Vingt-quatrième Année. — N° 86 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes
Mercredi 27 Octobre 1909 Bureaux : R u e d e la S e r r e , 5 8
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Lés créanciers de la maison A . F e t t e r l e , Reliance W a t c h Co, B o m b a y , sont invités à se rencontrer le lundi 1er-no- vembre, à 3 heures après-midi, à la Brasse- rie Rnfer, 1e r étage, à la Ghaux-de-Fonds.
La lettre à cinq centimes
-v- >•••••Nous croyons utile de donner, dans le but d'éclairer nos lecteurs, les deux opi- nions et les raisonnements sur lesquels elles s'appuient.
Commençons par celle des partisans de la lettre à cinq centimes. Elle est dévelop- pée dans un rapport que public « L e Com- m e r ç a n t » , dû à la plume du secrétaire de la Chambre de Commerce de Lausanne.
Pourquoi nous demandons la lettre à un sou.
Lorsque parut le projet de loi postale du 25 fé- vrier .1907 accompagné d'un message du Conseil fédéral, il suscita immédiatement les espérances du public. Disons-le tout de suite, ces espérances ont été déçues, très déçues même, et ce sont tout particulièrement les centres commerciaux et in- dustriels, au millieu desquels la loi a été étudiée, qui retireront le moins d'avantages de la nou- velle législation.
Le projet du Conseil fédéral, outre des amélio- rations purement formelles et administratives, prévoyait deux importantes innovations : la ré- duction à trois quarts de centimes de la taxe des journaux et l'affranchissement par cinq centimes de la leltre ouverte (enveloppe non fermée pou- vant contenir même la correspondance manus- crite).
Le projet de loi proposait enfin une suppres- sion presque complète de la franchise de port des administrations cantonales. ..
De ces trois innovations, une seule a trouvé grâce: la diminution de la taxe des journaux qui en traînera u ne diminu lion de recettes de 400.000 f r.
En lieu et place de la lettre ouverte à cinq cen- times, on proposa la carte-lettre, du poids de sept grammes, à bords gommés, avec un affran- chissement de cinq centimes. Cette modeste ré- forme, qui eut entraîné une moins-value de re- cettes de 385.000 francs environ, n'a pas même été admise par le Conseil national, malgré le vole de notre deputation vaudoise.
Dès le début, les représentants des plus impor- tantes sociétés, poursuivant un but économique, avaient demandé, pour toute la Suisse, la lettre fermée avec taxe de cinq centimes, jusqu'à 250 grammes, la laxe actuelle étant de dix centimes.
Celte dernière revendication avait cependant perdu son insistance, et ses partisans aux Cham- bres fédérales, tout en déclarant bien haut que la vraie solution était .a lettre fermée à un sou, avaient fini, par raison de tactique et de budjet.
par se rallier à la carie-lettré à un sou. Or, cette dernière ayant succombé dans la lutte, chacun reprend sa liberté !
Et voilà pourquoi, sitôt apçès le vote des Cham- bres un mouvement très net en faveur de la lettre à un sou s'est^dessiné à nouveau. Les journaux ont repris la question, les associations commer- ciales et industrielles se sont groupées et parais- sent bien décidées à monter en rangs serrés à l'assaut. Quoiqu'on en dise, c'est le moment ou jamais; quand la loi postale sera définitivement votée, on ne la modifiera pas de sitôt; on l'a bien vu pour les taxes des journaux, dont la revision était promise depuis fort longtemps, sans que.
cette promesse trouvât sa réalisation. • En principe, chacun est favorable à la lettre à un sou, et chacun reconnaît qu'il faut faire une concession, — nous allions dire un rabais, — aux gros clients de la poste : le monde des af- faires.
C'est ce que disait M. Richard, conseiller aux Etats : « Or, Messieurs, si nous faisons beaucoup pour certaines formes du travail, nous en négli- geons d'autres. Qu'avons-nous fait, par exemple, pour le commerce proprement dit? On en parle rarement dans nos Conseils ; on parle plutôt de l'industrie et surtout de la grande industrie, de la législation sociale, de ce qu'il faut accorder à l'agriculture, aux institutions militaires ; mais pour le commerce, le commerce qui est l'argent par excellence de l'enrichissement national, puis- qu'il est le principal producteur de la richesse et transforme le travail en disponibilités financières et monétaires, pour le commerce, dis-je qu'avons- nous fait?...
«Qu'est-ce que le commerce, l'industrie, l'agri- culture, le public enfin, retireront de la loi que nous élaborons en ce moment? Ils en sortiront les mains vides ; car, à part quelques améliora- tions de tsxtes, une meilleure coordination des prescriptions, plus de précision et de clarté dans les articles, cette loi ne réalisera pas de progrés sensibles». (Bulletin sténo graphique, p. 177, juin 1898.)
De même, M. Gaudard, au Conseil national, tout en se déclarant partisan de la lettre à un sou, se ralie à la carte-lettre, faute de mieux. Et l'on voit ainsi, en parcourant le Bulletin des Chambres que, question financière réservée, cha- cun se déclare partisan de la lettre à un sou, puis de la carte-lettre. Ce que c'est que d'avoir trop d'amis! On en meurt, et la lettre ouverte a un sou, puis la lettre fermée à un sou, puis la carte- lettre à un sou sont mortes, et le deuil en a été allègrement conduit par les défenseurs de la Caisse fédérale.
Comme le seul argument invoqué contre la
lettre à un sou est l'argument financier, il faut l'examiner avec impartialité et sérieux, mais il convient auparavant de prendre quelques ensei- gnements dans l'histoire.
En 1869, on discuta l'introduction, en Suisse, de la carte postale à cinq centimes. Il y avait, à ce moment, 35.653.657 lettres, expédiées dans le service interne. A la suite de cette proposition révolutionnaire, on prédit la destruction très prochaine de la leltre à dix centimes, qui devait immanquablement être supplantée par la carJLe à cinq centimes, qu'on proposait. Et si l'on'avait prévu, à ce moment, la crise économique qu'al- lait déchaîner la guerre franco-allemande, ces pronostics eussent été encore plus sombres. La carte postale fui quand même introduite,.et qu'ar- riva-t-il?
Le tableau suivant le montrera mieux. que n'importe quel commentaire :
- Lettres, trafic intente Certes, trafic intente 1869 . . . . 35.653.657 Pas introduites.
1870 . . . . 34.755.480 678.476 1871 . • . . 35.886.043 1.713.715 Ainsi, s'il y a eu déficit l'année 1870, il ne fut, en tous cas, pas bien grand, et il est dû à d'au- tres causes, puisqu'il ne correspond pas même au nombre des cartes postales vendues. Par con- tre, en 1871, malgré la guerre et la crise écono- mique, on vend plus d'un million et demi de cartes postales, et le trafic des lettres s'accroît de plus d'un million, transformant la prétendue- ruine en un bénéfice.
Quand on voulut introduire la carte postale , illustrée, certaines administrations firent aussi des difficultés bureaucratiques ; et cependant, ac- tuellement, le nombre des cartes postales illus- trées est énorme et constitue une grosse part du bénéfice postal; car c'est l'industrie privée qui en fournit le carton, et beaucoup de gens, qui n'écriraient pas sur une carte ordinaire, ou sur une feuille de papier à lettre, écrivent sur une carte postale illustrée. C'est si vite fait, quand on n'a pas grand'chose à dire.
Veul-on un autre exemple plus convaincant encore? En 1874, on autorisa, en Suisse, sans augmentation de taxe, l'expédition des lettres jusqu'à 250 grammes (au lieu de 15 grammes, poids maximum d'alors), v
Là encore, Monsieur Déficit s'agita beaucoup 1 Et les Chambres fédérales, sur les injonctions et les calculs de l'Administration des postes, inscri- virent une prévision de diminution de recettes de 163.700 francs, puis de 273.008 fr. Cette fois en- core, les prévisions furent déjouées et, dès la première année, le trafic dépassa de 650.000 fr.
le trafic précédent; el le déficit prévu, à 273.000 fr., se transforma en un bénéfice de 654.000 fr.
Le boni total de l'exercice fut de 1.500.176 fr.
En France, on introduisit, il y a quelques an- nées, la lettre à dix centimes (au lieu de 15 cen- times), et cela dans un pays plus vaste que le nôtre. La dimution de recettes fut évaluée à 46
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millions environ. Dés le premier exercice, le dé- ficit fut de 21 millions inférieur aux prévisions, et il s'éteigni.
Ce sont-là des faits, et non des hypothèses, ce qui est le cas pour les déficits prévus par l'Admi- nistration postale. Et les hypothèses fausses, in- diquées en Suisse en 1869, en 1884, et en France, plus tard, proviennent de ce que l'administration commet une erreur, dénoncée depuis longtemps par les économistes: elle oublie qu'à tout abais- sement de prix (et par conséquent de taxe) cor- respond une forte augmentation de consomma- tion, pour peu qu'il s'agisse d'une marchandise usuelle (comme lès timbres poste).
Et maintenant, serrons de prés les pronostics de l'Administration postale, en ce qui concerne la lettre à un sou, et l'on verra, si, sans mettre en danger l'équilibre financier de notre pays, nous pouvons, sans arrière pensée,'revendiquer la lettre à un sou.
Le nombre des lettres, soit envois fermés de la posie aux lettres, jusqu'au poids de 20 gram- mes, a été, en 1907, en dehors du rayon local, de 68.913.818 pièces.
Ces envois, affranchis par dix centimes, ont donc acquitté une taxe totale de 6.891.381 fr.
Mais ce chiffre est quelque peu amplifié, car pour y arriver il a fallu faire une statistique spé- ciale des envois jusqu'à vingt grammes et des envois de 20 à 250 grammes, la lettre à un sou ne devant s'appliquer qu'aux envois de la lr e ca- tégorie.
Or cette statistique a été faite du 16 au 25 sep- tembre 1907, soit pendant une dizaine de jours seulement et dans une période où les affaires ne sont pas spécialement actives et où les envois de 20 à 250 grammes sont le moins nombreux. Mais, au bénéfice de cette remarque, on peut provisoire- ment admettre ce chiffre de 6.891.381 fr. comme correspondant à la recette fournie par l'affran- chissement des lettres de 1 à 20 grammes par 10 c.
Avec la lettre à un sou, la recette aurait dimi- nué de moitié, entraînant donc une moins-value de 3.445.690 fr. Ce chiffre est certainsment exa- géré, mais, même en le tenant pour exact, son total sera atténué par les éléments suivants:
1° La loi postale (projet) prévoyait la lettre ou- verte à un sou, qui a été supprimée. C'est donc une moins-value de 385.000 fr. qui, prévue, ne se réalisera pas.
2° On peut considérer, d'une façon certaine, que la carte postale non illustrée sera remplacée dans la proportion de 80°/» par la lettre à un sou, car on écrit une carie postale non illustrée surtout par économie de port. En 1908, il a été expédié 74.249.805 cartes postales à un sou, et le prix de revient du carton el de l'impression est de trois francs par mille, ce qui, pour 74 mil- lions 249.805 cartes, fait une dépense de 229.716 fr. Le 8 0 % de cette somme est 183.772 fr., dont sera dégrevé le chapitre dépenses de l'adminis- tration des postes
3° Avec la lettre à un sou, jusqu'à 20 grammes, dans le trafic du rayon local, les lettres de 20 à 250 grammes payeraient dix centimes (au lieu de cinq actuellement), d'où plus-value de recettes pour la poste. Il est difficile d'évaluer exactement ce chiffre, car si l'on sait que, dans le trafic ex- tra local, la proportion des lettres dépassant 20 grammes est du 10-15 % du total des envois, il est certain que cette proportion est plus forte dans le trafic local, où les relations sont plus nombreuses de personne à personne. Admettons cependant le 1 5 % . La Confédération encaissera donc dix centimes au lieu de cinq sur chaque envoi dépassant 20 grammes, dans le rayon lo- cal. L'augmentation de recettes serait de 300.000 fr., au minimum.
4° On ne peut nier qu'un abaissement de taxe de dix à cinq centimes produirait immédiatement une augmentation du nombre des lettres. Cet ac- croissement est constant, d'année en année, mê- me sans abaissement de taxe; pour les cartes postales, il est le suivant : en 1906. 63.409.818 cartes postales à un sou; en 1907, 70.734.052;
en 1908, 74.249.805.
Pour les lettres, sans distinction de rayon lo- cal, on a les chiffres suivants, toujours dans le trafic interne:
1902 107.902.746
; 1903 . . . 108.919.913
1904 112.693.040 1905 122.306.940 '
. 1906 131.150.181 1907 138.616.273 L'accroissement moyen annuel est de près de six millions de lettres. Donc, en tous cas. sans abaissement de taxe, une augmentation normale
est certaine, et cette augmentation diminuera d'autant la moins-value ^résultant de la lettre à un sou.
Mais il faut encore apprécier l'augmentation anormale résultant de l'abaissement de la taxe, et il faut ici tenir compte de ce qu'on pourrait appeler la capacité épistolaire de la population de notre pays, car il est évident que si cette capacité avait atteint sa limites extrême, l'augmentation anormale serait faible.
Voici la capacité épistolaire de quelques pays, service intérieur et de réception, en 1904, par ha- bitant : Angleterre, 61 ; Etats-Unis, 53 ; Allema- gne, 29 ; Danemark, 31 ; France, 21 ; Suisse, 18.
La Suisse brille donc au sixième rang.
Quant au service intérieur et d'expédition : An- gleterre, 75; Etats-Unis, 64; Suisse, 56. Quelle que soit la forme de statislique, la Suisse est en rang modeste parmi les principaux pays civili- sés, On peut donc en conclure que la limite de la capacité épistolaire est loin d'être atteinte chez nous, surtout si on veut bien se donner la peine de faciliter son développement. Peut-on appré- cier, maintenant, cette augmentation anormale?
On l'a tenté et on a estimé que, la première an- née, l'augmentation du trafic se traduirait par une plus value de 800.645 francs. On peut donc admettre que la première année, la lettre à un sou rapporterait une augmentation brusque de 800.645 fr. Ces chiffres sont certainement au-des- sous de la vérité, car ils sont calculés sur l'an- née 1908 qui est une année de dépression écono- mique.
5° Un grand nombre de prospectus, réclames, avis, convocations sont expédiés pour deux cen- times, sous le régime actuel. Maison les regarde à peine, car il y en a trop. Il est certain qu'avec une taxe de cinq centimes pour toute la Suisse, les expéditeurs de tels envois préféreraient, pour une différence de trois centimes, employer la lettre fermée à cinq centimes, au lieu de la lettre ouverte à deux centimes. Leur réclame attein- drait plus sûrement le but et ce serait en même temps une augmentation de recettes pour la poste.
Le nombre de ces imprimés et échantillons a été en 1907 de 49.357.054. On peut, sans exagéra- lion, admettre que le 30 % serait exr édié sous le couvert de la lettre à un- sou. Ce.30r%, payant trois centimes de plus donnerait une recette sup- plémentaire de 450 mille francs environ.
Tout compte fait, si l'on résume en un tableau les conséquences financières de la lettre à un sou, nous voyons que le déficit de 3.445.690 est en partie compensé par les chiffres suivants:
1. Suppression de la lettre fermée
à un sou 385.000 2. Economie réalisée par la diminu-
tion des cartes postales à cinq centimes, 183.772 3. Plus-value résultant de l'affran-
chisssement par dix centimes de la lettre dès le poids de vingt grammes
dans le trafic local, . . ! 300.000 4. Augmentation brusque du trafic 800.000
5. » normale du trafic 300.000 6. » de l'emploi de la
lettre à un sou remplaçant la lettre ou-
verte à deux centimes pour le 30%, 450.000 Total des plus-values . . 2.418.772 On se souvient que le déficit brut prévu était de 3.445.690. Le déficit subsisterait donc, pour la première année, par 1.026.928 fr. (soit 3 mil- lions 445.690.— 2.418.772) et, seule la lettre à un sou en serait responsable.
Ce déficit s'atténuerait d'année en année ensuite de l'augmentaire normal du trafic, même en te- nant compte dès frais entraînés par l'augmenta- tion du personnel.
Au surplus, ce déficit peut être immédiatement couvert: il suffirait d'introduire les dispositions suivantes dans la loi :
1° Faire payer à toute carte postale illustrée cinq centimes, qu'elle renferme ou non de la cor- respondance, au lieu de la taxe actuelle de deux centimes, quand elle ne renferme pas de corres- pondance. La carte illustrée n'est pas un moyen de correspondance nécessaire. C'est uu luxe, modeste, à la vérité, et le principe de toute notre législation et de dégrever les objets nécessaires.
La même mesure pourrait être prise pour les faire-part annonçant des faits d'un caractère privé ou familial.
2° Limiter la franchise postah aux correspon- dances officielles et ne pas l'autoriser quand il s'agit de véritables industries exploitées par l'E- tat, ou pour son compte. On a cité le cas d'un fonctionnaire expédiant, officiellement et en franchise, ses faire-part de fiançailles. Il nous
parait difficile d'admettre que ce fait soit Vrai, mais si c'est le cas...
3° Si c'était nécessaire, n'autoriser la lettre fer- mée à 5 centimes que jusqu'à 15 grammes, l'af- franchissement étant alors de 10 centimes pour le poids de 15 (au lieu des 20 grammes demandés) à 250 grammes. Cela ferait une importante plus- value aux recettes. Avec de tels moyens.Jla caisse postale ne sera pas en péril.
Rappelons du reste que l'article 61 (premier projet) permet au Conseil fédéral d'abaisser cer- taines taxes. Il suffirait donc sans modifier le de loi, que l'Assemblée fédérale soit nantie de l'intention du Conseil fédéral d'introduire'la let- tre à un sou, à litre d'essai, pendant un,temps déterminé. Si l'expérience est désastreuse, la taxe de 10 centimes rentrera en vigueur. Chacun s'y soumettra alors de bon cœur.
Le Gode des obligations revisé
et le contrat collectif de travail I
Cette intéressante et importante question du contrat collectif de travail, prévu dans le Gode fédéral des obligations revisé, a été développée dans les n u m é r o s de la Fédération horlogère des 21 et 28 août 1909.
L'innovation dans le projet de code, con- siste dans l'introduction, au chapitre du louage de travail, du contrat collectif de travail, conclu entre associations patrona- les et syndicats ouvriers.
Le Conseil National en a discuté, dans sa séance du 22 octobre courant. M. Rutty, comme rapporteur français p o u r la seconde partie d u Code, a fait l'exposé des motifs qui o n t engagé la commission à proposer cette réforme.
La commission ne s'est nullement dissi- mulé qu'elle soulèverait des objections et des critiques. O h dira — on a déjà dit — que, à la différence du contrat individuel, le contrat collectif n'oblige: p e r s o n n e à tra- vailler. Il se b o r n e à établir les conditions- types du travail. D'autre part, s'il ne force pas l'ouvrier à travailler, il oblige le patron non seulement vis-à-vis des ouvriers, mais aussi vis-à-vis des autres patrons de la même branche. L'obligation de faire se double d'une obligation de ne pas faire. O n peut craindre q u e , sous la pression des syndicats, ouvriers ou patronaux, le con- trat n'empêche le jeu des libertés indivi- duelles et ne provoque une égalisation dé- primante des salaires. O n peut redouter enfin qu'il n e soit conclu par des associa- tions n'ayant pas une stabilité suffisante et que beaucoup d'ouvriers ne se considèrent pas comme liés par une obligation qu'ils ont contractée, non pas individuellement, mais uniquement comme m e m b r e s d'une association.
La majorité de la commission n'a pas méconnu ces objections. Cependant elle a estimé q u e les conditions modernes du tra- vail se sont modifiées. Les groupements patronaux et ouvriers sont des faits que la loi ne peut pas ignorer. Mieux vaut don- n e r à ces contrats une base légale que de les laisser se conclure en dehors de la loi.
Mais la majorité de la commission en- tend réserver expressément — contraire- ment à l'avis de la minorité représentée par M. Scherrer-Füllemann d é p u t é démo- crate-socialiste de St-Gall — le droit des patrons et des ouvriers de conclure des conventions individuelles dérogeant aux clauses des contrats collectifs. Elle ne veut pas q u ' u n e majorité d'ouvriers ou de pa- trons puisse imposer sa volonté à la mino- rité. Elle est décidée à maintenir le prin- cipe fondamental de la liberté des contrats.
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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 541
T e l l e s s o n t l e s g r a n d e s l i g n e s d u t r è s i n t é r e s s a n t r a p p o r t d e M. R u t t y . L a s u i t e d u d é b a t , e n p a r t i c u l i e r l e r a p p o r t a l l e m a n d d e M . l e p r o f e s s e u r H u b e r s u r l e m ê m e sujet a é t é a j o u r n é e à l u n d i . L e c o n t r a t collectif o c c u p e r a c e r t a i n e m e n t u n e b o n n e p a r t i e d e l a s e m a i n e p r o c h a i n e . L ' e f f o r t d e l ' e x t r ê m e - g a u c h e t e n d r a à l e r e n d r e o b l i g a - t o i r e p o u r t o u s l e s i n t é r e s s é s ; m a i s i l e s t c e r t a i n q u ' e l l e n e r é u s s i r a p a s à e n t r a î n e r la m a j o r i t é d u C o n s e i l .
Offices de travail
Dimanche, a eu lieu à Fribourg la troisième assemblée de l'Union des offices du travail suis- ses. 25 préposés d'offices suisses étaient présents ainsi que les délégués des Unions des bureaux officiels de placement de Bavière, W u r t e m b e r g , et d'Alsace-Lorraine.
Ont assisté a u x délibérations, MM. le docteur Kauffmann, chef de division a u département fé- déral de l'industrie, des délégués des gouverne- ments d'A'rgovie, Bale, Lucerne, Soleure, Fri- bourg et Neuchàtel. M. le docteur Ed. Scherrer, président de l'Union des villes suisses, à St-Gall, des délégués des associations suisses et interna- tionales du personnel et des patrons d'hôtel, l'As- sociation des bureaux d'assistance aux ouvriers de passage étaient également représentée.
La aéance a été ouverte à 9 heures dans la salle dû Grand Conseil sous la présidence de M.
le docteur F r i a m a n n , membre de la municipa- lité de Zurich.
L'assemblée a confirmé comme membres de la commission executive : MM. le docteur Fria- m a n n , docteur Mangold, de Bàle, Schenk de Berne, docteur Scherrer, de St-Gall, Vogelsang, de Zurich, et Bbhny, de Zurich, M. Reimann, syndic de Bienne, décédé, a été remplacé p a r M. Schœfer, secrétaire de la Chambre de travail de Genève.
Le président a fait un rapport sur l'état des Unions et Offices de travail. M. Bohny, de Zu- rich, a rapporté s u r l'application de l'arrêté fé- déral s u r les subventions a u x bureaux officiels de placement, M. Sluder, de Saint-Gall, a pré- senté une communication s u r le placement du personnel des hôtels.
Après une discussion animée, l'assemblée a conclu à la nécessité d'une entente entre les Offi- ces du travail et les Unions des employés et des patrons de l'industrie hôtelière pour réprimer les abus des bureaux de placement.
Travail du samedi après-midi
On sait que la loi du 1e r avril 1905 sur le tra- vail du samedi après-midi, prévoit la fermeture des établissements soumis à la loi, à 5 heures du soir le samedi.
La Solidarité horlogère affirme que des in- fractions "répétées à cette loi se produiraient à Tramelan, et en donne pour preuve un rapport à l'inspecteur fédéral des fabriques, de l'adjoint de Bienne a u secrétariat ouvrier suisse.
Taux de l'escompte
L'or ayant continué à sortir de la Banque d'An- gleterre principalement pour l'Egypte et la Tur- quie et une forte demande du Brésil étant atten- due, l'escompte officiel a été élevé à Londres à 5 % .
Les augmentations de taux de la semaine der- nière, communes à presque toute l'Europe, avaient été accueillies par les marchés financiers comme un incident prévu et sans large portée.
Aussi la fermeté restait-elle malgré tout à l'or- dre du jour, bien que tempérée par un certain ralentissement des échanges et p a r des réalisa- tions partielles.
La nouvelle mesure prise à Londres est quel- que chose de plus qu'un avertissement. C'est un symptôme qu'il serait prudent de ne pas tenir pour négligeable, d'autant plus qu'il n'est pas
isolé. C'est ainsi qu'on dit New-York chargé, et on ajoute que les établissements français de cré- dit y ont prêté de fortes sommes à 5 % - D'après quelques observateurs, les Etats-Unis devraient à l'Europe autant d'argent qu'avant la crise et peut-être davantage.
Brevets d'invention
(Communication de l'Office général des Brev ;ts d'invention, A. Mathey-Doret, ingéo.-conseil, La Chaux-de-Fônds).
France.
N° 400881. — Mouvement d'horlogerie actionné par un moteur électrique. — F . Kirchhofer.
Angleterre.
N" 10626/1909. — Horloge électrique. — A, An- ders, Gharlottenbourg (Allemagne).
N° 10627/1909. — Horloge électrique. — A. An- ders, Charlottenbourg (Allemagne).
N° 10787/1909. — Cabinet de pendule. — E. G.
R. Marks, Londres.
Etats-Unis d'Amérique.
N° 933899. — Horloge électrique. — Harleigh Gillette, Chicago.
N° 934038. — Enregistreur de temps. — Richard Buerk, Schweningen (Allemagne).
N° 934216. — Machine à graver. — Arnt Rostad, Drontheim (Norvège).
N° 935028. — Tige de remontoir à l'abri de la poussière. — Carl A. Class, Walford (Canada).
Nn 935085. — Montre de poche pour veste. — Lewis B . A very, Bridgewater, Mich.
N° 935312. — Enregistreur de temps. — Inter- national Tine Recording Co, New-York.
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