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1 - D´emontrer que x·f(x

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

I.F.P. 2002–03, D.M. 3 R. Moch´e, G. Tuynman

Universit´e des Sciences et Technologies de Lille U.F.R. de Math´ematiques Pures et Appliqu´ees

IFP Ann´ee 2003-04

Devoir no3

A rendre dans la semaine du 8 d´` ecembre 2003 Exercice 1

D´emontrer que pour tout entier n≥1, l’int´egrale de Riemann impropre un =

Z 1

0

(logx)n

√1−x2 dx

est absolument convergente, puis ´etudier le comportement asymptotique de la suite (un, n≥1).

Exercice 2

Soit f : [0,+∞[−→[0,+∞[ une fonction d´ecroissante λ-int´egrable sur [0,+∞[.

1 - D´emontrer que

x·f(x)−−−−→

x→+∞

0.

Indication. On pourra comparer les int´egrales Z +∞

0

f·1[x

2,x]dλ = Z x

x 2

f dλ et

Z +∞

0

f dλ.

2 - Peut-on trouverα >1 tel que xα·f(x)−−−−→

x→+∞

0 ? Probl`eme

L’int´erˆet de ce probl`eme est d’´etudier des sommes qui pourraient avoir le mˆeme rˆole d’encadrement et d’approximation que les sommes de Darboux de l’int´egrale de Riemann d’une fonction continue sur un intervalle compact dans le cas de l’int´egrale de Riemann impropre d’une fonction continue sur R+ = [0,+∞[.

Soitf une fonction continue de R+ dansR+. Nous lui associons deux suites (ϕn, n ≥1) et (ψn, n≥1) de fonctions ´etag´ees ainsi d´efinies sur R+ :

(1) ∀n ≥1, ϕn=

n2−1

X

k=0

an,k·1[k

n,k+1n [ et ψn =

n2−1

X

k=0

An,k·1[k n,k+1n [

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I.F.P. 2002–03, D.M. 3 R. Moch´e, G. Tuynman

o`u, pour tous entiers n ≥1 et k, 0≤k ≤n2−1, (2) an,k= min (f(x), k

n ≤x≤ k+ 1

n ) et An,k= max (f(x), k

n ≤x≤ k+ 1 n ).

Commentaire. Ces suites de fonctions ´etag´ees n’ont aucune raison d’ˆetre monotones.

1 -D´emontrer que

(3) ∀n ≥1, ϕn ≤f·1[0,n[≤ψn

et que

(4) lim

n→+∞ϕn = lim

n→+∞ψn=f.

Commentaire. Les suites Z

R+

ϕndλ , n≥1 et

Z

R+

ψndλ , n≥1

pourraient jouer, pour l’int´egrale de Riemann impropre

Z

R+

f dλ, voir 1, un rˆole analogue aux sommes de Dar- boux. D’apr`es (3),

Z +∞

0

ϕndλ ≤ Z +∞

0

f dλ et Z n

0

f dλ≤ Z +∞

0

ψndλ,

mais il n’y a aucune raison que l’on ait Z +∞

0

f dλ≤ Z +∞

0

ψndλ, si bien que l’on peut d´ej`a dire que les propri´et´es d’encadrement des sommes de Darboux ne sont pas v´erifi´ees.

Nous passons maintenant aux propri´et´es d’approximation de ces suites d’int´egrales.

2 -D´emontrer que si f estλ-int´egrable sur R+, (5)

Z +∞

0

ϕndλ−−−−→

n→+∞

Z +∞

0

f dλ.

3 - D´emontrer que la propri´et´e (5) est ´egalement vraie dans le cas o`u f n’est pas λ- int´egrable surR+.

4 -D´emontrer que dans le cas o`u f n’est pas λ-int´egrable sur R+, (6)

Z +∞

0

ψndλ−−−−→

n→+∞

Z +∞

0

f dλ.

1Il s’agit de Z +∞

0

f(x)dx, mais on sait que pour une fonction continue0, Z

R+

f dλet Z +∞

0

f(x)dx ont la mˆeme signification, `a condition d’admettre, ce que nous faisons, qu’une int´egrale de Riemann impropre puisse valoir +∞. Dans ce probl`eme (et ceci est vrai aussi pour l’exercice 2, sachant que toute fonction monotone sur un intervalle compact est Riemann-int´egrable, Lebesgue-int´egrable, les int´egrales ´etant ´egales) toutes les int´egrales, qui sont ´ecrites comme des int´egrales de Lebesgue, peuvent ˆetre consid´er´ees comme des int´egrales de Riemann.

2

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I.F.P. 2002–03, D.M. 3 R. Moch´e, G. Tuynman

5 - Nous allons maintenant montrer que la propri´et´e d’approximation (6) peut tomber en d´efaut dans le cas o`uf estλ-int´egrable sur R+ en exhibant un contre-exemple.

5.a - On appelle fonction triangulaire de base [a, b] et de hauteur h (0≤a < b, h > 0) la fonction d´efinie sur R+ par :

g(x) = 2h·x−a

b−a si a ≤x≤ a+b

2 ; = 2h·b−x

b−a si a+b

2 ≤x≤b; = 0 sinon.

Combien vaut l’int´egrale Z b

a

g dλ ? 5.b - Pour tout entier n≥1, on pose

sn =

n

X

k=1

1

k, mn = sn+sn+1

2 , an=mn− 1

4n3, bn=mn+ 1 4n3,

et on suppose maintenant que pour tout entiern≥1,f est ´egale sur [an, bn] `a la fonction triangulaire de base [an, bn] et de hauteur 4n, et qu’elle est nulle ailleurs. D´emontrer que

Z +∞

0

f dλ=

+∞

X

n=1

1 n2· 5.c - D´emontrer que

Z +∞

0

ψndλ−−−−→

n→+∞ +∞, ce qui montre que la propri´et´e (6) n’est pas v´erifi´ee.

Indication. Si l’intervalle [kn,k+1

n ], n≥1, 0≤k ≤n2−1, contient un point de la suite (mn, n ≥1), not´e mp, la fonction ψn vaut au moins 4p sur l’intervalle [kn,k+1

n [, donc Z k+1n

k n

ψndλ≥ 4p n ·

L’int´egrale Z +∞

0

ψndλ est donc minor´ee par la somme de ces quantit´es. On d´emontrera que cette somme tend vers +∞.

6 - La propri´et´e (5) s’´etend-elle au cas d’une fonction continue f de R+ dans R, λ- int´egrable surR+?

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