(xt) dt.

1. Montrer que, pour tout x ∈ R, l’intégrale définissant f(x) converge absolument. Ainsi, f est une fonction définie sur R.

2. Montrer quef est paire et que pour tout x∈R,|f(x)| ≤Γ(1/2).

3. (a) Montrer que pour tout (a, b)∈R2, on a|cos(a)−cos(b)| ≤ |a−b|. (b) En déduire que pour tout (x, x0)∈R2, on a |f(x)−f(x0)| ≤ Γ(1/2)

2 |x−x0|. (c) Montrer quef est continue sur R.

Exercice 8.16 (FF - Étude d’un reste)

Soit f la fonction définie pour toutx∈]0,+∞[ parf(x) =Z +∞e−t dt.

(15)

1. Montrer que la fonctionf est bien définie, préciser ses variations et ses limites en +∞ et en 0.

2. (a) Montrer que pour toutx >0, f(x) = e−x x

Z +∞

x

e−t t2 dt.

(b) En déduire que pour toutx >0, e−x

x

1−1 x

f(x)≤ e−x x . (c) Donner un équivalent simple def(x) quandx tend vers +∞. 3. (a) Montrer que pour toutx∈]0,1[, l’intégrale g(x) =Z 1

x

1−e−t

t dt est bien définie.

(b) Montrer queg admet une limite finie lorsque x tend vers 0.

(c) En déduire quef(x)∼

0 −lnx.

4. Soit ϕla fonction définie pour toutx∈]1,+∞[ parϕ(x) =Z +∞

lnx

e−t t dt.

Montrer queϕest une fonction de classeC sur ]1,+∞[ et déterminer sa dérivée.

Exercice 8.17 (FF)

Pour n∈N, on pose In=Z +∞

0

dt (1 +t2)n+1.

1. Justifier la convergence des intégrales généralisées In pour n∈N.

2. Montrer que la suite (In)n∈N est décroissante et qu’elle converge.

3. Montrer, grâce à une intégration par parties, que : ∀n∈N, InIn+1= 1 2n+ 2In. 4. Montrer alors que pour toutn∈N, on aIn= (2n)!

22n(n!)2 π 2.

Comparaison série intégrale

Exercice 8.18 (FF - Théorème de comparaison série/intégrale - )

On considère une fonctionf continue, décroissante et strictement positive sur [p,+∞[ où p∈N. On pose pour tout entiernp:

un=Z n

p

f(t)dt et vn=

n

X

k=p

f(k).

1. On montre dans cette partie que (un) et (vn) sont de même nature (Théorème de comparaison série-intégrale).

(a) Soit np+ 1. Justifier que pour toutpkn−1, f(k+ 1)≤

Z k+1 k

f(t)dtf(k). (b) En déduire que pour toutnp+ 1, vnf(p)≤unvn−1.

(c) Conclure que les suites (un) et (vn) sont de même nature.

2. Application. Étude de la série de Bertrand S= X

n≥2

1 nln(n)β.

(16)

(a) Montrer que si β≤0, alors la sérieS diverge.

(b) On supposeβ >0. Montrer que l’intégrale Z +∞

2

dt

t(ln(t))β est convergente si et seulement siβ >1.

On effectuera le changement de variable u= ln(t).

(c) Conclure que S converge si et seulement si β >1.

1. (a) Puisque f est décroissante, on a pour toutpkn−1 et pour tout t∈[k, k+ 1] : f(k+ 1)≤f(t)≤f(k).

D’où par croissance de l’intégrale : Z k+1

k

f(k+ 1) dtZ k+1

k

f(t) dtZ k+1

k

f(k) dt.

Ce qui se réécrit :

f(k+ 1)≤ Z k+1

k

f(t) dtf(k).

Remarque. Ces inégalités peuvent se retrouver graphiquement : l’air du rectangle bleu est plus petit que l’air du domaine vert, lui même plus petit que l’air du rectangle jaune.

x y

Cf

f(k+ 1) f(k)

k k+ 1

(b) Pour tout np+ 1, on somme ces inégalités pour tout pkn−1 :

n−1

X

k=p

f(k+ 1)≤

n−1

X

k=p

Z k+1 k

f(t) dt

n−1

X

k=p

f(k)

soit encore (en faisant un glissement d’indice pour le terme de gauche, et à l’aide de la relation de Chasles pour regrouper toutes les intégrales en une seule dans le terme du milieu) :

vnf(p)≤ Z n

p

f(t) dt=unvn−1.

(c) Puisque f est positive, les suites (un) et (vn) sont croissantes. Elles convergent donc si et seulement si elles sont majorées.

(17)

• Supposons que (un) converge, alors elle est majorée par un réel M > 0. Mais alors pour toutnp+ 1, on a :

vnf(p) +unf(p) +M.

Ainsi (vn) est majorée, elle converge donc.

• Supposons cette fois que (vn) converge. Alors elle est majorée parN >0, et on a pour toutnp+ 1 :

unvn−1N.

(un) est donc croissante majorée, elle converge donc.

On a donc montré que (un) converge si et seulement si (vn) converge. Ces suites sont donc de même nature.

À retenir. Comparaison séries/intégrales.

Les méthodes utilisées dans cette première question sont à retenir. Elles font très souvent l’objet de questions dans les sujets de concours. Il faudra dans ce cas partir des inégalités de la question 1.(a), et les sommer comme cela a été fait dans la question 1.(b).

2. (a) Supposons queβ ≤0. On a pour toutn≥3 : 1

nln(n)β = ln(n)−β

n ≥ 1

n ≥0

La série harmonique étant divergente, on en déduit par théorème de comparaison que S diverge dans ce cas.

(b) On pose u = ϕ(t) = ln(t). ϕ est strictement croissante et C1 sur ]2,+∞[. De plus on a u: ln(2) → +∞ lorsquet: 2 →+∞, t=eu et dt=eudu. Par le théorème de changement de variables, l’intégraleZ +∞

2

dt

t(ln(t))β est de même nature que l’intégrale

: Z +∞

ln(2)

eudu

eu(u)β =Z +∞

ln(2)

du (u)β.

Or cette intégrale converge si et seulement si β >1 comme intégrale de Riemann en +∞.

(c) Posons f :t∈[2,+∞[7→ 1

tln(t)β. f est continue comme quotient de fonctions contin- ues dont le dénominateur ne s’annule pas. Elle est de plus décroissante et strictement positive sur [2,+∞[.

Par le théorème de comparaison série - intégrale établi à la question 1., la série S est de même nature que la suite (un) définie par :

∀n≥2, un=Z n

2

f(t) dt.

On a deux cas :

• Siβ >1, lim

x→+∞

Z x 2

f(t) dt existe et est finie d’après la question 2.(b). Par carac- térisation séquentielle de la limite, la suite (un) converge vers cette même limite finie.

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