Terminale S Analyse
Ce qu’il faut savoir
Cettefiche est un résuménon rigoureuxdes formules et méthodes vues en TS
1 Fonction exponentielle
Définition : Il existe une unique fonctionf telle quef′=f etf(0) = 1.
propriétés analytiques :
• strictement positive
• strictement croissante
• lim
x→−∞ex= 0 et lim
x→+∞ex= +∞.
• Dérivation (eu)′=u′eu. propriétés algébriques :
• ex+y= exey
• ex−y=eexy
• (ex)n= enx −2 −1 1 2
1 2 3 4 5 6 7
O ~ı
~
2 Fonction logarithme népérien
Définition : six >0, ln(x) est le nombre dont l’exponentielle vautx.
propriétés analytiques :
• ln(1) = 0 et ln(e) = 1
• pour toutx, ln(ex) =x
• pour toutx >0,eln(x)=x
• strictement croissante sur ]0; +∞[.
• lim
x→0+ln(x) =−∞et lim
x→+∞ln(x) = +∞.
• Dérivation : Si pour toutx,u(x)>0, ln(u)′=uu′ propriétés algébriques :
Six >0 ety >0 alors
• ln(xy) = lnx+ lny
• ln(xy) = lnx−lny
• ln(xn) =nlnx.
1 2 3 4 5 6 7
1 2 3
−3
−2
−1O ~ı
~
3 Dérivation
Fonction Fonction dérivée u+v u′+v′
ku ku′
u×v u′×v+v′×u
u v
u′v−v′u v2
Fonction Fonction dérivée
eu u′eu
ln(u) u′
u unavecn∈Z⋆ nu′un−1
√u u′
2√ u
4 Étude de courbe
• Équation de la tangente ena:y=f′(a)(x−a) +f(a).
• Intersection avec l’axe (Ox) : on cherchextel quef(x) = 0
• Intersection avec l’axe (Oy) :f(0) =· · ·
• Tangente parallèle à l’axe (Ox) : on cherchextel quef′(x) = 0
• Position relative deCf etCg : Étude du signe def(x)−g(x)
• Montrer qu’une équation a une unique solution : Résolution ou TVI
5 Intégration
Définition : Sifest une fonctionpositiveetconti- nue, on noteRabf(x)dxl’aire, exprimée en unités d’aire, de la région du plan délimitée par la courbeC, l’axe des abscisses et les droites d’équationsx=aetx=b.
1 2 3 4 5
1 2 3
−1
−2
−3a b
C
Rb
af(x)dx=A Propriétés :
• Valeur moyenne :m=b−a1 Rabf(x)dx.
• Relation de Chasles :Racf(x)dx+Rcbf(x)dx=Rabf(x)dx.
• Linéarité :Rab
mf(x) +ng(x)dx=mRabf(x)dx+nRabg(x)dx.
• Relation d’ordre : Sif(x)< g(x) sur [a;b] alorsRabf(x)dx <Rabg(x)dx.
• Calcul :Rabf(x)dx=F(b)−F(a) oùF est une primtive def.
Terminale S Suite
Ce qu’il faut savoir
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1 Généralités
• sens de variation : étude du signe deun+1−un
• théorème de comparaison : Siun�vnet lim
n7→+∞un= +∞alors lim
n7→+∞vn= +∞
• théorème des gendarmes : Siun�vn�wnet lim
n7→+∞un= lim
n7→+∞wn=lalors lim
n7→+∞vn=l
• théorème limite monotone : toute suite croissante et majorée converge
2 Suites arithmétiques
• relation récursive :un+1=un+r
• prouver qu’une suite est arithmétique :un+1−un= constante
• prouver qu’une suite n’est pas arithmétique :u2−u16=u1−u0
• relation explicite :un=u0+n×r
• somme des termes :u0+· · ·+un= (n+ 1)u0+u2 n=nb termepremier+dernier
• limites :±∞suivant signe der 2
3 Suites géométriques
• relation récursive :un+1=q×un
• prouver qu’une suite est géométrique :uun+1n = constante
• prouver qu’une suite n’est pas géométrique : uu216=uu10
• relation explicite :un=u0×qn
• somme des termes :u0+· · ·+un=u01−qn+1
1−q = 1erterme×1−qnb terme1−q
• limites :
⋄ ±∞siq >1
⋄ 0 si−1< q <1
⋄ u0 siq= 1
⋄ pas de limite siq�−1
4 Démonstration par récurrence
Avec une égalité : on part de u
k+1et l’on revient à u
kSoit (un) la suite définie paru0= 0 et pour tout entier natureln,un+1= 2un+ 1. Montrer par récurrence que pour tout entier natureln, on aun= 2n−1.
1. Initialisation : Pourn= 0,
• d’une partu0= 0
• d’autre part 20−1 = 1−1 = 0.
donc la propriété est vraie au rang 0.
2. Hérédité : On suppose qu’il existe un rangktel queuk= 2k−1. Il faut montrer que la propriété est vraie au rangk+ 1.
uk+1 = 2uk+ 1
HR= 2(2k−1) + 1
dvp= 2×2k−2 + 1
prop= 2k+1+ 1 donc la propriété est donc vraie au rangk+ 1.
3. Conclusion :La propriété est vraie au rang 0 et est héréditaire. Elle est donc vraie pour tout entiern�0.
∀ninN, un= 2n−1
Avec une inégalité : on part de l’hypothèse de récurrence
Soitaun réel strictement positif. Démontrons par récurrence que pour tout entier natureln, (1 +a)n�1 +na.
1. Initialisation : Pourn= 0,
• d’une part (1 +a)0= 1
• d’autre part 1 + 0×a1.
La propriété est vraie au rang 0.
2. Hérédité : On suppose qu’il existe un rangktel que (1 +a)k�1 +ka Il faut montrer que la propriété est vraie au rangk+ 1.
(1 +a)k � 1 +ka (1 +a)k(1 +a) � (1 +ka)(1 +a)
(1 +a)k+1 � 1 +a+ka+ka2
orka2est positif donc 1 +a+ka+ka2>1 +a+ka= 1 + (k+ 1)adonc (1 +a)k+1�1 + (k+ 1)a
La propriété est donc vraie au rangk+ 1.
3. Conclusion :La propriété est vraie au rang 0 et est héréditaire. Elle est donc vraie pour tout entier naturel.
∀a∈R+∗, ∀n∈N(1 +a)n�1 +na
Terminale S Probabilités
Ce qu’il faut savoir
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1 Loi binomiale
Définition : Une variable alétoireX suit uneloi binomialesi
• on repètenfois de façonindépendanteune expérience aléatoire ;
• l’experience est à2issues :Succèsde probabilitépetEchecde probabilité1-p;
• la variableXcompte le nombre deSuccèsau cours desnexpériences.
On note parfoisX֒→B(n;p) Calculs :
• P(X=k) =nkpk(1−p)n−k(à la calculatrice)
• Espérance :E(x) =n×p
• Variance :V(x) =n×p×(1−p)
• Écart-type :σ=qn×p×(1−p)
• Intervallefluctuation : Sin�30 ;np�5 ;n(1−p)�5, L’intervalle defluctuation à 95% d’une fréquence, pour un échantillon de taillen, selon la loi binomiale de paramètre netpest :
[a n ; b
n] où
( aest le plus petit entier tel queP(X�a)>0,025 best le plus petit entier tel queP(X�b)�0,975
2 Probabilités conditionnelles
Formules :
• événement contraire :p(A) = 1−p(A)
• union :p(A∪B) =p(A) +p(B)−p(A∩B)
• probabilité conditionnelle :pA(B) =p(A∩B)p(B)
• intersection :p(A∩B) =p(A)×pA(B)
• formule probabilités totales :p(B) =p(A∩B) +p(A∩B)
• indépendance :AetBindependant ssip(A∩B) =p(A)× p(B) doncpA(B) =p(B)
�
A
p(A)
pA(B) B
pA(B) B
A
1−p(A)
pA(B) E
p E
A(B)
3 Variables aléatoires continues
Cas général
• Définition :P(c�X�d) =Rcdf(t)dt
• Propriété :f doit vérifier la propriétéRabf(t)dt= 1
• Esperance :E(X) =Rabtf(t)dt
c d
f
Loi uniforme sur intervalle [a ;b]
• fonction de densité :b−a1 pourx∈[a, b] et 0 sinon
• Probabilité :P(c�X�d) =d−cb−a
• Esperance :E(X) =a+b2
a b
1 b−a
Loi exponentielle
• fonction de densité :f(t) =λe−λtsur [0; +∞[
• Probabilité :P(c�X�d) =e−λc−e−λd P(X�c) =e−λc
• Propriété de durée de vie sans vieillissement : PX�c(X�c+h) =P(X�h).
• Esperance :E(x) =λ1
0.2 0.4 0.6
1 2 3 4 5 6
P(1�X�3)
Loi normale
Définition : Une variable aléatoireXà valeurs dansRsuit la loi normale centrée réduite, notéeN(0; 1), si sa densité de probabilité est la fonction définie surRpar
f(t) = 1
√2πe−t
2 2.
On utlise souvent la symétrie de la courbe pour calculer des probabilités lorsque l’on en connait une.
0.1 0.2 0.3 0.4
2 4
−2
−4
Probabilités d’événements classiques :
SoitX une variable aléatoire suivant une loi normaleN(m,σ2). Alors
• P(m−σ�X�m+σ)≈0,68 ;
• P(m−2σ�X�m+ 2σ)≈0,95 ;
• P(m−3σ�X�m+ 3σ)≈0,997.
Seuils usuels :
u0,05≈1,96 ce qui signifie queP(−1,96�X�1,96)≈0,95.
u0,01≈2,58 ce qui signifie queP(−2,58�X�2,58)≈0,99.
Terminale S Nombre Complexe
Ce qu’il faut savoir
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1 Forme algébrique
Définition :
• On appelleensemble des nombres complexesl’ensemble des nombres de la forme x+ iy, oùx∈R,y∈Ret i est un nombre vérifiant i2=−1. Cet ensemble est notéC.
• L’écriturez=x+ iyest appelléeforme algébriquedu nombrez.
• Le réelxest appelépartie réelledu complexezet notéRe(z).
• Le réelyest appelépartie imaginairedu complexezet notéIm(z).
• Le nombrez=x−iyest appeléconjugué dez. Il sert, entre autre, à rendre réel des dénominateurs afin d’obtenir des formes algébriques.
Exemple : On donnez1=−2 + 3i etz2= 4−i
1. z1+z2= (−2 + 3i) + (4−i) =−2 + 4 + i(3−1) = 2 + 2i ; 2. 2z1= 2(−2 + 3i) =−4 + 6i ;
3. z1×z2= (−2 + 3i)(4−i) =−8 + 2i + 12i−3i2=−8 + 14i−(−3) =−5 + 14i.
4. z3= 2
3 + i= 2(3−i)
(3 + i)(3−i)=6−2i
9−i2 =6−2i 10 =3
5−1 5i.
5. z4=1 + 2i
5−6i=(1 + 2i)(5 + 6i)
(5−6i)(5 + 6i)=5 + 6i + 10i + 12i2
52−(6i)2 =5 + 16i−12
25−36(−1)=−7 + 16i 61 . Propriétés :
1. z=z; 2. z+z= 2Re(z) ; 3. z−z= 2iIm(z).
Équation du second degré et nombres complexes :
On considère l’équationaz2+bz+c= 0 oùa,betcsont trois nombres réels.
On poseΔ=b2−4ac.
• siΔ>0, l’équation admet deux solutionsx1=−b+√ Δ
2a etx2=−b−√ Δ 2a ;
• siΔ= 0, l’équation admet une solution doublex=− b 2a;
• siΔ<0, l’équation n’admet pas de solution dansRmais admet deux solutions conju- guées dansC:z1=−b+ i√
−Δ
2a etz2−z1=−b−i√
−Δ
2a .
2 Forme trigonométrique
Définitions :
• À tout pointMde coordonnées (x;y), on associe lenombre complexez=x+iy.
• Ce nombre complexe est appeléaffixedu pointM.
• M est lepoint imagedez.
• Soit un pointMd’affixezdans le plan complexe ;
⋄ la distanceOMest appeléemoduledezet notée|z|;
⋄ une mesure de (→u,−OM) est appelée−−−−−−→ argumentdezet
notée arg(z). O ~u
~v
��
M
H x
y θ r
• L’écriturez=r(cosθ+ i sinθ) est appelléeforme trigonométriquedu nombrez. Elle est parfois notéez= [r,θ].
Propriétés des modules : Pour tout nombre complexezetz′, on a :
• Conjugué :|z|=|z|etarg(z) =−arg(z).
• Produit :|zz′|=|z||z′|et argzz′= argz+ argz′
• Quotient :siz′6= 0, z z′ =|z|
|z′|et argz z′
= argz−argz′.
3 Complexes et Géométrie
• Le pointI milieu de [AB] a pour affixezA+z2 B
• le vecteur−AB−−−−→a pour affixez−−−−−→
AB=zB−zA.
• AB=|zB−zA|
• (→u;−AB) = arg(z−−−−→ B−zA) = [2π].
• Corollaire hors-programme mais utile :(−DC;−−−−→ −BA) = arg−−−−→ zzA−zB
C−zD
[2π].
Les lignes trigonométriques remarquables :
0 π 6 π 4 π 3 π 2
5π 6
3π 4
2π 3
−π
7π 6 5π
4 4π
3 3π
2
11π 7π 6 5π 4
3
1 2
√2 2
√3
0 2
−12
−√22
−√23
1 2
√2 2
√3 2
−12
−√22
−√23
Terminale S Espace
Ce qu’il faut savoir
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1 Points et vecteurs de l’espace
SiAetBsont des points de coordonnées respectives (xA, yA, zA) et (xB, yB, zB), alors
• les coordonnées du milieu du segment [AB] sontxA+x2 B,yA+y2 B,zA+z2 B;
• les coordonnées du vecteur−AB−−−−→sont (xB−xA, yB−yA, zB−zA) ;
• si le repère (O;~i,~j, ~k) est orthonormé, alorsAB=q(xB−xA)2+ (yB−yA)2+ (zB−zA)2 Trois vecteurs de l’espace→u, →v,→wnon tous nuls et non colinéaires deux à deux sontcopla- nairessi, et seulement si, il existe deux réelsαetβ, éventuellement nuls, tels que→u=α→v+β→w.
Deux vecteurs→uet→vnon nuls de l’espace sontcolinéairessi et seulement si les coordonnées sont proportionnelles.
Deux vecteurs→u et→v non nuls de l’espace sontorthogonauxsi et seulement si leur produit scalaire est nul.
2 Droites de l’espace
Représentation paramétrique : Une représentation paramétrique de la droiteΔpassant parA(2;−1; 0) et de vecteur directeur→u
5 4 7
est :
x = xA+x→ut = 2 + 5t y = yA+y→ut =−1 + 4t z = zA+z→ut = 7t
(t∈R)
Positions relatives de deux droites : Deux droites de l’espace sont
• confondues si elles sont coplanaires et ont 2 points communs ;
• sécantes si elles sont coplanaires et ont un unique point commun ;
• parallèles si elles sont coplanaires et n’ont aucun point commun ;
• non-coplanaires sinon.
Intersection de droites : Pour déterminer l’intersection éventuelle de droites, il faut chercher une valeur detet une valeurt′vérifiant les trois équations. On conclut suivant le nombre de solutions du système.
3 Plans de l’espace
Équation et vecteur normal : Tout planP de vecteur normal→n admet une équation cartésienne de la formeax+by+cz+d= 0 oùdest un réel. Réciproquement, siPadmet une équation cartésienne de la formeax+by+cz+d= 0, alors le vecteur →n(a;b;c) est un vecteur normal au planP.
Positions relatives de deux plans : Deux plans de l’espace sont
• confondus si ils ont au moins 3 points communs non alignés ;
• sécants si leur intersection est une droite ;
• parallèles si ils n’ont aucun point commun.
L’intersection de deux plans est donc un plan, une droite ou l’ensemble vide.