• Aucun résultat trouvé

Rétrospective 2016 en uro-oncologie : une année en fanfare !

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Rétrospective 2016 en uro-oncologie : une année en fanfare !"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Correspondances en Onco-Urologie - Vol. VIII - n° 1 - janvier-février-mars 2017 5

AVIS AUX LECTEURS

Les revues Edimark sont publiées en toute indépendance et sous l’unique et entière responsabilité du directeur de la publication et du rédacteur en chef.

Le comité de rédaction est composé d’une dizaine de praticiens (chercheurs, hospitaliers, universitaires et libéraux), installés partout en France, qui représentent, dans leur diversité (lieu et mode d’exercice, domaine de prédilection, âge, etc.), la pluralité de la discipline. L’équipe se réunit 2 ou 3 fois par an pour débattre des sujets et des auteurs à publier.

La qualité des textes est garantie par la sollicitation systématique d’une relecture scientifique en double aveugle, l’implication d’un service de rédaction/révision in situ et la validation des épreuves par les auteurs et les rédacteurs en chef.

Notre publication répond aux critères d’exigence de la presse :

· accréditation par la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse) réservée aux revues sur abonnements,

· adhésion au SPEPS (Syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé),

· indexation dans la base de données internationale ICMJE (International Committee of Medical Journal Editors),

· déclaration publique de liens d’intérêts demandée à nos auteurs,

· identification claire et transparente des espaces publicitaires et des publirédactionnels en marge des articles scientifiques.

© Stéphane de Bourgies

É d i t o r i a l

Rétrospective 2016 en uro-oncologie : une année en fanfare !

I

l est bon de lire au quotidien la presse scienti- fique en uro-oncologie si on ne veut pas se laisser dépasser par toutes les évolutions et révolutions en biologie moléculaire, par la nouvelle classification tumorale et les nouveaux standards de traitement dans ces pathologies.

Dans le cancer du rein, nous assistons à un changement des standards thérapeutiques en phase métastatique, avec l’arrivée du cabozantinib et du nivolumab, mais également du côté des traitements adjuvants avec le sunitinib !

Dans le cancer de la vessie, après 30 années de marasme, l’arrivée de l’immunothérapie va complè- tement modifier notre stratégie thérapeutique de la deuxième ligne post-cisplatine en phase métastatique vers des traitements adjuvants, voire en cas de maladie localisée. Parallèlement, l’avancée sur les nouvelles classifications moléculaires va nous amener à des essais de stratégies thérapeutiques et replacer à bon escient la chimiothérapie néo-adjuvante.

Dans le cancer de la prostate, l’arrivée de la génomique et de la détermination des mutations germinales/somatiques des gènes de la réparation de l’ADN (BRCA1, BRCA2, ATM, etc.) va permettre l’utili-

sation d’inhibiteurs de PARP, dont les taux de réponse sont excellents. Plutôt que l’utilisation séquentielle des molécules d’hormono thérapie et de chimiothérapie au stade de la résistance à la castration, de nombreux essais explorent les combinaisons à un stade beaucoup plus précoce afin de contrecarrer l’émergence de clones résistants.

Dans le cancer du testicule et du pénis, l’immuno- thérapie n’est pas en reste et semble présenter un intérêt. Des développements dans ce sens sont en cours. Par ailleurs, les données matures du GETUG 13 confirment le bénéfice significatif majeur en survie sans progression et une différence en survie globale.

Bref, il est temps de vous abonner définitivement à Correspondances en Onco-Urologie, cela vous permettra en un clin d’œil de rester dans le coup au cours de vos réunions de concertation pluridisciplinaire ou tables rondes grâce à l’excellente synthèse rédigée par le Dr Philippe Beuzeboc.

Très bonne lecture !

Pr Stéphane Oudard Service de cancérologie médicale, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris ; université Paris-Descartes.

Références

Documents relatifs

T3c – T3c – Tumeur Tumeur é étendue tendue à à la veine cave sus diaphragmatique ou envahissant la paroi de la la veine cave sus diaphragmatique ou envahissant la paroi de la

Il s’agit d’un patient âgé de 64 ans ayant des métastases osseuses d’un carcinome rénal et dont le premier symptôme révélateur conduisant à ce diagnostic était une

(7) ont confirmé une SG médiane de 13,6 mois pour les patients recevant néphrectomie + IFNα versus 7,8 mois dans le groupe immunothérapie seule, soit une réduction de 31 % du

La session sur le cancer du rein a été marquée par les commu- nications portant sur les données génomiques, la relation entre infiltrat lymphocytaire et pronostic dans les

Pour confirmer qu’un NLR supérieur à 3 est associé à un mauvais pronostic dans les formes métastatiques et voir si la conversion du NLR sous traitement est un indicateur

Bien sûr, l’arrivée de l’immuno-oncologie est un événement majeur également dans les pathologies urologiques, dont le cancer du rein, avec le nivolumab en deuxième

L’étude JAVELIN-Renal 101 (NCT02684006), avelumab plus axitinib versus sunitib L’étude JAVELIN-Renal 101 est une étude prospective randomisée de phase 3 qui a évalué

• les traitements anti-angiogéniques ont été évalués dans des études de phase 3 en situation adjuvante pour le traitement des cancers du rein à haut risque de récidive (défini