Activités mentales
1
Soit la propriété au rang n : « u
n= 8
n+1+ 3 » Quelle est la propriété au rang n + 1 ?
2
Soit la propriété au rang n : « u
n= 2 » Quelle est la propriété au rang n + 1 ?
3
On considère l’algorithme ci-dessous : 1. Liste des variables utilisées
2. a,n : entiers 3. Traitement 4. Demander n
5. Donner à a la valeur -11+2n 6. Tant que (a>0) faire 7. Donner à a la valeur a+2 8. Fin Tant que
9. Sortie 10. Afficher a
1) Que renvoie l’algorithme si l’utilisateur saisit n = 2 ? 2) Que se passe t-il si l’utilisateur saisit n = 8 ?
3) Pour quelles valeurs de n cet algorithme ne fournit-il pas de résultat ?
4
On considère la propriété : « u
n0 » où (u
n) est la suite définie par u
0= −3 et u
n+1= 2u
npour tout n 0.
1) Cette propriété est-elle initialisée au rang n = 0 ? 2) Cette propriété est-elle héréditaire ?
3) Cette propriété est-elle vraie pour tout entier naturel n 0 ?
5
On considère la propriété « 5
n− 2 » est un multiple de 3.
1) Cette propriété est-elle initialisée au rang n = 1 ? 2) Cette propriété est-elle vraie pour tout entier naturel
n 1 ?
3) Cette propriété est-elle héréditaire ?
6
Déterminer un encadrement de la suite (u
n) définie pour tout entier naturel strictement positif n par u
n= 5 + 3(−1)
n.
7
On considère la suite (u
n) définie pour tout entier naturel n par u
n= 4n + 5
n + 2 = 4 − 3 n + 2 . 1) Donner une minoration « évidente » de (u
n).
2) Montrer que la suite (u
n) est majorée par 4.
8
Trouver l’expression d’une suite majorée par 5.
9
Déterminer à partir de quel rang tous les termes de la suite (u
n) sont strictement plus grands que A avec :
1) u
n= n
2et A = 10 000 2) u
n= 3n + 5 et A = 538 3) u
n= 2 √
n et A = 20
4) u
n= n
2+ 10n − 1 et A = 23
10
Donner la limite de la suite géométrique de pre- mier terme u
0= −12 et de raison q = 0,8.
11
Pour lesquelles de ces expressions la limite quand n tend vers +∞ est-elle une forme indéterminée ?
1) n
3− n 2) n × 0,1
n3) n
0,1
n4) 2 1 n
5) n
2n
12Sans justification, dire dans les différents cas sui- vants si la suite (u
n) est convergente ou divergente et préciser éventuellement sa limite.
1) u
n= 4(−5)
n2) u
n= 3 − √ 2
n + 6 n − 1
n √ n 3) u
n= −(2n + 5)
24) u
n= (n + 1)( √ n + 2) 5) u
n= − 4
π
n× n
56) u
n= 7n
2− n + 2 7) u
n= n
n + 1
13
Dans les différents cas suivants, donner une inégalité ou un encadrement de la suite (u
n) permettant de déterminer sa limite par les théorèmes de comparai- son ou des gendarmes.
1) u
n= 7 √
n + (−1)
n2) u
n= cos(n) + sin(n
2) + 3(−1)
n3) u
n= −n + sin(n) n
4) u
n=
(n + 2)
2+ 2
14
Dans chacune des configurations suivantes dire si la suite (u
n) est convergente, divergente ou si l’on ne peut pas conclure.
1) (u
n) est croissante et u
n3 pour tout n ∈ N
∗; 2) (u
n) est décroissante et bornée par −3 et 12 ; 3) (u
n) est décroissante et n’admet pas de minorant ; 4) (u
n) est croissante et u
n1 024 pour tout entier
n 236 ;
5) u
n+1u
n2 pour tout n ∈ N
∗;
6) u
nu
n+12 pour tout n ∈ N
∗.
Démontrer par récurrence
15
On considère la propriété « 3
n1 + 2n » dont on souhaite démontrer qu’elle est vraie pour tout entier n 0.
1) Montrer que la propriété est initialisée.
2) Dans cette question, on décompose le travail à faire au brouillon pour justifier l’hérédité.
a) Écrire l’hypothèse de récurrence.
b) Écrire la propriété au rang n + 1 (on simplifiera le membre de droite de l’inégalité).
c) Multiplier les deux membres de l’inégalité de la question 2a par 3 puis les simplifier.
d) Justifier que 3 + 6n 3 + 2n pour tout n 0.
3) Rédiger intégralement le raisonnement par récur- rence permettant de justifier la propriété souhaitée.
À la question 2c, plutôt que de multiplier par 3, on aurait pu ajouter 2 aux deux membres de l’inégalité pour « passer » de 1 + 2n à 3 + 2n mais il aurait été plus difficile de conclure ensuite.
16 MÉTHODE 1 p. 14
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 5 et u
n+1= 1
2 u
n+ 1 pour tout n ∈ N.
Montrer par récurrence que 2 u
n5 pour tout entier n 0.
17
On considère la suite (w
n) définie par w
0= 0 et w
n= − 1
3 w
n−1+ 4 pour tout n ∈ N
∗.
Montrer par récurrence que 1 w
n4 pour tout entier n 1.
18
Pour tout entier naturel n 1, on définit n! qui se lit « n factorielle » ou « factorielle n » par :
1! = 1 ; 2! = 1 × 2 = 2 ; 3! = 1 × 2 × 3 = 6 ; etc.
1) Calculer 6!.
2) Montrer par récurrence que 3
nn! pour tout n 7.
3) Montrer que n! n
npour tout n 1.
19
Montrer par récurrence que 4
n− 1 est un multiple de 3 pour tout n 0.
20
On considère la propriété «
∑
n k=1k = n(n + 1)
2 »
dont on souhaite démontrer qu’elle est vraie pour tout n 1.
1) Recopier et compléter :
n+1 k
∑
=1k =
nk
∑
=1k
+ . . .
2) Démontrer la propriété souhaitée par récurrence.
21
Montrer par récurrence que pour tout entier n 1
on a
nk
∑
=1k
2= n(n + 1)(2n + 1)
6 .
22
Somme des impairs
INFOOn a créé une feuille de tableur comme ci-dessous :
A B C
1 1 1
2 3 4
3 5 9
4 7 16
5 9 25
6 11 36
Dans la colonne A, on a écrit les premiers nombres im- pairs. En B1, on a écrit 1. Dans la cellule B2 est écrite la formule « =B1+A2 » qu’on a recopiée vers le bas.
1) Conjecturer une formule pour la somme des pre- miers nombres impairs : 1 + 3 + 5 + · · · + (2n − 1) pour n 1.
2) Démontrer cette égalité par récurrence.
23
On considère la suite arithmétique (u
n) de pre- mier terme u
0et de raison r.
1) Montrer que, pour tout n ∈ N, on a :
∑
n k=0u
k= ( n + 1)(2u
0+ nr)
2 .
2) En déduire la somme des 101 premiers termes de la suite arithmétique de premier terme u
0= 8 et de raison 50.
24
On reprend la notation n! qui a été introduite à l’exercice 18 .
1) Calculer 4! puis 1 × 1! + 2 × 2! + 3 × 3!.
2) Calculer 5! puis 1 × 1! + 2 × 2! + 3 × 3! + 4 × 4!.
3) Conjecturer une expression de
n−1 k
∑
=1k.k! en fonction de n! pour n 2.
4) Démontrer cette égalité.
25
On considère la suite (v
n) définie par v
0= 1 et v
n= 3v
n−1− 2n + 6 pour tout entier n 1.
1) Calculer v
1, v
2et v
3.
2) La suite (v
n) est-elle arithmétique ? géométrique ? 3) Montrer par récurrence que v
nn pour tout n 0.
26
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 1 et u
n+1= 1
4 u
n+ 3 pour tout entier n 0.
On a donc u
n+1= f (u
n) avec f la fonction définie sur R par f (x) = 1
4 x + 3 dont la courbe représentative est donnée ci-dessous avec la droite d’équation y = x :
+0 +
2 +
4 +
+ 5 0
+ 1
+ 2
+ 3
+ 4
+ 5
u0 u1
1) Reproduire la figure et y construire sans calcul les points d’abscisses u
2et u
3sur l’axe des abscisses.
2) a) Entre quels entiers consécutifs peut-on conjectu- rer que tous les termes de la suite sont compris à partir du rang 1 ?
b) Démontrer cette conjecture.
27 MÉTHODE 2 p. 15
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 0,8 et u
n+1= (u
n)
2pour tout entier n 0.
On donne ci-dessous la courbe de la fonction carrée et la droite d’équation y = x :
−+0,2 +
0 +
0,2 + 0,4 +
0,6 + 0,8 +
1 +
0,2 + 0,4
+ 0,6
+ 0,8
+ 1
1) À l’aide du graphique ci-dessus, conjecturer les variations de la suite (u
n).
2) Montrer par récurrence que 0 u
n+1u
npour tout n 0.
Que peut-on en déduire sur les variations de (u
n) ?
28
On considère la suite définie par u
0= 2 et u
n+1= 2u
n− 1 pour tout entier n 0.
Montrer par récurrence que la suite (u
n) est croissante.
29
On considère la suite (w
n) définie par w
0= 2 et w
n= 1
5 w
n−1+ 1
2 pour tout entier n 1.
Montrer que w
n= 11 8
1 5
n+ 5
8 pour tout n 0.
30
Avec un tableur
INFOOn considère la suite (w
n) définie par w
0= 4 et par la relation de récurrence w
n= 2w
n−1− 3 pour tout n ∈ N
∗. On donne ci-dessous la feuille de tableur don- nant les premiers termes de la suite (w
n).
A B C
1 n w(n)
2 0 4
3 1 5
4 2 7
5 3 11
6 4 19
7 5 35
1) Quelle formule a été écrite en B3 et recopiée vers le bas pour obtenir ces résultats ?
2) On considère la suite (r
n) définie pour tout entier naturel n par r
n= w
n− 3.
Conjecturer une formule explicite pour (r
n) puis pour (w
n).
3) Démontrer cette conjecture.
31
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 0 et u
n+1= u
n+ 3n(n + 1) + 1 pour tout entier n 0.
1) À l’aide d’une calculatrice, conjecturer une expres- sion explicite de u
n.
2) Démontrer cette égalité en utilisant une démonstra- tion par récurrence.
3) Soit (v
n) la suite définie pour tout n ∈ N par v
n= n
3.
a) Montrer que v
0= u
0.
b) Montrer que la suite (v
n) satisfait la relation de récurrence de la suite (u
n).
Les suites (u
n) et (v
n) ont même premier terme et
satisfont la même relation de récurrence, cela im-
plique que (u
n) et (v
n) sont la même suite sans avoir
à utiliser une démonstration par récurrence.
Majorants, minorants et variations
32
Pour chacune des suites représentées graphique- ment ci-dessous, conjecturer un majorant, un minorant ou un encadrement.
1)
+0 + 1 +
2 + 3 +
4 + 5 +
6 + 7 +
8 + 9 + + 10
0 + 1
+ 2
+ 3
+ 4
+ 5
+ 6
+ 7
•
•
•
•
•
• •
• •
• •
2)
+0 + 1 +
2 + 3 +
4 + 5 +
6 + 7 +
8 + 9 + + 10
0 + 1
+ 2
+ 3
+ 4
+ 5
+ 6
+ 7
•
• • • • • • • • • •
3)
+1 + 2 +
3 + 4 +
5 + 6 +
7 + 8 +
9 + 10
+
−100 +
−90 +
−80 +
−70
−60+
−50+
−40+
−30+
−20+
−10+ + 0 10+ + 20
• • •
• •
•
•
•
•
•
•
4)
+0 + + 1 0
+ 1
u0 u2 u1
33
Donner un minorant et/ou un majorant évident de la suite (u
n) définie pour tout n ∈ N par :
1) u
n= 3 + 5n 5) u
n= 1 − 2 n + 1 2) u
n= 5 + 1
n + 1 6) u
n= cos
n π 2 − 4 3) u
n=
1 2
n− 3 7) u
n= n + (−1)
n4) u
n= 4(−1)
n+ 1
4
34 MÉTHODE 3 p. 171) Montrer que la suite de terme général :
a) n
2− 4n + 6 est minorée et en donner un minorant ; b) −3n
2+ 9n − 4 est majorée et en donner un majo-
rant ; c) n
2+ cos(n)
n + 1 est minorée et en donner un minorant (indication : n
2− 1 = (n − 1)(n + 1)) ;
d) 8n + 1
n + 5 est bornée par 0 et 8 ; e) −n
2− 2n + 1
n
2+ 3n + 2 est bornée par −1 et 1 2 ;
2) Montrer que la suite (u
n) définie par u
0= 5 et u
n+1= 2
u
n− 1 est bornée par 2 et 5.
35
Montrer que les deux suites (u
n) et (v
n) définies ci-dessous sont à termes positifs.
1) u
0= 3 et u
n+1= 5
1 + u
npour tout n 0 ; 2) v
0= 4 et v
n+1= 2v
n+ 4 pour tout n 0.
36
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 1 et u
n+1= −0, 1u
2n+ 4 pour tout entier n 0.
1) En utilisant la calculatrice, donner des valeurs ap- prochées de u
1, u
2, u
3et u
4à 10
−2près et conjecturer un encadrement de cette suite par deux entiers.
2) Démontrer cette conjecture.
37
En utilisant la méthode la plus adaptée, étudier les variations de la suite (u
n) dans chacun des cas ci-dessous et en déduire si u
0est un majorant ou un minorant de (u
n) :
1) u
0= 3 et u
n+1= 3u
n− 4 pour tout n 0 ; 2) u
0= 0 et u
n+1= u
n− 5n
2− 2 pour tout n 0 ; 3) u
n= 2n
3− 3n
2− 120n + 3 pour tout n 0 ; 4) u
n= 5
3
n+1pour tout n 0 ; 5) u
0= 6 et u
n+1= √
5u
npour tout n 0.
38
On considère la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par f (x) = 5x + 1
x + 2 .
1) Étudier les variations de la fonction f . 2) Soit (u
n) la suite définie par u
n= 5n + 1
n + 2 pour tout n ∈ N.
a) Étudier le sens de variation de la suite (u
n).
b) Montrer que la suite (u
n) est majorée par 5.
3) Soit (v
n) la suite définie par v
0= 100 et v
n+1= f (v
n) = 5v
n+ 1
v
n+ 2 pour tout n ∈ N.
a) Montrer que 0 v
n+1v
npour tout n ∈ N.
b) En déduire le sens de variation de la suite (v
n).
39
Samira et Jean-Louis doivent répondre à la ques- tion suivante :
Soit (u
n) la suite définie par u
0= 0,5 et u
n+1= u
n+ 1
u
n+ 2 pour tout n ∈ N.
Montrer par récurrence que 0 u
nu
n+1pour tout n ∈ N.
Samira prétend qu’à l’étape de l’hérédité, il serait in- téressant de connaître les variations de la fonction x → x + 1
x + 2 alors que Jean-Louis pense que c’est inutile.
Départager les deux amis.
40
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 4 et u
n+1= 5
6 − u
npour tout entier n 0.
On donne ci-dessous la courbe représentative de la fonction f définie sur [0 ; 5, 5] par f (x) = 5
6 − x et la droite d’équation y = x.
+0 + + 1 0
+ 1
1) Reproduire la figure et construire les points d’abs- cisses u
0, u
1, u
2sur l’axe des abscisses.
2) Montrer que cette suite est bornée par 1 et 4.
3) Conjecturer le sens de variation de (u
n) puis démon- trer cette conjecture.
Définitions des limites
41
Pour chacune des suites représentées ci-dessous, dire quelle semble être sa limite quand n tend vers +∞.
1)
+0 +
1 +
2 +
3 +
4 +
5 +
6 +
7 +
8 +
9 +
+ 10 0
+ 1 2+
+ 3 4+
+ 5
•
•
• •
• • • • • • •
2)
+0 +
1 +
2 +
3 +
4 +
5 +
6 +
7 +
8 +
9 +
10
+
−5
−4+ +
−3
−2+ +
−1 + 0
+ 1
•
•
• • • • • • • • •
3)
+0 +
1 +
2 +
3 +
4 +
5 +
6 +
7 +
8 +
9 +
+ 10 0 10+ + 20
+ 30
+ 40
+ 50
+ 60
+ 70
+ 80
+ 90
+ 100
• • •
•
•
•
•
•
•
•
•
4)
+1 + 2 +
3 + 4 +
5 + 6 +
7 + 8 +
9 + 10 +
11 + 12
+
−50 +
−40 +
−30 +
−20 +
−10 + 0
+ 10
• • •
•
•
• • • •
•
•
• •
42
Pour chacune des suites représentées ci-dessous, dire si elle semble converger ou diverger.
1)
+1 +
2 +
3 +
4 +
5 +
6 +
7 +
8 +
9 +
10 +
−2 +
−1 + 0
+ 1
+ 2•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
2)
+0 +
1 +
2 +
3 +
4 +
5 +
6 +
7 +
8 +
9 +
10
−3+
−2+ +
−1 + 0
+ 1
+ 2
+ 3
•
•
•
•
•
•
•
•
•
• •
3)
+1 +2 +3 +4 +5 +6 +7+
−60
−50+
−40+ +
−30 +
−20
−10+ +
0 •
• •
•
•
•
•
43
Déterminer, s’il existe, le rang à partir duquel tous les termes de suite (u
n) appartiennent à I avec : 1) u
n= 0,5
net I =] − 0,001 ; 0,001[
2) u
n= n
2et I =]50 ; +∞[
3) u
n= n
3et I =]1 000 ; 2 000[
4) u
n= −6n + 12 et I =] − ∞ ; −100[
5) u
n= sin nπ
2 et I =]0 ; 2[
6) u
n= √ 2
n et I =]1,9 ; 2,1[
7) u
n= ( −1)
nn
2et I =] − 0,01 ; 0,01[
44
Limite d’une suite constante
ROCMontrer qu’une suite constante converge.
45
Justifier les limites suivantes avec la définition : 1) lim
n→+∞
2n + 3 = +∞ 4) lim
n→+∞
6 − n
2= −∞
2) lim
n→+∞
−n + 6 = −∞ 5) lim
n→+∞
5 √
n = +∞
3) lim
n→+∞
n
2= +∞ 6) lim
n→+∞
n
2+ 3 n + 1 = +∞
46
Justifier les limites suivantes avec la définition : 1) lim
n→+∞
1
n = 0 3) lim
n→+∞
10n + 5
−5n + 2 = −2 2) lim
n→+∞
6n + 2
2n + 1 = 3 4) lim
n→+∞
6 + √ 5 n = 6
Opérations sur les limites
47 MÉTHODE 4 p. 21
Déterminer les limites suivantes.
1) lim
n→+∞
11
n8) lim
n→+∞
−n
3√ n 2) lim
n→+∞
−2(1,1)
n9) lim
n→+∞
3
n+ 8 3) lim
n→+∞
− 1 2
n+ 8 10) lim
n→+∞
0,5
nn 4) lim
n→+∞
3 × 0,99
n+111) lim
n→+∞
−2
n− 5n
25) lim
n→+∞
6n
8+ 3n 12) lim
n→+∞
√ 5
2n−16) lim
n→+∞
2n
6+ 3n
4− 5 13) lim
n→+∞
8 − π
n4 + 3
n 7) lim
n→+∞
(6n
8+ 3n)(2n
6+ 3n
4− 5)
48Déterminer les limites suivantes : 1) lim
n→+∞
5 + 2 n − 8
n
2+ 1
n
35) lim
n→+∞
√ 5 2 2
n2) lim
n→+∞
0,236
n+ 5 10 − 5
n
126) lim
n→+∞
3 √ n + √ 5
n − 6 3) lim
n→+∞
2
n0,5
n7) lim
n→+∞
n
2−0,5
n4) lim
n→+∞
5(−0,4)
n− 0,4 × 5
n 49 MÉTHODE 5 p. 21Déterminer les limites suivantes : 1) lim
n→+∞
n
2− 2n 2) lim
n→+∞
−3n
3+ 5n
2+ 6n − 1 3) lim
n→+∞
n
3− 3n
4+ 2n
2− 5n + 2 4) lim
n→+∞
(n
2− 7n + 2)(n
3− 8n + 1) 5) lim
n→+∞
6n
2+ 3n + 5
−2n
2+ 5n − 1 6) lim
n→+∞
9n
7− 5n
4+ n n
2+ 1 7) lim
n→+∞
6n
2+ 4n − 2 8n
3+ 7n
2− 4n + 7
50
Déterminer les limites suivantes : 1) lim
n→+∞
(−3n
2− 2n + 1)
24) lim
n→+∞
5 × 10
−n−12) lim
n→+∞
0,2
−n5) lim
n→+∞
√ 2
−2n+1n + 1 3) lim
n→+∞
(n
2− 6n + 2)
36) lim
n→+∞
(−1)
nn
2(−0,2)
n51
Déterminer les limites suivantes (on cherchera à factoriser par « ce qui l’emporte ») :
1) lim
n→+∞
n − √
n 4) lim
n→+∞
2
n− 5
n3
n+ 2
n2) lim
n→+∞
−2n
2+ n √
n 5) lim
n→+∞
4
n− 6
n4
n+ 6
n3) lim
n→+∞
3
n− 2
n6) lim
n→+∞
0,5
n− 0,2
n2
n+ 1
52Limite d’une expression polynomiale P
ARTIEA : Cas général
On considère une suite (u
n) dont le terme général est une expression polynomiale de degré k c’est-à-dire que u
n= ∑
ki=0
a
in
iavec a
i∈ R pour tout i et a
k= 0.
Par exemple, 2n
5+ 3n
4− 5n
2+ 12 est de degré 5.
1) Pour k = 0, (u
n) est de degré k 1 donc de la forme :
• a
1n + a
0avec a
1= 0 pour k = 1 ;
• a
kn
k+ a
k−1n
k−1+ . . . + a
0avec a
k= 0 pour k 2.
a) Factoriser a
kn
k+ . . . + a
0par n
kpuis simplifier l’expression obtenue.
b) Déterminer lim
n→+∞
a
k+ . . . + a
0n
k.
2) En déduire que (u
n) a la même limite que son terme de plus haut degré.
P
ARTIEB : Applications
En utilisant le résultat démontré à la partie précédente, calculer sans factoriser :
1) lim
n→+∞
5n
4+ 12n
3− 3n
2+ 5n + 15 2) lim
n→+∞
−πn
8+ 10 000 000n
73) lim
n→+∞
3n
6− 5n
5+ 12n
4− 7n
3+ 8n
2+ 5n + 15
−7
53
Limite d’une expression rationnelle
1) En s’inspirant de l’exercice précédent, montrer que la limite d’une suite dont le terme gé- néral est une expression rationnelle (quotient de polynômes) est la limite du quotient des termes de plus haut degré du numérateur et du dénominateur.
2) En déduire, sans factoriser : a) lim
n→+∞
−8n
3+ 6n
2− 3n + 178 2n
2+ 3n + 6 b) lim
n→+∞
n
2015n
2016+ 1
54
Soit (v
n) la suite géométrique de premier terme v
1= 3 et de raison 0,5. On note S
n= ∑
nk=1
v
k. Quelle est la limite de S
nquand n tend vers +∞ ?
55
On considère deux suites (u
n) et (v
n) telles que
n→+
lim
∞u
n+ v
n= 5 et lim
n→+∞
u
n− v
n= 1.
Montrer que (u
n) et (v
n) sont convergentes et détermi- ner leur limite respective.
56
Suites mêlées
On considère les suites mêlées (u
n) et (v
n) définies par u
0= −10, v
0= 20 et :
u
n+1= 0,7u
n+ 0,8v
nv
n+1= 0,8u
n+ 0,7v
npour tout n ∈ N.
1) a) Calculer u
1, v
1, u
2et v
2.
b) Les suites (u
n) et (v
n) sont-elles arithmétiques ? géométriques ?
2) a) Montrer que la suite (a
n) définie pour tout n ∈ N par a
n= u
n+ v
nest géométrique.
b) En déduire le terme général de (a
n) puis lim
n→+∞
a
n. 3) a) Montrer que la suite (b
n) définie pour tout n ∈ N
par b
n= u
n− v
nest géométrique.
b) En déduire le terme général de (b
n) puis lim
n→+∞
b
n. c) Les suites (u
n) et (v
n) sont-elles convergentes ? 4) Déduire des questions précédentes les termes géné-
raux de (u
n) et (v
n).
5) Déterminer lim
n→+∞
∑
n k=0u
k.
57
D’après Bac (Polynésie - 2013)
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 1 2 et telle que pour tout entier naturel n,
u
n+1= 3u
n1 + 2u
n. 1) a) Calculer u
1et u
2.
b) Démontrer, par récurrence, que pour tout entier naturel n, on a 0 < u
n.
2) On admet que pour tout entier naturel n, u
n< 1.
Démontrer que la suite (u
n) est croissante.
3) Soit (v
n) la suite définie, pour tout entier naturel n, par v
n= u
n1 − u
n.
a) Montrer que la suite (v
n) est une suite géomé- trique de raison 3.
b) Exprimer pour tout entier naturel n, v
nen fonction de n.
c) En déduire que, pour tout entier naturel n, on a : u
n= 3
n3
n+ 1 .
d) Déterminer la limite de la suite (u
n).
58
Condition suffisante d’arrêt (1)
ALGOOn considère la suite (u
n) définie pour tout n ∈ N par u
n= n
3+ n.
1) Quelle valeur le programme ci-dessous affiche-t-il si l’utilisateur rentre A = 10 000 ?
1. Liste des variables utilisées 2. n : entier
3. u,A : réels 4. Traitement 5. Demander A
6. Donner à n la valeur 0 7. Donner à u la valeur 0 8. Tant que (u<=A) faire 9. Donner à n la valeur n+1 10. Donner à u la valeur n
3+n 11. Fin Tant que
12. Sortie
13. Afficher la valeur de n
2) Justifier que le programme s’arrête quelle que soit la valeur de A rentrée par l’utilisateur.
59
Condition suffisante d’arrêt (2)
ALGOOn considère la suite (u
n) définie pour tout n ∈ N par u
n= 20 + 0,5
n4 + 0,1
n.
1) Concrètement, que fait le programme ci-dessous : 1. Liste des variables utilisées
2. n,k : entiers 3. u : réel 4. Traitement 5. Demander k
6. Donner à n la valeur 0 7. Donner à u la valeur 4,2
8. Tant que (u<=5-0,1
kou u>=5+0,1
k) faire
9. Donner à n la valeur n+1
10. Donner à u la valeur (20+0,5
n)/(4+0,1
n) 11. Fin Tant que
12. Sortie
13. Afficher la valeur de n
2) Justifier que le programme s’arrête quelle que soit la valeur de k rentrée par l’utilisateur.
60
Écrire un algorithme
ALGOOn considère la suite (u
n) définie pour tout entier natu- rel n par u
n= n
4+ 2n.
1) Déterminer le sens de variation de la suite (u
n).
2) Écrire un algorithme qui affiche le rang du premier terme de la suite (u
n) à partir duquel u
n> 10
10. 3) On note S
n= ∑
nk=0
u
kpour tout n 0.
Écrire un algorithme qui affiche le rang du premier terme tel que S
n> 10
9.
61
Trois opérations sur les limites
ROCP
ARTIEA : Une somme
On souhaite démontrer la propriété : Si lim
n→+∞
u
n= +∞
et lim
n→+∞
v
n= +∞ alors lim
n→+∞
u
n+ v
n= +∞.
Soit A un réel et A
= A 2 .
1) Montrer que u
n> A
à partir d’un certain rang que l’on nommera n
1et que v
n> A
à partir d’un certain rang que l’on nommera n
2.
2) a) À partir de quel rang a-t-on simultanément les inégalités u
n> A
et v
n> A
?
b) En déduire que u
n+ v
n> A à partir de ce rang.
3) Conclure.
P
ARTIEB : Une différence
On souhaite démontrer la propriété : Si lim
n→+∞
u
n= −∞
et lim
n→+∞
v
n= +∞ alors lim
n→+∞
u
n− v
n= −∞.
Soit A un réel et A
= A 2 .
1) Justifier qu’il existe un rang à partir duquel on a simultanément les inégalités u
n< A
et v
n> − A
. 2) En déduire que u
n− v
n< A à partir de ce rang.
3) Conclure.
P
ARTIEC : Un produit
On souhaite démontrer la propriété : Si lim
n→+∞
u
n= +∞
et lim
n→+∞
v
n= +∞ alors lim
n→+∞
u
n× v
n= +∞.
1) Soit A un réel. Si A 0.
a) Justifier qu’il existe un rang à partir duquel on a u
n> 0 et v
n> 0.
b) Comparer u
n× v
net A à partir de ce rang.
2) Si A > 0, posons A
= √ A.
a) Justifier qu’il existe un rang à partir duquel on a u
n> A
et v
n> A
.
b) Comparer u
n× v
net A à partir de ce rang.
3) Conclure.
Limites et comparaison
62 MÉTHODE 6 p. 23
Déterminer les limites suivantes : 1) lim
n→+∞
cos(n) n
22) lim
n→+∞
n
3+ 3 sin(n) 3) lim
n→+∞
−5n
4+ 2n
4sin √ n 4) lim
n→+∞
n
4− n
3cos
n
55) lim
n→+∞
(−1)
nn 6) lim
n→+∞
n
2+ sin
n
3+ cos n
2n 7) lim
n→+∞
(3 + (−1)
n) 0,7
n 63Ni cos , ni sin , ni (− 1 )
n1) a) Justifier que √
n + 1 √
n pour tout n ∈ N.
b) En déduire lim
n→+∞
√ n + 1.
2) Déterminer les limites suivantes par comparaison après avoir trouvé une inégalité pertinente :
a) lim
n→+∞
(n + 1)
4d) lim
n→+∞
n
3+ 1 b) lim
n→+∞
√ 6n + 5 e) lim
n→+∞
−(n + 5)
3c) lim
n→+∞
n
2+ 2n + 3 f) lim
n→+∞
(n + 2)
nNous verrons dans le chapitre A2 comment calculer plus facilement certaines de ces limites à l’aide de la composition de limites.
64
Écart entre racines carrées
1) Montrer que pour tout réel k > 0, on a :
n→+
lim
∞√ n + k = +∞.
2) a) Conjecturer lim
n→+∞
√ n + 1 − √ n.
b) Peut-on justifier la conjecture précédente avec les propriétés sur les opérations sur limites ?
c) Montrer que √
n + 1 − √
n = √ 1 n + 1 + √
n . d) Conclure.
3) Déterminer lim
n→+∞
√ n + 1 000 000 − √ n.
65
On considère les suites (u
n) et (v
n) de terme gé- néral respectif 1
n et 1
n
n.
1) Justifier qu’il existe un rang à partir duquel on a 0 < u
n< 0,5.
2) En déduire lim
n→+∞
v
n.
66
On considère la suite définie par u
1= 8 et u
n+1= 1
2 u
n+ 2n − 3 pour tout n ∈ N
∗. 1) Montrer que u
nn pour tout n 4.
2) En déduire lim
n→+∞
u
n.
67
On considère la suite définie par u
0= 5 et u
n+1= u
n− 4n + 1 pour tout n ∈ N.
1) Montrer que u
n−n
2pour tout n 5.
2) En déduire lim
n→+∞
u
n.
68
On considère les suites (u
n) et (S
n) définies, pour tout n ∈ N, par u
n= 3 + 10(−0,7)
net S
n= ∑
nk=0
u
k. 1) a) Justifier que |(−0,7)
n| < 0,1 pour tout n 7.
b) En déduire que la suite (u
n) est minorée par 2 à partir du rang 7.
2) Montrer que, pour tout n 7, on a : S
n∑
6k=0
u
k+ 2(n − 6).
3) En déduire lim
n→+∞
S
n.
69
Dans cet exercice, on suppose admis les deux résultats suivants :
• lim
n→+∞
√ n + 1 = +∞ ;
• √
k + 1 − √
k = √ 1 k + 1 + √
k pour tout k ∈ N.
On considère la suite (u
n) définie pour tout n ∈ N
∗par u
n= ∑
nk=1
√ 1
k c’est-à-dire u
n= √ 1 1 + √ 1
2 + . . . + √ 1 n . 1) Montrer que 2
√
k + 1 − √
k √ 1
k pour tout en- tier k non nul.
2) En déduire que 2 √
n + 1 − 2 u
n. 3) En déduire lim
n→+∞
u
n.
70
On considère la suite (u
n) définie pour tout n ∈ N
∗par u
n= ∑
nk=1
√ 1 n
2+ k . 1) Calculer u
1, u
2et u
3.
2) Soit k un entier tel que 1 k n.
a) Montrer que n
n
2+ k n + 1.
b) En déduire un encadrement de u
n. 3) Déterminer lim
n→+∞
u
n. 4) Déterminer de même lim
n→+∞
∑
n k=11
n
2+ k .
Convergence des suites monotones
71 MÉTHODE 7 p. 24
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 5 et u
n+1= 1
10 (u
n+ 1)
2pour tout n ∈ N.
1) Montrer que 0 u
n+1u
npour tout n ∈ N.
2) En déduire que la suite (u
n) est convergente.
3) On admet que la limite de la suite vérifie
= 1
10 ( + 1)
2et 5.
Déterminer cette limite.
72
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 3 et u
n+1= f (u
n) pour tout n ∈ N où f est la fonction défi- nie sur R \
5 12
par f (x) = −60x + 68
−12x + 5 . 1) Étudier les variations de f .
2) Montrer que si x ∈ [2 ; 4] alors f (x) ∈ [2 ; 4].
3) En déduire que (u
n) est bornée par 2 et 4.
4) a) Montrer que u
n+1− u
n= 12u
2n− 65u
n+ 68
−12u
n+ 5 . b) Dresser le tableau de signe de 12x
2− 65x + 68
−12x + 5 . c) En déduire que (u
n) est croissante.
5) Que peut-on en déduire sur le comportement de (u
n) quand n tend vers +∞ ?
73
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 1 et u
n+1= 1
2 u
n+ 4 pour tout n ∈ N.
1) a) Dans un repère orthonormé, tracer les droites d’équation y = x et y = 1
2 x + 4.
b) Sans calcul, placer les 5 premiers termes de la suite (u
n) sur l’axe des abscisses.
c) Conjecturer une minoration, une majoration et les variations de (u
n).
2) Démontrer ces conjectures.
3) En déduire que (u
n) est convergente.
4) Déterminer lim
n→+∞
u
n.
74Question ouverte
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 1 et u
n+1= 3u
nu
n+ 1 pour tout n ∈ N.
Montrer que (u
n) est convergente.
75
On considère la suite (u
n) définie par u
0= 2 et u
n+1= u
n+ √
n pour tout n ∈ N.
1) Étudier les variations de (u
n).
2) Dans cette question, on suppose que (u
n) converge vers un réel .
a) Quelle serait alors la limite de u
n+1− u
n? b) En déduire une contradiction.
3) Quelle est la limite de la suite (u
n) ?
76
On considère une variable aléatoire X
nsuivant la loi binomiale de paramètres n et 0,5 où n 3.
Soit (u
n) la suite définie par u
n= P(X
n= 2) pour tout n entier vérifiant n 3.
On rappelle que pour tout entier k entre 0 et n − 1, on a n + 1
k + 1
= n
k + 1
+ n
k
. 1) Montrer que u
n=
n 2
0,5
npour tout n 3.
2) a) Exprimer u
n+1en fonction de n
1
, n
2
, 0,5 et n.
b) On admet que n
1
n
2
pour tout n 3.
Montrer que (u
n) est décroissante.
3) En déduire que (u
n) est une suite convergente.
77
Vers un nombre connu
ALGOOn considère la suite (u
n) de terme général
∑
n k=11 k
2pour tout n ∈ N
∗c’est-à-dire u
n= 1
1
2+ 1
2
2+ . . . + 1 n
2. 1) Étudier les variations de la suite (u
n).
2) a) Montrer que 1 k
21
k − 1 − 1
k pour tout k 2.
b) En déduire que u
n2 − 1
n puis que (u
n) est majorée.
3) Que peut-on en déduire pour la convergence éven- tuelle de la suite (u
n) ?
4) a) Dans un logiciel ou sur la calculatrice, écrire un algorithme :
• demandant à l’utilisateur de saisir une valeur de n ;
• donnant en sortie la valeur u
net la valeur √ 6u
ncorrespondantes.
b) Tester l’algorithme.
c) Conjecturer la limite de (u
n).
78
D’après Bac (Asie - 2013)
ALGOP
ARTIEA
On considère la suite (w
n) définie par : w
0= 2 et, pour tout entier naturel n :
w
n+1= 1 + 3w
n3 + w
n.
On admet que tous les termes de cette suite sont définis et strictement positifs.
1) Démontrer par récurrence que, pour tout entier na- turel n, on a : w
n> 1.
2) a) Établir que, pour tout entier naturel n, on a : w
n+1− w
n= ( 1 − w
n) (1 + w
n)
3 + w
n.
b) Déterminer le sens de variation de la suite (w
n).
En déduire que la suite (w
n) converge.
P
ARTIEB
On considère la suite (u
n) définie par : u
0= 2 et, pour tout entier naturel n :
u
n+1= 1 + 0, 5u
n0, 5 + u
n.
On admet que tous les termes de cette suite sont définis et strictement positifs.
1) On considère l’algorithme suivant : 1. Entrées :
2. Soit un entier naturel non nul n 3. Initialisation :
4. Affecter à u la valeur 2 5. Traitement et sortie
6. POUR i allant de 1 à n
7. Affecter à u la valeur 1 + 0,5u 0,5 + u 8. Afficher u
9. Fin POUR
Reproduire et compléter le tableau suivant, en fai- sant fonctionner cet algorithme pour n = 3.
Les valeurs de u seront arrondies au millième.
i 1 2 3
u
2) Pour n = 12, on a obtenu :
i 4 5 6 7 8
u 1,008 3 0,997 3 1,000 9 0,999 7 1,000 1
i 9 10 11 12
u 0,999 97 1,000 01 0,999 996 1,000 001 Conjecturer le comportement de la suite (u
n) à l’infini.
3) On considère la suite (v
n) définie, pour tout entier naturel n, par : v
n= u
n− 1
u
n+ 1 .
a) Démontrer que la suite (v
n) est géométrique de raison − 1
3 .
b) Calculer v
0puis écrire v
nen fonction de n.
4) a) Montrer que, pour tout entier naturel n, on a : v
n= 1.
b) Montrer que, pour tout entier naturel n, on a : u
n= 1 + v
n1 − v
n.
c) Déterminer la limite de la suite (u
n).
79
Suites mêlées
ALGOOn considère les suites mêlées (u
n) et (v
n) définies par u
0= 24, ⎧ v
0= 6 et :
⎨
⎩
u
n+1= u
n+ v
n2 v
n+1= √
u
n× v
npour tout n ∈ N.
1) Calculer u
1, v
1, u
2et v
2.
2) Montrer que u
n> 0 et v
n> 0 pour tout n ∈ N.
3) a) Montrer que u
2n− v
2n= (u
n−1− v
n−1)
24 pour tout
n ∈ N
∗.
b) En déduire que u
n− v
n0 pour tout n ∈ N
∗. 4) En déduire que u
n+1− u
n0 pour tout n ∈ N
∗. 5) Montrer que la suite (u
n) est convergente.
6) Exprimer v
nen fonction de u
n+1et u
net en déduire que (v
n) converge vers la même limite que (u
n).
7) Expliquer pourquoi l’algorithme ci-dessous, censé donner le premier rang tel que |u
n− v
n| < 0,1, est incorrect et le modifier pour qu’il fonctionne.
1. Liste des variables utilisées 2. n : entier
3. u,v : réels 4. Traitement
5. Donner à u la valeur 24 6. Donner à v la valeur 6 7. Donner à n la valeur 0
8. Tant que (|u-v|>=0,1) faire 9. Donner à u la valeur (u+v)/2 10. Donner à v la valeur √
u*v 11. Donner à n la valeur n+1 12. Fin Tant que
13. Sortie
14. Afficher la valeur de n
80
Suites adjacentes, d’après Bac
ALGOP
ARTIEA : Généralités sur les suites adjacentes On donne, ci-dessous, la définition de deux suites adjacentes.
Deux suites sont adjacentes lorsque :
• l’une est croissante ;
• l’autre est décroissante ;
• la différence des deux converge vers 0.
Démontrer à l’aide des deux propriétés ci-dessous que : Si (u
n) et (v
n) sont deux suites adjacentes, alors elles sont convergentes et elles ont la même limite.
• Propriété 1 : Si deux suites (u
n) et (v
n) sont adja- centes avec (u
n) croissante et (v
n) décroissante alors pour tout entier naturel n, v
nu
n.
• Propriété 2 : Toute suite croissante et majorée converge et toute suite décroissante et minorée converge.
P
ARTIEB : Application
On considère (u
n) et (v
n) deux suites définies par u
0= 0, v
0= 12 et, pour tout n ∈ N :
⎧ ⎪
⎨
⎪ ⎩
u
n+1= u
n+ v
n2 v
n+1= u
n+ 2v
n3 .
1) Démontrer que la suite (w
n) définie par w
n= v
n− u
npour tout n 0 est une suite géomé- trique convergente et que ses termes sont strictement positifs.
2) a) Démontrer que (u
n) et (v
n) sont adjacentes.
b) Que peut-on en déduire sur la convergence éven- tuelle des suites (u
n) et (v
n) ?
3) a) Montrer que la suite (t
n) définie pour tout n par t
n= 2u
n+ 3v
nest constante.
b) En déduire la limite de (u
n) et de (v
n).
4) a) Écrire un algorithme :
• demandant un entier n à l’utilisateur ;
• donnant en sortie les valeurs de u
net v
n. b) Modifier l’algorithme de la question précédente
pour qu’il donne le premier rang à partir du- quel l’écart entre v
net est strictement inférieur à 0,000 01.
u n + 1 = au n + b
81
On considère la suite (u
n) définie par u
1= 50 et u
n+1= 0, 4u
n+ 120 pour tout entier n 1.
1) La suite (u
n) est-elle arithmétique ? géométrique ? 2) À l’aide d’une calculatrice, conjecturer la limite de la
suite (u
n).
3) a) Montrer par récurrence que u
nu
n+1200 pour tout n 1.
b) La suite (u
n) est-elle convergente ?
4) On considère la suite auxiliaire (v
n) définie par v
n= u
n− 200 pour tout n 1.
a) Montrer que la suite (v
n) est une suite géomé- trique dont on précisera la raison et le premier terme.
b) En déduire l’expression de v
npuis celle de u
nen fonction de n.
c) Déterminer la limite de la suite (u
n).
5) Existe-il une valeur de n pour laquelle on a u
n= 200 ?
6) Quelle est la valeur exacte de u
1+ u
2+ u
3+ ... + u
20?
82Un algorithme pour sommer
ALGOOn considère la suite (u
n) définie par u
0= 5 et u
n+1= 5u
n− 6 pour tout entier n 0.
1) Donner les valeurs de u
1, u
2et u
3.
2) On considère la suite (w
n) définie par w
n= u
n− 3 pour tout entier naturel n. 2
a) Montrer que la suite (w
n) est une suite géomé- trique de raison 5.
b) En déduire une expression de u
nen fonction de n.
3) Pour tout n 0, on note : S
n= ∑
nk=0
u
k= u
0+ u
1+ ... + u
n. a) Calculer S
4.
b) Écrire un algorithme qui :
• demande une valeur n à l’utilisateur ;
• calcule S
net affiche le résultat.
c) Montrer que (S
n) est croissante.
d) Exprimer S
nen fonction de n.
e) Déterminer lim
n→+∞
S
n.
f) Modifier l’algorithme écrit précédemment afin
qu’il affiche le rang à partir duquel S
ndevient
supérieur à 10
9.
83
Pizza et escalade
P
ARTIEA : Pour Youssef
Cette année, Youssef a décidé de se mettre au sport.
Pour cela, il s’inscrit dans un club où il pratique l’esca- lade une fois par semaine, ce qui lui fait perdre 0,25 % de sa masse par séance.
Par ailleurs, son club d’escalade ayant un partenariat avec la pizzeria « d’à côté », il s’y réunit avec ses amis après chaque entraînement et profite de réductions sur les pizzas et les boissons. Cela a des conséquences : 200 g supplémentaires après chaque repas.
On note a
nsa masse, en kg, après n semaines (donc après n séances et repas). Comme il pèse 70 kg au dé- part, on a a
0= 70.
1) Calculer a
1et a
2. Arrondir au gramme près.
2) Expliquer pourquoi on a a
n+1= 0,997 5a
n+ 0,2.
3) Montrer par récurrence que a
n= 80 − 10 × 0,997 5
n. 4) a) Calculer a
n+1− a
n.
b) Que peut-on en déduire sur les variations de la suite (a
n) ?
5) Calculer la limite de la suite (a
n).
Que représente concrètement cette valeur ? P
ARTIEB : Pour Alban
Alban est inscrit au même club d’escalade que Youssef et fréquente la même pizzeria (le tout dans les mêmes conditions pour sa masse) et pèse 85 kg au départ.
On note b
nsa masse, en kg, après n semaines et on considère la suite (c
n) définie par c
n= b
n− 80 pour tout n ∈ N.
1) Montrer que (c
n) est géométrique et préciser son pre- mier terme et sa raison.
2) En déduire c
npuis b
nen fonction de n.
3) En déduire la limite de (b
n).
P
ARTIEC : Conclusion
1) Commenter les résultats des parties A et B.
2) Au bout de combien d’années Youssef et Alban auront-ils moins d’un kg d’écart ?
84
On considère les suites (u
n) et (v
n) définies par u
0= v
0> 0 et u
n+1= au
n+ b et v
n+1= av
npour tout n ∈ N avec a > 1 et b > 0.
1) Comparer les suites (u
n) et (v
n).
2) Que peut-on en déduire sur la limite de (u
n) ?
Problèmes
85
Projet de fin d’étude
ALGOPour son projet de fin d’étude d’école d’ingénieur, Kelly a inventé une machine permettant de remplir automa- tiquement le bol d’eau des animaux domestiques.
Le principe en est le suivant :
• au départ, le bol contient 500 ml d’eau ;
• quand il ne reste plus que 200 ml d’eau, la machine en réinjecte 200 ml puisés dans une réserve de 3 litres.
Ahmed, un ami de Kelly, a un chien qui boit toujours 7 ml d’eau quand il va se désaltérer.
On appelle e
nla quantité d’eau dans le bol après que le chien s’est désaltéré n fois, on a donc e
0= 500 (on considère que le remplissage du bol est immédiat).
1) Écrire un algorithme :
• demandant un entier n à l’utilisateur ;
• donnant en sortie la valeur e
n.
2) Kelly, voudrait pouvoir faire des tests avec des vo- lumes supérieurs à 3 litres pour la réserve.
Modifier cet algorithme pour qu’il demande le vo- lume de la réserve en ml puis affiche la plus petite valeur de n pour laquelle cette réserve est vide.
86
Un carré a pour côté 6.
On considère les étapes suivantes d’une construction où les sommets des triangles se situent au milieu des segments et les triangles tracés sont rectangles.
La construction peut alors se poursuivre à l’infini.
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Étape 4
On note u
nl’aire du triangle ajouté à l’étape n et A
nl’aire totale hachurée à l’étape n pour n 1.
1) Déterminer A
1et A
2.
2) Exprimer u
n+1en fonction de u
n. 3) Déterminer lim
n→+∞
A
n.
87
D’après Bac (Métropole - 2013)
Soit la suite numérique (u
n) définie sur N par u
0= 2 et pour tout entier naturel n, u
n+1= 2
3 u
n+ 1 3 n + 1.
1) a) Calculer u
1, u
2, u
3et u
4. On pourra en donner des valeurs approchées à 10
−2près.
b) Formuler une conjecture sur le sens de variation de cette suite.
2) a) Démontrer que pour tout entier naturel n, u
nn + 3.
b) Démontrer que pour tout entier naturel n, u
n+1− u
n= 1
3 (n + 3 − u
n).
c) En déduire une validation de la conjecture précé- dente.
3) On désigne par (v
n) la suite définie sur N par v
n= u
n− n.
a) Démontrer que la suite (v
n) est bien une suite géo- métrique de raison 2
3 .
b) En déduire que pour tout entier naturel n, u
n= 2
2 3
n+ n.
c) Déterminer la limite de la suite (u
n).
4) Pour tout entier naturel non nul n, on pose : S
n= ∑
nk=0
u
k= u
0+ u
1+ . . . + u
net T
n= S
nn
2. a) Exprimer S
nen fonction de n.
b) Déterminer la limite de la suite (T
n).
88
Question ouverte
En 2015, Miguel a planté 20 orchidées dans son jardin.
Grâce à la pollinisation, il sait que le nombre d’orchi- dées va doubler chaque année ; par ailleurs, il a décidé qu’il planterait lui-même 5 orchidées supplémentaires chaque année.
On considère la suite (p
n) donnant le nombre d’orchi- dées dans le jardin de Miguel en 2015 + n, de sorte que l’on a p
0= 20.
En considérant la suite (u
n) définie pour tout n ∈ N par u
n= p
n+ 5, déterminer le terme général de la suite (p
n).
89
D’après Bac (Antilles-Guyane - 2014)
ALGOSoit la suite numérique (u
n) définie sur l’ensemble des entiers naturels N par u
0= 2 et u
n+1= 1
5 u
n+ 3 × 0, 5
npour tout entier naturel n.
1) a) Recopier et, à l’aide d’une calculatrice, compléter le tableau des valeurs de la suite (u
n) approchées à 10
−2près :
n 0 1 2 3 4
u
nn 5 6 7 8
u
nb) D’après ce tableau, énoncer une conjecture sur le sens de variation de la suite (u
n).
2) a) Démontrer, par récurrence, que pour tout entier naturel n non nul on a
u
n15
4 × 0, 5
n.
b) En déduire que, pour tout entier naturel n non nul, u
n+1− u
n0.
c) Démontrer que la suite (u
n) est convergente.
3) On se propose, dans cette question de déterminer la limite de la suite (u
n).
Soit (v
n) la suite définie sur N par v
n= u
n− 10 × 0, 5
n.
a) Démontrer que la suite (v
n) est bien une suite géométrique de raison 1
5 . On précisera le premier terme de la suite (v
n).
b) En déduire, que pour tout entier naturel n, u
n= −8 ×
1 5
n+ 10 × 0, 5
n. c) Déterminer la limite de la suite (u
n)
4) Recopier et compléter les lignes (4), (5) et (6) de l’algorithme suivant, afin qu’il affiche la plus petite valeur de n telle que u
n0,01.
1. Entrée : n et u sont des nombres 2. Initialisation : n prend la valeur 0
3. u prend la valeur 2
4. Traitement : Tant que ...
5. n prend la valeur ...
6. u prend la valeur ...
7. Fin Tant que
8. Sortie : Afficher n
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