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0.1 Th´ eor` eme. Soit n un entier ≥ 1. On a la formule :

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

.

Un exo rigolo

L’exercice

0.1 Th´ eor` eme. Soit n un entier ≥ 1. On a la formule :

A n :=

n−1

Y

k=1

sin kπ n = n

2 n−1 .

Une d´ emonstration

On pose ζ = e iπ/n . Ce nombre est racine primitive 2n-` eme de l’unit´ e. On a donc ζ 2n = 1 et ζ n = −1. Si n est pair on a, de plus, ζ n/2 = i.

On a aussi ζ k = e ikπ/n et ζ −k = e −ikπ/n , d’o` u sin kπ

n = ζ k − ζ −k

2i . On en d´eduit : A n =

n−1

Y

k=1

ζ k − ζ −k

2i =

n−1

Y

k=1

ζ 2k − 1 2iζ k .

Mais, le produit P n =

n−1

Y

k=1

ζ k se calcule et c’est ζ 1+2+···+(n−1) = ζ n(n−1) 2 . Si n est impair on a P n = (−1) (n−1)/2 = i n−1 , si n est pair on a encore P n = i n−1 . Avec le terme i n−1 provenant des n − 1 coefficients i en d´ enominateur de A n cela fait (−1) n−1 et on a donc :

A n = (−1) n−1

n−1

Y

k=1

ζ 2k − 1 2 n−1 .

Pour calculer le produit Q n =

n−1

Y

k=1

2k − 1), on note que les ζ 2k sont les racines n-` emes de 1 diff´ erentes de 1 (car ζ est une racine 2n-` eme de 1). En vertu de la formule :

X n − 1 = (X − 1)(X n−1 + X n−2 + · · · + X + 1),

ce sont donc les racines de P (X) = X n−1 + X n−2 + · · · + X + 1. Mais alors les ζ 2k − 1 sont les racines de :

P (X + 1) = (X + 1) n−1 + (X + 1) n−2 + · · · + (X + 1) + 1 = X n−1 + · · · + n.

Le produit des racines de ce polynˆ ome, qui n’est autre que Q n , vaut alors (−1) n−1 n (au signe pr` es c’est le coefficient constant du polynˆ ome) et on en d´ eduit la formule annonc´ ee.

En fait, comme Bernard H´ eron me l’a fait remarquer, on a les formules 1 :

n−1

Y

k=0

sin x + kπ

n = sin x

2 n−1 ou encore

n−1

Y

k=1

sin x + kn n = 1

2 n−1 sin x sin n x dont celle de l’exercice se d´ eduit en faisant tendre x vers 0.

1. Merci ` a Olivier Perrin de m’avoir fait remarquer une erreur dans la version pr´ ec´ edente de ce texte.

1

(2)

Une d´ emonstration plus simple

Elle m’a ´ et´ e communiqu´ ee par G´ ery Huvent que je remercie vivement.

Posons ξ = e 2iπ/n . Les racines n-i` emes de l’unit´ e sont les ξ k , de sorte que l’on a X n − 1 =

n−1

Y

k=0

X − ξ k et Q n (X) := 1 + X + · · · + X n−1 =

n−1

Y

k=1

X − ξ k . On en d´ eduit

Q n (1) = n =

n−1

Y

k=1

1 − ξ k =

n−1

Y

k=1

1 − ξ k .

Mais on a 1 − ξ k = 1 − cos 2kπ n + i sin 2kπ n d’o` u

1 − ξ k

2 = 2(1 − cos 2kπ n ) et avec la formule cos 2α = 1 − 2 sin 2 α on a

1 − ξ k

= 2 sin n car les sinus en question sont tous positifs pour k ≤ n − 1. On en d´ eduit le r´ esultat.

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