• Aucun résultat trouvé

L’ESMO 2020, malgré les conditions sanitaires, a tenu une nouvelle fois toutes ses promesses dans les cancers urologiques par sa richesse en termes de résultats...

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "L’ESMO 2020, malgré les conditions sanitaires, a tenu une nouvelle fois toutes ses promesses dans les cancers urologiques par sa richesse en termes de résultats..."

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Correspondances en Onco-Urologie - Vol. XI - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2020 165

É d i t o r i a l

Actualités dans les cancers urologiques à l’ESMO 2020

News in urological cancers at ESMO 2020

L’ESMO 2020, malgré les conditions sanitaires, a tenu une nouvelle fois toutes ses promesses dans les cancers urologiques par sa richesse en termes de résultats d’essais majeurs de phase III et de molécules innovantes.

Dans les cancers de la prostate, l’essai STAMPEDE a confirmé les bénéfices majeurs en survie apportés par l’acétate d’abiratérone dans les formes métastatiques hormonosensibles, quelle que soit la charge méta- statique. La combinaison de l’ipatasertib, un inhibiteur d’AKT, à l’abiratérone apporte dans l’essai IPATential150 une amélioration significative de la survie sans progression radiographique dans les cancers résistants à la castration métastatiques (CPRCm) qui présentent une perte de fonction de PTEN. L’actualisation de l’étude PROfound a montré un avantage en survie globale de l’olaparib dans les CPRCm multitraités avec des altérations au niveau de gènes de réparation de l’ADN. De nouvelles pistes thérapeutiques s’ouvrent avec l’AMG 160, premier anticorps bispécifique ciblant le PSMA.

En 1re ligne métastatique des cancers de la vessie, les résultats de l’étude DANUBE évaluant la combinaison d’immunothérapie durvalumab + trémélimumab suivie d’un traitement d’entretien par durvalumab et ceux de l’étude MK-361 évaluant le pembrolizumab seul ou associé à une chimiothérapie étaient très attendus, mais ils n’ont pas atteint leur objectif principal et ne changeront pas les pratiques. À la suite de l’étude JAVELIN Bladder 100, une chimiothérapie première suivie d’un traitement d’entretien par avélumab en l’absence

de progression constitue le standard. Dans les lignes suivantes, 2 anticorps conjugués, l’enfortumab vedotin et le sacituzumab govitécan, donnent des taux de réponse et de survie encourageants dans les essais de phase II.

Ils vont être évalués en phase III.

En 1re ligne métastatique du cancer du rein, l’essai CheckMate 9ER a montré que la combinaison nivolumab + cabozantinib allonge la survie sans progression (critère de jugement principal), mais aussi la survie globale (critère de jugement secondaire) par rapport au sunitinib seul, comme l’avaient montré auparavant les combinaisons nivolumab + ipilimumab et pembrolizumab + axitinib désormais disponibles en France. L’étude BIONIKK, présentée par l’équipe de l’HEGP, qui testait une signature moléculaire comme outil décisionnel en 1re ligne de traitement des cancers du rein à cellules claires, a montré des réponses aux traitements systémiques différentes en fonction des groupes moléculaires, s’inscrivant comme un bio mar- queur potentiel pour guider le choix thérapeutique de 1re ligne.

Parmi les innovations, le MK-6482, un puissant inhibiteur sélectif de HIF-2α, s’avère efficace avec une bonne tolérance dans les formes avancées.

Toutes ces nouvelles perspectives développées par nos experts sont à découvrir en détail dans ce numéro.

Dr Philippe Beuzeboc Département d’oncologie et soins de support,

hôpital Foch, Suresnes

P. Beuzeboc déclare avoir des liens d’intérêts avec Janssen, Astellas, Sanofi, Ipsen, AstraZeneca, MSD et Roche.

Références

Documents relatifs

Un moment que vous mettrez à part dans votre journée en jeûnant chez vous pour prier Dieu et intercé- der pour vos frères et sœurs.. Louange

L’ inhibition de la voie PD-1 représente une avancée significative dans le traitement des cancers urothéliaux métastatiques après l’échec d’une chimiothérapie à base

C omme les années précédentes, 2016 a été riche pour la recherche sur le cancer de la prostate avec des résultats cliniques marqués par la relecture de l’essai PLCO au vu

Dans le cancer du rein, nous assistons à un changement des standards thérapeutiques en phase métastatique, avec l’arrivée du cabozantinib et du nivolumab, mais également du

(7) ont confirmé une SG médiane de 13,6 mois pour les patients recevant néphrectomie + IFNα versus 7,8 mois dans le groupe immunothérapie seule, soit une réduction de 31 % du

Ce bénéfice en SG a été confirmé par les données, rapportées en 2015 au congrès de Chicago, de l’étude anglaise STAMPEDE, dont la population était constituée de 61 %

Il s’agit d’un patient âgé de 64 ans ayant des métastases osseuses d’un carcinome rénal et dont le premier symptôme révélateur conduisant à ce diagnostic était une

a été créée en 2005 pour soutenir et développer la recherche sur les tumeurs du rein et leur prise en charge clinique, mais aussi pour améliorer l’information des patients et