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Prix du numéro 10 centimes

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ι

- I

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Neuvième Année. — N

0

5.

Prix du numéro 10 centimes

Dimanche 13 Janvier 1895.

Bureaux : Rue de la Serre, 27.

ABONNEMENTS

Un au: Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tons les bureaux de poste

Paraissait le Jeudi et le Dimancïe à la Ciiaux-de-Fonds.

ANNONQES

Provenant de la Suisse 20 cl. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cenl.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e d e l u S o c i é t é I n t e r c a n t o n a l e d e » I n d u s t r i e s d u J u r a , d e » C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x tle c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

Contrôle dés boîtes de montres destinées au marché russe

L ' i n f o r m a t i o n q u e n o u s a v o n s d o n n é e d a n s n o i r e n u m é r o d u 3 j a n v i e r c o u r a n t , d o i t ê t r e c o m p l é t é e c o m m e s u i t : q u o i - q u ' a u c u n e d é c i s i o n n o u v e l l e n e s o i t a c t u e l l e m e n t p r i s e , l e s a u t o r i t é s d o u a - n i è r e s r u s s e s a u r a i e n t l ' i n t e n t i o n d ' é t a b l i r , d a n s u n a v e n i r p l u s o u m o i n s r a p p r o c h é , a u x b u r e a u x m ê m e s d e s d o u a n e s f r o n - tières, le c o n t r ô l e p o u r t o u s les o b j e t s d'or et d ' a r g e n t . O n sait q u e c e s o b j e t s doivent t o u j o u r s ê t r e a u x t i t r e s p l e i n s de 5 6 , 72 o u 84 p o u r e n t r e r e n R u s s i e .

Un rêve d'ouvrier ι

On était en U)OO.

Par un beau jour d'automne, je parlais de la Ghaux-de-Fonds pour me rendre au sommet de Sonmartel, où j ' a r r i v a i s à 3 heures de l'après-midi.

J'y trouvai mon grand-oncle Auguste Grantl- jenn, habitant la S a g n e e t e n c o r e vaillant mal- gré ses 70 a n s .

Nous nous installâmes à l'ombre d'un sapin, d'où la vue plongeait s u r le L o c l e à n o s pieds;

la Ghaux-de-Fonds, s u r notre droite, se dessi- nait dans le lointain.

•Iules, me dit mon grand-oncle, tu as 18 a n s , en 1895, tu n'était qu'un gamin et tu ne sais rien de la révolution horlogére d'alors : je vais donc le la raconter.

G'est le C(CUr ému que je vois ce Locle, berceau et séjour de tant d'horlogers illustres, et plus loin de nous cette Ghaux-de-Fonds, vaillante ruche d'abeilles, foyer de notre in- dustrie nationale, en songeant au danger couru par ces deux localités et avecelles notre J u r a horloger tout entier, pendant la crise industrielle et commerciale des années 1890 à

1895.

C'était au commencement de décembre 1894.

J'étais alors monleurs de boites a la Ghaux- de-Fonds. Nous étions réunis, quelques amis

"r1 κ "1 0' ' chez Aimé Dubois, ancien fabricant α horlogerie, qui, malgré son âge avancée, avait encore du s a n g sous les ongles et la vi- vacité d'un vieux Neuchàtelois.

Mes amis, nous dit-il, que pense/.-vous de notre situation industrielle ?

Où allons-nous '.

Que feront nos enfants '.

La maison brûle, chacun cric : au feu ! et personne ne soulèverait' un seau d'eau pour éteindre le brasier. ri

Hier encore, j ' a i vu vendre des 18 lignes remontoirs, lépine, cylindre, argent à fr. 42 le carton à un Slovaque qui s'en frottait les mains, et la semaine passée, un courtier offrait, dans un comptoir, des 14 lignes, 14 k a r a l s , cuvettes métal, à fr. $C. Ie^carton. Et dire qu'en 1873, on payait encore ces genres 20 et 50 fr.

la pièce. Et toutes nos autres montres sont à des prix pareils, proportionnellement.

Quelle dégringolade, mes amis ! Quel avi- lissement pour t o u s ! Quelles conséquences ruineuses pour tout le pays !.

Un nous a vantés et prônés dans toutes les expositions universelles et nous n'avons que des sacrifices, des pertes et la diminution d e l à fortune publique à mettre à notre actif depuis quelques années.

A quoi sert d'avoir le monopole quasi uni- versel d'une industrie, si elle ne permet plus de vivre en travaillant, mais oblige de vivre pour travailler.

Du comptoir de l'exportateur et du chalet d u p i v o l e u r de la montagne à la m a n s a r d e de l'ouvrière en ville, provoquons un immense mouvement pacifique, sorte de protestation m o r a l e c o n t r e l'anéantissement lent, mais s u r , d'une industrie pour laquelle nos pères ont sué et peiné et qu'ils nous avaient transmise magnifique et solide. Soyons jaloux de con- server, pendant qu'il en est temps encore, notre gagne-pain national jurassien.

En qualité de démocrates républicains, nous avons ouvert nos portes toutes grandes à tout étranger venant s'établir chez n o u s : beau- coup sont devenus nos concitoyens. Fraisons comprendre à ceux qui ne Ie sont pas, que leurs intérêts sont ceux de tous et qu'habitants du môme pays, l'union qui fait la force doit régner entre tous.

Je pourrais vous citer en détail des prix de main-d'œuvre avec gain à l'heure, p o u r c h a c u n e des parties de la montre : je m'abstiens et pour cause : on ne doit dire certaines choses qu'en famille. Informez-vous des prix de détail payés aux ouvriers pour les mouvements en blanc, les roues, les pignons, les pendants, les an- n e a u x , les pitons, les vis, les plantages ancre et cylindre, les sertissages, chaton et a u t r e s , les boites de métal et d'argent, les ressorts, les

c a d r a n s , lés aiguilles, assortiments, pierres, balanciers, réglages plats, etc., etc. Si vous voulez faire un gain de!2à'20 centimes l'heure.

apprenez une des parties ci-dessus.

Ces prix, que je peux citer avec preuves à l'appui, ne permettent pas au fabricant de faire des bénéfices sérieux, car sitôt qu'il peut réduire son prix de revient en faisant travail- ler à plus bas prix, il diminue son prix de vente d'autant, et nos bénéfices, au lieu de rester comme économie nationale au pays, prennent le chemin de l'étranger sous forme de baisse perpétuelle et continuelle, s'accen- tuant de semaine en s e m a i n e ; de cette façon, la situation de. nos fabricants n'est pas plus enviable que celle de nos chefs d'ateliers ou de nos ouvriers.

Et nos fabriques qui font la montre entière, depuis le métal brut, sont aussi dans une si- tuation critique. Ayant des frais généraux considérables, force motrice, nombreux per- sonnel de direction, contremaîtres et compta- bles à payer, avec une production forcément restreinte, les bénéfices deviennent minimes, les outillages deviennent toujours plus com- pliqués et coûteux et les sacrifices sont loin d'être compensés par les bénéfices.

Il est temps que l'on cesse do créer de nou- veaux calibres, dont la plupart n'ont rien de pratique et n'ont de nouveau que le nom.

Cherchons plutôt, sauf pour la boite et pour la décoration, le cadran et les aiguilles, qui de- mandent a être variés, à faire les calibres existants plus s o i g n é s : cela favorisera davan- tage les ventes que la diversité de calibres poussée trop loin, diversité à laquelle le client n'attache pas la valeur que nous croyons.

Après cette petite introduction d'Aimé Du- bois, nous décidâmes de nous constituer en comité d'initiative, pour chercher à agir sur l'opinion publique et à réaliser une réforme, sérieuse de notre industrie nationale.

L'avenir effrayant s'était ouvert devant nous.

Alors, comme nos pères au Grûtli, nous finies un pacte pour chasser l'adversaire.

Nous comprimes que du haut au bas de l'échelle sociale, notre affaire ne marchait plus, qu'on se mangeait les u n s les autres, et que le dernier survivant arriverait à. se m a n - ger lui-même.

La Société inlercantonale des industries du J u r a , d'accord avec la Chambre cantonale neuchàteloise du c o m m e r c e , de l'industrie et du travail, et nos sociétés de fabricants d'horlogerie prirent la chose en m a i n s , et l'on retrouva alors des h o m m e s d'énergie, c o m m e ceux qui fondèrent notre république en 184S.

(2)

1 h

• On a convoqué dans tous les villages du

Jura des assemblées horlogères locales, pour s'occuper en détail de notre horlogerie, avant qu'elle ait vécu et nous avec; un moment même on craignait de voir Jeanrichard des- cendre de son piédestal, quitter le Locle et parcourir le pays, le fouet à la main, prêchant une croisade, contre ceux qui, de sang froid, exterminent son œuvre.

Il se produisit alors un beau mouvement de réflexion, de solidarité; chacun voulut être réformateur et réformé et c'est ce qui sauva la situation devenue intolérable pour tous.

On a recueilli, par l'entremise des comités locaux, nommés à cet'effet, les vœux raison- nables des ouvriers, patrons, chefs d'ateliers et fabricants. Il a été fait des tableaux na- vrants, mais vrais, des prix de détail : on a bien vu que notre affaire ne marchait plus, que c'était le moment d'aviser. Gomme quand le foin manquait pour le bétail, en 1893.

Les vœux, projets d'organisation, de réfor- mes, soumis par écrit au comité central, ont été si nombreuxetsi divers, le cri fut si général dans tout le pays, il y eut tellement de chiffres et de tableaux à classer pour en faire des rap- ports utiles et complets, que plus de 20 per- sonnes capables et de bonne volonté prêtèrent leur concours effectif au comité central pen- dant plusieurs semaines.

L'élan étant donné, cela ne coûtait rien ; la bonne volonté se donne sans compter. Tous les sujets relatifs à notre industrie y ont pas- sé ; j'en biffe pour ne relever que les prn

!

"

;

paux.

(A suivre.)

Mauvais crédits

Nous lisons dans Y Artisan :

Les mauvais crédits ont toujours été le ver rongeur des commerces de détail el surtout d u commerce des objets de consommation. Le commerçant qui vend des objets de luxe ou même utiles, comme l'habillement et les chaussures, peut re- fuser la marchandise lorsqu'il a des crain- tes de n'être pas payé. Celui qui vend les denrées nécessaires à la consomma- tion quotidienne, par exemple, le bou- langer el le laitier, est plus mal placé p o u r défendre ses intérêts, et pour peu qu'il ail de l'humanité, il donnera à de pauvres familles sans trop regarder aux chances de paiement. Quand on entend les supplications d'une pauvre veuve chargée de jeunes entants, ou d'un ou- vrier père d'une nombreuse famille d o n t les ressources sont épuisées par la maladie ou par le chômage, il faudrait avoir le cœur plus d u r qu'on ne l'a gé- néralement, p o u r refuser quelques livres de pain ou quelques litres de lait.

Et pourtant, le commerçant ne peut pas compromettre ses intérêts, el par contre coupe les intérêts de ses fournis- seurs, même p o u r faire la charité. Il faut qu'il p r e n n e garde à la solvabilité des clients el qu'il soit armé contre les mau- vais crédits. « Hàtons-nous de dire que les débiteurs en retard ou dans l'impos- sibilité de payer leurs dettes, ne sont pas aussi dignes d'intérêt que les catégories q u e n o u s venons d'indiquer toutà l'heure.

T r o p n o m b r e u x sont ceux qui ont de l'argent p o u r les objets de plaisir ou

F E D E R A T I O N H O R L O G È R E

p o u r un achat de luxe, el qui n'oublient q u ' u n e chose : de payer leurs dettes.

Contre ces débiteurs t r o p p e u scrupu- leux, la nouvelle législation sur la pour- suite et la faillite n'arme pas suffisam- m e n t le commerce de détail. Aussi les marchands, victimes des mauvais crédits, se préoccupent-ils de trouver des m o y e n s de protection p o u r suppléer à ce qui m a n q u e du côté de la loi. L'idée qui se présente tout d'abord, c'est la publica- tion des n o m s des débiteurs de mauvaise foi. Cette idée a été dissertée dans la presse et dans des réunions, mais n'avait jusqu'ici été réalisée nulle part.

Le syndicat des patrons boulangers du district de Courtelary a voulu tenter l'entreprise. Il a pris dernièremant les importantes décisions qui suivent :

l

u

Tout débiteur, préalablement avisé et au- quel toute facilité de paiement aura été accor- dée, sera poursuivi et, au cas où les démarches légales n'aboutiraient pas à sa libération com- plète, il sera signalé aux frais du syndicat par la voie du journal local le plus répandu dans le lieu où il séjourne. 2" Tout industriel, négociant ou propriétaire qui, sans faire par- tie du syndicat, paiera une cotisation anuuelle de 10 francs et se soumettra aux prescriptions suivantes, jouira du droit de faire signaler ses propres débiteurs, aux frais du syndicat.

3° Le syndicat se charge de l'encaissement des créances des intéressés, moyennant une provision unique de 10°/o de la somme en- caissée. En cas d'insuccès, les débours seuls sont réclamés. Tout créancier est personnelle- ment responsable de l'indication exacte des noms et adresses des débiteurs signalés à sa requête, de même que de l'exactitude et de la légitimité de sa réclamation. Il n'encourt aucu- ne autre responsabilité. Par contre, il est passi- ble de tous dommages intérêts et d'une amende de vingt francs (20 fr.) s'il néglige de faire réhabiliter le débiteur qui se sera libéré ou arrangé. La même peine est infligée à celui qui fera crédit à un débiteur signalé.

L'assurance contre le chômage à Bâle

Le Grand Conseil du canton de Bàle-Ville discutera prochainement un projet d'assurance obligatoire contre le chômage, élaboré par le département de l'intérieur avec l'aide du D

r

Adler, professeur à l'Université de Bàle.

D'après ce projet, l'assurance contre le chô- mage ne s'étendra provisoirement qu'aux ou- vriers de fabriques, à ceux qui sont employés dans les travaux de construction et aux ou- vriers terrassiers. Plus tard, quand ce genre d'assurance aura fait ses preuves, d'autres ca- tégories d'ouvriers pourront y être astreintes.

Pour qu'un ouvrier puisse avoir droit à un secours de la caisse d'assurance, il faudra qu'il fournisse la preuve qu'il ne peut pas trou- ver du travail en rapport avec ses aptitudes, ce qui suppose des rapports constants entre la caisse d'assurance et les bureaux chargés de procurer du travail aux ouvriers. En outre, l'ouvrier perd tout droit à l'assurance s'il est prouvé qu'il a quitté de lui-même la place qu'il occupait, ou si son départ est la conséquence de contestations ayant trait au salaire, comme par exemple, lorsqu'il s'agit de grèves. Enfin l'ouvrier perdra encore tout droit à l'assu- rance s'il a été congédié par sa propre faute, par exemple pour cause de paresse, d'incon- duite, de désobéissance ou d'ivrognerie.

Pour avoir droit aux secours de la caisse d'assurance, il faudra y avoir payé sa cotisa- tion depuis au moins six mois. Les secours seront accordés au boutde la première semaine

de la période de chômage et cesseront de l'être au bout de treize semaines.

Pour élaborer son plan d'assurance, l'au- teur du projet gouvernemental s'est basé sui- tes données statistiques suivantes : le nombre des ouvriers qui seront astreints à l'assurance!

dans le canton de Bàle-Ville s'élève à environ 9000; le professeur Adler estime que le nom- bre des sans travail s'élèvera à 20% par an, et que les jours de chômage s'élèveront à 07 par an.

Au point de vue de l'importance des secours à distribuer, les ouvriers assurés seront répar- tis en trois classes, selon l'importance de leur- salaire ordinaire, et, dans chacune de ces clas- ses, les secours accordés varieront selon que les assurés seront célibataires ou mariés, qu'ils auront charge de famille ou non.

La première classe comprendra les ouvriers dont le salaire ne dépasse pas 15 fr. par se- maine. Dans cette classe, les secours accordés se monteront à 80 centimes par jour pour un homme célibataire ou pour une femme mariée, à 1 fr. 20 pour un homme marié sans enfant ou ayant un enfant au-dessous de quatorze ans el à 1 fr. 50 pour un homme marié ayant plus d'un enfant au-dessous de quatorze ans.

La deuxième classe comprendra les ouvriers dont le salaire s'élève de 15 à 24 fr. par se- maine. Dans cette classe, les secours s'élève- ront, en se basant sur les mêmes principes que dans la classe précédente, à 90 centimes, 1 fr. 40 et 1 fr. 70 par jour.

Enfin, la troisième classe comprendra les ouvriers dont le salaire hebdomadaire dépasse 24 fr. Les secours accordés, toujours sur la même base, seront de 1 fr., 1 fr. 50 et 2 fr.

par jour.

Quant aux fonds nécessaires à l'alimenta- tion de la caisse d'assurance, ils seraient four- nis par les ouvriers eux-mêmes, par les pa- trons, par l'Etat, el, enfin, par les dons volon- taires ou legs. Les ouvriers appartenant à la première classe paieront 20 centimes par se- maine, ceux de la seconde 30, et ceux de la troisième 40. Les ouvriers employés aux cons- tructions étant, par suite des intempéries, plus exposés au chômage que les autres, auraient à payer respectivement, selon leur classe, 40, 50 et (50 centimes par semaine. Quant aux patrons, ils paieront 10 centimes par semaine pour chacun de leurs ouvriers assurés. L'Etal, de son côté, fournirait une contribution an- nuelle de 25,000 fr.

D'après les prévisions du professeur Adler.

la caisse d'assurance aurait des recettes an- nuelles de 224,200 fr. sur lesquelles il lui fau- drait prélever 170.100 fr. à répartir parmi les victimes du chômage. L'excédent des recettes servirait à conslituer Un fonds de réserve au- quel on pourrail faire appel dans le cas d'une crise imprévue qui viendrait augmenter le nombre des ouvriers sans travail.

Telle est l'économie du projet de loi qui va être soumis au Grand Conseil de Bàle, et qui, s'il est adopté, constituera une des expériences les plus intéressantes qui aient encore été ten- tées dans le domaine de la législation ouvrière.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS Eni-cgrlstrementu

Cl. 49, n" 8925. 0 septembre 1894, 8 h. a. — Obturateur photographique perfectionné. —

Couleru-Meuri'. Charles,fabricant Cliaux-

de-Fonds (Suisse). Mandataires: Houriet, R. et Jaccottet, Henri, Ghaux-de-Fonds.

Gl. 04, n° 8920. 3 septembre 1894, (i h. p. — Nouveau cadran, système Georges Favre- Jacot. —Favre-Jacot, Georges, fabricant d'horlogerie, Locle (Suisse). Mandataire:

v. Waldkirch, Ed., Berne.

(3)

' · · . ·

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

' -I

25

•Cl. 64, n° 8956. 31 août 1894, 5 h. p. — J e u de secrets avec oreillettes à vis pour boites de montres. — Haldi-Denger, Oscar, mé- canicien, Rue Rosius, Bienne : et Kueffer- St.einer, Arthur, fabricant de secrets, 57, Rue Dufour, Bienne (Suisse). Mandataire',:

Furrer, Gottfried, Bienne.

•€1. 64, n° 8963. 7 septembre 1894, 61A h. p. — Montre perfectionnée à double tour d'heure.

— Tolqyan, Joseph, Varakdji Jlan Stam- boul, Gonstantinople (Turquie). Mandataire : 1 mer-Schneider, E., Genève.

R a d i a t i o n · * .

Kl. 64, N r . 5616. Verbesserung an Roskopf- uhrwerken.

•Cl. 64, n° 5784. Mécanisme actionnant u n e aiguille de seconde foudroyante ebronogra- phiée dans une montre à un seul barillet.

Cl. 64, n° 6985. Nouvean mécanisme de mise à l'heure par la couronne.

•CI. <>4, n° 7188. Montre perfectionnée.

Cl. (>4, n° 7300. Nouveau système d'échappe- ment à ancre.

Cl. 64, nn 7397. Un dispositif de remontage automatique des pendules et des horloges.

L'exagération de la spéculation sur l'or continue

Des actions de Rand deep tevel, introduites au commencement de l'année à 1. st. 5 o n t

monté à 2 3 . c'est-à-dire à une valeur de 40 millions, pour des propriétées qui sont en partie hypothétiques, étant inconnues. M.

Werner Beit aurait, dil-on, gagné plus de 300 millions. Parmi les autres spéculateurs favorisés, on signale deux personnes qui, récemment, étaient acrobates. Les principales

mines de Rand représentent m a i n t e n a n t une valeur de plus d'un quart de milliard, quoique leurs dividendes ne doivent probablement pas monter à 3 millions.

Les Moddersfontein ont monté de 5 sh. 6 d.

à 10 liv. st. 7 s h . 6 d., elles sont, pourtant, actuellement, dans la même position qu'au commencement de l'année.

Une g r a n d e portion du Croesus deep lepel a été placé à Frankfort par M. Wolff Joël.

Nous n'avons jamais douté de la richesse des champs d'or africains et des bénéfices à réaliser p a r ceux qui connaissent les affaires.

Il est, p a r exemple, possible que des spécu- lateurs qui ont acheté, pendant l'année, des fermes s'étendant entre les 6,000 pieds, que l'on considérait autrefois comme formant les limites extérieures de la principale série des R a n d , j u s q u ' a u x 10,000 pieds que l'on con- sidère,,aujourd'hui comme formant ces mêmes limites, aient fait une g r a n d e fortune, comme ils le croient. Mais la masse de ceux qui achètent à présent ne savent réellement abso- lument rien. M. William G. Tiffany, mineur expérimenté de la Californie, explique, d a n s le New-York Herald, qu'on n'achète j a m a i s en Californie, comme au R a n d , après avoir simplement foré, mais seulement après que la mine est ouverte.

A P a r i s , la Banque de P a r i s a dernièrement introduit le Simmer and Jack, considéré comme bon, quoique ne devant probablement pas fournir de dividendes pendant les deux premières années.

(Le Monde économique.)

Nouvelles diverses

Une véritable leçon de choses résulte des élections américaines, dit M. Karl

Schurtz ; c'est que la distribution des places a u x vainqueurs est plutôt la perte des partis au pouvoir : on en a eu la preuve pour les républicains, en 1884, pour les démocrates, en 1888, pour les républicains, de nouveau, en 1892 et, dernièrement, pour les démocrates, m a l g r é les excellents efforts de M. Cleveland.

Les sénateurs et les congressmen eux-mêmes reconnaissent que, sous ce rapport, les exi- gences de leurs partisans sont plus nuisibles qu'utiles.

Un s i g n e d e s t e m p s . — M. Goblet, autrefois protectionniste et plus tard socialiste collectiviste, a déclaré, au banquet des com- m i s - v o y a g e u r s , qu'il reconnaît m a i n t e n a n t que la F r a n c e s'oriente vers le libre-échange.

F a b r i c a n t s d ' h o r l o g e r i e . — Nous appre- nons que la Société des fabricants d'horlogerie vient de déposer à l'hôtel de la Fleur-de-Ljys un tableau pour les demandes d'horlogerie.

Ce service est destiné à fonctionner de la même façon qu'au « G r a n d Hôtel Central», et la Société espère que ses membres useront large- ment de la nouvelle facilité qui leur est offerte.

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Maison de la Banque Reulter & G'1' rue Léopold Robert, 10.

Montage de petites boîtes or

à tous titres. Extra légères.

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Fabrique de Paillons

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Plantages d'échappements

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petites et grandes pièces

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Georges WOLF, Bâle

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La maison réunissant clans ses ateliers tous les procédés des arts graphiques (lithographie, typographie, etc.) est à même de soigner entièrement chez elle et avec discrétion tousjles travaux confiés.

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FABRIQUE D'ÉBAUCHES

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CHAUX-DE-FONDS

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0

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Centenaire de l'Horlogerie

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avec collaboration de PAUL HOFFET, ingénieur

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